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l'avenir nous appartient. (luna/eva)

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La Petite Robe Noire
La Petite Robe Noire
eau de toilette


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MessageSujet: l'avenir nous appartient. (luna/eva) l'avenir nous appartient. (luna/eva) Empty1/5/2017, 19:08


l'avenir nous appartient

luna - eva

la plus jeune des deux ne sait pas encore ce que c'est que l'université. elle est encore coincée entre les quatre murs du lycée. mais elle sait qu'elle veut raconter des histoires aux gens et pour y parvenir, elle devra en passer par là.
la plus âgée des deux n'a pas franchi les portes de l'établissement depuis très longtemps. mais tout comme la première, c'est la littérature qui la fascine.
quel beau concours de circonstances qu'elles se soient retrouvées mises en duo ensemble. l'une venant visiter l'endroit, pendant que l'autre le lui présentait.
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MessageSujet: Re: l'avenir nous appartient. (luna/eva) l'avenir nous appartient. (luna/eva) Empty1/5/2017, 21:24


Good Child
Eva Niel & Luna Chevalier
Eva avait vingt ans, et selon toute vraisemblance, elle devait aujourd'hui faire partie de ces femmes de haute naissance.
Loin de l'engourdissement matinale, une silhouette s'agite sous les hauts plafonds des bâtiments. Sa démarche délicate et flottante est élégante et cependant dynamique. Elle avance à grandes enjambés cadencés par les mouvements latéraux de son bassin, son sac passé en bandoulière tapant ses cuisses dans un mouvement saccadé. Une oreillette coincée dans le creux de son oreille, les mots semblent quittés ses lèvres dans un flot ininterrompu, avalanche de directions et d'injonctions rehaussé de temps à autres par un haussement de sourcil caractéristique. Eva n'était pas le genre de de femme que l'on voyait souvent démunit. Il avait toujours été dans son intérêt qu'elle agisse de manière productive et la productivité sous entendait une attention sans faille au débit rythmé de la bourse et ses cercles infernaux et non pas un relâchement aussi flagrant de ses nerfs. En soit, Eva n'était pas familière à ce genre de rigueur purement pratique, son attention comme ses intérêts avaient toujours étés volatiles. Malgré tout, réussir avait toujours été le maitre mot de sa ligne de conduite, que celle-ci émane de sa tendre personne ou des hautes sphères de ses lubies personnelles n'y changeait pas grand chose.

Mais les idées qui lui trottaient dans la tête étaient bien moins cartésienne, pas moyen de s'y tromper. Elles étaient même relativement prenante, si on se fiait à l'agitation qui promenait ses pupilles, au tapement régulier de ses doigts sur sa cuisse dénudée. Et elles étaient pires, une fois qu'elle s'y abîmait, elles tanguaient dans les miasmes de ses neurones lorsqu'elle n'avait rien d'autre à penser.  Elle murmurait à son oreille les plus tendre des secrets, dessinant des corps aux contours nuancés, des voix aux timbres effilés. De ces songes colorés dont on ne se souvient jamais mais dont on converse une impression diffuse. Une impression persistante, gênante, de pêché inachevé. De ces sculpture chimériques qui font vivre et rêver tout à la fois, comme s'il suffisait qu'on s'aventure à y tendre le bras pour en effleurer les acteurs de la pulpe de ses doigts.
Ainsi, là, sous l'oeil de verre des géants de pierre, madame n'était plus ni héritière ni élève modèle, elle était cette femme pétrit de chaire, cette femme faite de sang. Cet esprit volatile dont la conscience voguait au gré de cet imaginaire trop réel et dont les seules limites étaient celles que la décence aurait put lui imposer. Cet âme triviale dont la seule conscience se tournait vers les plaisirs les plus simple. Cet amour des courbes douces et de la sécurité factice. De la chaleur d'une couette ou celle, plus brûlante, d'un corps étranger. Eva avançait en pensant à un homme, cet homme qui avait exalter ses sens et marquer sa chaire. Elle s'abîmait dans ses souvenirs.
Elle aurait mieux fait de s'en abstenir.

Eva, Eva, elle s'heurte à une frêle silhouette, l'air distraite et tête la première. Et c'est comme si son corps s'était éclaté contre une surface trop solide, brûlante et agitées, et il s'en faut de peux pour qu'elle ne parte en arrière, sa main s'agrippant à la manche de l'infortuné par réflexe.

▬ Et merde.

Eva.
Elle se redresse  sur un coude, une main posée sur son front douloureux et les paupières clauses. Un éclair sous l'écran de chaire, un tonnerre qui frappe à même le crâne. Eva, celle qui s'assoit avec prudence, un soupir au bord des lèvres.
Le monde venait de la rattraper, et avec lui son lot de contrariété.

▬ Excuses moi, je ne t'avais pas vue.

Doux euphémisme, madame voguait à de tout autres hémisphères.
Elle rouvrait les yeux à présent, lui accordant soudainement sa pleine attention. Elle avait soufflé ces quelques mots sans prendre la peine d'y penser, avec cet air distrait de ceux qui s'apprêtait déjà à filer. Courant d'air d'une vie, véritable bourrasque du quotidien. Elle s'y attarda pourtant quelques instants. Ces traits lui étaient familiers, pas moyen de s'y tromper. Peut-être était-ce caché là, derrière la courbe des cils, ou bien ici, sous l'ourlet volontaire d'un sourire qu'elle imaginait plus qu'elle ne le voyait. Elle leva le bras vers son visage, écartant le rideau de mèches ébouriffé, inclinant sa tête sur le côté.
Eva, ses lèvres avaient déjà prit ce plis particulier, moue enfantine, mimique mutine, d'un chaton planté face à une nouvelle énigme.

▬ Dis moi, on ne se serait pas déjà croisées quelque part?
xoxo
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