NOM : anciennement turin, devenue louveau depuis son mariage. PRÉNOM : marie. SURNOM : riri, la vierge marie. ÂGE : thirty yo. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 22 novembre 1985, à marseille. ORIGINES : françaises. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : te fatigue pas, elle a déjà la bague au doigt. ÉTUDES/MÉTIER : femme de footballeur, le plus beau des métiers. PASSION(S) : le sport, même si elle préfère souvent regarder que pratiquer. GROUPE : shalimar de guerlain. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : mi-figue, mi-raisin.

CARACTÈRE : protectrice, attentionnée, diplomate, calme, bienveillante, disponible, anxieuse, dépensière, routinière, têtue. TICS ET TOCS : joue du violon depuis qu'elle est toute petite. - n'aime ni le thé, ni le café, se contente de jus de fruits en tout genre. - lors d'un pic aigu de nervosité de sa part, vous le remarquerez à ses tics physiques assez flagrants. - ne supporte pas de voir les gens pleurer, a un besoin de les réconforter en permanence. - préfère se réchauffer près de la cheminée, que près du radiateur. - a une mémoire des chiffres impressionnante (prix, anniversaires, adresses...) - totalement folle-dingue des chiens, serait capable de tous les adopter si elle le pouvait.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? le stade de football où elle peut voir son homme s'amuser. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? c'est la capitale française, un peu un passage obligé pour tout voyageur et elle aime rencontrer des personnes venant des quatre coins du monde. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? ces parisiens blasés qui ne prennent même plus le temps d'apprécier la capitale à sa juste valeur. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : accueillante, magnifique, indépendante.

Quand j'arrivais dans le salon, mon footballeur de mari était installé dans le canapé en train de feuilleter un magazine de sport. Un sourire heureux s'afficha sur mon visage tandis que je regardais autour de moi. Qu'est-ce que je pouvais l'aimer notre chez-nous. Je pense que je n'aurais voulu aucune autre maison, sinon celle-ci. Il était évident que c'était dû au fait que j'avais pris mes habitudes ici depuis quelques années. Mais de mon côté, j'aimais à penser que c'était juste le destin qui nous avait mené à cette demeure qui était tout simplement faîte pour nous. C'était la bonne. Celle où nous serions heureux et celle où nous élèverions nos enfants. « Tu te rappelles quand on a acheté cette maison ? » le questionnais-je, en posant mon regard sur lui. J'avais des souvenirs plein la tête, et celui-là faisait partie des meilleurs. Il leva les yeux dans ma direction et hocha la tête dans un sourire sincère. « On avait passé la journée à visiter des propriétés qui ne nous avaient fait ni chaud, ni froid... » commençais-je. « Et on est tombé sur celle-là en rentrant, on a demandé à visiter et on a eu un coup de cœur » termina-t-il pour moi. Je ne manquais pas de lui adresser un sourire heureux. C'était toujours comme ça entre nous, on se comprenait. Il nous arrivait souvent de terminer les phrases l'un de l'autre aussi. « Tout de suite, t'as commencé à imaginer la déco' que tu voulais pour chaque pièce » dit-il dans un petit rire. « Et tu ne t'es pas gêné pour me dire que tu ne voulais pas de telle ou telle couleur » ajoutais-je, en riant. Je vins alors m'installer dans le canapé, près de lui. Je me calais contre lui alors qu'il passait son bras derrière mes épaules. « On avait même décidé que la pièce de droite, à l'étage, serait la nurserie » me souvins-je encore. « Et je n'ai pas changé d'avis » me répondit-il immédiatement, en déposant un baiser sur ma tempe. J'avais vraiment hâte qu'on agrandisse notre famille lui et moi. Depuis la première fois où nous nous étions rencontrés, il y a déjà six ans, j'avais instantanément compris qu'il était l'homme de ma vie. Ce pourquoi je n'avais pas hésité à lui dire « oui » lors d'une superbe cérémonie de mariage qui avait eu lieu il y a trois ans. Il paraît qu'on ne rencontre l'amour qu'une seule fois dans une vie, c'était donc fait pour ma part. Et je ne comptais plus le laisser filer.

La famille était ce qu'il y avait de plus important à mes yeux. Je ne me voyais pas vivre sans ceux qui me connaissaient depuis toujours. Il était clair que je n'avais jamais eu la meilleure place. D'une part, je n'étais ni l’aînée, ni la petite dernière. Et d'autre part, j'étais née avec une jumelle, il y avait donc moitié moins d'attention pour moi étant donné que nous étions deux du même âge. Je n'ai pourtant jamais jalousée Jeanne pour autant, elle était nécessaire à mon bon équilibre. En dehors d'elle, j'avais donc un grand frère, un petit frère et une petite sœur autour de moi. Avec les années, je me suis mise à apprécier cela. Parce que je pouvais compter sur le savoir et la maturité d'une personne plus âgée que moi. Et je pouvais protéger un plus petit que moi. Un trait de caractère qui faisait partie intégrante de moi-même. Le soutien de mes proches était quelque chose dont je ne pouvais assurément pas me passer. Je n'avais jamais vraiment eu une haute estime de moi-même et j'avais tendance à tout le temps remettre en question la moindre décision que j'avais dans l'idée de prendre. Ce pourquoi j'avais besoin d'eux quand il s'agissait de décider d'une chose importante. […] Il y a César, le grand frère. Celui qui me ressemble un peu, en plus marrant. Même si tout le monde ne comprend pas toujours son sens de l'humour. C'est l'aîné de la famille et je l'ai toujours admiré. Seulement, ces derniers temps, j'ai comme l'impression que quelque chose s'est cassé entre nous. Je n'arrive plus à le comprendre, je ne le reconnais plus et ça me fait presque peur. Niveau âge, je le suis de près, aux côtés de ma belle Jeanne. Celle qui est tout simplement mon double. On se ressemble autant qu'on est différente je pense. A mes yeux, on a énormément en commun alors que nos caractères sont pourtant pratiquement à l'opposé. Quoiqu'il en soit, elle est l'amour de ma vie, mon autre, l'autre moitié de moi. Il y a aussi le mini-César comme j'aime l'appeler, parce que c'est le deuxième garçon de la famille. Ou alors c'est le musicien. Celui qui fait toujours tout à fond, une des qualités que j'aime le plus chez lui. C'est mon petit frère et il est important à mes yeux. Ce pourquoi j'ai toujours été là pour lui apporter mon aide, même dans ses cours que je trouvais compliqués, quelques années plus tard... N'oublions pas ma jolie Jasmine, ma princesse. Étant plus grande qu'elle, j'adorais prendre soin de ce petit bout. Cette petite blonde était un peu comme ma poupée, à un détail près, c'est qu'elle est branchée sur mille volts en permanence. Nous ne sommes pas tous très normaux, mais nous nous aimons, c'est ce qui compte.