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You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO

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MessageSujet: You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO Empty22/10/2015, 05:08

You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home
THEO & KAEO

HOW MANY NIGHTS DOES IT TQKE TO COUNT THE STARS? THAT'S THE TIME IT WOULD TAKE TO FIX MY HEART. ✻✻✻ Je ne pourrais même pas dire depuis combien de temps je suis assis à la terrasse de ce café. Il fait froid et les gens me regardent comme si j’étais un malade et pourtant je ne bouge pas. De toute manière, je ne bougerai pas. Pas de suite. J’ai besoin de le voir. Je sais que je devrais arrêter de faire ça. Je devrais vraiment, parce que dans le fond je me fais réellement du mal avec tout ça et pourtant… Pourtant c’est plus fort que moi. Je ne peux pas m’en empêcher, depuis que j’ai découvert ce que les services sociaux m’avaient caché depuis près de onze ans. Je n’en reviens toujours pas pour être honnête. Comment ils ont pu m’imposer autant de famille d’accueil pourri, comment ils ont pu me voir souffrir autant de l’abandon et ne pas me dire que mon père était toujours vivant. Comment ils ont pu le laisser s’échapper aussi facilement alors que son fils était vivant. J’aurais pu comprendre qu’il allait mal, parce que moi aussi j’allais mal. J’étais un petit garçon de huit ans terrifié. On m’a laissé seul dans un hôpital immense pour moi, j’étais blesser et apeuré parce que ma maman ne viendrais plus jamais me faire de câlin ou de bisous. Je pleurais tous les jours et on m’a caché tout ça. On m’a envoyé dans tellement de familles différentes et j’en souffrais tous les jours un peu plus et tous le monde s’en fichait totalement. Pendant ce temps, mon paternel vivait sa vie tranquillement… A force d’harceler ma très chère assistante sociale, j’ai finis par apprendre qu’il était venu sur Paris quelques années avant que j’atterrisse dans cette famille bourgeoise qui m’avait fait déménager de Lyon à Paris avec eux. A l’époque, j’avais quinze ans et j’étais ingérable. A l’époque, j’aurais eu besoin que mon père vienne me chercher, parce que oui il était au courant… L’assistante sociale à finis par cracher le morceau, elle à finit par me dire que mon père était régulièrement tenu au courant de ma situation et pourtant… Rien. Absolument rien. Il n’a jamais cherché à me voir. Il s’en foutait totalement. Alors depuis je le suis. A force de chercher pendant des semaines, j’ai finis par trouver où il habitait et à force de le suivre, j’ai finis par trouver où il bossait aussi. Jusqu’à présent, je l’ai toujours vu seul. Jusqu'à présent…

Le soleil commençait déjà à décliner sur Paris, j’en suis à mon septième café depuis que je me suis assis ici et sans aucune doute à ma douzième clopes. Je suis littéralement en train de geler, mais je sais qu’il ne va pas tarder à sortir de l’immeuble en face de moi. Il travaille là. C’est la troisième fois que je l’attends à la sorti de son travail. Pour être honnête, je ne sais pas exactement ce que j’attends en venant ici. Dans le fond, j’aimerai qu’il me remarque. Que son regard ce pose sur moi et qu’il me reconnaisse. Je sais que j’ai beaucoup changé en onze ans, mais quand même… Je suis son fils. Il devrait me reconnaître de suite, non ? C’est ce que je pense. C’est que j’espère en tout cas et aujourd’hui je me suis mis une idée en tête. Je vais aller vers lui. Juste croisé sa route, sur le même trottoir. Juste pour voir. Je veux le faire. Alors quand je vois que l’heure arrive je règle ma consommation et je me lève rapidement pour aller me mettre en place. Une femme et sa petite fille passe devant moi et je souris à la gamine : j’adore les gosses. Je la regarde partir, son doudou serrer contre elle et en relevant les yeux je le vois. Il est là, à quelques mètres de moi et d’un coup, tout s’accélère. La petite fille lui saute dans les bras et hurle un papa plein de joie. J’ai l’impression que l’on vient de me mettre un coup de poing dans le ventre, je n’arrive plus à respirer et je suis bloqué sur place. Je le regarde embrasser sa femme et prendre sa fille dans ses bras. Petit à petit je sens la colère monter doucement mais sûrement en moi. Je suis sur le point d’exploser à l’intérieur et pourtant je ne bouge pas. Je les regarde passer devant moi et je ne dis rien alors que dans ma tête les insultes pleuvent. Il ne veut plus de moi et il a refait sa vie. La petite à l’âge que Neala avait à l’époque de l’accident et rien que ça, ça me fait mal… Ma petite sœur à été remplacé. C’est pas possible…

Après ça tout est devenu très flou, je sais que j’ai erré un bon moment dans les rues de Paris en pleurant. Une dame est venue me voir pour me demander si j’avais besoin d’aide et je lui ai hurlé dessus. J’ai finis par péter un câble en pleine rue, j’ai hurlé, j’ai frappé dans un mur et je me suis remis à pleurer de plus bel. Et bien entendu, mes pas on finit par me guider au pied de l’immeuble de Théo. Ce soir j’ai besoin de lui. J’ai besoin qu’il m’ouvre, j’ai besoin de finir au lit avec lui juste pour oublier. Je veux oublier dans ses bras. J’ai besoin de lui alors je ne réfléchis plus, j’allais appuyer sur l’interphone, mais j’ai vu l’heure et je suis resté là le bras à moitié lever à me demander si je devais lui envoyer un message ou pas. Je ne veux pas réveiller Dylan en sonnant. J’étais en train de peser le pour et le contre quand une femme est arrivée pour sortir son chien et m’as tenu la porte. J’ai dû l’inquiéter avec mes joues trempés et mes yeux explosés, mais elle m’a sourit et je suis rentré dans l’immeuble. J’ai grimpé les escaliers rapidement et j’ai frappé doucement à la porte. J’ai attendu quelques secondes et la porte c’est ouverte sur Théo en pyjama et cette vision m’as fait sourire. « Hey… » Je renifle et passe une main sous mes yeux. « Je peux rester ce soir ? »

✻✻✻
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MessageSujet: Re: You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO Empty22/10/2015, 22:02

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HOW MANY NIGHTS DOES IT TQKE TO COUNT THE STARS? THAT'S THE TIME IT WOULD TAKE TO FIX MY HEART. ✻✻✻ La journée avait été longue. Ce matin-là, je me suis fait réveillé par les pleures de Dylan, ce qui est plutôt anormal. Du haut de ces deux ans, Dylan se réveille en général en papotant dans son lit, jouant avec son doudou. J’ai donc tout de suite su que quelque chose n’allait pas. Et j’ai raison bien sûr. Je l’ai retrouvé avec une fièvre atteignant presque les quarante degrés. Je l’ai alors rapidement déshabillé avant de le plonger dans un bain un peu plus frais. Je l’ai laissé en couche, lui donnant du doliprane suivit d’un biberon d’eau. Je déteste voir Dylan malade, c’est rare, vraiment très rare mais je déteste ça. On peut lire sur son visage qu’il n’est pas bien, ayant un coup trop chaud, un coup trop froid. Le gardant dans mes bras, j’attrape alors le téléphone pour appeler le travail, leur dire que je ne peux pas être présent aujourd’hui, et au fond je sais que mes élèves ne seront surement ravis. Etre un papa célibataire n’est vraiment pas facile des fois. Je n’ai pas mes parents pour m’aider, ils vivent à Los Angeles, autant dire pas la porte à côté. Ma sœur… Eh bien disons que si elle était là aujourd’hui, je ne serais pas papa. Oui je sais, ça sonne bizarre mais Dylan et en fait le fils de ma sœur et non le mien. Il est devenu le mien au décès de ma sœur il y a maintenant un peu plus d’un an. Elle me manqua tous les jours, et elle manque surement à Dylan même si il est surement trop petit pour s’en rappeler. Ce n’est donc pas tous les jours faciles de s’occuper d’un petit bout de deux ans sans avoir personne pour m’aider, mais je me devais de le faire. Je devais m’occuper de ce petit brun parce que je l’avais promis à ma sœur mais aussi parce que j’aimais ce petit bout d’humain plus que tout au monde. Son véritable père n’avait jamais montré le bout de son nez alors qu’il c’était agi d’avoir la garde de Dylan, je n’avais pas hésité une seconde. Puis je ne le regrette absolument pas. 99% du temps mon petit mec est un adorable gamin souriant, toujours à vouloir aider, mais en plus de ca super intelligent.

Il est près de vingt et une heure tente quand j’arrive enfin a endormi Dylan contre mon torse. Il a passé la journée collé à moi, le nez rouge, les yeux brillant, à serrer fermement son doudou. Je soupire lourdement espérant qu’il se sentira mieux demain. Je me frotte les yeux, littéralement crevé de cette journée. Sans réfléchir, mes pas me mènent dans ma salle de bain ou je me déshabille avant de glisser sous l’eau brulante. Je ferme les yeux quelques secondes à peine et mes pensées se tournent vers Kaeo. Je n’ai reçu aucune message de sa part aujourd’hui, pas un mot rien, depuis plus jours en réalité. Dans un sens, je me dis que c’est peut être mieux comme ça, qu’on n’est pas fait pour être ensemble. Mais d’un autre coté je sais que je suis déjà bien trop attaché à ce gamin de quatre années plus jeune que moi. Il me fait souffrir, oui. Il vient, me met dans son lit (ou dans le mien d’ailleurs) puis se barre avant mon réveil. A chaque fois c’est le même manège, je n’arrive pas à le repousser. Au fond je sais pourtant que Kaeo est bien plus que ça. Il n’est pas ce gamin insolent et impoli que tout le monde pensent. Je sais qu’il a vécu des choses dures, qu’il a besoin d’être aimé, qu’il a besoin d’une épaule ; et au final je crois que c’est pour ça qu’à chaque fois je le laisser entrer. Je sais que je suis en train de m’enfoncer dans la gueule du loup, comme dirait ma sœur. Que le jour où il va vraiment disparaitre pour de bon je vais vraiment avoir mal, mais je crois encore que j’ai une chance de lui montrer qu’il vaut mieux que ça. Je suis en train de tombé amoureux… Et le pire dans tout ça, c’est que si il part un jour je ne vais pas être le seul à avoir mal. Dylan c’est énormément attaché à lui et je crois qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Il n’y a qu’avec minimoys que j’ai vu Kaeo sourire, que je l’ai entendu rire. Il est différent en présence du gamin. Je soupire une nouvelle fois avant de me sécher avant d’enfiler un boxer et un bas de jogging qui me sert de pyjama. Sachant parfaitement que je n’arriverai pas à trouver le sommeil avant au moins quelques heures, je m’installe dans mon canapé avec une bière et commence mon tour de zapping habituel. Je somnole quand j’entends des coups sur la porte. Je n’ai pas l’habitude de recevoir du monde si tard, à part Kaeo… Je vais ouvrir et me retrouver face au dénommer. Je sais qu’il a pleuré parce qu’il a les yeux rouges et qu’il renifle. Ce n’est pas la première fois qu’il débarque dans cet état-là. « Hey… Je peux rester ce soir ?» Je ne réponds même pas et l’attire dans mes bras, venant caresser sa nuque. Je commence à le connaitre, à deviner des choses, a connaitre ses points sensible. « Tu veux manger ou boire quelque chose ?» Je relâche un peu mon étreinte pour lui adresser un sourire tendre. Bordel que je l’aim… Non, non je ne l’aime pas, je ne peux pas l’aimer… Je l’entraine dans l’appartement en refermant la porte à clés derrière lui. « Tu veux prendre une douche ? Dormir ?» Je sais je sais on dirait un papa poule. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour lui, en particulier quand il débarque dans cet état…

✻✻✻
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MessageSujet: Re: You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO Empty24/10/2015, 02:40

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HOW MANY NIGHTS DOES IT TQKE TO COUNT THE STARS? THAT'S THE TIME IT WOULD TAKE TO FIX MY HEART. ✻✻✻ J’ai souvent des moments où rien ne va. Des moments où j’ai juste envie d’aller me cacher sous ma couette et ne plus en sortir pendant des jours. Je ne me montre jamais faible devant les autres. Jamais. C’est sûrement ma fierté qui parle, je n’en sais rien, mais c’est comme ça. Jamais je ne dirais que ça ne va pas. Je suis devenu un pro pour mentir d’ailleurs. Je sais sourire quand il le faut pour inquiéter personne. Je suis comme ça. Je me cache derrière le mur que j’ai bâtit entre moi et le reste du monde. C’est comme ça depuis onze ans et je crois que malheureusement ça ne pourras plus jamais changer. Pourtant ce soir, j’ai complètement craqué en pleine rue. Cela faisait longtemps que ce n’était pas arriver en dehors de mes quatre murs. J’ai explosé ma main contre un mur, mais je ne sens même plus la douleur. J’erre pendant encore de longues minutes dans les rues de Paris et je finis par atterrir devant l’immeuble de Théo. Ah… Théo… Ce mec est littéralement devenu ma plus grande faiblesse – après mon père. Il a fait son chemin dans ma vie, tout doucement, sans que je m’en rende réellement compte. Je crois que je pourrais jamais vraiment oublier la première fois où on c’est embrasser tous les deux. Je ne me pensais pas attirer par les hommes. Enfin… Je me suis déjà retourné sur un homme dans la rue, je sais que je ne suis pas uniquement attiré par les formes d’une femme, mais avant Théo je n’avais jamais embrassé d’homme. Ou tout du moins jamais avec autant de passion et d’envie. C’était une première et depuis je ne cesse de retourner vers lui, alors que soyons clair, ce n’est vraiment pas dans mes habitudes. Habituellement, je couche avec quelqu’un, je me casse et on ne se revoit plus jamais. Mais avec Théo c’est totalement différent et je ne saurais pas vraiment l’expliquer. Je me sens bien avec lui, il m’apaise littéralement. C’est bien pour cela que je vais régulièrement chez lui quand je me sens au plus bas. Il arrive à me faire sentir mieux juste en me prenant dans ses bras. C’est comme ça. Alors ce soir encore je me retrouve devant chez lui et même si j’hésite je finis par monter à son étage pour frapper chez lui.

Il vient m’ouvrir torse nu et je bloque littéralement. Je peux pas m’empêcher d’observer son corps que je connais pourtant par cœur à force. Il ne répond même pas à ma question et de suite il m’entraîne à l’intérieur de son appartement et me prends dans ses bras. Pour la première fois de la soirée, je me sens bien. Je me laisse aller dans ses bras, par automatisme mon visage se blottit dans le creux de son cou et j’enroule mes bras autour de ses hanches. Tous mes muscles se détendent et je n’ai pas envie de bouger. Je ne l’avouerai jamais vraiment, mais oui Théo est ma bouée de sauvetage. Sans lui je crois que j’aurais déjà sombré. J’étais sur le point de le faire quand je l’ai rencontré. Il m’a sauvé sans même le savoir. Je ferme les yeux contre son torse et m’enivre de son parfum. Je sais que je ne devrais pas être ici. Je ne devrais pas autant m’attacher à lui, parce que toutes les personnes que j’ai pris le temps d’aimer on finit par m’abandonner et je ne survivrai pas à un nouvel abandon. Je ne veux pas m’attacher à lui. Pas à un homme. Et pourtant... A chaque fois que je quitte son lit, je me promets que je ne reviendrais jamais. Tu parle ! En général ça ne dure pas plus d’une semaine. Il me suffit de ses bras pour oublier un peu pourquoi je me sentais si mal ce soir. Pourtant tout me reviens en pleine tête lorsqu’il se recule pour me regarder. Je dois avoir une tête à faire peur avec mes yeux rouges, mais Théo ne fait aucunes remarques à ce sujet. Mais comme souvent il m’inonde de questions. « Tu veux manger ou boire quelque chose ? Tu veux prendre une douche ? Dormir ? » Je le regarde et fais non de la tête avant de retourner me blottir contre lui. Je suis comme un enfant. J’ai juste besoin d’un câlin, j’ai besoin que l’on me montre que l’on se souci de moi et je sais que Théo le fait à merveille. C’est sans doute pour ça que je reviens constamment et pourtant je peux vous assurez que je me déteste parce que je sais parfaitement que je lui fais du mal à aller et venir dans sa vie comme ça. Alors je reviens. Et il me prend dans ses bras comme cela et je me sens mieux. Il caresse ma nuque et je me détends tout de suite, à force il a finis par comprendre mes points sensibles et je lui en veux pas pour cela. De me détendre comme ça, je finis par ressentir à nouveau la douleur à ma main. « Je crois que je me suis péter la main… » Je me recule et lui montre ma main droite. J’ai les jointures en sang. Quel idée aussi de taper dans un mur… « Et j’ai mal au crâne… » Bah oui à force de pleurer, je finis toujours par en avoir un mal de crâne horrible. Je renifle encore un peu et me frotte les yeux. Je suis fatigué et pourtant je peux pas m’empêcher de me rapprocher de lui. J’ai besoin de se contact avec lui, j’ai besoin de poser une main sur sa hanche pour le rapprocher de moi. Je plonge mon regard dans le sien l’espace de quelques secondes et me penche doucement vers lui. J’ai besoin qu’il m’embrasse. J’ai besoin de me sentir vivant contre ses lèvres.

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MessageSujet: Re: You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO You'll never feel like you're alone I'll make this feel like home ❞ THEO Empty3/11/2015, 13:52

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HOW MANY NIGHTS DOES IT TQKE TO COUNT THE STARS? THAT'S THE TIME IT WOULD TAKE TO FIX MY HEART. ✻✻✻ Je n’ai jamais eu de chance quand il s’agit petit copain. Je n’ai jamais vraiment beaucoup de monde non plus mais jamais de chance. Avant de me rendre compte que j’étais gay, j’avais tenté de sortir deux fois avec une fille, à chaque fois, cela avait été un vrai désastre. En même temps faire semblant de ne pas être attirer par les mecs était devenus de plus en plus difficile. Puis vers 16 ans j’ai décidé de cesser de me voiler la face. Mes parents ont toujours parfaitement accepté mon homosexualité, tout comme la plus part de mes proches d’ailleurs. Puis il y a eu David… David qui m’a fait souffrir pendant quatre ans, qui a joué avec moi et qui au final c’est révéler être un connard. Pendant les quatre ans ou je suis sorti avec lui, je me suis pris la tête des millions de fois avec mes proches, surtout avec ma sœur pour me rendre compte qu’au final elle avait eu raison tout du long. Depuis David il n’y a jamais vraiment eu personne, enfin si, quelques coups à droite à gauche de temps en temps mais jamais rien de sérieux. Puis il y a un an Kaeo a débarqué dans ma vie… Il a débarqué et bien que je n’ai pas eu envie de m’attacher je n’ai pas pu me retenir. Kaeo me fais du mal, oui c’est vrai mais au fond je sais que ce n’est pas volontaire. Avec le temps j’ai commencé à le cerner, j’ai deviné certaines choses, comme le fait qu’il n’a plus de famille depuis longtemps. Il est seul et au fond je sais qu’il doit en être terrorisé, c’est en grande partie pour ça que je ne pouvais pas le repousser… Ca et le fait qu’il me plait beaucoup trop. Il faut croire que j’ai tendance à m’attacher au mauvais. Il me fait du mal quand il part avant que je me réveille, quand il vient seulement pour tirer son coup et se barrer… Mais au fond je ne peux pas lui dire non, je ne peux pas le repousser parce que je sais parfaitement qu’en un an je suis tombé amoureux de lui. Des millions de fois j’ai eu envie de lui crier dessus qu’il devait arrêter de me faire du mal, que je l’aimais mais je sais que si je le fais, il allait fuir. Ce n’allait que le faire partir en courant et je n’en ai pas envie. Je n’ai pas envie qu’il ne vienne plus me voir, qu’il ne vienne plus me faire l’amour. Alors je me tais.

Alors que je pense à lui, c’est ce moment-là qu’il décide de débarquer chez moi. Je vais ouvrir, surement avec une tête de déterrer et aussi a moitit habillé d’ailleurs, mais après tout il m’a déjà vu nu plus d’une fois… A sa tête je sais tout de suite que quelque chose ne va pas. Je devine aussi alors parfaitement pourquoi il est là et j’en reçois un pincement au cœur. Des fois je me dis qu’en fait je ne sers qu’à lui faire tirer son coup et à rien d’autre. Au fond je me demande si il tient au moins un petit peu à moi. Mais sans réfléchir je l’attire dans mes bras. Je le sens trembler contre moi et à peine quelques secondes plus tard ses bras s’enroulent autour de moi, me serrant fort contre lui. Je ne peux pas m’empêcher d’embrasser tendrement sa tempe… Si seulement je pouvais arriver à lui dire à quel point il compte pour moi. Lui dire que je n partirai jamais, que je serai toujours là pour lui. Je lui propose alors à manger, à boire, de dormir, n’importe quoi dont il aurait surement besoin d’ailleurs. Mais sa seulement réponse et une légère négation de la tête alors qu’il revient se blottir dans mes bras. Par habitude je me mets à lui caresser le dos, j’aimerai tellement pouvoir l’aider à aller mieux ! Ça m’énerve de ne rien pouvoir faire, de le voir dans cet état… Je remonte ma main pour caresser sa nuque et je le sens quasiment immédiatement se détendre contre moi. Mais il fini par se séparer de moi en grimaçant et me montrer l’état de sa main. « Je crois que je me suis péter la main… Et j’ai mal au crâne…» C’est à mon tour de grimacer quand je vois l’état de sa main, il ne s’est pas louper et je comprends que ça lui fasse mal. « Viens » Je prends sa main en bonne état pour l’emmener à la cuisine ou j’attrape un verre et un doliprane. Je remplis le verre d’eau avant de lui donner. « Reste là je vais chercher de quoi te soigner. »  Je m’éclipse dans la salle de bain, cherchant de quoi désinfecter et bander sa main, je ne pouvais pas l’emmener à l’hôpital maintenant alors que Dylan dormait. Je pourrais presque devenir infirmier à domicile entre Dylan qui est malade et Kaeo qui se pète la main. Je reviens à la cuisine et m’assoit face à lui. « Donne-moi ta main. » Il me la tend et je la prend délicatement dans la mienne, commençant à la désinfecter. Même dans cet état-là, les yeux rouges, des cernes de six pieds de long, je le trouve magnifique. Mais j’aurais donné beaucoup pour avoir un de ses petits sourire dont il a le remède, ses petits sourires rares mais qui me donne des papillons dans le ventre. Alors je lui adresse un sourire léger avant de mettre de la crème sur les parties qui sont en train de tourner bleu de sa main et qui n’ont pas de plaies. « Je t’emmènerai à l’hôpital demain pour faire une radio. Là je peux pas réveiller Dylan il a été malade toute la journée. » Je fini de mettre la crème et commence à lui bander la main, m’en voulant de lui faire mal dès qu’il grimace. Je ne supporte pas de voir les gens que j’aime avoir mal… « Pardon… »

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