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Let's play a love game (Gabriel)

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MessageSujet: Let's play a love game (Gabriel) Let's play a love game (Gabriel) Empty29/3/2016, 17:28


Let's play a love game
Gaby & Jean


J'arrivais à mon étage, Gabriel était là, debout, m'attendant comme à son habitude. Il devait venir avant moi, c'était dans son contrat, pour commencer à préparer les documents et mon courrier avant que je n'arrive et que je m'y mette directement. Je dois avouer que ce système m'arrangeait beaucoup. J'arrivais face à lui, le saluait d'un grand bonjour tout guilleret avant de prendre mon courrier et mes papiers qui m'étaient destinés. « Tu devrais te décoincer les fesses Gaby tu sais, chaque matin, t'es droit comme un piquet, j'ai presque l'impression que tu te mets un balai où je pense à chaque fois. Ce n'est que moi, tu peux te détendre ! » En fait, il n'était pas toujours aussi sérieux, mais c'était un garçon qui savait où était sa place et qui savait ce qu'il devait faire. Il était ambitieux, mais ça ne l'empêchait de subir toutes mes folies plutôt que de tenter de me voler ma place à tout prix. Du moins, c'est ce que je pensais. Fier de ma blague, je lui fis un clin d'oeil avant de rejoindre mon bureau pour y poser les papiers et retirer ma veste. Je m'installais devant ma grande baie vitrée, appréciant la vue comme à mon habitude. C'était grâce à ça qu'on se rendait compte à quel point on était petit, à quel point le monde l'était et à quel point il était magnifique aussi. C'est bien parce que je sais à quel point je suis petit que je ne suis pas un directeur aussi strict que je devrais l'être. Après tout, je ne vaux pas plus que mes employés et la différence c'est que sans eux, je n'aurais rien, je ne serais rien. Je m'installais sur mon fauteuil, soupirant un bon coup avant de commencer à trier mon courriers et de lire attentivement les contrats qu'on me proposait ou les requêtes de quelques employés. Eh oui, il fallait bien s'y mettre à un moment et j'étais loin de rechigner à la tâche malgré les apparences. Les heures passèrent, le travail s'effectua et je commençais à m'ennuyer, ayant bien besoin d'une petite pause. J'appuyais sur le bouton de mon téléphone qui me mettait en contact avec Gabriel. « Gaby, tu peux venir avec deux cafés dans mon bureau s'il te plaît ? Pour moi, ça sera un cappuccino, prends ce que tu veux pour toi. » C'était mon moyen de lui faire comprendre qu'il ait temps qu'il prenne une pause aussi, en ma compagnie. J'attendis ainsi qu'il revienne avec les deux cafés en main et je l'observais avec un léger sourire.

Gabriel... C'était compliqué. Je ne savais pas vraiment quoi en penser. Il était attirant, beau gosse, je ne pouvais le nier comme beaucoup dans la boîte d'ailleurs. Seulement, le problème avec lui, c'est que je le trouvais un peu trop attirant, comme envers une femme et ça me perturbait un peu pour être franc. Je n'ai rien contre les homosexuels, je ne me suis simplement jamais posé de question sur moi, je n'ai jamais vraiment ressenti d'attirance envers un autre homme. En tout cas, je passe ma frustration par des petites blagues qu'il semble supporter, il a appris à faire avec surtout. « Merci mon beau ! » Je prenais le café qui m'était destiné, lui offrant l'un de mes plus beaux sourires. Le fait que ce soit un homme me perturbait, mais je ne parlais même pas du fait qu'il avait presque quinze ans de moins que moi, ce qui était beaucoup. Il devait sans doute avoir une petite amie, ou un petit ami allez savoir, de son âge et sans doute une belle jeune femme ou un jeune musclé. Il pouvait trouver facilement. « Assis toi, je t'en prie, il faut aussi savoir se reposer dans son travail tu sais. Et puis, t'en fais pas, le patron ne risque pas de te gronder après tout. » Je lui fis un clin d’œil avant d'avaler une première gorgée de mon café brûlant. Je n'étais pas sûr qu'il soit à l'aise. « Au fait, Gaby, je ne suis pas sûr de te l'avoir dit, mais depuis que tu es ici, je trouve que tu fais un boulot excellent ! Je suis très fier de t'avoir embauché en tant que mon assistant. » C'était important de féliciter ses employés, de leur montrer que leur travail en valait la peine et que je voyais à quel point ils étaient bosseurs. Je me levais, pour m'approcher de lui, m'asseyant sur le rebord de mon bureau tout près de lui. « J'espère que le travail que je te demande ne te prends pas trop de temps en dehors, que ça n'empiète pas sur ta vie privée, sinon je m'en voudrais et je n'ai pas envie d'avoir ton éventuelle copine ou copain, après tout nous sommes plus ouverts aujourd'hui, à dos. » C'était un bon moyen de savoir s'il était seul ou non après tout et de savoir de quel bord il était aussi. Je savais que ça ne m'avancerait à rien, mais j'avais besoin de savoir. Je plissais les yeux un court instant avant de me relever pour me rapprocher de lui. Avec mon pouce, je frottais sensuellement la commissure de ses lèvres pour ramasser la mousse de son café avant de porter le pouce à ma bouche, avec un sourire malicieux. « Tu avais de la mousse. » C'était certes un plaisir de jouer avec lui, mais aussi une envie sincère. D'un côté je me dis que j'aurais aimé faire bien plus avec ses lèvres et d'un autre côté, je ne me dis que ça n'est pas possible, je ne suis pas de ce bord là moi.
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MessageSujet: Re: Let's play a love game (Gabriel) Let's play a love game (Gabriel) Empty3/4/2016, 14:50


Let's play a love game
Gaby & Jean


Cinq minutes. Il ne reste que cinq minutes avant que le big boss de la compagnie arrive et déjà Gabriel sue pour que tout soit près dès qu'il mettra les pieds dans l'entreprise. Il veille à ce que tout soit parfait dès que Jean franchit le pas de la porte de sa compagnie de publicité. Et pourtant, il n'a pas besoin de se presser. Jean est un patron exemplaire, ni trop sévère ni trop laxiste. Il est juste dans toutes les décisions qu'il prend. Il a un charisme fou et peut amener les gens à faire ce que lui a décidé. C'est ce qui plaît à Gaby quand il pense à cet homme qui a réussi dans la vie. Lui aussi voudrait être comme Jean Breant. Cependant, il n'y arrivera pas s'il ne travaille pas autant, voir même plus. C'est pour ça qu'il n'a pas rechigné quand dans son contrat il y avait une clause comme quoi il devait être là bien avant l'arrivée du PDG. Une minute avant qu'il ne montre son charmant visage et déjà Gabriel est aussi droit qu'un piquet à attendre. Comme d'habitude, Jean ne manque pas de faire une remarque sur son comportement. C'est pas sa faute s'il agit de cette façon. Il est juste impressionné par sa stature, sa prestance. Tout en lui est un appel au viol. Gabriel se mord la lèvre et s'empresse de donner les dossiers en cours et le courrier à son boss. « J'essaierai de me détendre alors. N'oubliez pas que vous avez un repas d'affaire à 13h suivit par une réunion à 17h. J'ai aussi reçu de nombreux CV de jeunes pour des stages. Je vous les ai tous mis dans le dossier vert. » Après un sourire, Gabriel laisse Jean s'installer dans son bureau pour lui partir dans le sien et mettre au point son emploi du temps. Bien qu'être assistant de direction n'est pas son but final, le jeune homme ne pouvait pas rêver mieux que d'apprendre, selon lui, du meilleur PDG de la ville. En même temps après avoir fait la plupart de ses stages dans cette boîte, il était normal qu'il réagisse de la sorte. C'est à cause de sa réputation qu'il avait voulu faire ses stages ici. Puis de fil en aiguille, il avait été embauché par Jean lui même. Le rêve était devenu réalité. Maintenant, il n'a plus qu'à travailler le plus qu'il peut et satisfaire pleinement le patron pour pouvoir un jour prétendre récupérer la compagnie. C'est vers ça qu'il se dirige quand il met autant de temps à la tâche. Les heures se succèdent alors qu'il organise les meetings, les déjeuners d'affaires et les recrutements, et la voix de Jean se fait entendre par le téléphone. Il l'a prit pour une secrétaire ou quoi. « Très bien, ce sera prêt dans cinq, dix minutes. » Gabriel laisse tomber ce qu'il est en train de faire pour sortir et aller chercher les boissons dans le Starbucks du coin. Il prend un cappuccino pour le plus vieux et lui se force à en prendre un aussi. Il n'aime pas forcément ça, mais prendre un thé ici alors qu'il sont fait avec des sachets de supermarché hors de question. Mais il n'a pas le temps de se faire un vrai thé, du coup il se rabat sur la même chose que Monsieur Breant. Il soupire en attendant la commande. C'est fou le monde qu'il y a et le peu de personnel. Réduire les effectifs pour réduire les coûts, la nouvelle politique de toutes les entreprises maintenant. Tout ça à cause d'un gouvernement qui ne fait pas son boulot. Gabriel récupère les deux cappuccinos avant de remonter jusque devant la porte du bureau de Jean. Il s'arrête quelques secondes le temps de reprendre ses esprits et d'avoir une respiration normale. Si en temps normal, c'est le quadragénaire qui le met dans cet état, là, ce n'est pas le cas. Il a le vertige et le bureau de Jean est totalement ouvert sur Paris. A chaque fois qu'il doit y entrer, son cœur rate un battement et il manque de mourir. Il n'est pas vraiment à l'aise dedans. Et pourtant, comme aujourd'hui, il n'a pas d'autre choix que d'y entrer. Gaby prend une grande inspiration avant de pousser les portes et de faire son entrée. Comme à son habitude, il est assis dans son fauteuil et avec la vue derrière lui, on dirait qu'il surplombe la capitale française et qu'elle est à ses pieds. Seulement, il ne peut pas réellement apprécier le spectacle qui s'offre à lui vu que ses jambes commencent déjà à trembler alors qu'il réprime sa peur phobique. Ce ne serait pas bien vu qu'il se mette à pleurer et à ne plus pouvoir bouger, tétanisé par le vertige. Il s'avance vers le quadra et lui tend son café tandis qu'il est remercié d'une manière inédite. Il pique un fard et s'efforce de cacher sa gêne derrière un raclement de gorge. Ce type à le chic pour le troubler quoiqu'il fasse. Ça en devient agaçant et pourtant, Gabriel ne l'en trouve que plus attirant. Le blond va pour tourner les talons et retourner dans son bureau quand Jean le coupe dans son élan et lui demande de prendre une pause en sa compagnie. Son clin d’œil manque de le faire mourir et son cœur décide tout seul de se mettre à battre comme un fou. C'est bon, maintenant il est sûr que Jean cherche à le tuer. « Disons, que ce serait inapproprié si le patron venait à me gronder comme vous dites, puisqu'il est celui qui a exigé que je m'asseye en sa compagnie. » Ce n'est nullement de l'effronterie, juste une simple énonciation des faits et un sourire timide apparaît sur les lèvres du jeune homme. La suite continue de manquer de lui faire faire une crise cardiaque. Depuis quand de simples compliments sur sa façon de travailler le font réagir de la sorte. On dirait que son cœur veut sortir de sa poitrine tellement il bat vite et fort, comme s'il venait de courir un marathon. « Je... euh... vous... euh.. bah... euh... merci. » bafouille-t-il en réponse. Il boit alors une gorgée pour cacher encore une fois sa gêne. Ça va devenir une habitude de cacher sa gêne si ça continue. Non mais quel abruti ! Il peut pas répondre normalement. Pourquoi faut-il toujours qu'il montre qu'il est mal à l'aise ou troubler par la présence du PDG. Il en a même oublié la vue vertigineuse du bureau. Il n'y pense même plus tellement la présence du quadragénaire envahi l'espace. D'ailleurs, il se lève pour venir lui faire face. Il se sent alors encore plus petit alors que Jean le surplombe. La question qu'il lui pose le perturbe encore plus. Depuis quand un patron essaie d'en apprendre un peu plus au sujet de la vie personnelle de ses employés. Cependant, Gaby n'a pas le temps de répondre que le pouce de son patron fond, tel un lynx sur sa proie, sur ses lèvres. Il est surpris par le geste et encore plus par ce qui s'ensuit. Il a rêver non ? Jean n'a pas fait ça ? Il a du mal à y croire et pourtant c'est bien la vérité surtout quand le PDG reprend d'une voix égale qu'il avait de la mousse à cet endroit. Les joues de Gabriel prennent une teinte rouge alors qu'il ne sait plus ou se mettre. Il ne sait plus quoi faire ! Il lui faut quelques secondes pour reprendre ses esprits et arriver à enlever de son esprit cette image tellement sexy de Jean. Il s'est même imaginé quelques instants autre chose dans la bouche de son boss que le pouce qu'il y a introduit. Tout ça vire trop sexuellement et une fois de plus, Gaby se racle la gorge. « Pour répondre à votre question, il n'y a personne qui m'attend chez moi. Je n'ai pas le temps, ni même l'envie d'avoir une relation de couple. » Et bim ! Prends toi ça dans les dents ! Il ne relèvera pas son orientation sexuelle même si c'est plutôt évident vu sa réaction précédente. « Et vous alors ? Je ne vois pas de bague à votre doigt. J'imagine que Madame Breant n'existe pas ou plus. » Bah quoi ? Il n'y a pas que lui qui ait le droit de poser des questions sur la vie privée. Gabriel aussi a envie d'en apprendre un peu plus sur son patron.
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MessageSujet: Re: Let's play a love game (Gabriel) Let's play a love game (Gabriel) Empty7/4/2016, 13:28


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Gaby & Jean


Je n'étais peut-être pas un patron ordinaire, je semblais peut-être trop laxiste même si j'étais ferme ou encore trop tête en l'air alors que j'avais toujours les idées en place, mais je me fichais bien de ce que l'on pouvait raconter à mon propos. Le fait est que ma compagnie fonctionnait assez bien et mes employés ne se plaignaient pas ou très peu, mais c'est connu que les français aiment se plaindre après tout. J'avais ma propre idée du PDG et personne ne me forcerait à agir comme un pourri, personne. Ce n'était pas mon but de me faire du fric à tout prix, je préférais me concentrer sur la publicité, tout simplement. Sur mon travail. Quoiqu'il en soit, ce n'était ainsi pas étonnant que je propose des pauses à mes employés, que j'invite mon assistant à venir boire un café en ma compagnie, dans mon bureau, ce qu'il accepta évidemment. Il n'avait pas vraiment le choix. Il était vraiment adorable ce cher Gaby. Je ne pouvais m'empêcher d'étirer un sourire taquin en le voyant rougir et s'exprimer difficilement face à mes compliments. Est-ce que je l’impressionnais tant que ça ? Malgré ce que je lui faisais subir ? Je ne pouvais m'empêcher de le trouver attirant, à mesure qu'il devenait de plus en plus rouge, de la même façon que je trouvais les femmes attirantes. Je savais qu'il me plaisait, je n'étais pas stupide au point de le renier, je ne comprenais juste pas vraiment pourquoi lui et surtout, pourquoi j'étais attiré par un mec alors que ça n'était jamais vraiment arrivé. Des expériences, j'en ai eu comme tout le monde, mais j'ai juste embrassé un mec quand j'étais jeune et bourré, ça ne m'a rien fait. Là, je n'avais qu'une envie, c'était de pouvoir m'emparer de ces lèvres délicieuses et de ne jamais les lâcher. Je joue avec lui, je m'amuse avec sa gêne, en léchant la mousse sur mon pouce, en effleurant ses lèvres. Mes gestes me font frémir moi aussi, lorsque j'entre en contact avec sa peau, mais à voir sa tête, je réussis à provoquer la réaction attendue. Je fronce les sourcils et croises les bras, boudeur, déçu de n'en savoir plus sur sa vie privée. Je savais qu'il était célibataire au moins, mais aucun moyen de savoir si je pouvais lui plaire ou pas. Pire que ça, il me retournait ma propre question, le vilain.

Cependant, sa question eu pour effet de m'assombrir quelque peu. Le regard perdu, je repensais à la seule femme que j'ai jamais aimé. Elle n'avait jamais été ma femme à proprement parler, mais Dieu sait que j'aurais aimé lui passer la bague au doigt. Seulement elle n'était plus, il ne me restait plus qu'un cœur vide, un cœur détruit, qui ne pouvait l'oublier, qui ne le pourrait jamais. Je revins au moment présent, me rendant compte que j'avais dû paraître alors trop pensif, trop mélancolique et je me mis alors à sourire pour effacer les soupçons de Gabriel. « Il n'y a aucune Madame Breant, vous devriez le savoir, c'est la question qui intéressait le plus la journaliste de la dernière fois. Enfin, à moins que vous ne lisiez pas ce genre de journaux, ce que je vous conseille. » C'était le genre à raconter des potins, à dire n'importe quoi. C'était stupide, parfait pour les jeunes lycéennes encore abruties par leur portables et leurs hormones. Je pris quelques gorgées de mon café avant de le reposer sur le bureau, fixant un moment mon assistant sans rien dire, juste pour le gêner, pour l'embêter. « Tu te plais au moins ici ? Je sais que le travail peut être dur parfois, mais je tiens à faire attention au bien être de mes employés. » C'était vrai, lui comme les autres, je voulais qu'ils se sentent bien dans leur travail, pour fournir une énergie positive, parce que l'on travaille mieux lorsque l'on aime ce qu'on fait. Je me relevais de mon bureau, pour retourner près de mon siège afin de fouiller quelque chose sur mon ordinateur, je venais de me souvenir de quelque chose. « Au fait, Gaby, j'ai oublié de te prévenir, mais j'ai un voyage d'affaires important en Angleterre pour bientôt et il faudra que tu m'accompagnes. Je t'enverrais tous les détails par mail ainsi que les dates, j'espère que ça t'ira, c'est vraiment important. » Je m'occuperais aussi des réservations des chambres d'hôtel, parce qu'une idée amusante m'est venue en tête. Une fois l'information passée et le mail envoyé, je revins près de lui avant de finir mon café en quelques gorgées seulement. « Dis-moi, ça t'est déjà arrivé d'être soudainement attiré par une personne qui n'est pas du tout ton genre ? D'être attiré par quelqu'un qui ne ressemble en rien à ce que tu as connu auparavant ? » Peut-être que lui aurait une réponse à me donner, sur ce que je vivais en ce moment. Taquin, je m'avançais encore, m'approchant de son oreille pour y murmurer : « As-tu déjà eu des fantasmes coquins sur un homme ? » Je ne pouvais pas m'empêcher de l’embêter, c'était tellement drôle.
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MessageSujet: Re: Let's play a love game (Gabriel) Let's play a love game (Gabriel) Empty13/4/2016, 18:23


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Gaby & Jean


Travailler pour Jean Breant est fatiguant tant sur le plan physique que moral. Non pas qu'il soit un tyran, loin de là, c'est simplement que la charge de travail est conséquente. Gabriel ne s'en plaint pas loin de là. Pouvoir bosser là où il a fait ses stages, là où il connaît les employés et surtout là où on reconnaît sa vraie valeur est un peu. Seulement, des fois, Jean est vraiment bizarre. Il lui pose des questions assez personnelles et surtout il a un comportement qui le gène la plupart du temps. En vérité il ne sait pas comment le gérer. Il peut être sérieux et la seconde d'après jouer avec lui. Ce n'est pas pour déplaire à Gaby puisque son patron lui plaît aussi, mais c'est compliqué parce qu'il n'arrive jamais à comprendre ce à quoi il pense. Et c'est encore le cas aujourd'hui alors qu'il attend les cappuccinos qu'il a commandé. Gabriel ne sait pas à quoi s'attendre de la part de son supérieur. Il a l'impression d'être un pantin entre ses doigts et lui le marionnettiste qui lui fait faire ce qu'il veut. Ça commence à l'agacer et en même temps il aime ça. Gaby ne comprend pas et ne cherche pas à comprendre plus quand il amène enfin les cafés dans le bureau de Jean. Comme il s'y attendait plus ou moins, même s'il a prié pour que ça n'arrive pas, il est obligé de rester avec lui dans le bureau vitré. Le jeune homme est obligé de prendre sur lui pour contrôler au mieux sa phobie du vide. Il se focalise alors sur Jean, ce qui est une très mauvaise idée puisqu'il le trouble encore une fois. Il ne peut que cacher sa gène en buvant une gorgée de sa boisson chaude. Qu'est-ce qui lui arrive de faire des compliments comme ça. Il a manqué de s'étouffer et il manque encore de le faire quand Jean se met à poser des questions sur sa vie privée. Sérieusement, pourquoi ça l'intéresse ? C'est bien la première fois qu'il entend parler d'un patron qui veut apprendre à connaître ses employés. Gabriel lui répond alors et lui retourne sa question. Il n'y a pas que lui qui ait le droit d'avoir des informations privées sur la vie de l'autre. L'espace de quelques secondes, le plus jeune capte le regard sombre du quadragénaire. Pense-t-il à un amour perdu ? À sens unique ? Il ne sait pas vraiment et le sourire qui lui fait après n'arrive pas à enlever cette sensation de malaise. A-t-il été trop loin en posant une question comme ça ? Aurait-il du se taire ? Probablement ! Pourtant, Jean lui répond et il se sent tout à coup complètement con d'avoir demandé. Bien sûr qu'il connaissait la réponse vu que la journaliste de la dernière fois avait tout essayé pour mettre le grappin sur l'un des beaux partis de la capitale. Il se foutrait bien des baffes de temps en temps. « Désolé, je ne lis pas ce ramassis de conneries. Je ne suis pas le genre à m'introduire dans la vie privée des autres, sauf si on me pose des questions que je le renvoie ces question. » se rattrape Gabriel. Ce n'est pas un mensonge, mais ce n'est pas totalement la vérité. Il aime de temps en temps lire des journaux peoples quand par exemple il est dans une salle d'attente, chez le médecin et chez le coiffeur. Sinon, ce n'est pas son genre. Il a l'impression de franchir une ligne dans la vie de l'autre et ça le retient de le faire. Il ne ressent pas de plaisir malsain à lire ce genre de torchons. Il laisse ça aux ménagères et aux jeunes filles en chaleur qui ne cherchent qu'un moyen de quitter la monotonie de leur vie. Sa vie à lui est bien assez remplie pour ne pas avoir le temps de s'embêter à lire ça. Le regard de Jean se fixe sur Gabriel et il sent que ses joues prennent une jolie teinte rosée. C'est fou comment ce type peut le mettre mal à l'aise avec seulement un regard. C'est troublant et en même temps délicieusement gênant. La voix du quadra le sort de ses pensées et il sourit à son supérieur. On a beau dire ce qu'on veut de lui, Jean est un patron qui se préoccupe de ses employés. « Oui c'est parfait merci Monsieur Breant. Je ne vous remercierai jamais de m'avoir donné ma chance. J'espère ne pas vous décevoir. » Si quelqu'un d'autre aurait vu ça comme du léchage de bottes, Gabriel est sûr que ce ne sera pas le cas du PDG. Ce n'est pas dans les habitudes du blond de lécher le cul des gens. Certes, il ne va pas mentir en disant qu'il ne l'a jamais fait, comme tout le monde au moins une fois dans sa vie, mais s'il peut l'éviter, ça lui convient. Jean se lève alors, surprenant Gaby qui le regarde retourner derrière son bureau et venir chercher quelque chose dans l'ordinateur. Le jeune homme apprend alors que Jean va partir en Angleterre et qu'il veut qu'il l'accompagne. Le quadragénaire semble avoir tout pris en charge et l'avoir fait lui-même. C'est suspect tout ça. Gabriel fronce les sourcils. « Vous voulez que je m'occupe de réserver l'hôtel ? Et pas de soucis pour les dates. » Ce n'était pas comme si quelqu'un l'attendait chez lui et ne voulait absolument pas qu'il parte. À part sa petite sœur qui se ferait du soucis s'il ne prévenait pas qu'il partait, il n'y avait personne d'autre. La sonnerie significative de la réception d'un mail lui confirma que non, il n'allait rien devoir faire cette fois-ci. Il n'a pas le temps de rebondir sur ça pour demander quelques explications que Jean est encore une fois près de lui et recommence à lui poser des questions bizarres. Qu'est-ce qu'il entendait par là ? Pour une raison quelconque, il se met à rougir et une nouvelle fois cache sa gène derrière une gorgée de cappuccino. Il va trop loin là. Gabriel ne sait pas ce que le PDG de l'entreprise a en tête mais ça le gène. Mais ce qui le met encore plus mal à l'aise c'est sa dernière phrase. Il recrache ce qu'il a dans la bouche en s'étouffant. Il tousse pour récupérer son souffle et s'enlever cette désagréable sensation de s'étrangler. Non mais il pense à quoi lui aussi ? « Essayez-vous de vous moquer de moi ? » demande-t-il une fois qu'il a récupéré ses capacités pulmonaires. « Parce que ce n'est vraiment pas drôle. Je ne savais pas que vous étiez du genre à vous moquer de l'orientation sexuelle de vos employés. À l'avenir, je vous demanderai de vous abstenir. » Furieux, Gabriel se relève, dépose son cappuccino sur le bureau et plante son regard dans celui de Jean. Il ne se rend même pas compte qu'il a quand même avoué à demi-mots qu'il était gay. « Si vous avez fini de vous amusez, je vais retourner travailler. » Même s'il est en colère contre Jean, il est trop poli pour carrément partir de la pièce sans qu'il ne soit congédié.
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