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i'll be there for you when the rain starts to pour ☆ léandre.

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Albane Garnier
Albane Garnier
eau de toilette

JE RESSEMBLE À : sel.

CRÉDITS : (ava) dreazy. (sign) anaëlle.

PSEUDO : FREAKSHOW (laurine).


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MessageSujet: i'll be there for you when the rain starts to pour ☆ léandre. i'll be there for you when the rain starts to pour ☆ léandre. Empty26/10/2015, 22:37


léandre & albane ☆

i'll be there for u, when the rain starts to pour
i'll be there for u, like i've been there before
i'll be there for u, 'cause you're there for me too

Et ça riait. Et ça n'en finissait pas avec les commérages du quartier. Sur des personnes que je ne connaissais ni d'Eve Ni d'Adam. Bien dommage d'ailleurs parce que cela m'aurait bien plus interessée... Quoiqu'il en soit, je commençais vraiment à en avoir ras-le-bol de la voisine d'à côté et de ses soirées belote à répétitions. C'était tout le temps la même comédie. Qu'elle en fasse une de temps en temps passe encore. Après tout, même Juliette et moi pourrions organiser des fêtes chez nous et mettre la musique à fond par exemple. On a tous envie de profiter de la vie, peu importe notre âge. On en a qu'une. Mais chez la mémé d'à côté, c'était bien trop souvent revenu selon moi. Plusieurs fois par semaine, c'est dire combien elle devait s'ennuyer toute seule chez elle. Il m'arrivait de la comprendre de temps en temps, étant donné le degré d'ennui qui m'atteignait quand Juliette n'était pas là. C'était à la limite de la dépression des fois, mais bon. Alors pour pallier à cette solitude, la petite grand-mère, elle invitait ses copines de thé, de café ou de rhum, et on les entendait plutôt bien à travers ce mur si fin qui séparait nos deux appartements. C'était lors de ces moments que j'avais soudainement envie d'avoir une maison à la campagne éloignée de tout, mais cette idée ne durait jamais longtemps. Je n'étais pas faîte pour vivre à l'écart du reste du monde. Finalement, j'en venais à me dire que Juliette avait été bien inspirée de se faire la malle ce soir-là. Si j'avais su, je l'aurais suivie, et en courant même. Sauf que c'était peine perdue désormais, j'étais coincée chez moi avec pour seule compagnie la télévision, qui je l'espère serait plus bruyante que mes voisines du soir. Si je pouvais couvrir ce bruit, ce serait déjà une première victoire. Pourquoi pas aller noyer mon désarroi dans la bouffe ? Je faisais ça bien d'habitude. J'étais donc sur le point de lever mon derrière du canapé pour aller me chercher une espèce de plateau-repas dans lequel je ne savais absolument pas ce que j'allais placer quand j'entendis toquer. J'abandonnais mon idée du moment pour finalement aller ouvrir à mon visiteur, qui n'était autre que Léandre. Il avait entendu mes prières, je savais que je pouvais toujours compter sur lui. J'aurais presque pu remercier Dieu et le ciel, si seulement j'avais une once de croyance en moi, ce qui n'était effectivement pas le cas. Je le laissais d'abord entrer et quand il s'apprêta à me prendre dans ses bras, je l'arrêtais un instant. « Attends, attends... Tu n'as pas de nouveau tatouage dont je ne connaîtrais pas encore l'existence ? » le questionnais-je, en commençant à relever ses manches et le reste afin de me faire une idée par moi-même. J'ai toujours su ce que je voulais et je m'en donnais toujours les moyens. Après tout, j'étais tellement habituée à le voir revenir tous les jours avec un nouveau dessin sur le corps que je finissais par prendre les devants. En fait, c'était encore plus le cas des derniers temps, bizarre me direz-vous. Puis, je refermais machinalement la porte derrière lui. Tout l'étage n'avait pas besoin d'être au courant de nos discussions privées. « Je suis contente que tu viennes squatter, j'étais tellement seule au monde » lui avouais-je, sincèrement reconnaissante qu'il ait pensé à passer me voir. Bon, si on ne faisait pas référence à mes voisines, j'étais complètement en solo. D'ailleurs, j'aurais presque pu aller prendre part à leur compétition de cartes si je me faisais vraiment chier. « T'as mangé déjà ? Ou tu veux un truc ? » questionnais-je mon meilleur ami. Après tout, je n'avais pas encore pris mon repas du dîner, alors peut-être qu'il était comme moi. Léandre est un de mes amis les plus proches, donc il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'il ait les mêmes habitudes que moi. Si ça se trouve, il avait même dans l'idée d'économiser un repas en venant se rassasier ici, le malin. Il m'avait déjà fait le coup et plus d'une fois je dirais même. Mais j'avais extrêmement bon coeur, il avait donc énormément de chance de me compter parmi ses amies.
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MessageSujet: Re: i'll be there for you when the rain starts to pour ☆ léandre. i'll be there for you when the rain starts to pour ☆ léandre. Empty20/12/2015, 22:06

Il a y de ces soirs où le temps semble plus long que d'habitude, ces soirs où rien d'intéressant ne passe à la télévision et où on n'a pas envie de sortir un livre et de se concentrer sérieusement pour en comprendre le contenu. Ces soirs, on tourne en rond, on cherche qui appeler, qui embêter, à qui parler. Puis on se résigne, dormir c'est mieux. Même à 18 heures, dormir c'est bien, dans ces cas-là. Et ce soir-là, j'étais ainsi, presque résigné à aller me coucher malgré l'heure. Résigné à aller me perdre dans mes pensées bousculées parce que je ne voyais rien de meilleur, de plus attrayant pour ma soirée et ma nuit en général. Puis, de toute façon, j'en avais des choses à penser. Comme  « pourquoi je me suis empêtré dans cette histoire que je ne comprends pas avec Isaac » ou « combien les lèvres d'Isaac sont douces même si ce n'est pas bien de le penser » ou « pourquoi je n'en ai pas encore parlé à Albane alors que je parle TOUJOURS à Albane » ou « que Isaac est beau », « que Isaac peut être gentil », « que Isaac est merveilleux ». Ce genre de choses complètement stupides qui me donnaient l'impression d'être une adolescente de 13 ans en pleine extase devant le nouvel acteur de Gossip Girl. La question et pensée qui venait désormais me tarauder l'esprit plus que précédemment se trouva être celle concernant ma meilleure amie. Je ne comprenais toujours pas comment j'avais pu laisser le temps ainsi couler sans lui faire part de ce qu'il était en train de se passer dans ma vie, peut-être étais-je effrayé. Si je lui parlais d'Isaac et de mon ressentis vis-à-vis de lui, elle pourrait -par mégarde ou par envie- lui faire part de cette conversation, et lui alors, se moquerait peut-être de moi, chose d'ailleurs très probable. Ou peut-être pas. Je n'en savais fichtrement rien, cet Isaac Delatour était encore un véritable mystère pour moi, si bien que je n'arrivais toujours pas à démêler le vrai du faux chez lui, ce qu'il pensait à mon égard ou ne pensait pas. Il m'avait bien embrassé pourtant, je devais un minimum compter ? Ou peut-être que non, peut-être tout ceci ne se trouvait être qu'un jeu pour lui. Je n'en savais rien et au fond, peut-être que ces pensées me menaient d'elles-mêmes vers une solution : Albane. Elle était ma meilleure amie et confidente, celle à qui je racontais tout et celle qui me donnait surtout envie de tout raconter. Puis, si elle ne se moquait pas, elle pourrait peut-être me faire part du Isaac que elle connaissait, peut-être alors je deviendrai capable de comprendre le pourquoi du comment. Enfin une bonne idée s'alluma dans mon esprit.

Il ne m'en fallut pas plus pour sortir de mon appartement et presque courir, en métro, jusque chez elle, priant intérieurement pour qu'elle ne soit pas sortie, je m'en trouverais bien stupide dans ce cas-ci. J'avais réellement besoin d'elle ce soir-là, pour comprendre ces choses qui m'arrivaient. J'avais échangé plusieurs baisers avec un garçon, et Albane était la personne m'ayant aidé à y voir clair sur ce sujet toujours douloureux à mes yeux. Elle était la personne que je pouvais appeler en cas de problème et ceci était un problème de force majeure dans mon esprit en ces instants. Il ne m'en fallut pas plus pour accélérer le pas, j'avais besoin de cette amie/fausse petite-amie et j'avais besoin d'elle maintenant. Heureusement, le trajet n'étant pas si long, j'arrivais devant son appartement en à peine un petit quart d'heure et sonnais aussi rapidement que possible. Quand la porte s'ouvrit sur ma meilleure amie, un immense soulagement put se lire sur mon visage désormais rassuré de la voir sous mes yeux. Je n'eus le temps de rien dire qu'elle me coupa. « Attends, attends... Tu n'as pas de nouveau tatouage dont je ne connaîtrais pas encore l'existence ? » Un doux rire s'échappa de mes lèvres alors que je la laissais me déshabiller à moitié et ce, partiellement, pour vérifier d'éventuelles modifications corporelles. Pour une fois, je n'avais aucun nouveau tatouage, ce qui devenait presque un exploit tant je ne pouvais plus les compter. Une chose qui avait définitivement marqué ma rupture entre le monde de mes parents et le mien, le réel mien. « Je n'ai rien de plus Babane, maintenant, si tu pouvais éviter de me déshabiller devant tes voisins, ce serait agréable. » j'énonçais en un rire avant qu'elle ne referma la porte derrière nous, empêchant enfin les commères de son immeuble de prendre part à nos conversations comme c'était déjà arrivé. Enfin je retrouvais la chaleur de cet appartement que j'appréciais tant. « Je suis contente que tu viennes squatter, j'étais tellement seule au monde » Au moins, je ne tombais pas au mauvais moment, une chose qui m'aurais fortement déçu. Je n'avais pas vu Albane depuis si longtemps que je pensais pouvoir énoncer un nombre incalculable de choses ayant changées chez elle. Mais, il est évident que je me trouve toujours dans l'excès et cette affirmation en demeurait également une. « La télépathie n'a plus de secrets pour nous, c'est un fait. » Je ne pus m'empêcher de m'exclamer en riant alors que j'en venais à en effet nous imaginer tentant de discuter à des kilomètres de distance, par le simple pouvoir de nos cerveaux, chose impossible mais qui pourrait être appréciée. Penser au fonctionnement du cerveau me fit penser à un autre organe, mon estomac. Et ce dernier semblait grogner doucement de l'envie de se nourrir. Une chose que j'avais totalement oubliée de faire avant de sortir précipitamment de chez moi, comme si Dieu en personne était venu me chercher. « T'as mangé déjà ? Ou tu veux un truc ? » Une véritable fée, voilà ce qu'elle était, mon Albane, une fée lisant dans mes pensées. « Je meurs de faim, j'ai complètement oublié de prendre un truc mais bon, tu es là pour remédier à ça. » Lui fis-je remarquer en arborant un grand sourire qui se voulait charmeur mais qui, devant Albane, ressemblait très certainement plutôt à une moue d'enfant râleur. Puis je me rendis finalement compte que j'avais débarqué ici sans même la prevenir et que, même si je remédiais à son ennui, elle devait se poser des questions, je l'aurais en tous cas fait à sa place. Je lui donnais alors une réponse. « J'ai l'impression de ne pas t'avoir parlé depuis des siècles et de ne pas avoir entendu tes ragots depuis tout autant de temps. Alors me voilà, parlons ! »
© par lucie-loue.
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