Aujourd'hui, Thibault a dit à Nicky qu'il irait chercher Anaël à l'école. Enfin, c'est ce qu'elle pense parce que ce n'est pas le cas. Elle s'est trompée de jour et la petite se retrouve sans personne pour la ramener après l'école. L'établissement a donc appelé Nicky pour qu'elle vienne chercher Anaël. Caroline décide de rester avec elle, même si elle n'est pas sa maîtresse, le temps que Nicky arrive.

«Bonjour, vous êtes bien Nicky la nourrice d’Anaël ? » Je me demandais pourquoi la directrice de l’école primaire d’Ana’ appelait, mais je répondais rapidement à sa question, finissant par écouter ce qu’elle me disait. Je soufflais un peu, ne comprenant pas pourquoi Tibault n’était pas encore à l’école. Alors, j’assurais rapidement une réponse positive sur le fait que j’allais venir chercher Ana. Je n’avais pas relevé le fait que je sois la nourrice de la petite, j’étais devenue sa belle-mère à présent, je ne savais pas vraiment si l’école avait besoin de le savoir, puis dans ma tête ce genre de chose c’était à Thibault de s’en occuper. Mais, ce dernier avait plutôt du mal en ce moment, le boulot lui bouffant totalement son temps. Je m’étais donc mis en route, je n’en aurais pas forcément pour longtemps à y arriver, vu que de toute façon on ne vivait pas loin. Sur la route, je m’étais décidée à appeler Thibault pour savoir pourquoi il n’était pas aller comme prévu chercher la petite. Finalement ce dernier avait complétement oublié, pour se faire pardonner, il allait nous inviter au macdo. Il aurait pu nous inviter à un bon restaurant, mais Ana n’aimait pas trop cela. Enfin. J’arrivais à l’école et je voyais dans la cours la petite puce jouer à la balançoire et j’apercevais une jeune femme qu’attendait avec elle. J’allais avec elle, un peu désolée et cela se voyait sans doute sur mon visage. « Bonjour, je suis désolée … d’être en retard, son père l’a oublié … enfin merci beaucoup de l’avoir gardé. » Je le savais que s’il le voulait l’école aurait pu appeler la gendarmerie sans nos nouvelles et l’emmener à la mairie.. Heureusement que cela n’était pas arrivée.