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théo ϟ catch fire

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MessageSujet: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 13:10



théodore beaumarchais featuring grant gustin

NOM : J’ai hérité du nom de famille de mon père : Beaumarchais. Vous pouvez le dire, plus français que ces trois syllabes, ça n’existe pas. Je l’ai longtemps détesté, car il a été source de souffrance pour moi, pour ma famille. Mais aujourd’hui, je le porte avec fierté, car il représente la force qui nous unit. PRÉNOM : Comme si mon nom de famille ne suffisait pas, mes parents ont décidé d’en rajouter une couche niveau consonances francophones en me prénommant Théodore et en m’offrant comme deuxième prénom Gauthier. Cela dit, très peu de personnes m’appellent ainsi en-dehors de ma famille et de mon entourage professionnel. Ma mère affectionne tout particulièrement mon prénom, car c’était également celui de son grand-père qui lui a laissé beaucoup de jolis souvenirs avant de s’éteindre. SURNOM : Comme je l’ai dit, beaucoup de personnes préfèrent me surnommer Théo. Plus court, plus rapide, moins français. J’avoue que je préfère aussi entendre les gens m’appeler ainsi. ÂGE : J’ai 26 ans. Ouch, je m’approche dangereusement de la trentaine. Mais le fait de partager mon âge, jour pour jour, avec ma sœur m’aide à surpasser ce douloureux fardeau. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Ma mère a mis au monde deux faux-jumeaux un matin de juin 1989, le 26 plus précisément. C’est dans une clinique de Brighton, une petite ville d’Angleterre, que ma sœur jumelle et moi avons poussé notre premier cri. ORIGINES : Ma mère est originaire de Brighton, ma ville de naissance, mon père est un Parisien pur souche. Vous devinez ainsi sans mon aide que je suis d’origines anglaises et françaises, des origines dont je suis très fier. ORIENTATION SEXUELLE : Je n’ai jamais eu d’attirance que pour les femmes. Jamais il ne m’est venu à l’idée de troquer mon hétérosexualité contre une autre orientation sexuelle. STATUT CIVIL : Je suis célibataire, n’ayant eu que quelques très brèves histoires sans importance ces derniers mois –ces dernières années même. Cependant, je dois dire que j’ai de la peine à me sortir une jolie brune de la tête depuis quelques temps. ÉTUDES/MÉTIER : J’ai décroché mon master en direction de projets à l’Université Panthéon-Sorbonne il y a plus de deux ans. Et j’ai eu la chance de rapidement être embauché comme agent artistique dans le monde de la musique. Un boulot qui n’est pas de tout repos et qui me fait courir dans tous les sens. Mais l’essentiel reste que je m’y sente épanoui. Et puis, à ce qu'on dit de moi dans le milieu, je suis plutôt efficace. Je lâche rarement le morceau quand il s'agit d'obtenir des contrats, quels qu'ils soient. Les musiciens apprécient mon engagement. En-dehors de ça, je suis aussi blogueur, mon site concernant la critique d’ouvrages, car oui, je suis un grand passionné de littérature et dévoreur de bouquins à plein temps. PASSION(S) : Je pense que vous l’aurez compris, je suis accro à la lecture. Mais quand je parle de dépendance, c’est la vraie de vraie ! Je lis dès que je le peux, dans les transports, dans les files d’attente, en marchant dans la rue, en prenant mon thé le matin, en petit-déjeunant, avant d’aller me coucher… Tout le temps. Du coup, j’ai un ratio de livres lus par mois assez important. Je m’intéresse à pleins de genre de bouquins différents, mais j’ai une préférence pour les polars bien ficelés ainsi que pour les romans historiques et biographiques. Étant donné que je tiens un blog, je pense que vous devinez que l’écriture est aussi une de mes passions. J’écris depuis que je suis gamin, j’écris de tout et de rien. Je suis d’ailleurs en train de travailler sur un roman depuis quelques mois et j’espère parvenir à le faire publier, ce serait un rêve devenu réalité. Je suis aussi un grand sportif dans l’âme. On ne dirait pas comme ça avec ma taille de guêpe, mais je cours plusieurs fois par semaine et suis des entraînements de kick boxing depuis plusieurs années. Si je n’ai pas ma dose de sport dans la semaine, c’est bien simple : je pète les plombs. Vu que je suis un peu hyperactif sur les bords, j’ai besoin de me défouler. Je suis également musicien à mes heures perdues, comptant parmi mes instruments la guitare, le piano et la batterie. Et puis pour terminer, je ne sais pas si je peux appeler ça une passion mais, en-dehors de ma collection de livres qui hante mon appartement, je collectionne aussi les capsules en fer. J’en ai de tous les pays, de toutes les sortes, de toutes les boissons possibles. J’en ai plusieurs pots en verres remplis chez moi, ça fait une sorte de décoration décalée qui me plait bien et qui me rappelle pleins de bons souvenirs. GROUPE : Shalimar de Guerlain, car j’ai appris à profiter de chaque instant comme si c’était le dernier. J’ai l’idéalisme dans l’âme et le romantisme qui court dans mes veines. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Théo est le scénario de la belle Olivia Thavaud. J’espère lui rendre hommage comme elle le désire.

CARACTÈRE : Si vous écoutez mes proches, vous aurez un tas de versions différentes. Ma mère me décrira comme sensible, heureux de vivre, dévoué et adorable, mais aussi bordélique et maladroit, tandis que mon père me décrira comme passionné et passionnant, cultivé et organisé, mais également tête en l’air et hyperactif. Mes frères et sœurs vous diront que je suis niais, un brin trop optimiste aussi. Ils vous diront cependant que vous pouvez compter sur moi, car je suis fidèle, altruiste et présent. Ma sœur jumelle vous taira mes défauts et insistera sur le fait que j’aie la main sur le cœur et que je sois une des rares personnes encore vraies et sincères sur cette planète. Mes amis, quant à eux, vous dresseront le portrait d’un gars plein d’humour, qui profite de la vie et voit toujours les choses du bon côté. Ils me décriront comme très charismatique mais très mystérieux également, ce genre de mec qui intrigue de part son côté secret mais auquel on ne peut que finir par s’attacher. Ils relèveront certainement mon manque de ponctualité et de disponibilités, car je suis toujours en train de courir partout. Mais ils nuanceront ces défauts en soulignant le fait qu’ils peuvent compter sur moi quand ils en ont besoin. Finalement, mes collègues vous diront que je suis, dans le cadre du travail, toujours à l’heure, parfaitement organisé et impliqué dans mes projets. Ils ajouteront que je suis un peu trop méticuleux et que cela peut parfois en agacer plus d’un, mais que cela permet d’avoir un travail toujours parfaitement mené du début à la fin.
TICS ET TOCS : Je ne sors jamais sans un carnet et un stylo, l’indispensable de l’écrivain de base. Je note tout ce qui me passe par la tête, que ce soit des idées pour mon roman, les paroles d’une chanson que je fredonne mentalement depuis le matin, la liste des courses à faire, des pense-bêtes (utiles, car je suis tête en l’air), des dessins quand je m’ennuie, mes rendez-vous pour le boulot et le reste de mes journées, des mots-clés résumant mes pensées, la confession de mon état d’âme actuel, bref, un peu de tout. ϟ Je suis accro à la caféine et à la théine. Je ne peux pas quitter mon appartement si je n’ai pas avalé mon premier café et je passe chaque matin à la même heure au même Starbucks pour commander le même thé. Inutile de vous énumérer le nombre de fois que j’ingurgite ce genre de boissons dans la journée, j’ai perdu le compte depuis longtemps. ϟ Je suis hyperactif. J’ai été diagnostiqué quand je n’avais que cinq ans et depuis, je suis traité à la ritaline pour contrer les effets néfastes de mon trouble. Le problème, c’est que j’ai tellement la tête dans les nuages qu’il m’arrive régulièrement –à savoir plusieurs fois par semaine- d’oublier de prendre ma pilule le matin, ce qui fait que mon hyperactivité refait surface de pleins de manières différentes : je peux me mettre à parler vite et à bafouiller, je me sens obligé de toujours avoir quelque chose à triturer entre mes doigts, je secoue mon pied dans le vide, je change un million de fois de position lorsque je suis assis, je regarde partout autour de moi et donne ainsi l’impression de ne pas être attentif, … bref, une grosse galère. ϟ Je ne tiens pas l’alcool, ce qui m’oblige à me contenter de boire une, voire deux bières en soirée si je ne veux pas commencer à rire pour n’importe quoi et à raconter tout ce qui me passe par la tête. ϟ Comme je l’ai dit plus haut, je collectionne les capsules de bouteilles. Vu que je suis quelqu’un de très sociable, il m’arrive très souvent d’aller demander aux serveurs des cafés et bars dans lesquels je me rends si je peux récupérer certains de leurs morceaux de ferrailles bons à jeter. Je passe pour un toqué, mais une passion reste une passion. ϟ Je collectionne aussi les vinyles. J'en ai une bonne centaine il me semble, et je les écoute presque tous. Vous entendrez bien plus souvent mon tourne-disque que mon iPod branché à des enceintes dans mon appartement. ϟ Je déteste ne rien faire (se référer au point ci-dessus concernant mon hyperactivité). Je suis du genre à m’ennuyer très vite, alors je m’occupe sans arrêt. La plupart du temps, je le fais en lisant mon bouquin du moment. ϟ Je n’ai que deux numéros favoris dans mon téléphone : celui de mes parents et celui de ma sœur jumelle. Et je crois que jamais un autre numéro n’y aura sa place, pas même celui de ma future petite amie (si un jour je parviens à rester avec une fille plus de six mois). ϟ Je suis allergique aux poils d’animaux, ce qui m’embête pas mal étant donné que j’adore les chiens. J’en aurais adopté un depuis longtemps si je ne faisais pas de réaction aussi forte, mais malheureusement, je ne peux pas sortir sans mon inhalateur pour contrer l’asthme qui me prend dès qu’une bestiole se frotte à moi. ϟ Beaucoup disent que j’ai une voix d’ange quand je me mets à chanter, tandis que ma jumelle, c’est plutôt l’inverse : elle chante comme une casserole. Pourtant, on se fait une soirée karaoké une fois par mois, et notre duo fait toujours rire tout le monde, nous y compris. ϟ J’appelle mes parents toutes les semaines, le même jour, à la même heure. C’est une vieille habitude que nous avons prise depuis que j’ai quitté le cocon familial, et c’est loin de me déranger. Avoir ma mère au téléphone me détend toujours, et j’en ai parfois bien besoin. ϟ Je suis autodidacte, ce qui signifie que j’ai appris à faire beaucoup de choses par moi-même, notamment à jouer de la musique (guitare, piano, batterie). ϟ J’ai la mauvaise habitude de rire quand je suis nerveux. Et comme mon rire n’est pas ce qui est de plus masculin au monde, je rougis toujours droit derrière. Combo ! ϟ Tout comme ma sœur, mon accent britannique refait surface lorsque je ris ou m’énerve et quand j’ai bu. Il m’arrive aussi parfois de switcher du français à l’anglais sans m’en rendre compte, ceci étant dû au fait que nous mélangeons toujours les deux langues lorsque nous sommes en famille. ϟ Je suis myope et dois donc porter soit des lunettes de vue, soit des verres de contact. ϟ J’ai une cicatrice qui borde l’arrête de mon nez, souvenir physique des querelles dans lesquelles je me suis engagé à plusieurs reprises durant mon adolescence pour défendre ma sœur. ϟ J’ai trois tatouages : un le long de mon avant-bras droit, un sur le haut interne de mon avant-bras gauche et un sur mes côtes du côté gauche.


j'envoie des bons baisers de paris

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Difficile de faire un choix. Il y a beaucoup de lieux que j’aime fréquenter à Paris. Mais ceux qui me tiennent particulièrement à cœur sont les quartiers du Marais et de Montmartre. Le premier me plait pour son ambiance bon enfant et intrigante (à mes yeux). Je m’y sens comme Peter Pan qui part en quête de nouvelles aventures. Et le second est un coup de cœur pour son nid à artistes qui ne peut que me séduire. J’aime me poser en terrasse pour écrire en m’inspirant de ce qui m’entoure, flâner parmi les peintres et aller admirer la vue depuis le Sacré-Cœur. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Je ne saurais pas mettre de mots sur ce que Paris représente réellement pour moi. Cela a été un échappatoire, une porte de sortie qui a permis à moi et à ma famille de reprendre une vie normale. Je pense qu’il s’agit de mon pays imaginaire personnel, un lieu dans lequel j’ai su m’épanouir et dans lequel je me sens bien. J’y suis heureux et ne m’imagine plus quitter cette ville. J’aime sa beauté, sa culture, ses habitants, son ambiance et ce qu’elle représente aux yeux du monde. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? J’ai toujours de la peine à me faire à l’affluence de personnes, particulièrement aux heures de pointe. Brighton était une ville beaucoup plus calme, j’ai donc eu besoin d’un temps d’adaptation. Et je crois que je ne m’habituerai jamais au stress ambiant, aux gens qui te bousculent dans les rues et dans le métro et qui hurlent dans leur téléphone à toute heure du jour et de la nuit. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Je pourrais en dresser toute une liste, mais comme il n’en faut que trois, je dirais belle, culturelle et magique.
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 13:10



être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître

❝rien n’est moins éternel que l’aurore de la vie❞

Brighton (Grande-Bretagne), août 1994


« Qu’est-ce qu’il se passe, Clem ? », demande la jeune mère en posant sur sa fille aînée un regard partagé entre tendresse et inquiétude. La petite Clémentine, du haut de ses sept ans, est assise sur une des chaises en bois décorant la terrasse du jardin. Bras croisés, elle boude depuis plusieurs minutes, guettant son frère et sa sœur du coin de l’œil. Portant son attention sur les jumeaux, Jane les observe qui semblent totalement plongés dans leur monde imaginaire d’enfants. Elle comprend sans que sa fille n’en rajoute d’avantage. « C’est Ju’ et Théo. Ils me laissent jamais jouer avec eux. » Le sourire de la maman se fait plus sincère. Elle comprend parfaitement le ressenti de son enfant, mais ne sais pas comment la consoler.
Les deux jumeaux de la fratrie ont toujours fonctionné ainsi : dans leur bulle, ils sont sans cesse collés l’un à l’autre et peinent à s’ouvrir au reste du monde. Les diverses livres qu’elle a pu lire sur le thèmes des jumeaux expliquent tous cette phase comme étant normale dans l’enfance de ces duos, phase qui ne représente rien d’autre que le lien si particulier unissant ce genre de frère et sœur. Que peuvent-ils donc y faire ? Qu’est-ce que Jane pourrait bien faire pour ouvrir les yeux à ses petits bouts de choux de cinq ans tout juste pour leur faire comprendre qu’un monde existe en-dehors de leur pays des merveilles ? Et que pourrait-elle faire pour que sa fille aînée saisisse que ce comportement est parfaitement normal ?
« Et si tu jouais plutôt avec ton grand frère, mmh ? » Elle opte pour l’évasion. Comme d’habitude, elle fuit les explications, priant pour que Clémentine accepte le fait que son petit frère et sa petite sœur forment une paire difficilement pénétrable. Tournant la tête pour poser ses petits yeux sur son frère aîné, la concernée le regarde qui est occupé à jouer avec un hélicoptère télécommandé. «  Pfff, comme si Henri en avait quelque chose à faire de moi... », déclare-t-elle en s’affaissant un peu plus dans son siège. Henri et Clémentine n’ont que quatre ans de différence, mais à cet âge là, cela représente un gouffre énorme. L’aîné de la fratrie Beaumarchais n’est en effet jamais réellement enthousiaste à l’idée de devoir partager ses moments de jeu avec sa petite sœur.
Ayant écouté toute la conversation attentivement, Arthur, le père de famille, dépose alors son journal sur la table du jardin pour couvrir sa fille d’un regard doux. Quittant son siège, il contourne le meuble pour venir tendre sa main à Clémentine, l’encourageant d’un sourire. « Allez, viens-là ma puce. Moi je veux bien jouer avec toi. » L’enfant finit par sourire et, oubliant son chagrin, suit alors son père pour s’amuser. Douce innocence.

Marchant à pas feutrés, ma sœur sur mes talons, je tiens fermement mon épée en bois de mes deux petites mains. Aux aguets, je tourne sur moi-même en scrutant les moindres recoins de la forteresse qui nous entoure. Les arbres du jardin se sont transformés en tours de briques grisâtres que seuls Juliette et moi pouvons voir. Il est là, quelque part. Je sais qu’il est là. Faisant face à ma jumelle, j’essaye de distinguer une forme au-travers de la fumée épaisse qui danse autour de nous et rend la visibilité des lieux difficile.
Quand tout à coup : « Derrière toi, Théo ! » Je fais volte-face et me retrouve en face du monstre. Ses écailles orangées aux reflets rouge vif m’aveuglent. Son haleine putride de chair humaine et de cendre manque de me faire tourner de l’œil. Son regard couleur saphir me transperce et semble avaler tout mon courage. Mais je sens le corps de ma sœur se coller au mien, ce qui me redonne toute ma bravoure. Brandissant mon épée, je trace une entaillure sanglante le long de la patte du dragon, ce qui le fait hurler de douleur et nous donne l’occasion de prendre nos jambes à notre cou.
Nous traversons le pont à vive allure et nous engouffrons par l’entrée principale afin d’emprunter un des couloirs. Nous nous cachons sous les escaliers de bétons représentés par les buissons du jardin, prenant garde à ne pas être vus. À plat ventre, nos corps se touchent. Je peux entendre Juliette qui respire à pleins poumons, essoufflée d’avoir suivi mes grandes enjambées. « Tu crois qu’il est parti ? », me souffle-t-elle en approchant ses lèvres de mon oreille. Je guette mais ne vois rien. Mais je sais ce dragon malin, je ne peux donc rien affirmer avec certitude. « Je sais pas... »
Au moment même où je lui réponds, un hurlement bestial et menaçant nous déchire les tympans. Il est là, juste en dessus de nous. Je peux sentir le poids de son regard d’acier peser sur mes frêles épaules. « Donne-moi ta main. », m’exclamé-je à l’égard de Juliette. Et sans lui laisser le temps de répondre, je glisse mes doigts entre les siens et la force à se relever en même temps que moi. Nous désertons notre cachette et courons aussi vite que nos jambes de minimoys nous le permettent. Le dragon est sur nos talons, son poids fait trembler le sol sous nos pieds. Malgré notre tentative d’évasion, il parvient à nous piéger en nous bloquant dans un cul-de-sac. Hors d’haleine, nous regardons autour de nous dans l’espoir de trouver une sortie, mais il n’y aucun moyen de s’échapper.
Mon regard croise celui de Juliette. Elle est terrorisée, je le vois au milieu des pépites dorées qui crépitent dans ses iris. Je déglutis et serre sa main dans la mienne, lui transmettant un message silencieux qu’elle seule peut déchiffrer. Puis je défais nos doigts et m’impose entre elle et le dragon qui nous fixe comme si nous étions des poulets embrochés. « T’approche pas ! Laisse ma sœur tranquille ! », m’écrié-je en brandissant mon épée en-dessus de ma tête. Puis je m’élance contre le monstre. S’ensuit un combat sans merci duquel je sors vainqueur Dieu sait comment, et ceci sans une seule égratignure. Comme dans les dessins animés de princesse qu’on regarde parfois avec Juliette.
« Tu as battu le dragon juste pour moi ? » Alors que, la respiration haletante, je détaille le dragon pour m’assurer qu’il est bel et bien mort, la voix de ma jumelle me ramène sur terre. Je me tourne pour la regarder et un léger sourire étire mes lèvres tandis que j’acquiesce d’un signe de tête. Oui, je l’ai battu. Pour elle. Pour ma sœur, ma chair et mon sang, celle pour qui je donnerais jusqu’à ma vie du haut de mes cinq ans. Juliette se lance alors sur moi pour m’enlacer, son rire angélique me bordant telle une douce mélodie. « Je te protégerai toujours, Juliette. Je serai toujours ton chevalier à toi. », lui soufflé-je à l’oreille, comme un secret. Et cette promesse, je l’ai toujours tenue et la tiendrai toujours.




❝une fissure dans un château de verre, presque invisible aux yeux du monde❞

Brighton (Grande-Bretagne), octobre 2002


Elle n’a pas décroché un seul mot de tout le trajet, ou presque. J’ai compris le message et ai appliqué ses demandes silencieuses à la lettre pourtant. Depuis la rentrée scolaire, Juliette est distante avec moi. J’ai mis ça sur le compte de l’adolescence et ai donc pris soin de minimiser nos contacts au sein du collège. Après tout, à treize ans, nous avons tous les deux envie de nous forger notre propre vie sans être dépendant de l’autre. Nous ne sommes plus des enfants. Mais ce besoin de couper le cordon qui nous lie depuis notre naissance, ma sœur l’a manifesté beaucoup plus violemment que moi. Elle me fuit dans les couloirs de notre école, m’agresse quand je lui adresse la parole et ne m’attend pas à la sortie des cours. Aujourd’hui, j’ai miraculeusement croisé sa route. J’étais à vélo, elle est descendue du bus un arrêt trop tôt. Intrigué, je l’ai rejointe et lui ai gentiment demandé pourquoi elle n’avait pas quitté le véhicule au bon moment. J’ai eu droit à un « Lâche-moi, Théo. T’es pas ma mère ! » en retour. Je l’ai donc suivie silencieusement, pédalant doucement pour garder le même rythme qu’elle.
Nous arrivons chez nous. Elle ne m’attend évidemment pas pour rentrer, me laissant en plan sur le perron alors que je range mon vélo dans le garage. Soupirant, je la rejoins au pas de course et la retrouve dans l’entrée. Débarrassée de sa veste et de ses chaussures, elle récupère son sac et se dirige directement vers les escaliers menant à l’étage et donc à sa chambre. « Tu peux prendre mon tour d’ordi aujourd’hui. » me lance-t-elle d’un ton blasé. « J’ai pas envie de rester devant un écran. » Son explication ne tient pas debout. Je connais ma jumelle et la sait accro aux discussions sur MSN et sur divers chats sur lesquels elle et ses amis du collège sont inscrits. « Jude, attend... » commencé-je, espérant l’arrêter. Mais j’entends la porte de sa chambre claquer.
Après avoir fait mes devoirs sur la table du salon, je range mes affaires et m’installe derrière l’ordinateur familial suite à l’accord donné par ma mère. Le bruit du minitel me rend impatient. Pourquoi ces machines doivent-elles être aussi lentes ? Aucun scientifique sur cette planète n’a trouvé l’idée pour en accélérer le processus d’allumage ? Ah, enfin ! Errant sur les sites que j’ai pour habitude de fréquenter, je m’ennuie rapidement. C’est pourtant là que me vient une idée. Guettant autour de moi pour m’assurer que mes parents et surtout ma jumelle ne traînent pas dans les parages, je me connecte alors sur la session MSN de Juliette et ouvre la première conversation que je trouve. Elle et sa meilleure discutent de tout, mais surtout de rien : musique, devoirs, garçons, émissions télévisées, rien d’intéressant en soi. J’en ouvre alors une deuxième, puis une troisième avant de tomber sur des échanges bien étranges. « Sale pute, tu te rends pas compte que le monde se porterait mieux sans toi ? », lis-je silencieusement. Choqué par de tels mots, je fronce les sourcils et fais défiler la conversation. Je constate qu’il ne s’agit que de ça, des insultes. Dérouté, je ferme la fenêtre et attends quelques secondes avant d’ouvrir une autre fenêtre de discussion. J’assiste au même spectacle. Horrifié, je m’empresse de me rendre sur un des chats fréquentés par Juliette. C’est encore pire. Ils sont une dizaine à la traiter de tous les noms, à l’encourager à mettre un terme à ses jours, à l’humilier.
Je ferme toutes les fenêtres et contemple le fond d’écran d’un regard vide. Ma sœur est victime de cyber bullying. Je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à ces deux mots. Cyber bullying. Ces mots qui font de la vie de Juliette un enfer et qui, bientôt, entachera également la mienne.

Durant le repas, rien ne semble anormal. Henri a une nouvelle fois décidé de manger dehors avec des amis, Clémentine ne fait que de se plaindre de sa journée tandis que Gaël –notre petit frère de dix ans- nous raconte comment il est parvenu à décrocher le record de course à pied à la gym. Mes parents les écoutent avec attention, comme toujours. Juliette, quant à elle, ne prononce pas un seul mot et n’avale presque rien, triant son assiette pour que la viande ne vienne pas "contaminer" le reste. De mon côté, je ne parle pas non plus. Ce qui est rare, je parle beaucoup en temps normal. Mais ce soir, j’observe ma sœur. Je suis mort d’inquiétude pour elle. Depuis quand ce cirque dure ? Depuis combien de temps subit-elle cette violence verbale ? Et comment cela se passe-t-il pour elle au collège ? Est-ce qu’ils s’attaquent aussi à elle dans les couloirs ? Se sont-ils déjà montré violents physiquement avec elle ?
Une fois la table débarrassée et la cuisine rangée, je m’empresse de rejoindre l’étage. Je ne me dirige pas vers ma chambre comme à mon habitude mais vers celle de Juliette. Je ne peux pas faire comme si je ne savais rien. Il faut que je lui parle. Je toque et attends qu’elle me réponde pour entrer. « Qu’est-ce que tu veux, Théo ? », me demande-t-elle en posant son Nokia sur sa table de chevet. Allongée sur son lit, elle ne semble pas en colère contre le monde, comme à son habitude. Non, elle a l’air éteinte, exténuée. Je devine qu’elle a pleuré en voyant son regard scintiller à la lumière de la lampe. Mon cœur s’étrangle. Dos contre la porte, j’hésite un instant et finis par lui expliquer, tout simplement. « Je sais ce que tu subis. » « De quoi tu parles ? » « J’ai lu tes conversations, j’ai vu comment ils te parlent. » « Quoi ? » « Sur l’ordi, MSN, les chats. » « T’as fait quoi ?! » Son ton est soudainement monté d’un ton au moment même où elle s’est redressée en me fixant de ses yeux arrondis par la stupeur. Elle va être en colère contre moi, mais tant pis. Je ne peux pas ne pas lui dire. « Je me faisais du soucis pour toi. T’es bizarre depuis quelques semaines, alors je me suis dit que... » « T’as fouillé dans mes conversations ? Putain, mais pour qui tu te prends ?! », hurle-t-elle avant de me balancer son oreiller dessus avec violence. Je le prends en pleine face mais ne bronche pas. Elle se met à pleurer. Je me précipite vers elle, m’asseyant sur le bord du lit en essayant de la prendre dans mes bras. « Me touche pas. Pour qui tu te prends, Théo ? T’avais pas le droit de faire ça. C’est ma vie privée, t’as pas à fouiller là-dedans. » « Je sais... » Je ne m’excuse pas. Je n’ai pas à le faire. Combien de temps aurait-elle encore subi ça seule, sans rien me dire, si je ne l’avais pas découvert ?
Elle finit par se blottir d’elle-même dans mes bras. M’asseyant tout près d’elle, je la prends contre moi et la laisse pleurer sans essayer de la calmer. Je n’ai vu qu’une partie des messages qu’elle reçoit quotidiennement. Dieu sait combien elle a enduré et combien elle doit souffrir. « Ça dure depuis combien de temps ? », lui demandé-je une fois ses pleurs calmés. Elle m’explique alors que cela a débuté pendant les vacances. Un groupe de filles a commencé à la prendre de haut en la traitant comme une moins que rien. L’effet a été viral et, très vite, le groupe s’est agrandi. Aujourd’hui, c’est presque la totalité des adolescents de notre âge dans notre collège qui s’en prennent à elle. Elle me raconte les insultes et humiliations qu’elle subit quotidiennement, ils sont même allés jusqu’à la frapper, une fois. Bon sang, mais pourquoi ne m’en suis-je pas rendu compte plus tôt ?
« Promet-moi que tu diras rien. » Juliette est à moitié endormie contre moi lorsqu’elle me demande de lui promettre l’impossible. Cela fait près de trois heures que je suis entré dans sa chambre et presque autant que nous parlons de son cauchemar. Posant sur elle un regard désolé, je pince les lèvres et soupire. « Juliette, je peux pas… » « Promet-moi. », m’interrompt-elle, plus sérieuse que jamais. « Tu es le seul sur qui je peux compter, Théo. T’es mon frère, t’es mon tout. S’il te plaît, promet-moi que tu diras rien, à personne. » Et j’ai promis. Mais intérieurement, j’ai fait de ma mission celle de la protéger de toute cette violence et de cette méchanceté, quoi qu’il m’en coûte.




❝n’essuie pas tes yeux, les larmes te rappellent que tu es en vie❞

Brighton (Grande-Bretagne), novembre 2005


Il ne m’a fallu qu’une poignée de secondes pour comprendre ce qui était en train de se tramer. Juliette n’était pas à l’heure au rendez-vous quotidien que nous nous donnons à la pause du matin, près du chêne qui domine la cour du collège. Je n’ai attendu que quelques minutes avant de partir au pas de course pour me mettre à la chercher dans tous les recoins dissimulés aux yeux des enseignants. Et je finis par enfin la trouver, ou devrais-je dire les trouver. Je m’arrête net, horrifié et horripilé comme à chaque fois que je me retrouve face à cette scène. Ma sœur est  dos à la façade du collège, encerclée par la même bande que d’habitude. Je ne sais pas combien de coups elle a déjà pris, mais c’est suffisant pour qu’elle soit à moitié recroquevillée sur elle-même, le nez en sang.
Mon sang ne fait qu’un tour et la colère dope immédiatement la totalité de mes muscles. Sans réfléchir, je me rue sur le groupe et attrape le premier d’entre eux pour l’écarter et me frayer un chemin jusqu’à Juliette. « J’suis là… », lui soufflé-je au moment de l’aider à se redresser, faisant barrière avec mon corps pour que personne ne la touche. « Eh bah, t’en as mis du temps Théodore. Tu nous as habitués à plus rapide. » « Cassez-vous ! » Je hurle sans même réfléchir. Pourtant, je sais que mes exclamations ne serviront à rien. J’ai pris la défense de Juliette un nombre incalculable de fois depuis que j’ai appris l’enfer qu’elle vivait, et ça s’est toujours terminé de la même manière.
« Vas-y. », lancé-je à ma jumelle, le bleu de mes yeux planté dans le sien. Elle est au bord des larmes et hésite un instant avant de m’obéir et de prendre ses jambes à son cou. Il ne me faut que quelques secondes avant de sentir une pression me tirer violemment en arrière. Je me retrouve immédiatement projeté au sol. Les coups pleuvent. Je me débats comme je peux, serrant les dents en priant pour que cela cesse au plus vite.
« On en n’a pas fini avec toi, Beaumarchais. », me crache l’un d’entre eux au moment de disparaître. La sonnerie de reprise des cours à retenti, les obligeant à abandonner leur occupation. À bout de souffle, je reste couché sur le bitume pour essayer de retrouver une respiration normale. Le goût de ferraille qui caresse ma langue me donne envie de vomir. Je me tourne sur le côté, grimaçant en sentant la douleur dans mon ventre se répandre jusque dans le haut de mon torse. C’est là qu’elle réapparait vers moi, s’agenouillant à mes côtés pour m’aider à me relever. « Faut que tu arrêtes ça, Théo. Tu vas finir par te faire tuer. » Je nie d’un signe de tête avant de cracher le sang qui s’accumule ma bouche. Relevant ma tête, je pose sur elle un regard déterminé. Elle pleure silencieusement, les larmes ternissant ses joues pâles. « Hors de question. Jamais je les laisserai te faire du mal. » Je ne peux pas les en empêcher malheureusement. Ils sont trop nombreux. Ou si, je pourrais. Je pourrais en parler à un adulte, nos parents, un professeur, le directeur, n’importe qui. Mais j’ai promis à Juliette de ne pas le faire. Alors qu’importe les coups que je prends, je me dois de la protéger.

Nous reprenons tous les deux le chemin des cours après être passés aux toilettes pour effacer au maximum les preuves de ce qu’il s’est produit. Impossible pour moi de me concentrer sur les paroles de l’enseignant, mes pensées sont toutes tournées vers Juliette. J’essaye de chercher une solution pour la énième fois, sans succès. Les minutes passent au ralenti jusqu’à ce que la fin de la matinée arrive. Rassemblant mes affaires, je m’empresse de quitter la salle en ignorant les moqueries des élèves qui étaient présents dans le groupe s’étant pris à ma sœur. Mes pas me guident jusqu’à la cafétéria où je cherche automatiquement Juliette. Personne. La salle se remplit rapidement, mais sans une trace de ma sœur. Inquiet, j’essaye de l’appeler mais tombe immédiatement sur sa messagerie. Je me saisis alors d’un plateau et me procure à manger avant de rejoindre la seule table à laquelle Juliette et moi nous asseyons, à savoir celle où personne ne lui veut du mal. « Vous avez vu Juliette ? » Je n’ai que des réponses négatives en retour. Bon sang, mais où est-elle passée ?
J’engloutis mon repas en deux minutes, montre en main, et quitte les lieux pour me mettre à sa recherche. J’ai beau faire le tour de tout le collège, passant au peigne fin chaque couloir, chaque toilette, chaque endroit où elle pourrait se cacher, je ne la trouve pas. J’essaye de l’appeler une seconde fois, puis une troisième, une quatrième avant de finalement lui laisser un message. « Jude, t’es où ? Déconne pas, je commence vraiment à m’inquiéter. Rappelle-moi. » Évidemment, elle ne me rappelle pas et ne rallume même pas son téléphone. Je décide alors de quitter l’établissement. Enfourchant mon vélo, je fais le tour de la ville en passant par tous les lieux où ma jumelle a l’habitude de se rendre. Plus le temps passe, plus je sens l’angoisse s’emparer de chaque recoin de mes entrailles. Je pédale plus vite, toujours plus vite, manquant de me manger les trottoirs et de percuter des piétons.
La plage. Putain, mais quel con je fais ! La plage, je suis sûr qu’elle y est. C’est là qu’on se rend, elle comme moi, lorsque quelque chose ne va pas, pour être certain que l’autre nous retrouvera. Mais sous l’effet du stress, ça m’est sorti de la tête. Abruti, abruti, abruti ! Je pédale aussi vite que mes jambes me le permettent et aperçois enfin la Manche. Je jette mon vélo sur la baie, y abandonnant également mon sac à dos, et je me mets à courir. Avec le sable qui crisse sous mes baskets, je manque de me casser la figure au moins vingt fois. Mais cela ne m’arrête pas. Longeant la plage, je finis par apercevoir une forme humaine un peu plus loin, près des rochers. En cette période de l’année, les lieux sont pratiquement déserts, il y a donc de fortes chances pour que cela soit elle.
Je n’ai jamais couru aussi vite. J’ai mal partout, mes poumons sont en feu mais je ne m’arrête pas. Je me rapproche de cette ombre qui se dessine dans la grisaille de février et reconnais la tignasse brune de ma sœur. « Juliette ! », m’époumoné-je, bravant le vent et mon manque de souffle. Appuyée contre la roche, son teint est plus livide que d’habitude. Me jetant à genoux contre elle, je la prends directement dans mes bras. Elle gémis. Je lui fais mal. À bout de souffle, je baisse les yeux.
Du sang. Du sang, partout. Le sable a perdu sa couleur brunâtre, il l’a troquée contre celle vermeille du liquide vital qui coule dans ses veines. Paniqué, j’essaye de comprendre d’où provient toute cette hémoglobine. Mais avant de réussir à rassembler mes idées, Juliette se met à parler. Sa voix est faible, on dirait qu’elle est malade. « J’suis désolée… Désolée… » Je ne l’écoute qu’à moitié, découvrant enfin pourquoi cette marre rouge ne fait que s’agrandir au milieu des grains de sable. Ses poignets sont complètement entaillés. « Qu’est-c’que t’as fait ? Juliette ! » « J’pouvais plus… J’suis désolée, Théo… » « Quoi ? Non, non, non. Tu vas pas me laisser, okay ? Je t’interdis de me laisser ! » Je pleure. Je ne me suis même pas rendu compte que je m’étais mis à pleurer. Mais les larmes sont bien là, glaciales, s’échappant de mon regard dévoré par l’angoisse pour aller rejoindre la chevelure de ma sœur que je tiens contre moi. Je tourne la tête et, par chance, aperçois un jogger qui s’entraîne en compagnie de son chien un peu plus loin. « À l’aide ! », m’écrié-je, brisant mes cordes vocales. « S’il vous plait, venez m’aider ! S’il vous plait ! » L’homme me voit et accourt. Quelques minutes plus tard, les paramédicaux sont en train d’embarquer Juliette dans une ambulance.

Les heures sont passées au ralenti. Ou en accéléré. Je ne sais plus. C’est le blackout total. Je n’ai plus le moindre souvenir de ce qu’il s’est passé entre le moment où les secours sont arrivés et maintenant. Mes parents sont assis à côté de moi, morts d’inquiétude. Clémentine et Gaël sont présents également, Henri étant sur le chemin pour nous rejoindre. Je n’ai pas été capable de prononcer un seul mot à leur arrivée. Tout ce que je pouvais faire, c’était pleurer. J’ai d’ailleurs versé tellement de larmes que je ne sais pas comment je parviens encore à garder mes yeux ouverts.
« Monsieur et Madame Beaumarchais ? » La voix du médecin nous fait à tous relever la tête. Mes parents se lèvent pour s’approcher de lui. D’une oreille, j’entends que Juliette est sortie d’affaire. Ses blessures sont importantes, mais il soupçonne qu’il s’agissait ici plus d’un appel au secours que d’une véritable tentative de suicide. Mensonge. Vous ne connaissez pas ma sœur. Jamais elle n’aurait fait une chose pareille juste pour attirer l’attention. En colère, je sens de nouvelles larmes glisser contre mes joues, des larmes de rage cette fois-ci.
Nous rejoignons finalement tous sa chambre. Je reste en retrait, laissant le reste de ma famille enlacer ma sœur et lui demander des explications. Elle ne veut pas en parler mais leur promet de le faire bientôt, dès qu’elle en aura trouvé la force. Le médecin, qui ne nous a pas lâchés d’une semelle, demande à mes parents de le suivre pour qu’il puisse leur proposer des solutions de prise en charge. Clémentine en profite pour emmener Gaël à la cafétéria, m’offrant ainsi l’opportunité de me retrouver seul à seul avec ma jumelle. Je la gratifie d’un regard tendre et attends qu’elle ferme la porte derrière elle pour m’approcher de ma sœur et m’installer sur le rebord du lit.
Sa main dans la mienne me semble sans vie. Elle est gelée, ses ongles violacés contrastant violemment avec la blancheur de sa peau. Des bandages entourent ses poignets, couvrant l’horreur du carnage qu’elle a commis. Je reste un long moment silencieux. Je ne sais pas quoi dire. « Je… » « Non, attend. C’est à moi de parler. » Je me tais et me contente de la regarder. Elle est exténuée, cela se voit aux cernes qui creusent son visage pâle. Elle ferme les yeux quelques secondes puis les rouvre. « Je sais que je t’ai fichu la peur de ta vie. Je suis désolée. » « La peur de ma vie ? Juliette, t’as essayé de te tuer. Tu crois vraiment que j’ai ressenti que de la peur ? » Elle n’a pas tort, j’ai eu peur. J’étais tétanisé. Mais il y avait tellement plus qui ébranlait mon cœur quand je la tenais contre moi en priant pour qu’elle survive. « Pourquoi ? », lui demandé-je sans avoir conscience que je la brusque. « J’ai promis de rien dire à personne parce que t’es ma sœur jumelle. Ma sœur jumelle, Juliette. J’aurais fait n’importe quoi pour te sauver. Pourquoi tu m’as rien dit ? Pourquoi tu… » « Tu crois vraiment que j’allais venir pour te dire "Ah au fait, Théo, j’ai envie de mourir. J’en peux plus de ma vie, je veux que ça s’arrête, alors adieu" ?! » Je pince mes lèvres. Les larmes me montent de nouveau aux yeux. « J’ai pas dit ça. Mais tu aurais pu venir m’en parler. Tu sais que tu peux tout me dire, absolument tout. » « Pas tout. Ça je pouvais pas. J’avais pas la force de te dire que je voulais… » Elle tait la fin de sa phrase. Elle s’est mise à pleurer en parlant. Et c’est là que je comprends : son plus gros secret n’était pas ce qu’elle subissait depuis des mois, c’était l’ange mortel qui planait au-dessus de sa tête et a tenté aujourd’hui de refermer ses ailes sur son corps. Et même moi, son frère jumeau, je n’ai pas été capable de le voir, l’Azraël de Juliette.  
Tremblant, j’amène la main de ma sœur près de mes lèvres pour y poser un baiser. Le sel de mes larmes recommence à tracer des sillons invisibles sur mes joues. « Excuse-moi. J’ai pas été à la hauteur. » Elle arque les sourcils. « Pas à la hauteur ? Théo, j’aurais pas tenu un mois sans toi. Dis pas n’importe quoi. » « Mais j’ai été incapable de te sauver. » Elle sourit. Au milieu de ses larmes, ses lèvres s’étirent, redonnant un peu de couleurs à son visage si terne. « J’suis toujours là, non ? » Je déglutis. Elle m’attire contre elle, je m’installe alors dans le lit et la prends dans mes bras. J’ai l’impression d’avoir à nouveau cinq ans, lorsque je la protégeais des monstres errant dans notre jardin. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai été incapable de vaincre le dragon le plus menaçant qui puisse exister. « Mon chevalier. », souffle Juliette avant de fermer les yeux. Je baisse mon regard pour l’observer et pose simplement mes lèvres sur sa tête, fermant les yeux à mon tour. Faites que ce soit la fin du cauchemar, par pitié.




❝je ne sais pas comment te dire, j’aurais peur de tout foutre en l’air❞

Paris (France), mars 2016


« Et donc, on payait les agents gouvernementaux avec du miso ? » Son visage partagé entre dubitation et amusement me tire un rire. J’acquiesce d’un signe de tête, fier de moi. « C’était au huitième siècle, imagine un peu le capitalisme de l’époque. Tu étais riche si on te payait avec des graines. » Elle rit à son tour. Ce rire léger qui a le don de faire s’accélérer mon rythme cardiaque en un quart de seconde. Secouant la tête de gauche à droite en prenant un air faussement exaspéré, Olivia amène une nouvelle cuillère de soupe à ses lèvres –ce qui explique le thème de notre discussion. « Je me demande vraiment ce que tu fais de ton temps libre pour savoir ce genre de choses. » Je hausse les épaules. Je m’instruis mademoiselle, la lecture, c’est le savoir ! Mais je me passe bien de lui balancer une phrase aussi clichée et cherche autre chose à répondre. « Eh bien, quand je ne suis pas occupé à courir dans tous les sens pour signer des contrats ou organiser des concerts, je passe du temps avec toi. » C’est moi, où elle pique un fard ? Non, ce n’est pas moi. Ce sourire timide et la légère teinte rosée qu’ont pris ses joues montrent bien qu’elle est gênée. Merde, Théodore, ressaisis-toi, tu n’es plus au lycée ! C’est fini la drague de débutant.
Baissant les yeux, je récupère ma cuillère et m’apprête à la tremper dans ma soupe. Mais elle me glisse des mains et tombe dans le bol, heureusement presque vide. Je fais mine de rien, mais je devine au sourire d’Olivia que ma maladresse légendaire n’est pas passée inaperçue. « Je lis, beaucoup. Je tiens un blog d’ailleurs, de critique d’ouvrages. » « Mmh, voilà qui est intéressant. » Je ne sais pas si elle est sincère en me disant cela, vu le regard qu’elle me lance avec ce sourire en coin. Mais quoi qu’il en soit, nous voilà avec un nouveau sujet de discussion. « Quels genres d’ouvrages ? » Je commence alors à lui raconter mon amour pour les livres, citant les genres et auteurs qui me plaisent particulièrement. Le serveur nous débarrasse de nos entrées et nous amène nos plats principaux, et qui dit restaurant japonais dis sushis. Yay !
La soirée est passée à une vitesse folle. Si vite que j’en ai oublié de vérifier l’heure sur ma montre. « Il est tard, on devrait peut-être rentrer si on ne veut pas ressembler à des morts vivants demain. » Théodore Beaumarchais et ses idées de génie en emmenant la fille pour laquelle il a le béguin dîner un soir de semaine. « Tu me raccompagnes ? », me demande-t-elle en m’adressant son plus beau sourire.
Une bonne vingtaine de minutes plus tard, nous arrivons devant la maison des Thavaud. Cela fait un peu plus d’un mois que j’apprends à connaître Olivia, mais je n’ai pas encore mis les pieds chez elle (ou plutôt devrais-je dire chez ses parents), ni elle chez moi. Ne brûlons pas les étapes. À vrai dire, je ne sais même pas vraiment ce que nous sommes l’un pour l’autre, de simples amis ou un peu plus. Tout ce que je sais, c’est qu’elle ne me laisse pas indifférent, loin de là, et que j’apprécie réellement sa compagnie. « C’est ici que nos chemins se séparent, gente dame. » S’arrêtant, elle me fait face. Son sourire est une lumière chaleureuse au milieu de la nuit qui berce les rues parisiennes, ses yeux sont deux saphirs brillants de mille feux. Elle est magnifique. J’ai le cœur qui ronronne dans ma poitrine. J’aimerais que ce moment ne s’arrête jamais. « On s’appelle ? » J’acquiesce d’un signe de tête, souriant tandis que je glisse mes mains dans les poches de mon jean. Sans rien dire, elle s’approche de moi et vient poser ses lèvres sur ma joue avant de s’éloigner. Elle m’adresse un dernier sourire et s'approche finalement de la porte. J’attends qu’elle ait complètement disparu de mon champ de vision pour me mettre en marche en direction de chez moi.
Il ne faut que quelques minutes avant que mon téléphone ne vibre. Le sortant de ma veste, je constate un message d’Olivia, ce qui me fait indéniablement sourire.
Olivia : Merci pour la soirée et pour le quart d’heure culturel japonais :-)

Théo: N’hésite pas à m’appeler si tu veux une nouvelle leçon pour t’instruire d’avantage ;-)

Olivia : J’y manquerai pas. À très vite ;-) Bonne nuit.

Théo: Fais de beaux rêves.

« Tu devrais voir ta tête ! On dirait que tu t’es fait piqué par Cupidon. » Je sursaute en entendant la voix de ma sœur. Fermant la porte d’entrée derrière moi, je la rejoins dans mon salon. Installée sur mon canapé, elle m’adresse un sourire mielleux. Je n’ai pas la moindre idée de pourquoi elle est ici, un mercredi soir à passé minuit. « Tu sais, c’est pas parce que tu as la clé de mon appart’ que tu dois te donner le droit de venir quand bon te chante. Je travaille demain. » « On est deux mon n’veux. Et évite pas le sujet comme ça ! T’étais avec Olivia, c’est ça ? » Je lève les yeux au ciel et me débarrasse de ma veste pour l’abandonner sur le dossier d’une chaise. « Je vois pas du tout de quoi tu parles. » Feindre l’ignorance alors que je sais pertinemment qu’elle vise juste. J’ai déjà parlé d’Olivia à Juliette. Un peu trop peut-être. Et elle me connaît par cœur. Je n’ai donc même pas besoin de lui dire que je commence à ressentir quelque chose pour cette fille, elle le devine toute seule comme une grande. « J’te connais, Monsieur Cœur-D’Artichaut. Tu me la fais pas à moi, t’es en train de tomber crazy in love de cette fille. » « Bien, tu veux une médaille, Einstein ? » lui réponds-je en me laissant tomber à côté d’elle, à bout de forces. « Eh, on se détend. Je me moque pas Théo, au contraire, je trouve ça mignon. Juste... » Je l’interromps, la fixant en arquant un sourcil. « Juste ? » Elle humecte ses lèvres. Vas-y Juliette, ne passe pas par quatre chemins et dis que tu as peur de me voir une nouvelle fois avec le cœur brisé par une femme. « Fais attention à toi. », termine-t-elle simplement. Je rigole. La fatigue sûrement. « J’ai affronté des dragons toute mon enfance, tu crois que c’est une fille qui va me faire peur ? » Elle rit à son tour puis glisse son bras autour du mien en remontant ses jambes contre son buste. Sa tête vient doucement se poser sur mon épaule. Je souris dans le vide, comme un imbécile. Parce que j’ai passé une super soirée et parce que je suis heureux de retrouver ma sœur.
Juliette n’a pas tort au sujet de faire attention. Non pas qu’Olivia représente un danger. Mais si je pouvais ne pas me retrouver une énième fois avec le cœur en mille morceaux, ce serait bien. C’est pourquoi je prends mon temps. Je n’essaye pas d’aller plus loin, je laisse faire les choses comme elles viennent. Parfois, il m’arrive d’avoir envie de plus, d’être tellement attiré par ses lèvres qu’il m’est difficile de résister. Mais ma maladresse me rattrape toujours et me permet de ne pas faire le pas de trop. Je ne sais pas ce qu’Olivia attend de son côté. Nous verrons bien où tout ça nous mène. « Je peux dormir ici ? » Je baisse les yeux sur ma jumelle qui, elle, les a levés pour me regarder. « Fais comme chez toi. » Je lui souris. Je sais qu’elle n’est pas venue sans raison, encore moins si c’est pour dormir ici. Mais les explications attendront demain, il est temps d’aller retrouver Morphée.



de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas

PSEUDO/PRÉNOM : Alors moi c’est Pezzavril, mais vous pouvez m’appeler Mo’ théo ϟ catch fire 2823496254 ÂGE : J’ai vingt-quatre ans, bientôt vingt-cinq (help ! théo ϟ catch fire 790802221 ). SEXE : Hum… c’est pas un peu indiscret comme question ? théo ϟ catch fire 4091052374 VILLE : Je suis Suissesse, à vous de deviner d’où exactement théo ϟ catch fire 1108320420 RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : J’ai craqué sur le scénario créé par Olivia théo ϟ catch fire 2792054981 IMPRESSIONS : Impression que… Je vais me plaire parmi vous :love1: FRÉQUENCE DE CONNEXION : J’essayerai de faire de mon mieux avec mon agenda chargé, mais je me connecterai plusieurs fois par semaine. UN DERNIER MOT ? Keur keur paillettes et confettis théo ϟ catch fire 2844668411  (et oui, j'aime bien mettre des smileys partout, je suis comme ça :excité: )


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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 15:16

bienvenue ici théo ϟ catch fire 2499511796 bon courage pour ta fiche théo ϟ catch fire 519489317
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 15:29

Merci beaucoup théo ϟ catch fire 2823496254
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 15:46

Je suis pas validée, je suis pas preums mais je viens quand même poser ma trace d'amour à mon frangin théo ϟ catch fire 2499511796 théo ϟ catch fire 2499511796

Love you to the moon and back and even to the sun théo ϟ catch fire 3193395487 théo ϟ catch fire 546338362
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 16:12

C'est ce qui compte théo ϟ catch fire 927858298 théo ϟ catch fire 2499511796 théo ϟ catch fire 2792054981 théo ϟ catch fire 466013890 :love1:
Je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiimheuuuuuuuuuuuuu théo ϟ catch fire 2792054981 théo ϟ catch fire 1780186514 théo ϟ catch fire 2792054981 théo ϟ catch fire 1780186514 théo ϟ catch fire 2792054981 théo ϟ catch fire 1780186514
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 18:54

le théo de ma olie théo ϟ catch fire 3237030890. alors, toi t'es parfait parce que tu as pris son scénario mais en plus pour le nom de famille théo ϟ catch fire 4140893755. c'est le nom de famille de mon tout premier personnage rpg. je sais ça a aucun rapport mais fallait que je le dise théo ϟ catch fire 1627341585. en plus tu es suisse et j'ai fait malory originaire de la suisse théo ϟ catch fire 2705890437. c'est prédestiné théo ϟ catch fire 1627341585.
en tout cas bienvenue officiellement théo ϟ catch fire 2332942029. et bon courage pour ta fiche théo ϟ catch fire 3420981145. si jamais tu as besoin, le staff est là théo ϟ catch fire 2332942029.
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 20:27

je connais trop bien le problème du bientôt vingt cinq ans théo ϟ catch fire 942703227
sur ce, bienvenue à la maison avec ce très bon choix, et bonne chance pour ta fichette théo ϟ catch fire 2823496254 le staff est à ton entière disposition en cas de besoin donc n'hésite pas théo ϟ catch fire 904135870 théo ϟ catch fire 2792054981 théo ϟ catch fire 2608297218
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 22:59

Malory Lombard a écrit:
le théo de ma olie théo ϟ catch fire 3237030890. alors, toi t'es parfait parce que tu as pris son scénario mais en plus pour le nom de famille théo ϟ catch fire 4140893755. c'est le nom de famille de mon tout premier personnage rpg. je sais ça a aucun rapport mais fallait que je le dise théo ϟ catch fire 1627341585. en plus tu es suisse et j'ai fait malory originaire de la suisse théo ϟ catch fire 2705890437. c'est prédestiné théo ϟ catch fire 1627341585.
en tout cas bienvenue officiellement théo ϟ catch fire 2332942029. et bon courage pour ta fiche théo ϟ catch fire 3420981145. si jamais tu as besoin, le staff est là théo ϟ catch fire 2332942029.
Ahah, la coïncidence théo ϟ catch fire 124517307 Je trouvais que Beaumarchais faisait cliché français, so théo ϟ catch fire 1834635978 Elle vient d'où de Suisse ta Malory ? théo ϟ catch fire 2332942029 C'est le plus beau pays du monde théo ϟ catch fire 2792054981 (#jesuisentouréedefrançaismaisjemenfiche). Merci beaucoup pour l'accueil en tout cas, et encore merci pour l'aide que tu nous as offerte pour trouver un avatar pour Juliette théo ϟ catch fire 2823496254

Alizée Vernet a écrit:
je connais trop bien le problème du bientôt vingt cinq ans théo ϟ catch fire 942703227
sur ce, bienvenue à la maison avec ce très bon choix, et bonne chance pour ta fichette théo ϟ catch fire 2823496254 le staff est à ton entière disposition en cas de besoin donc n'hésite pas théo ϟ catch fire 904135870 théo ϟ catch fire 2792054981 théo ϟ catch fire 2608297218
C'est un cap que je n'ai pas envie de passer théo ϟ catch fire 1051928471 Merci beaucoup pour l'accueil théo ϟ catch fire 2499511796 théo ϟ catch fire 1780186514
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty28/3/2016, 23:20

malo est née à montreux théo ϟ catch fire 1627341585. et je peux pas te dire si la suisse est un beau pays ou pas, j'y suis jamais allée théo ϟ catch fire 1627341585. et je compte pas le faire pour le moment, vu que je vis dans mon pays adoré théo ϟ catch fire 3237030890 aka l'angleterre théo ϟ catch fire 3237030890.
et de rien, je suis là pour ça théo ϟ catch fire 2332942029.
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty29/3/2016, 22:33

C'est trop beau Montreux théo ϟ catch fire 3237030890 théo ϟ catch fire 2792054981 Crois-moi, la Suisse vaut le détour, et je ne dis pas ça que parce que c'est mon pays la fille vendue de base 👼 Encore merci théo ϟ catch fire 2792054981
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty29/3/2016, 22:59

j'irai peut-être un jour alors théo ϟ catch fire 1627341585. parce que bon, je veux voyager un peu partout donc théo ϟ catch fire 3237030890. et puis c'est bien de faire la pub de son pays théo ϟ catch fire 2049746274.
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty30/3/2016, 10:24

OUEEELCOOOOME ! théo ϟ catch fire 927858298 j'espère que tu te plairas ici même si c'est pas la suisse. théo ϟ catch fire 2705890437 théo ϟ catch fire 124517307 en cas de besoin, le staff est bien évidemment à ton entière disposition. théo ϟ catch fire 2049746274
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty30/3/2016, 11:16

toi. non mais alors toi. non mais. non mais. crise cardiaque en cours.
théo ϟ catch fire 4140893755 théo ϟ catch fire 4140893755 théo ϟ catch fire 4140893755 théo ϟ catch fire 4140893755 théo ϟ catch fire 4140893755 théo ϟ catch fire 4140893755
bon, en vrai, je vais te refaire le speech que je t'ai déjà servi en mp mais bon, c'est juste histoire que tout le monde le voit et soit bien au courant que tu es à moi et rien qu'à moi, sinon je mords. cordialement théo ϟ catch fire 3349836781 oui, parce que c'est toujours bien de prévenir la gente féminine de ne pas s'approcher de trop près, tu vois ce que je veux dire théo ϟ catch fire 2705890437 y a que ta soeur que j'autorise. parce qu'elle trop cute omg, je fonds pour cette famille remplie de sex'attitude théo ϟ catch fire 2956393769
bref. merci un millier de fois encore de tenter ce scénario parce que je l'aime mon Théo et puis, je te le redis, tu as gardé le prénom ET l'avatar alors là, je te garanti que tu es en bonne voie pour atteindre la perfection à mes yeux théo ϟ catch fire 1566817690 en tous cas, le début de ta fiche est perfect pour moi, j'ai hâte d'en lire plus petit chat théo ϟ catch fire 2608297218
d'ailleurs, avec tout ça, j'en ai oublié la politesse théo ϟ catch fire 1949696596 bienvenue parmi nous chaton et bonne continuation pour ta fiche théo ϟ catch fire 3266830546

cadeau de la maison:
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty30/3/2016, 16:02

Marion, je ne peux que te conseiller théo ϟ catch fire 1566817690

Anaëlle, merci pour l'accueil théo ϟ catch fire 2823496254 Et je sais que je vais me plaire ici, même si c'est pas la Suisse théo ϟ catch fire 1627341585

Mel, mwah mwah mwaaaah :love1: Comme je te l'ai dit par mp (bahah), je suis vraiment heureuse et soulagée que le Théo que j'ai créé te plaise jusque là théo ϟ catch fire 2823496254 Et puis comment résister à ce scénario ? théo ϟ catch fire 4140893755 Grant (théo ϟ catch fire 370565550), Willa, Theallen, trop de perfection en un seul scéna :love1:
Je vais essayer de finir ma fiche au plus vite théo ϟ catch fire 2792054981 Et merci pour le cadeau théo ϟ catch fire 1627341585 Ils sont bien trop beaux :love1:
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Emma Lecomte
Emma Lecomte
eau de toilette

JE RESSEMBLE À : magda zalejksa.

CRÉDITS : hedgekey (ava), tumblr (gif), quiet riot (sign), alcaline (icon).

PSEUDO : flingueur. (mais on m'appelle lily dans le stème-sy)


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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty31/3/2016, 11:00

grant théo ϟ catch fire 519489317 théo ϟ catch fire 519489317 théo ϟ catch fire 519489317 

très bon choix de scéna, et bienvenue à paris! théo ϟ catch fire 2823496254
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty31/3/2016, 11:47

en ce qui me concerne, ta fiche est parfaite chaton théo ϟ catch fire 1566817690

donc les poulettes, si vous passez par là, sachez que vous avez ma totale approbation pour valider ce spécimen théo ϟ catch fire 2608297218 théo ϟ catch fire 927858298 théo ϟ catch fire 3725005218
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty31/3/2016, 17:11

oh god, je suis tombée amoureuse de théo théo ϟ catch fire 2956393769. manon, olivia pardonnez moi, mais j'ai trouvé l'homme de ma vie théo ϟ catch fire 370565550 théo ϟ catch fire 2792054981. ton histoire est tellement parfaite, et j'ai même pas eu l'impression de lire un pavé tellement c'était bien écrit théo ϟ catch fire 3237030890. bon, je vais venir te harceler avec la moitié de mes comptes pour des liens théo ϟ catch fire 1627341585. déjà malo et théo à cause de olie mais je vais venir avec les autres, j'peux pas passer à côté d'un personnage comme ça théo ϟ catch fire 2608297218.
bref, je te valide et tu gagnes 30pts pour avoir pris un scénario théo ϟ catch fire 2332942029.


Tu es officiellement validé(e)

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. théo ϟ catch fire 2216051792 maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. théo ϟ catch fire 1566817690 tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. théo ϟ catch fire 904135870 en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien théo ϟ catch fire 1763687834 - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. théo ϟ catch fire 1435006887 t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? théo ϟ catch fire 599391642 alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. théo ϟ catch fire 3349836781 ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. théo ϟ catch fire 3452552957 et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous ! théo ϟ catch fire 1111277246
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty1/4/2016, 17:05

très bon choix de scéna théo ϟ catch fire 2823496254
En retard, mais bienvenue sur le forum !! théo ϟ catch fire 3725005218
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MessageSujet: Re: théo ϟ catch fire théo ϟ catch fire Empty2/4/2016, 16:44

J'étais en absence mais je tiens à dire bienvenue à nos membres chéris ! théo ϟ catch fire 2823496254
et puis tu as fais un super choix de sénario là, olivia est topissime (a) théo ϟ catch fire 2608297218
si tu as besoin de quoi que ce soit, demande au staff théo ϟ catch fire 3452552957 théo ϟ catch fire 2792054981
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