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puisqu'on est jeunes et cons. (billie)

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MessageSujet: puisqu'on est jeunes et cons. (billie) puisqu'on est jeunes et cons. (billie) Empty27/4/2017, 09:26


billie
&
nahel
puisqu'on est jeunes et cons
journée chargée. remplie. nahel, il a même encore du mal à croire tout ce qu'il a pu faire dans sa journée. plus vraiment habitué à ceci depuis qu'il a perdu son ancien boulot. mais ce matin, oui, ce matin, il s'est levé assez tôt. miracle. sûrement. bref. debout à neuf heures tapantes. fin prêt autour de onze heures. il a prit son temps. fallait pas s'attendre à le voir d'attaque trop rapidement non plus. déjà rien que le temps qu'il émerge, il devait bien être quasiment dix heures. et il n'y avait personne à l'appartement ce matin. tout était désert. calme, inspirant le repos. tentation à laquelle nahel n'a cependant pas cédé. non, il avait un programme à suivre aujourd'hui. enfin, deux choses qu'il devait faire surtout. alors quand il est prêt, il sort de l'appartement, mallette en main. pour donner un air sérieux. enfin, surtout parce qu'il en aura besoin. et pendant un peu plus d'une heure, il passe dans divers commerces déposer son cv. des bars. des restaurants. des fast-foods. de grandes enseignes. il n'a pas de diplôme pour le moment, et il n'en aura sûrement jamais, alors il vise en bas de l'échelle. les boulots dont quasiment personne ne veut. mais qui paie suffisamment pour convaincre nahel de tenter le coup. bah ouais, sa bourse d'étude ne lui suffit pas. pas entièrement en tout cas. ça paie sa part du loyer. rien d'autre. à quatorze heures tapantes, on retrouve nahel dans un amphithéâtre. y'a des regards insistants. parce qu'un nouveau à cette période de l'année, c'est étrange. sauf que nahel, il n'est pas nouveau. il s'pointe juste pas assez en cours. et parmi ces regards, y'a des potes à lui qui s'marrent de le voir débarquer. t'es tombé d'ton lit naili ? cette phrase est la première qui retentit à son égard. mais pas la dernière. faut bien l'chambrer un peu. t'étais pas mort ? ça fais quand même deux mois que t'as pas foutu ton cul dans un amphi. des rires s'font entendre. celui de nahel y comprit. parce qu'il mérite bien tout ça. putain, vous êtes graves quand même. soyez juste flattés que je vous honore de ma présence. et il sourit, comme un con. fier de sa remarque. son cul se posant sur l'une des chaises inconfortable de l'amphi, il sort son ordinateur et prend même l'initiative d'ouvrir une page world. mais il note rien. rien pendant trois longues heures. il discute. il rêvasse. il laisse ses yeux détailler avec un peu trop d'insistance la belle brune devant lui. celle qui sent son regard au point d'se sentir mal à l'aise. mais qui n'ose même pas se retourner de peur de croiser son regard. nahel, il sait être sacrément con quand il veut. puisqu'il détourne pas le regard. pas un seul instant. sauf quand on leur annonce que le cours est terminé. là, plus rien ne compte. l'appel de la liberté étant plus fort que tout. c'est bien connu.
passage à l'appartement pour déposé ses affaires, il repart aussi vite. direction le neuvième arrondissement de paris. capitale qu'il a rejoins il y a quatre ans maintenant. ruelles qui ont cependant toujours un peu de mystère pour lui. dix-neuf heures, il arrive au bar des roses. pour rejoindre deux amis. rencontre prévue y'a quelques jours déjà. il les salue. mais son regard se pose de suite sur une silhouette qu'il commence déjà à bien identifier. billie. alors, il a à peine salué ses amis qu'il s'en éloigne. s'excusant au préalable. et il s'approche de la jeune femme, avec un sourire presque charmeur sur les lèvres. avec billie, son passe temps préféré ces temps-ci, c'est de lui faire croire qu'ils ont couchés ensemble. pas une fois. oh non. pas deux fois non plus. il a soit disant perdu l'compte nahel. il profite juste du fait qu'elle ai perdu une partie de sa mémoire pour inventer des conneries. il arrive à ses côtés au niveau du comptoir. alors ma belle, tu t'es enfin faite à l'idée qu'on a bel et bien passé du bon temps ensemble ? les mots glissent de ses lèvres, ses bras venant se croiser contre son torse et s'appuyer contre le comptoir.

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Billie Carpentier
Billie Carpentier
shalimar de guerlain

JE RESSEMBLE À : taylor marie hill.

CRÉDITS : moi (avatar), moi (signature).

PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas).


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MessageSujet: Re: puisqu'on est jeunes et cons. (billie) puisqu'on est jeunes et cons. (billie) Empty2/5/2017, 15:31


PUISQU'ON EST JEUNES ET CONS
(nahellie) nahel naili ft. billie carpentier
Le silence te pèse. Il te fatigue parce qu'il fait trop d'bruit. Ou peut-être plutôt parce qu'il en permet trop. C'est sa seule présence qui nourrit chacune de tes pensées, souvent les pires, celles qui se couplent inévitablement à la douleur de tes souvenirs éteints. Parce que tout s'est éteint là-haut, absolument tout, et qu'c'est pas aussi facile que d'appuyer sur un simple interrupteur pour remettre la lumière sur ce qui n'aurait jamais dû être oublié. On dirait pas que c'est le bordel derrière tes sourires innocents, mais ça l'est plus que de raison. Alors, dès que tu peux, tu tentes de mettre de l'ordre à tes idées, à l'aide d'un crayon et d'un carnet. T'y notes des bribes de tout, des morceaux de rien. N'importe quoi qui puisse te servir un jour. Mais il t'en empêche ce silence, il cogne trop dans ta tête. T'as besoin de sentir un brin de vie autour de toi pour ne pas te permettre de t'engoufrer dans cette part d'oubli trop douloureuse pour ta petite personne. C'est pour cette raison que tu t'es décidée à aller traîner ta patte dans Paris, à la recherche d'un café ou d'un petit bar sympa dans lequel tu ne te serais pas encore arrêtée. Y'en a plein, c'est vrai, mais trop dont l'ambiance ne t'interpelle pas suffisamment pour te donner envie d'entrer. Finalement, tu jettes ton dévolu sur un bar qui te semble assez cosy et propice à t'y poser le temps de quelques heures. Tu sais pertinemment que ça ne peut que te faire du bien d'être loin de ton environnement habituel, loin de cet appartement qui te rappelle trop souvent que des souvenirs là-bas, t'en as plus. Ici, c'est vivant. Y'a des éclats de voix qui fusent de part et d'autre de la pièce. Des éclats de voix qui font du bien plus qu'ils ne gênent. Lorsque tu pénètres à l'intérieur, tu repères un couple de trentenaires, manifestement heureux de partager cet instant en toute simplicité. Sur leur droite, un homme. Il paraît un peu plus âgé, mais n'a rien des innombrables ivrognes qui scillonaient les bars. Lui semble plutôt en quête d'un peu de compagnie, et peut-être comme toi d'un peu de vie quelque part. Tout au bout, un peu à l'écart du comptoir, tu repères une bande de potes. Ils se vannent, s'insultent, puis se perdent dans des éclats de rires moqueurs. Ça te fait sourire, toi. Ça te rappelle même quelqu'un, quelque chose... Sans doute que tu devrais le noter quelque part ça aussi.
Face au comptoir, tu te hisses sur un tabouret avant de ressortir ce fameux calepin. Tu jettes un bref coup d'oeil aux détails sordides que t'y as déjà annoté. Ça t'aurait presque extirpé une grimace si une voix familière ne t'avais pas interrompue. « Alors ma belle, tu t'es enfin faite à l'idée qu'on a bel et bien passé du bon temps ensemble ? » Ouais. Nahel : une voix malheureusement trop familière à ton goût. Tes yeux se portent sur le jeune homme et tu ne peux t'empêcher de remarquer qu'il transpire l'arrogance par tous les pores ; son regard est arrongant, son sourire est arrogant, son attitude est arrongante. Rien de très surprenant en réalité. Il était comme ça Nahel. Au fond, ça ne te dérangerait pas tant que ça si sa présence n'était pas synonyme de doutes. Faut dire qu'il est convainquant Nahel quand il essaie de te persuader que vous avez couché ensemble un nombre incalculable de fois. Et toi, ça fait un petit moment déjà que tu ne peux plus te reposer sur tes souvenirs. Alors finalement, la seule chose que tu puisses faire, c'est suivre ton intuition féminine, celle-là-même qui te rappelle sans cesse qu'il n'aurait jamais pu se passer quoi que ce soit avec un mec aussi imbuvable que lui. Le tout, c'était de le croire assez fort pour qu'il finisse par lâcher l'affaire. « Nahel, Nahel, Nahel... », tu lâches dans un soupir tout en faisant pivoter le tabouret pour te retrouver face au jeune homme en question. Tu prends une grande inspiration. « Crois-moi, il serait temps que tu arrêtes de confondre amnésie et stupidité. » Un sourire étire tes lèvres d'une façon totalement hypocrite, soulignant à la perfection la moquerie de tes propos. « Regarde : moi, je suis amnésique. Toi, tu es un imbécile. Tu vois la différence maintenant ou tu as besoin d'une illustration ? » Tu joues sur le sarcasme parce qu'au fond, le fait que tu te refuses à le croire ne tient pas à grand chose. Peut-être bien qu'il dit vrai Nahel. Pour autant, il était hors de question qu'il sache que tu doutes. Vérité ou mensonge, il serait bien trop content, et tu n'as aucunement l'intention de lui offrir cette satisfaction. « J'espère que tu es conscient que si c'était vrai, tu serais dans l'obligation de me payer un verre en souvenir du bon temps. » Tu crois sans y croire. Tu testes. Et si dans la lignée tu peux boire un verre gratuitement, c'est déjà ça de gagné.
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