NOM : De Maurier. De comme une noblesse perdue qui n’a plus tellement de sens aujourd’hui mais qui persiste. Bon vouloir ou simple prétention de la part d’une élite du monde. Alors, le De reste, envers et contre tout. Maurier, famille française depuis presque la nuit des temps et qui le revendique fièrement. Vivre la France qu’ils diraient. PRÉNOM : Caroline. Prénom commun que son père a tenu à lui faire porter pour le reste de ses jours. Sa mère aurait choisi autre chose tel qu’Avalone, Leonnie. Mais ce fut le choix paternel qui l’emporta. L’intéressée ne s’en plaint pas, c’est ainsi et puis, après avoir réfléchit pendant des années, Caroline ce n’est pas si mal. Ça aurait pu être pure après tout. SURNOM : Princesse, licorne. Ce sont les surnoms qui sont utilisés parfois sans grand intérêt pour elle, si elle a un prénom, c’est pour une raison après tout. Elle n’aime guère qu’on lui trouve des surnoms aussi idiots ou affectueux soient-ils. ÂGE : 24 ans. 24 hivers présents sur cette terre. Caroline n’aime pas compter ou dire son âge mais sa carte d’identité fait foie après tout. Alors, 24 ans, c’est bien. Bien et trop peu, écorchée par la vie. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 22 décembre, Paris, ville de lumière. Née le jour de l’hiver, elle a toujours connue les hauts immeubles de Paris, l’endroit qui l’a vu naître, vivre, aimer et surtout désespérer, se détruire à petit feu. Mais elle l’aime, Paris. C’est sa ville. Son centre de perdition. ORIGINES : Française depuis des générations. Et c’est une fierté familiale. Les De Maurier se pavanent et se pâment d’être l’une des plus anciennes familles françaises. Mais, cela ne les empêche pas d’être pourris jusqu’au fond de leur âme. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. Les hommes avec un H. De ceux qui savent se montrer presque monstrueux mais d’une virilité sans borne, de ceux qui savent ce qu’ils veulent. Des masculins qui savent la charmer au détour d’un verre ou d’un diner. STATUT CIVIL : Célibataire. Une célibataire pure et dure. De ceux qui ne veulent que liberté, frivolité sans oser penser à s’enchaîner. Bien sûr, Caroline sait qu’il lui faudra se marier. Mais c’est loin, terriblement loin. Et puis, pour se retrouver avec la bague au doigt, ne faudrait-il pas trouver celui qui glissera les chaînes à ses chevilles ? ÉTUDES/MÉTIER : Etudiante en journalisme. Pour devenir quelqu’un d’après son père. Pour être une fierté familiale pour sa mère. Pour faire quelque chose d’après Caroline. Ne pas végéter, sans pour autant suivre ces cours fastidieux dont elle n’arrive pas à trouver l’intérêt. PASSION(S) : Lire, s’évader, oublier ce monde pourrit pour s’inventer le sien. Ecrire pour exorciser son mal, son désespoir. Rêver, pour s’inventer une nouvelle vie, l’espoir d’une vie meilleure. Elle en a des passions, Caroline, mais aucune ne peut la sortir du tourbillon dans lequel elle s’est enfoncée. Alors, seuls l’écriture, la lecture restent. Maintenant et pour toujours même. GROUPE : Black Opium de YSL. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Scénario conçu de la magnifique plume de Yann Le Guerec.

CARACTÈRE : La pire chose qu’un enfant puisse réaliser, c’est la violence de la vie. Alors, Caroline est une femme perdue, une personne qui a oublié son innocence et ses illusions. Mais, malgré tout, elle reste d’une arrogance rare, adorant jouer de son cynisme et de sa franchise. Malgré cette façade faite d’insolence et de critique, Caroline est une femme délabrée, brisée, bousillée par une vie si cruelle qu’elle préfère rester dans son mystère comme protection rempart contre cette vie tellement chienne avec elle. Malgré tout, la belle demoiselle reste franche, bornée et surtout loyale. Pour compenser son mal-être, la belle étudiante reste volage, téméraire et surtout terriblement seule.

TICS ET TOCS : Caroline fume comme un pompier. Toujours une cigarette entre ses lèvres fines. ▬ Elle adore lire, pouvant y passer de longues heures sans jamais se plaindre. ▬ Caroline aime courir pour se calmer ou juste oublier. ▬ Elle devient de plus en plus accro à la drogue. ▬ Caroline collectionne les relations d’un soir. ▬ Elle n’a jamais voyagée malgré les frasques de sa mère. ▬ Caroline déteste aussi bien son père absent que sa mère folle. ▬ Elle aime danser jusqu’à en perdre la raison. ▬ Caroline ne dit jamais non à un verre. ▬ Elle ne parle jamais de sa famille. ▬ Caroline dépense son argent comme bon lui semble, quitte à le gâcher. ▬ Elle adore Paris la nuit, sans personne dans les rues. ▬ Caroline est belle et elle le sait parfaitement. ▬ Elle adore jouer avec les stylos. ▬ Caroline est capable de déplacer des montagnes pour obtenir ce dont elle désire. ▬ Mais la demoiselle est cassée par la vie, broyée par le désespoir provoqué par des parents irresponsables. ▬ Caroline a besoin d’aide pourtant elle n’en demande jamais. ▬ Elle a perdu l’espoir de trouver un prince charmant alors elle se contente du crapaud oublié lorsque l’envie lui prend.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Notre Dame de Paris. Majestueuse et impressionnante, elle n’en reste pas moins accessible et chaleureuse. Elle aime contempler les hautes fresques et les vitraux si magnifiques qui baignent son visage dans un halo différent, comme si elle devenait quelqu’un de bien. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Toutes les nations du monde y sont représentées. Les plus petites, les plus grandes et les plus incroyables. Elle aime cette diversité qui lui fait chaud au cœur alors qu’elle passe tranquillement d’une rue à l’autre. Elle adore cette impression d’être terriblement normale et en même temps d’être unique. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? L’illusion, l’écran de fumée procurée par cette étrange ville. Elle déteste la vision extérieure que les gens donnent à Paris. La ville n’est pas rose, ni pleine de lumière. Elle cache une face si sombre que personne ne veut la voir. Personne sauf ceux qui sont déjà dans cet univers macabre. Sauf Caroline. Sauf les âmes perdues. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Illusion ▬ Puissance ▬ Magnificence.

Cuillère en argent dans la bouche, de l’or au bout des doigts, de l’amour plein le  cœur, tout avait pourtant si bien commencé pour Caroline. Elle était l’unique héritière de deux familles prestigieuses de Paris. Destinée à un grand avenir, elle était choyée et considérée comme une princesse. On lui offrait le meilleur, tout ce qui pouvait lui permettre de tenir ce rang si lourd et pourtant si gratifiant. La demoiselle était fille unique, une enfant d’une beauté parfaite et d’une sagesse rare. Elle obéissait toujours à ses nourrices, donnant le meilleur d’elle-même pour que ses parents soient fiers d’elle, pour avoir un câlin une attention, quelque chose qui réchaufferait son petit cœur autrement que par un cadeau futile dont elle ne se servait plus la semaine suivante. Ses soirées, elle les passait blottie dans son lit, enroulée dans une couette luxueuse à attendre la moindre petite caresse de la part de cette mère qui préférait sortir en ville, faire des soirées mondaines, laissant le soin à la nourrice de s’occuper de sa capricieuse gamine.

Alors, Caroline a appris à vivre sans eux. Elle les voyait parader ensemble alors qu’elle devait se contenter de jouer avec une vieille dame. La seule personne qui se souciait un tant soit peu de ses désirs, de ses ressentis et surtout de ses souffrances. Qui venait lorsque l’enfant faisait des cauchemars ? Qui la consolait lorsqu’elle tombait, la soignait lorsqu’elle se blessait, l’encourageait lorsqu’elle doutait ou encore lui souriait avec tendresse lorsqu’elle réussissait à faire quelque chose ? Elle. Cette nourrice qui devenait peu à peu, le monde de Caroline. Elles s’entendaient bien, trop bien peut-être. Peu à peu, lentement comme un serpent s’avançant vers sa proie, la fillette était réveillée par les disputes et les cris de ses parents, elle ne comprenait pas, trop jeune, trop innocente mais, elle souffrait de ces mots qui étaient jetés à la figure des intéressés. En plus de très peu s’occuper d’elle, ils n’arrivaient plus à s’aimer, s’entendre. Le peu de joie que cette union apportait à la demoiselle allait bientôt voler en éclat, déchirant les seules certitudes qu’elle pouvait avoir sur le couple, sur l’amour, sur la joie de se dire qu’un mariage pouvait tenir des années et plus encore.

Alors, il fallait extérioriser, se calmer, oublier un peu ces mots de haines échangés entre eux, pour vivre, pour ne pas perdre la tête. La première fois que Caroline toucha à un stylo plume, elle n’avait que onze ans. Onze petites années. Mais ce fut un coup de foudre, le premier d’une longue série. Pendant des heures, elle écrivait des histoires folles, des amours impossibles et des envies d’évasion. Sa première fan était cette nourrice aimante, le pilier de la vie de la douce adolescente. Mais, cet équilibre fragile allait voler en éclat à cause d’un simple mot, d’une simple phrase. La petite était assise sur le canapé, un carnet et un stylo à la main, des gâteaux et un verre de lait sur la table basse. Elle était perdue dans ses pensées lorsque ses parents vinrent s’installer de part et d’autre d’elle. Cachant son carnet, elle leva le nez pour les regarder tour à tour. C’était tellement rare que dans le cœur encore jeune de Caroline, elle s’était mise à espérer des vacances à trois. Des moments rares et magiques en famille. Mais non. Rien de tout cela n’arriverait plus jamais.

« Nous allons divorcer. » Ces mots… Ils résonnèrent dans l’âme de l’écrivain en herbe. Elle resta bouche bée pendant un instant avant de comprendre, rien que par le regard désolé de sa nourrice. Alors, elle a couru dans sa chambre, fuyant cette réalité bien trop dure à entendre et encore plus à comprendre. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir une vie normale ? Au diable les cadeaux et le grand appartement si elle ne pouvait pas avoir des parents qui s’aimaient et qui l’aimaient ! Elle leur en voulu énormément, devant vivre avec un poids qui ne lui était pas destiner. Qui choisir ? Elle n’eut même pas de mot à dire. L’adolescente fut confiée à sa mère car son père affirmait qu’il voyageait bien trop pour s’occuper dignement d’elle. Il laissa même l’appartement familiale à son ex épouse, lui donnant une pension conséquente pour maintenir le train de vie de Caroline. Mais elle s’en fichait. Pendant très longtemps, elle refusa même de lui parler, esquivant sans remord la présence de plus en plus rare de sa mère dans la demeure familiale. Au final, il n’y avait que sa nourrice qui comptait.

Mais, lors de ses seize ans, la vieille dame fut congédiée par sa mère qui estimait qu’elle était assez grande pour se gérer seule. Ce fut le début d’une longue descente aux Enfers pour Caroline. Elle commença à fumer, suivant les cours quand elle en avait envie, répondant à ses parents, les ignorant même parfois. Cependant, elle gardait un lien féroce avec cette personne qui se souciait tant d’elle. Alors, Caroline tenait encore, à bout de bras sur une paroi glissante, comme si elle marchait sur un fil entre deux immeubles atteignant les nuages. La vie restait une charogne, le seul morceau de bonheur qu’avait l’adolescente rebelle fut briser par le décès de cette femme qui s’était occupée d’elle pendant tant d’années.

Ce fut un véritable déchirement pour la littéraire. Elle venait de finir ses études et s’orientait vers le journalisme. Elle eut l’impression qu’on lui avait brisé les ailes en plein vol. Caroline se mit à sortir dans ces lieux que la jeunesse dorée fréquentait. Elle fumait, buvait plus que de raisons et commença même à collectionner les conquêtes d’un soir, histoire d’un oubli de quelques heures. L’étudiante devenait l’ombre d’elle-même. Aucun cadeau, aucun billet ne pouvait l’aider à se relever. Elle avait besoin d’attention, d’amour mais ses parents étaient bien trop absents pour s’en rendre compte. L’un pour son travail, l’autre avec son énième nouveau mari. Elle les haïssait tellement. Irrémédiablement. A jamais.

Alors, elle s’enfonçait lentement vers les tréfonds de Paris, découvrant cette facette étrange que tout le monde cachait. Et, pour la première fois de sa vie, elle a cédé à la tentation d’une petite pilule blanche qu’un de ses amis lui avait proposée. La sensation qu’elle éprouva durant quelques heures était celle d’une personne terriblement heureuse, aimée, elle avait l’impression d’être un super héros capable de déplacer des montagnes. Mais tout n’était qu’illusion et le retour à la réalité faisait tellement mal. Comme une gifle que lui faisait la vie encore une fois. Pourtant, au détour d’un énième bar, elle croisa un homme intriguant. Un homme qui changeait singulièrement de ceux qu’elle avait l’habitude de croiser. Yann. Caroline eut du mal à se rappeler son prénom le lendemain pourtant son visage était net comme une photographie, gravé dans sa mémoire malmenée par l’alcool et la cigarette.

PSEUDO/PRÉNOM : Calyena. ÂGE : 25 ans. SEXE : Féminin. VILLE : Proche de Paris. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Le scénario, le design, la plume de Yann, pas mal de choses.. IMPRESSIONS : Je sens que je vais me plaire ici… FRÉQUENCE DE CONNEXION : Très régulièrement. UN DERNIER MOT ? J’ai des cookies !

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !