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| please don't take my sunshine away ♣ Clem | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité | Sujet: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 00:34 | |
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clémentine laurent featuring eliza taylor-cotter
NOM : laurent. PRÉNOM : clémentine. SURNOM : clem, original hm ? ÂGE : 21 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Née dans une petite ville de la région PACA mais ses parents ont rapidement déménagé sur Paris. ORIGINES : française, jusqu'à preuve du contraire. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro. STATUT CIVIL : célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : elle vient d'entrer aux beaux arts, mais elle n'est pas certaine de savoir ce qu'elle veut faire de sa vie. PASSION(S) : elle adore peindre, c'est quelque chose qu'elle fait depuis qu'elle est toute petite. Elle n'a jamais pris de cours, elle s'est faite en autodidacte, à force de tâtonner, de tester, d'expérimenter. Aujourd'hui elle a un certain niveau mais elle ne se voit pourtant pas exposer, par exemple. Elle a un certain goût pour la décoration intérieure, aussi. Le Feng Shui notamment, ça la botte. Et agencer tout son appartement pour une bonne circulation des énergies, elle pourrait y passer des heures. Elle voue un culte total aux sacs : cabas, à main, clutch, pochette, besace, sacoche... Elle en a une collection impressionnante, accumulée avec les années. Elle adore aussi les poupées en porcelaine. La plupart des gens trouveraient ça creepy d'en avoir autant, mais elle a plusieurs étagères servant à exposer ses trouvailles dans les antiquaires et marchés aux puces. Quand on aime, on ne compte pas. Et puis son chat. Son chat fait partie de ses passions aussi. Il s'appelle Pierrot. GROUPE : J'adore de Dior (mais si vous trouvez qu'un autre groupe correspondrait mieux, je suis aussi à votre écoute). POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : personnage inventé.
CARACTÈRE : Ne vous laissez pas berner par sa bouille angélique, de poupée de porcelaine. Clem a un fort caractère. Un caractère de cochon même. C'est une râleuse née. Tout est susceptible de la faire ruminer, de la tache de glace sur son chemisier neuf à la personne qui écoute du RAP un peu (BEAUCOUP) trop fort dans l'autobus. Elle a aussi une volonté hors du commun. Depuis qu'elle s'est émancipée de papa et maman, elle sait se montrer indépendante et se donner à fond dans ce qu'elle entreprend pour que ça marche. Lorsqu'elle veut quelque chose, elle l'obtient. Pour autant, elle n'est pas du genre à écraser les autres si jamais ils sont sur son chemin. Disons qu'elle trouvera un moyen de les contourner. C'est une personne très curieuse. Elle aime découvrir, et elle n'hésitera peut-être pas à fouiner aussi pour en savoir plus. Elle s'est forgée ce caractère suite à un événement qui l'a dévasté. Ce qu'elle a gardé d'avant cette période c'est son côté un peu lunatique. Elle peut être parfaitement jouasse un instant et au fond du trou dans les minutes qui suivent. Elle vit ses émotions à 100%, c'est surtout ça. Mais elle sait les cacher derrière un éternel sourire ou une attitude exubérante. C'est une personne faussement extravertie, du genre à toujours plaisanter, parler, énormément, même avec des inconnus. Mais c'est pour cacher son cruel manque de confiance en elle-même. Seules les personnes qui s'attardent au delà de sa carapace savent qu'elle n'est pas aussi démonstrative qu'il y parait. Elle est même plutôt secrète sur elle-même et son réel ressenti. TICS ET TOCS : Elle se fait des moustaches avec ses cheveux quand elle est stressée ou bien elle les tresse. Elle les a toujours attachés lorsqu'elle peint, elle ne supporte pas de les avoir dans la figure dans ces moments là. Lorsqu'elle est au restaurant, au bar ou quoi, elle trouve toujours quelque chose à déchiqueter pendant qu'elle parle : un sous verre en papier, une serviette, la boîte vide son burger... Restée inactive des doigts, c'est impossible pour elle. Et très agaçant pour son entourage. Elle grignote souvent entre les repas. Pour palier à la possible prise de poids, elle a cependant remplacé le chocolat et les cacahuètes par des carottes, des tomates cerises et des minis concombres.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Le quartier de Montmartre... Toujours plein de vie et tellement poétique. Et puis les artistes qui s'étalent sur les pavés... c'est assez magique pour elle. Elle adore y flâner pendant des heures, se poser dans un coin, croquer la rue pour essayer de la peindre à sa manière une fois chez elle. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Elle a l'impression de ne connaître que ça. Elle était vraiment toute petite quand elle a emménagé dans la Capitale. Ca lui plait parce que c'est vivant, toujours. Elle est déjà allée chez des amies, dans des villes où la nuit, il n'y a pas âme qui vive. On dirait qu'à Paris, c'est impossible. Il y a toujours du mouvement. Pour certains, ça peut être étourdissant. Pour elle, ça l'entraîne dans le flot et ça la motive à se lever tous les matins. Se dire que là dehors, le monde l'attend, un monde qui fourmille, qui grouille. Et peut-être lui, son amour. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? La pollution. Tout le monde le sait, Paris est une ville polluée à grands renforts, notamment de pots d'échappement. Mais malgré tout, elle ne se verrait pas quitter Paris. Impossible. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Belle, intense, maison. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 00:34 | |
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être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
« Pousse ma puce... Pousse ok ? Courage. » n'arrêtait pas de lui répéter sa mère, tenant la main de Clémentine. Une main ferme, désespérément serrée autour des doigts de sa génitrice. Les yeux fermés et le visage tendu, elle faisait ce que lui conseillait sa mère ainsi que son père se trouvant à ses pieds pour réceptionner l'enfant. « Tu y es presque Clem ! La tête est passée, encore un effort ! » lui intima-t-il. Les boucles blondes de la jeune femme barrait son front humide de sueur. Elle haletait, avait envie de hurler de douleur mais on lui avait bien dit qu'elle ne devait pas. Les voisins. Les voisins ne devaient pas savoir. Elle mordait sa lèvre, presque à sang dans l'espoir que seuls des geignements ne franchissent la barrière de sa bouche. Elle n'en pouvait plus. Elle était épuisée. Le travail avait été long. Elle voulait juste dormir. Dormir... Sa tête bascula en arrière, entre deux contractions. Elle souffla un « J'en peux plus... » plaintif, ce à quoi sa mère répondît en posant un linge humide et frais sur son front et dans son cou. « Courage... » lui dît-elle pour la nième fois. Et la douleur revînt, ses muscles se contractèrent et Clem releva la tête une dernière fois, poussant encore comme on le lui ordonnait et alors...
… alors rien. Pas un son. Son père se redressa, l'air grave. Dans ses bras, il tenait un paquet, comme un baluchon fait d'un linge propre. Il jeta un coup d'oeil à Joséphine. Joséphine, la sage-femme. Une amie de la famille et se dirigea vers la pièce d'à côté, fermant derrière lui les portes battantes aux vitres dont le verre ne laissant qu'à peine deviner les silhouettes. Puisant sur ses dernières batteries, Clémentine se redressa sur ses avant-bras, fixant les vitres, paniquée. « Maman... maman qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ?! » laissa-t-elle échappée, haletante. « Pourquoi ? Pourquoi... pourquoi il... » Elle n'arrivait pas à mettre des mots dessus. L'épuisement et l'inquiétude firent monter les larmes à ses yeux, brouillant sa vue et les sanglots lui échappèrent, un peu trop bruyamment. Elle s'agrippa à sa mère qui l'avait encerclé de ses bras, dans une veine tentative de la rassurer. « Calme-toi... ton père s'occupe de lui. » essaya-t-elle de la rassurer. Mais Clémentine ne serait pas rassurée tant qu'elle n'entendrait pas le son tant espéré... Juste une fois. Une seule...
Le cri s'éleva, les sanglots infantiles semblant répondre à sa propre plainte et elle se détacha de l'étreinte de sa mère. « Papa ! » appela-t-elle dans l'espoir qu'il lui amène la preuve irréfutable que l'enfant était bien vivant. La carrure imposante de son père se dessina à travers le verre flouté. Il entra, portant avec lui le baluchon d'où provenait les pleurs. Clémentine tendît désespérément les bras et elle vît, un instant, dans le regard de son géniteur, passer une lueur d'hésitation qui l'effraya. Voulait-il le lui retirer ? Déjà ? S'il vous plait, faîtes qu'il ne le fasse pas. Pas tout de suite. Il s'approcha finalement et vînt déposer le bébé au creux des bras de la jeune lycéenne. Elle essuya rapidement ses yeux, ses joues et sourît en découvrant finalement le visage poupon de la petite merveille à laquelle elle venait de donner naissance. « Salut... » chuchota-t-elle et elle se pencha pour embrasser son petit front. Il paraissait minuscule. Une petite grenouille toute rose. Elle passa délicatement son pouce sur son petit front duveteux. « T'es... tellement beau. » ajouta-t-elle encore, soudain emplie d'une grande fierté. Qu'importait la fatigue qui lui tiraillait les paupières, la douleur qu'elle subissait dans l'intégralité de ses muscles. Il n'y avait plus rien qui importait sinon lui. Un petit ange tombé du ciel.
Il était idiot. Le père. Un garçon, un crétin populaire. Elle l'avait prévenu. Elle avait voulu qu'il sache. Il l'avait envoyé bouler. Il n'en avait rien à faire. Il n'en voulait pas. Il allait déménager de toutes manières. Il ne voulait pas entendre parler. Jamais. Il était tellement idiot. Il loupait quelque chose. Cette petite chose était la perfection et il regretterait certainement ses mots s'il le voyait à présent. Toujours avec douceur, elle rapprocha l'enfant jusqu'à son visage, se penchant en même temps pour aller déposer un baiser sur son tout petit nez. « Je t'aime... » lui murmura-t-elle, certaine que ses parents n'entendraient rien de sa déclaration. Et alors qu'elle se redressait pour lui sourire une nième fois, son père vînt le lui prendre des bras sans qu'elle est le temps de réaliser et de faire un geste quelconque pour le retenir. « Non... » lâcha-t-elle d'abord, sans pouvoir réagir. Puis elle tenta de se lever. « NON ! » hurla-t-elle. « NON PAPA !! » s'égosilla-t-elle encore, essayant de se libérer des bras de sa mère qui la retenaient. Elle se fichait des mots que cette dernière pouvait prononcer. Elle se fichait de savoir qu'il le « fallait ». Elle voulait son bébé. C'était son bébé, à elle ! Jamais personne ne l'aimerait comme elle l'aime. Jamais. Mais elle ne pût rien faire. Absolument rien. Elle ne pût que pleurer, longtemps. Et lorsque ses larmes ne purent plus couler, elle se laissa totalement aller au sommeil. Elle aurait voulu mourir. Et même lorsqu'elle se réveilla, relativement reposée, elle refusa de manger, de boire, de se laver... Elle se sentait horrible, affreuse et impuissante. « Il est dans une très bonne famille, ma puce. Il sera heureux. » répétait sa mère en lui caressant les cheveux alors qu'elle lui tournait le dos dans son lit d'adolescente. Celui qui avait vu sa première fois, avec le fameux garçon populaire. Celui qui avait aussi vu la naissance du trésor que les lacunes du préservatif resté trop longtemps dans un porte-feuille avait engendré. Bien sûr qu'elle voulait qu'il soit heureux. Mais voulait aussi qu'il le soit avec elle. C'était son enfant. A elle. Pourquoi n'avait-elle pas le choix ? Pourquoi avait-elle dit oui à ses parents ? « Tu es trop jeune. Tu n'as même pas ton bac ! » Elle n'était qu'une gamine irresponsable à leurs yeux, elle le savait. Et elle allait souffrir de la réputation que cette grossesse précoce allait lui donner. Mais elle s'en fichait à présent. Elle avait écouté ces arguments. Elle les avait compris. Mais aujourd'hui, ils ne semblaient plus avoir la même valeur.
Le lendemain, son père vînt la trouver. Il s'assit derrière elle et la fixa un long moment. Finalement il posa une main sur son dos. Elle se tendît, eût un léger mouvement pour s'écarter de lui. « Arrête ça Clem. On fait ça pour ton bien. Et le sien. » lâcha-t-il, comme s'il s'agissait d'une évidence. Il y avait du reproche dans sa voix. Et un peu d'amertume peut-être. Elle ferma les yeux, voulût se cacher sous sa couette mais son père tira dessus et la découvrît. « Maintenant lève-toi. La vie continue. Elle doit continuer. Tu as ton avenir devant toi. Tu pourras en faire d'autres, des enfants. Avec un homme qui t'aimera. Allez. » et il l'attrapa par le bras pour la tourner vers lui. Elle se laissa faire mais resta allongée sur le dos, le fixant de toute sa peine et sa rancoeur. « Oh tu peux bien m'en vouloir. J'assume. Nous avons pris la meilleure décision. Et tu l'as accepté, toi aussi. » La culpabilité s'écrasa sur elle et elle se remît à pleurer. Il avait raison. Elle avait laissé ça se produire. Elle était responsable, autant qu'eux. Il la força à se redresser, puis se lever. Il l'entraîna comme il pût vers la salle-de-bain et la lava, comme quand elle avait quatre ans et qu'elle faisait un caprice pour ne pas prendre son bain. Elle resta sans bouger, au fond de la baignoire tandis qu'il lui lavait les cheveux. Il ne disait plus rien. Il n'y avait plus rien à dire. C'était comme ça, point barre.
Non. Pas point barre. Elle refusait de se faire à l'idée que c'était définitif. Pour l'instant, elle était encore la petite fille à papa. Pour l'instant, elle n'y pouvait rien. Mais elle y pourrait quelque chose. Dans quelques années, quand elle ne dépendrait plus d'eux.
Et les années passèrent, filèrent. Elle eût son bac, avec mention. Et elle quitta la maison. Sans pour autant se brouiller avec ses parents. Elle prît seulement son envol. Elle trouva du travail, bossa pendant quelques années dans un magasin de prêt-à-porter. Et pendant ces quelques temps, elle réfléchît, activement. A comment le retrouver. Son bébé, son fils, sa merveille. Elle n'avait pas fait une croix sur lui. Définitivement pas. Elle n'en parlait à personne, faisant mine de vivre sa vie, tout simplement. Sans remord, sans regret. Mais elle n'avait qu'une seule et même obsession, retrouver la trace de son enfant. Elle songea à interroger Joséphine. Mais elle savait que cette dernière en parlerait forcément à son père. Elle voulût engager un détective privé mais les honoraires étaient trop coûteux. Elle envisagea des tas d'options. Mais finalement, la plus simple – même si loin d'être la moins risquée – était de fouiller les affaires de son père. Ce qu'elle fît, pendant un week end avec tous les membres de la famille. C'était à Noël. A un moment avancé dans la soirée, elle monta à l'étage et se dirigea vers le bureau de son père. Elle en ouvrît la porte et s'enferma dedans. Puis elle commença à chercher. Dans les tiroirs, parmi toute la paperasse pour le travail de gynécologue obstétricien de son géniteur, puis dans les dossiers de ses patients rangés sur des étagères. Elle y récupéra les dossiers de tous les patients ayant donné naissance à des petits garçons à la même date qu'elle ou à peu près. Il y en avait un qui aurait pu correspondre. L'heure de la naissance était proche de celle du bébé qu'elle avait elle même enfanté. Elle le récupéra et le cacha dans son gros gilet d'hiver, sortant de la pièce avec précaution et rejoignant la fête après avoir rangé les papiers dans son sac à main. Comme si de rien était.
Elle trouva le couple spécifié sur le dossier. Leur adresse y était notée et elle n'avait apparemment pas changer en trois ans et demi. Elle se rendît chez eux, un soir, après le travail. La boule au ventre, elle fixa l'immeuble dans lequel ils vivaient, serrant contre elle son manteau. Il faisait froid, il devait neiger ce soir là. Elle sonna chez eux, attendît que quelqu'un lui réponde près de l'interphone. On décrocha et une voix grésillante lui parvînt. « Oui ? » Un simple mot. Elle trembla légèrement et son estomac remonta dans sa gorge. Elle souffla pour se donner du courage et répondît. « Bonsoir, désolée de vous déranger. Je... c'est pour les étrennes. Pour les pompiers. » Puis elle n'entendît plus rien pendant quelques secondes. Elle se dît que son mensonge n'avait pas fonctionné. Sa voix avait tremblé, ils avaient forcément compris. Mais une sonnerie lui vrilla les tympans et elle comprît qu'on lui ouvrait la porte. Elle entra et monta à l'étage indiqué sur la boîte aux lettres dans le hall d'entrée. Elle monta les marches prudemment et se posta devant la porte déjà entrouverte. Une femme, resplendissante, brune, grande et mince se présenta à elle avec un sourire. Sourire qu'elle perdît en découvrant Clémentine sur son seuil. « C'est vous ? Qui avez sonné pour les pompiers ? Vous êtes... vous êtes... jeunes. Et... enfin... » Elle semblait prise au dépourvu. La supercherie commençait à s'effondrer. Clem pinça les lèvres et tenta un sourire. « J'avoue tout, je... j'ai menti. Je voulais seulement... vous rencontrer. Je... » Elle n'eût pas le temps de terminer sa phrase alors qu'un homme, rouquin de barbe comme de cheveux se posta à côté de la brunette. « Qu'est-ce que c'est chérie ? » demanda-t-il doucement, ignorant la jeune femme sur son palier. Il tenait dans ses bras un petit garçon habillé d'une salopette en velour et de chaussons rouges. Adorables. Avec de petits yeux verts pétillants de malice, comme ceux de l'homme qui le portait. Et des cheveux aussi bruns que ceux de la femme qui la toisait à Clémentine de façon suspicieuse. « J'en sais rien, mon cœur. Cette jeune femme dit qu'elle voulait nous rencontrer. » expliqua la femme plantureuse, qui aurait clairement pu être mannequin. Clémentine se sentît mourir sous son regard insistant. Elle tira légèrement sur une mèche de ses cheveux, nerveusement. Elle regarda à nouveau le petit garçon, déglutissant difficilement. « Est-ce que c'est votre... fils ? » lâcha-t-elle après une longue hésitation. L'homme haussa les sourcils, regardant l'enfant dans ses bras qui se tenait au col de son pull over. « Oui, notre fils. Martin. Pourquoi ? » demanda-t-il, la jaugeant à son tour. Clem recula d'un pas. Evidemment que c'était leur fils. C'était assez flagrant. Ca n'était pas lui. Clairement pas. Il ressemblait trop à ses deux parents pour seulement en douter. Elle tenta un sourire. « Il est... très mignon. » dît-elle. « Prenez soin de lui. » ajouta-t-elle avant de se retourner et de filer aussi vite que possible, honteuse et dévastée.
Elle avait eût tant d'espoir. Trop peut-être. Elle s'était imaginée tomber sur lui, le reconnaître immédiatement, qu'il la reconnaisse en retour et... et au final rien de tout ça n'était arrivé. Elle s'était trompée. Sur toute la ligne. Elle avait troublé l'existence paisible d'une famille honnête. Et ça la tuait. Son fils était forcément quelque part. Mais peut-être qu'il n'était même pas à Paris ! Peut-être... qu'il était même à l'étranger. Peut-être qu'elle ne pourrait jamais... jamais le retrouver. Et pendant de longs mois, ce fût sa seule pensée. Défaitiste au possible. L'espoir semblait s'être envolé. Complètement. Elle se reprît cependant en main, ne voulant pas se laisser aller, se morfondre. Son fils n'aurait pas voulu que sa mère soit comme ça. Elle se motiva, s'inscrivit aux beaux arts et intégra les cours dès Septembre. Elle ignorait si sa carrière allait se faire dans l'art mais au moins, elle tentait quelque chose. Et c'était un renouveau. Elle allait rencontrer des gens, apprendre de nouvelles choses. Ca ne pouvait qu'être bénéfique. Puis un jour, pendant un cours, il fût demandé aux étudiants de peindre un paysage de leur choix. Immédiatement, Clémentine alla à Montmartre. Elle prît quelques clichés, croqua certains points de vue qu'elle trouvait particulier, spéciaux. Puis elle se posa un instant pour boire un café en terrasse, profitant des températures encore appréciables de l'automne. A côté de sa table, vînt s'installer une mère avec une poussette. Cette dernière prît son bébé dans ses bras alors que ce dernier pleurait. Elle le berça, longuement, sous le regard ému de Clémentine. Il y avait tant de tendresse, tant d'amour dans cette scène que Clémentine ne pût s'empêcher de le dessiner d'un coup de crayon rapide mais précis. Et lorsqu'elle rentra chez elle, dans son appartement du XVIIIème, elle resta longtemps à regarder à nouveau son dessin, se remémorant ce qu'elle avait ressenti face à ce tableau délicieux. Et l'espoir eût droit à une nouvelle étincelle. Un nouveau souffle.
Le week end qui suivît, elle rendît visite à ses parents. Et pendant qu'ils faisaient leur sieste du dimanche après-midi, elle retourna dans le bureau de son père pour chercher des indices. Elle s'attarda un peu plus dans les dossiers, se disant que peut-être elle avait loupé quelque chose. Elle regarda même dans la penderie. Mais rien. Elle ne trouvait rien. Elle lâcha un soupire qui en disait long sur son état d'esprit. Alors qu'elle allait refermer les portes du dernier endroit où elle avait fouiner, elle remarqua une boîte à chaussure, banale, semblant sans intérêt. Dans un dernier élan d'espoir elle s'en saisît et l'ouvrît. Dedans, elle trouva des photos de sa mère beaucoup plus jeune et un sourire passa sur ses lèvres malgré sa frustration. Elle y trouva aussi des vieux boutons, des élastiques, des bouts de ficelles et même un bocal rempli de sable. Des tas de petits objets que son père avait dû récolter au fil des années, des souvenirs par-ci par-là, tous rassemblés dans cette boîte. Elle s'assit, jouant rêveusement avec un petit bracelet plastifié sur lequel son prénom apparaissait (certainement celui qu'elle avait porté lors de ses premières heures sur terre), l'objet contenant tout le reste entre ses cuisses. Son père était au fond un sentimental, ce qu'elle n'aurait jamais imaginé pourtant. C'était troublant et assez amusant de découvrir cette facette là de son papa. Au bout de longues minutes, peut-être même une heure à observer toutes ces petites choses, elle s'apprêtait à ranger la boîte. C'est alors qu'elle remarqua un papier grossièrement plié, posé sur le sol, là où la place aurait dû être libre pour le contenant cartonné. Elle le prît précautionneusement, son cœur battant la chamade. Etait-ce possible que... ? Est-ce que ça pouvait être l'indice qu'elle cherchait depuis tout ce temps ? Elle rangea la boîte, sans plus attendre, entendant à côté la porte de la chambre de ses parents s'ouvrir et enfouit le papier dans la poche de son jean. Elle se leva rapidement, sortît aussi discrètement que possible après s'être assurée que sa mère – toujours la première levée – n'était plus dans le couloir et descendît pour prendre le thé avec elle, agissant à nouveau comme si de rien n'était.
Lorsqu'elle retrouva son nid douillet, elle sortît enfin le papier et le déplia avec précaution à la lumière de la lampe de chevet à côté du canapé. Il n'y avait pas grand chose écrit dessus. Des numéros dont elle ignorait totalement la signification. Des phrases brouillonnent, presque illisible. Et parmi tout ça, un nom, écrit de la main de son père : Degasne . Elle le fixa, longuement, jouant de sa mèche de cheveux qu'elle vînt placer au dessus de sa lèvre supérieure, comme elle le faisait souvent quand elle était stressée ou pensive. Degasne... se pourrait-il que... ? Il ne fallait pas qu'elle s'emballe. Ca n'était peut-être rien. Ca n'avait peut-être rien à voir. Elle ne devait pas trop espérer. Un peu. Mais pas trop.
de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas
PSEUDO/PRÉNOM : BILLPAZUZU/CLARA. ÂGE : 24ans. SEXE : f. VILLE : PEEEEERPIGNAN. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Euh... euuuuuuh bah... parce que j'ai envie. IMPRESSIONS : Il est vraiment magnifique. Et tout le monde est très accueillant . FRÉQUENCE DE CONNEXION : Aussi souvent que possible. UN DERNIER MOT ? ET ON FAIT TOURNER LES SERVIETTEUH *grossebeauf*. - Code:
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[color=#D04040]● [/color][b]eliza taylor-cotter[/b] aka [i]clémentine laurent[/i]. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 00:43 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 01:10 | |
| Merci beaucoup Jessica, waw Promis je n'hésiterai pas en cas de besoin |
| | | Emma Lecomte eau de toilette JE RESSEMBLE À : magda zalejksa. CRÉDITS : hedgekey (ava), tumblr (gif), quiet riot (sign), alcaline (icon). PSEUDO : flingueur. (mais on m'appelle lily dans le stème-sy) | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 07:07 | |
| bienvenue à paris ! bonne chance pour ta fiche |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 08:21 | |
| Eliza Bienvenue ici ma jolie ! |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 09:13 | |
| Eliza est parfaaaaaaaaaaaaaaaaite Je veux un lien quand tu seras validée s'il te plait :D Bon courage pour ta fiche et soit la bienvenue parmi nous |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 12:33 | |
| Bienvenue sur le forum !! Bon courage pour ta présentation |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 14:32 | |
| bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | Sirine Deschamps eau de toilette JE RESSEMBLE À : emma watson. CRÉDITS : viceroy (avatar), moi (signature). | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 15:05 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 18:39 | |
| Quel accueil ! Merci à tous Tybalt : Aucun soucis pour le lien, on en reparlera |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 18:45 | |
| Bienvenue & bon courage pour ta fichounette |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 18:46 | |
| Merci beaucoup, je vais m'y mettre activement d'ailleurs |
| | | Jaesun Chesnais l'elixir de nina ricci JE RESSEMBLE À : jeon jeongguk CRÉDITS : sv. (avatar) jecn (gifs signature) anaelle (code signature) | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 18:54 | |
| - Clémentine Laurent a écrit:
- Merci beaucoup, je vais m'y mettre activement d'ailleurs
ouais magne ton fessier. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 19:41 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 3/2/2016, 22:16 | |
| eliza très bon choix . j'ai pas encore repris la saison 3 . faut que je m'y mette . en tout cas bienvenue ici . et bon courage pour ta fiche |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 4/2/2016, 00:29 | |
| bienvenue sur le forum et bon courage pour le reste de ta fiche ! |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 4/2/2016, 03:14 | |
| César : Je ne l'ai pas encore reprise non plus, il faut il faut ! Merci à vous deuuuux |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 4/2/2016, 12:32 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 4/2/2016, 18:36 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 4/2/2016, 22:12 | |
| omg . comment c'est trop triste . la pauvre clem . viens là que elsa te fasse un gros câlin . j'ai hâte de voir comme tout ça va tourner . Tu es officiellement validé(e)
bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous ! |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: please don't take my sunshine away ♣ Clem 5/2/2016, 17:58 | |
| Merciiiii pour la validation ♥ Et oui hein ? Pauv'bête... OWI CALIN CALIN ! En tout cas je file faire tout ça ! |
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