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un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix)

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MessageSujet: un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) Empty14/10/2017, 03:26

Tu aurais pu t'abstenir de suivre Alix dans sa folie démesurée, te caler docilement contre l'une des chaises de la table à manger et te faire discret. N'être qu'un tableau sans valeur aux yeux des deux amants emmitouflés dans leur idylle passionnelle. Tu aurais dû fermer ta grande gueule et ne pas prendre part aux plaisirs obscures de la brune, fuir les ennuies comme tu as l'habitude de faire. Parce que tu es parfaitement conscient des problèmes qu'elle risque de vous attirer, pauvre gamine aux sentiments écorchés. Intrépide dans l'âme et naïf à souhait, tu n'as pas su mettre un frein à sa magouille utopique, t'obligeant à dépouiller ton propre père de ses biens. Et ce n'est que le préambule de votre odyssée cauchemardesque. Tu ressens la frénésie de ta nouvelle demi-soeur derrière le volant de la vieille Chevy, ses doigts squelettiques crispés sur ce dernier. Tes iris ancrés sur le porte-feuille volé que tu tiens fermement entre tes mains, tu déglutis bruyamment, ayant perdu ton assurance d'antan. Tu oses un bref coup d'oeil vers Alix qui, concentré sur la route, semble ailleurs, submergé dans ses propres pensées. « Alors... » tu commences doucement, comme pour ne pas l'effrayer. Un incident est si vite arrivé et ton paternel t'étriperait si tu bousilles sa caisse. « Tu sais où on va ou t'improvises ? » tu poursuis après une courte pause, incapable de cacher ton anxiété. Même si tu traînes avec des vauriens et que tu as l'habitude de participer à leur petite virée improvisée et, ce, contre ton gré, en revanche ils sont moins convaincants qu'Alix – et moins décolleté.
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Alix Beauregard
Alix Beauregard
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MessageSujet: Re: un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) Empty17/10/2017, 00:21


UN JEU D'CRÉTINS, MAIS C’ÉTAIT NOTRE JEU
(amaurix) amaury lefebvre ft. alix beauregard
T'as eu peur qu'il rebrousse chemin Amaury. Qu'il prenne ses cliques, ses claques et son audace d'un jour, et qu'il t'abandonne là, toute seule dans la marée d'adrénaline qui semblait déjà prête à submerger ton être. Mais il a sauté, autorisant ce délicieux arrière-goût de satisfaction à s'installer sur les papilles de ton ego mal placé. Et de surcroît, il t'a suivi jusqu'à la voiture de son père que tu t'es accaparée sans l'ombre d'un scrupule. Amaury, il semblait porter le poids d'une culpabilité suffisamment lourde pour vous deux. Et toi, tu t'enivrais déjà de votre petite escapade, la liberté vivifiante au bord du coeur. Tu te laisses prendre Alix, comme toujours, à croire que ça durera toujours. Que tout ira bien, enfin. Que tu ne seras jamais plus la prisonnière de ton propre jeu, le carré d'as maladroitement érigé en chateau sur ton pauvre malheur de gamine oubliée. Alors tu roules, sûrement trop vite, comme si tu voulais échapper à quelque chose. Au moins pour une nuit. Encore une. La lumière criarde des lampadaires éblouis tes yeux clairs, ceux-là-mêmes qui étaient déjà bien trop fatigués d'avoir eu à assister à un spectacle que tu aurais préféré ne jamais voir ; celui d'un semblant de famille aux sourires hypocrites et au bonheur purement factice. Tes doigts se crispent sur le volant encore un peu froid. « Alors... Tu sais où on va ou t'improvises ? » Tu dissimules un sursaut de surprise et t'autorises à jeter un coup d'oeil au jeune homme après quelques secondes. Ses traits tirés par une anxiété que tu devines aisément ne contrastent pas vraiment avec les tiens, bien que l'anxiété n'y soit pour rien. Tu esquisses un sourire narquois que tu tentes à peine de camoufler. « De quoi t'as peur au juste ? », tu l'interroges, une pointe de moquerie dans le timbre de ta voix. « Et si je te disais que j'improvise ? » Tu permets à un silence d'une minute ou deux de s'immiscer entre lui et toi et de soutenir un suspense que tu avais consciemment initié. « Tu vas faire quoi ? Sauter de la voiture en marche et courir jusqu'à chez moi pour tout balancer aux parents ? » Tu tentes sans gêne de le faire culpabiliser de quelque chose qu'il n'avait même pas fait ; quelque chose qui ne lui avait peut-être jamais traversé l'esprit. Mais c'est toi, Alix. Tu le dissuades avant le premier pas, dans le cas où celui-ci serait déjà de trop. L'éclat de manipulation qui brille dans tes iris dévoile tes intentions sans pour autant les trahir totalement. De toute façon, tu t'en moques gamine, et le léger roulement d'épaules qui s'en suit le dit pour toi. « T'as rien à craindre, je sais ce que je fais, Amaury. » Tout est sous le contrôle de la princesse, toujours. Tes doigts frêles connaissent les boutons de cette machine de vie par coeur. C'est ton jeu à toi, jolie poupée. C'est la loi de celle qui maîtrise tout pour ne plus jamais se laisser dominer par le monde. Mais t'es pas sauve pour autant, jamais à l'abris de te noyer dans tes propres combines tempétueuses. Alors au fond, il a tout à craindre Amaury. Vous avez  tout à craindre. Mais tu n'y penses pas toi, tu roules encore avec l'espoir que le pire n'est pas toujours à portée de main. Que sa présence va te libérer le temps de quelques heures si tu joues avec lui suffisamment habilement. S'il te laisse mener la danse, quand bien même celle-ci pouvait devenir infernale.
Fin de la fuite. Début de l'aventure. Tu te gares sur un stationnement interdit sans te poser une seule question. Après tout, c'est pas ta caisse, tu ne raqueras pas pour beau-papa. « Allez, viens. » Tu l'incites à te suivre avec autant de poigne qu'une môme capricieuse, et lui, il s'engouffre avec toi dans les ruelles parisiennes. Tes talons claquent sur l'asphalte jusqu'à ce que tu t'arrêtes net non loin d'une vingtaine de personnes attendant patiemment ou non de pouvoir pénétrer enfin dans la sacro-sainte boîte que tu connaissais par coeur pour y avoir été trop souvent. D'une main habile, tu recoiffes vaguement ta crinière brune avant de tirer franchement sur ton petit débardeur de manière à mettre davantage en valeur ton décolleté d'aguicheuse experte. C'est toujours comme ça que ça marche avec toi, tu mets tes charmes au service de tes besoins, parfois de tes envies. Les prunelles animées d'une confiance qui pourrait te valoir bien des jalousies, tu te diriges vers le videur sans prendre la peine de t'inquiéter du reste du monde. « Salut Kenny ! Il est avec moi. » Il te suffit de ça, poupée. Quelques mots, une main lascive sur le torse de l'homme et une oeillade racoleuse. Il se décale pour vous laisser entrer dans l'attente que se réalisent un jour toutes les belles promesses indicibles que tu avais pu lui susurrer à l'oreille pour gagner ses faveurs. Des faveurs par milliers, mais des promesses encore jamais consommées. Qu'importe. Toi tu jouis d'une énième satisfaction presque trop facilement obtenue, et, les lippes rosées sous l'étirement d'un sourire qui en dit long, tu agrippes la veste d'Amaury pour l'obliger à te suivre à l'intérieur. La soirée est enfin sur le point de commencer. « Prêt ? »
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MessageSujet: Re: un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) Empty24/10/2017, 16:20

T'as déjà fait des conneries, comme porter un bonnet à table, par exemple. Volé la caisse de ton père et son fric, ça, jamais. Et ton coeur qui martèle ta cage thoracique te donne envie de gerber. De quoi t'as peur au juste ? T'hausses les épaules, incapable d'ouvrir la bouche. De tout. T'as peur de tout, en fait. De cette soirée imprévue, des conséquences qui en découleront et, surtout, de la suite. Du futur. Qu'adviendra-t-il de ta relation avec Alix ? Et celle avec ton paternel ? Et si je te disais que j'improvise ? T'oses un coup d'oeil dans sa direction, les lèvres pincées et les doigts crispés contre le porte-feuille dérobé, votre échappatoire. Elle marque une pause, probablement pour t'agacer et ça fonctionne. Tu vas faire quoi ? Sauter de la voiture en marche et courir jusqu'à chez moi pour tout balancer aux parents ? « Je... Non. J'demandais, c'tout. » tu souffles, les sourcils froncés et le menton baissé. T'es peut-être un peu trouillard, mais tu n'es pas suicidaire, quand même. Tu manques clairement d'assurance, ça, oui et surtout comparativement à Alix qui démontre son je-m'en-foutisme dans un roulement d'épaules. T'as rien à craindre, je sais ce que je fais, Amaury. Et c'est bien ça le problème, elle ne le sait pas. Elle ne sait strictement rien. Elle vit dangereusement, la Alix. C'est ça qui la maintient vivante. Les aventures imprévisibles où elle mène le bal. Toi, c'est la science. Chacun son truc, il faut croire. Mais tu n'es pas stupide, t'es même plutôt futé pour un type qui dégage une innocence exécrable. Tu te laisses tout de même manipuler comme un vulgaire pantin, ravalant ta salive et tes mots. C'est plus simple comme ça. De te taire et d'obéir. De toute façon, t'es déjà complice de cette nuitée infernale et, ce, depuis que t'as adressé la parole à Alix la toute première fois. T'as creusé ta propre tombe, si tu peux dire ça comme ça, même si tu doutes que tu risques d'y laisser ta peau. Peut-être une amende ou deux et un sermon pathétique de ton vieux sur les méfaits de porter un bonnet lorsqu'il fait chaud. Ça ramollit le cerveau, selon lui et il a tendance à mettre tous tes faux pas sur la faute de ce pauvre bout de tissu. Quel bouffon, va. Tu soupires silencieusement, le regard rivé sur les rues de Paris éclairés par les réverbères incandescents. La voiture s'immobilise et t'arques un sourcil, pivotant le menton vers ta nouvelle demi-soeur. « C'est interdit d'se garer là. C'est écrit. Juste là. » Allez, viens. Une amende ou deux, tu disais ? Et bien voilà la première. « 'chier. » tu grommelles en détachant ta ceinture de sécurité et tu talonnes Alix, les mains fourrés dans les poches de ton jean. Les iris scotchés sur l'asphalte, t'ignores les regards importuns que l'on vous lance, à Alix et toi. Impossible de dire s'ils reluquent la brune ou s'ils te jalousent secrètement d'être en sa compagnie, mais t'optes pour les deux conclusions. Inutile de préciser qu'ils ne se disent probablement pas oh, ce mec, il a l'air sympa. Non. T'as l'air de rien. D'une brebis égaré, au pire. Salut Kenny ! Il est avec moi. Tu lèves les yeux, tout de même curieux de voir la scène. Et quel spectacle ! Vraiment. Main baladeuse, clin d'oeil charmeur et il s'efface, ce fameux Kenny. Toi, tu te contentes d'un bref sourire forcé vers l'homme ensorcelé par les courbes hypocrites d'Alix. Elle harponne ta pauvre veste pour t'obliger à te soumettre à ses quatre volontés. Et t'obéis, te faufilant à l'intérieur. Prêt ? Non. « Ouais. » tu marmonnes, peu rassuré en observant la boîte d'un battement de cil. Trop de bruit. Trop de gens. Trop de frotti-frotta à ton goût. « J'imagine qu'c'est là qu'tu m'demandes d'te filer l'fric, mh ? Et après, 'arrive quoi ? » tu marques une pause et soutiens le regard perçant de la brune. « Tu t'enfiles trois ou quatre bières. P't'être cinq. Ou jusqu'à c'que t'oublies c'que t'as dû faire pour rentrer ici. Jusqu'à c'que l'dîner auquel on vient d'assister devienne qu'un bref fragment d'souvenir, comme un éclat d'miroir. » tu retiens un rire nerveux et t'enchaînes aussitôt : « L'problème c'est qu'tu l'as dans l'pied, ton foutu morceau d'verre. Et il s'enlèvera pas si tu continues d'marcher dessus. Il va juste s'enfoncer davantage et tu devras t'faire amputer. » Métaphore incohérente pour lui faire comprendre qu'elle s'enlise dans sa propre folie. Mais il est déjà trop tard.
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MessageSujet: Re: un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) un jeu d'crétins ? peut-être, mais c'était notre jeu (amaurix) Empty26/10/2017, 04:46

UN JEU D'CRÉTINS, MAIS C’ÉTAIT NOTRE JEU
(amaurix) amaury lefebvre ft. alix beauregard
Ça tambourine dans tes tympans autant que ça palpite dans ta poitrine. T'as l'impression d'étouffer d'un coup dans cet amas d'inconnus et pourtant, t'aime ça. C'est pas banal. C'est toi et ton amour du paradoxe. Tu te sens chez toi, enveloppée des draps de la nuit que tu pourras quitter au petit matin, sans explication. Et puis ce soir, t'as déjà quelqu'un avec qui jouer, jolie poupée. Tu crois déjà avoir tout gagné. « J'imagine qu'c'est là qu'tu m'demandes d'te filer l'fric, mh ? » La malice étire les lippes rosées. La narquoiserie fait pétiller les opales bleutées. Tu ne sens pas immédiatement le reproche déguisé, trop heureuse d'assister à la capitulation d'Amaury qui se fait valet de la reine de pique. Pion de tes lois. Pion de tes règles. Et toi joli coeur, tu admires le spectacle du haut de ton trône de glace, inconsciente des braises qui s'avivent sous tes pieds. Tu t'apprêtes à dire oui alors qu'Amaury semble être bon prince. Tu voudrais qu'il défie la nuit, qu'il achève la partie, liquidant sans plus de vergogne la petite richesse de papa. Tu voudrais qu'il suive tes folies, Alix. Mais il n'en est pas encore là. « Et après, 'arrive quoi ? » Tu hausses tes frêles épaules pour toute réponse, poupée. Un rire cristallin se déploie hors de ta gorge pour éclater en mille-et-uns éclats aux oreilles de ton interlocuteur. Elle est maîtrisée la mélodie, aussi jolie soit-elle. Mais elle sonne si vraie pourtant à l’ouïe non-avertie du monde. Parce que t'es douée pour ça, Alix. Tu laisses croire à qui voudra qu'une bribe de joie a su initier momentanément un rire franc et sans calcul. « On verra bien », tu lâches avec innocence avant de tournoyer sur toi-même, voguant pour quelques secondes parmi les effluves d'alcool, la fumée toxique, et la moiteur des corps aussi échauffés que ton esprit espiègle. Mais la foudre dans les pupilles d'Amaury t'aveugle plus encore que les spots. « Tu t'enfiles trois ou quatre bières. P't'être cinq. Ou jusqu'à c'que t'oublies c'que t'as dû faire pour rentrer ici. Jusqu'à c'que l'dîner auquel on vient d'assister devienne qu'un bref fragment d'souvenir, comme un éclat d'miroir. » Tu sens l'amertume de chacun de ses mots comme s'ils sortaient de ta propre bouche. Tu attends quelques secondes, le temps qu'il flanche. Ça viendra. Mais au lieu de ça, il soutient ton regard, et toi, tu le laisses filer ailleurs, pour la première fois de ta vie. T'es étourdie, gamine. Étourdie par la précision de son récit, comme s'il vivait avec toi les éternelles échappées nocturnes ; toujours les mêmes. T'as la sensation dérangeante qu'il s'immisce bien trop aisément dans ton esprit, celui-là même qui renferme précieusement le secret de tes vérités. Les muettes. Celles que tu tais envers et contre tout. Tu veux tout oublier, c'est vrai. Perdre là tête jusqu'à en devenir amnésique. Perdre la tête jusqu'à ne plus avoir d'identité. Perdre la tête jusqu'à ce que tu n'existes plus, et ce monde non plus. Tu fermes les yeux de toutes tes forces, mais t'as rien imaginé, Alix. Il est là Amaury, et tout résonne encore dans ta caboche trop pleine d'illusions pestilentielles. « J'comprends pas. » Le mensonge éhonté te brûle les lèvres malgré l'habitude. Tu refuses de comprendre, c'est bien différent. Parce que tu sens qu'il gratte, qu'il n'est pas dupe de ton cinéma. Et ça, tu ne l'acceptes pas, grande prêtresse de la comédie. « L'problème c'est qu'tu l'as dans l'pied, ton foutu morceau d'verre. Et il s'enlèvera pas si tu continues d'marcher dessus. Il va juste s'enfoncer davantage et tu devras t'faire amputer.» Tu sens tes joues s'empourprer de colère. Pourquoi fallait-il qu'il gâche tout ? Pourquoi fallait-il qu'il enfonce le couteau dans des plaies que tu t'efforçais de ne plus voir depuis des années ? Tu n'as pas besoin de leçons de morale, tu sais très bien ce que tu fuis autant que tu connais les risques de cette chevauchée loin de toi-même. Tu ne veux plus avoir à accepter tes faiblesses. Alors tu refuses qu'il te les colle sous le nez, comme s'il était une deuxième partie de toi qui te connaissait mieux encore que la môme effarouchée que tu prétends être. T'as envie d'quitter tes godasses, d'ôter tout sens à cette fichue métaphore en la confrontant au réel. T'as envie de danser nu-pied jusqu'à en avoir mal aux talons, mais tu sais pertinemment que la vérité pourrait te rattraper aussi vite qu'une morceau de verre pourrait réellement s'y planter. Pour avoir dévoré tant de livres, t'as bien conscience que les métaphores ne sont rarement que ça. « Tu dis n'importe quoi. », tu laisses enfin échapper, glaçante. « Pourquoi tu agis comme si tu me connaissais ? Comme si j'avais besoin de toi pour me sortir d'un tourbillon infernal que tu inventes de toutes pièces ? » Parce qu'il affabule Amaury, tu dois t'en convaincre. Sinon t'es foutu. « Pourquoi t'es là ? Pourquoi t'as dit oui ? » Les décibels concurrencent dangereusement celle de la musique pourtant si criarde. Tu pousses le brun avec tant de hargne que tu manques de basculer. « Qu'est-ce que tu cherches putain ? » Tes mains tremblantes d'abattent à nouveau sur lui. Qu'il dégage bordel. Tu veux qu'il dégage et qu'il te laisse jouer le rôle de ta vie. Tu le faisais si bien sans lui.
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