NOM : Peyre, nom de famille essentiellement français qui a fait la fierté des générations avant César et qui continue avec lui. Cette famille est très nombreuse sur Paris. PRÉNOM : César comme le conquérant de Rome. Il lui a été donné parce que ses parents adoraient ce personnage de l'histoire. Ils trouvaient d'ailleurs plus imposant que Jules. Allez comprendre l'esprit parental. SURNOM : César n'a pas spécialement de surnom. Il ne les aime pas non plus. A la limite si vous l'appelez par son nom de famille ça peut passer. ÂGE : 34 ans qu'il est né et qu'il parcoure la Terre. 34 ans qu'il fait le bonheur de ses parents. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 29 Juillet 1981 à Marseille dans le Sud de la France. Il y a vécu jusqu'à ses 13 ans. ORIGINES : Française et corse. Sa mère est corse alors que son père est de la côte d'Azur. Oui la Corse fait partie de la France, mais un corse est un corse. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel, il n'a aucune attirance pour les hommes et ne veut même pas essayer. Chacun son truc. STATUT CIVIL : César a été marié pendant sept ans à Claire. Ils ont divorcé l'année dernière, après la mort de leur fille Emma de six ans d'un cancer. ÉTUDES/MÉTIER : Oncologue. César est un médecin spécialisé dans la cancérologie. Ses spécialités sont les cancers des os ainsi que des organes génitaux que ce soit chez l'homme comme chez la femme. PASSION(S) : Le foot, César est un fervent supporter de l'OM et ne rate aucun match. Ce n'est pas parce qu'il a déménagé à Paris à l'adolescence, qu'il a renié sa ville natale. Il est aussi fou de photographie et se balade souvent avec son appareil. Et pour finir, il adore la musique et écoute de tout. Son père a voulu lui apprendre à jouer de la guitare, mais c'est Hugo le musicien de la famille. GROUPE : Black Opium de YSL. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : Inventé

CARACTÈRE : galant : c'est une qualité qui s'est perdue avec le temps mais César a été bien élevé et donc, tient la porte à une dame avant de passer après elle, lui tire la chaise pour qu'elle s'asseye. C'est l'une de ses qualités dont il est le plus fier. blagueur : César a un sens de l'humour très particulier. Certains aiment et d'autres ne sont pas spécialement fan. C'est au goût de chacun mais lui se fait rire lui-même à chaque fois. ambitieux : il a toujours aimé voir loin et avoir de grands rêves. L'un d'eux c'est réalisé en devenant oncologue. fier : sa fierté est ce qui l'empêche le plus souvent de pardonner. Elle lui pourrit la vie de bien des manières. curieux : César, depuis tout petit, a toujours tout voulu savoir. Il s'incrustait dans les conversations des grands et a toujours posé beaucoup de questions. Ses parents lui ont très tôt acheté tout plein de livres pour assouvir sa curiosité. Encore maintenant, il aime apprendre et a une grande culture générale. perspicace : il a la faculté de voir et même de comprendre des choses rien qu'en regardant une personne. Bien sûr, il n'est pas infaillible mais dès qu'il s'agit de sa famille il sait de suite quand ils ne vont pas bien ou quand ils sont heureux. affectueux : César est comme un gros nounours, il a besoin d'amour et de câlin. Il est tactile alors il ne faut pas s'offenser s'il vous touche alors que vous n'avez rien demandé. Il est comme ça simplement. franc : il aurait tendance à tout balancer ce qui lui passe par la tête au moment où il le pense parce que sa franchise est sans précédent. Seulement, avec le temps, il s'est assagit et pèse maintenant le poids de ses mots. déterminé : quand il a une idée, César ne l'a pas autre part. Il fera tout pour obtenir ce qu'il veut quitte à faire passer ses ambitions avant le reste. perfectionniste : César aime quand c'est bien fait, que tout à une place que ce soit chez lui ou dans sa vie. C'est presque une obsession même s'il n'en est pas encore là. sincère : il ne ment jamais aux autres et ce même si les occasions se présentent. Par contre, il se ment énormément à lui et en ce moment plus que d'habitude. arrogant : il arrive parfois que César se montre un tantinet arrogant. Il lui arrive de montrer sa supériorité aux autres sans même le vouloir lorsqu'il parle de ce qu'il connait. entêté : il n'admet jamais qu'il a tord et il peut soutenir qu'il n'a pas tord pendant de longues minutes. Quand il veut quelque chose ou pense quelque chose, il est très difficile de lui enlever l'idée de la tête. jaloux : César, est très jaloux quand il s'agit de la femme qu'il aime. Claire est toute sa vie et donc, il ne supporte pas qu'un autre homme l'approche, parce que pour lui, ils ont tous des idées mal placées. Même actuellement, alors qu'ils ne sont plus ensemble, il a du mal à la voir approcher d'autres hommes. possessif : là encore comme la jalousie, dès que sa touche à sa femme et sa famille rien ne va plus. Ce qui est à lui est à lui que ce soit des objets ou des membres de sa famille. protecteur : en tant qu'ainé de la famille Peyre, il a vu tout sa fratrie naître et a toujours été là pour elle. Si jamais ils ont un problème, ils savent qu'ils peuvent compter sur César. Il sera toujours là pour les gens qu'il aime. méfiant : de nature méfiante, il n'accordera pas facilement sa confiance. Il préfère observer d'avoir avant de parler. Il est très rare qu'il soit avenant à la première rencontre. Cependant, dès qu'une personne a sa confiance, elle l'a pendant longtemps si elle ne lui fait pas de crasse. compétent : dans son domaine, César est l'un des meilleurs. Sa réputation le précède partout où il va et il n'est pas rare qu'il quitte la France pour faire des meetings ou des congrès. Il est très fier de son parcours. ouvert : César est ouvert d'esprit. Il peut tout accepter d'entendre du moment que ce n'est pas trop farfelu. Il n'a rien contre les homosexuels et est même content de la loi qui est passée pour le mariage pour tous et même s'il lui ne l'est pas et ne le sera probablement jamais, ils sont des personnes comme tout le monde et ont le droit aux mêmes privilèges que les hétérosexuels. ordonné : chez lui comme dans son bureau à la clinique, tout est rangé à sa place et si quelqu'un le bouge, il le voit de suite. C'est une obsession chez lui le rangement. attentif : il n'est pas rare qu'il prête attention à ce qu'on lui dit. Il joue souvent le rôle de psy avec ses frères et soeur et aussi avec ses patients. travailleur : depuis quelques temps, il s'enferme dans son travail et ne fait plus attention à rien. Il a une grande conscience professionnelle et n'hésite pas à faire des heures supplémentaires s'il le faut. déprimé : depuis la mort de Emma, César n'est plu le même homme. Il n'arrive pas à voir les bonnes choses et donc, s'enfonce un peu plus dans le trou qu'il a creusé.

TICS ET TOCS : 001. boit son café toujours noir, corsé, très chaud et sans sucre. s'il n'est pas comme ça, il ne peut pas le boire. c'est la seule boisson qu'il le booste un peu. il y est d'ailleurs accroc. 002. dans sa jeunesse, il était un gros fumeur et avait arrêté à la naissance de Emma. maintenant, il a reprit presque autant que lorsqu'il était plus jeune. 003. passe sa vie à la clinique et dort assez souvent sur place. c'est comme une deuxième maison pour lui. il s'y sent plus à l'aise en ce moment que dans sa propre maison qui lui rappelle trop sa vie de famille brisée. 004. sa famille est très importante pour lui même si en ce moment il s'éloigne d'elle. il n'arrive pas à faire face à son divorce et à la mort de sa fille et même ses frères et soeurs n'arrivent pas à l'aider. il est trop désespéré pour qu'on l'aide. 005. comme il a grandit dans une famille nombreuse, il a toujours voulu beaucoup d'enfant mais après la grossesse à risque de Claire, il s'est fait une raison et n'a donc qu'un enfant, Emma, qui est décédée en décembre dernier. 006. tous les jours, il est confronté à la mort mais cela lui fait peur. avant, il se disait que ça n'arrivait qu'aux autres... maintenant que sa fille n'est plus il sait que ce n'est pas le cas. même les paroles réconfortantes et encourageantes qu'il lance aux familles lui semblent vides de sens puisqu'elles ne changeront rien à l'état de santé de leurs proches. 007. fait un jogging au moins une fois par semaine pour se tenir en forme ainsi que de la musculation. à part ça, il fait de temps en temps du foot mais rien de plus. 008. fervent supporter de l'OM, il ne passe pas inaperçu dans les rues de Paris les lendemains de victoire de son équipe. il ne rate d'ailleurs jamais un seul match. ce sont les seuls soirs où il se permet de ne pas faire d'heures supplémentaires. le foot chez les Peyres mâles, c'est sacré. 009. ne passe pas une seule journée sans écouter de la musique. écoute de tout et est même fan de certains boys bands que sa fille écoutait. par contre, il ne s'en vante pas. il n'a pas honte, mais à 34 ans, il est censé écouter autre chose que de la musique d'adolescente. il est fan de musique classique et lorsqu'il doit opérer une tumeur il opère avec du Mozart, Verdi ou Beethoven. 010. adore les animaux et sa maison était une vraie arche à cause de sa fille. il avait deux chats (Noisette et Croquette), un chien (Pilou) et deux poissons rouges (Nemo et Doris). cependant, quand Emma est morte, il les a tous donné ne supportant pas de les voir quand il rentrait le soir. il a d'ailleurs toujours grandi avec des animaux, mais maintenant, il n'en veut plus. 011. très friand de séries et de films, dès qu'il a cinq minutes pour lui, il prend du temps pour regarder, toujours en vo parce qu'il ne supporte pas les doublages. 012. est allé à de nombreux concerts de rock à cause de ses parents qui étaient fan et maintenant il continue avec d'autres styles de musique.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Avant, il aurait dit que c'était la maison qu'il partageait avec Claire et Emma parce qu'elles étaient les femmes de sa vie... Mais maintenant, ce n'est plud le cas. Alors si vous lui posez la question, il vous répondra que c'est la maison de ses parents, celle où il se sent le mieux que ce soit à Paris ou à Marseille et où il a passé la plupart de sa vie. Il adore y retourner pour se ressourcer mais également parce qu'elle lui rappelle nombreux souvenirs. Il est heureux chez ses parents et encore plus quand toute la famille est réunie. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? A dire vrai, César n'est pas spécialement fan de la vie dans la Capitale. Il aurait aimé rester à Marseille mais il n'a pas eu d'autres choix que de suivre ses parents. Cependant, s'il devait vraiment choisir, il dirait qu'il adore les monuments qui sont présents à Paris parce qu'ils représentent la France. Et puis il aime aussi le fait que comme les grands groupes ne viennent que sur Paris, il peut aller à leur concert sans débourser l'argent du trajet. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Les gens qui font la gueule, le fait d'être tout le temps en stress et speeder. César aime bien le calme mais dans la Capitale, il n'y a que très peu de moment de calme. Il a appris à faire avec, mais de temps en temps c'est dur. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : foot, concert et capitale.

« Bienvenue dans ce monde César. » Lisa regarda son fils comme s'il était la huitième merveille du monde. Cette grossesse, elle en avait rêvait de tout son cœur et maintenant, elle se retrouvait avec dans les bras un bébé qu'elle aimerait toute sa vie. Des petits coups se firent entendre à la porte de sa chambre d'hôpital et un magnifique sourire apparut sur ses lèvres quand elle vit son homme entrer dans la pièce. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'aime son Matthieu ! Elle n'avait jamais pensé que lorsqu'elle l'avait rencontré, leur histoire serait aussi belle. Ils s'étaient rencontré à un concert de rock que Matthieu donnait avec son groupe. Elle n'était qu'une simple fan qui avait flashé sur le chanteur. Le cliché de base mais qui s'était soldé par une magnifique histoire d'amour qui se concrétisait deux ans plus tard avec ce magnifique enfant. « Regarde ton fils comment il est magnifique. » « Il est aussi beau que sa mère. » Matthieu déposa les fleurs qu'il avait acheté sur la table de nuit avant de venir embrasser la femme de sa vie ainsi que le fruit de leur amour. Il s'assit alors sur le lit accompagnant. « J'ai quelque chose à te dire Lisa. » La jeune femme leva les yeux de son fils pour les poser remplit d'inquiétude sur l'homme qu'elle aimait. Qu'est-ce qu'il allait lui dire ? Elle espérait que ce ne serait pas une rupture. Pas maintenant, pas après qu'elle ait mis au monde leur enfant. Elle savait qu'il aimait, mais elle avait trop peu confiance en elle. Elle pensait qu'elle était inférieure aux autres femmes et que Matthieu trouverait toujours mieux qu'elle. Elle était comme ça Lisa, toujours peu sur d'elle qu'importe les situations. « Qu'est-ce qui se passe Matthieu ? » L'inquiétude pouvait se lire dan son regard. Elle ne savait plus quoi penser. Matthieu se mit alors à parler. « Tu sais que je t'aime, tu es la femme de ma vie. Je n'aurai jamais pensé que lorsque je t'ai vu à ce concert, nous serions encore ensemble deux ans plus tard. Alors j'ai un truc à te demander. » Il se mit alors à genoux et sortit de sa poche un écrin. Il l'ouvrit et Lisa put voir une magnifique bague à l'intérieur. Elle ouvrit la bouche de surprise et sentit ses yeux se remplir de larmes. « Lisa Marchand, voulez-vous me faire l'honneur de devenir Madame Lisa Peyre ? » Aussitôt après qu'il est fini de parler, les larmes se mirent à couler le long des joues de la jeune femme. C'était un meilleur jour. Elle venait de mettre au monde le plus merveilleux des enfants et Matthieu lui faisait enfin sa demande en mariage. Elle était la femme la plus heureuse du monde à cet instant. Elle aurait pu lui sauter dans les bras et l'embrasser si elle n'avait pas eu César dans les bras. Elle se pencha simplement pour poser ses lèvres sur celle de son futur mari. « C'est oui Monsieur Peyre. » Matthieu se leva alors pour prendre sa femme dans ses bras. Ce simple geste suffit à réveiller le bébé qui râla parce qu'il avait faim. « Profite bien César, parce qu'ils sont à moi. » Le futur couple de mariés rigola pendant que César mangeait.

« Maman, les jumelles m’embêtent. » César se rapprocha de sa mère tandis que Marie et Jeanne arrivaient derrière lui en riant. Elles étaient des petites pestes pour leur âge. Leur grand frère ne parvenait pas à les calmer ou les occuper assez longtemps pour qu'elles le laissent tranquille. Les filles étaient encore des enfants et avaient un besoin constant d'attention, attention que Lisa Peyre ne pouvait plus leur donner au vu de son ventre proéminent. Elle attendait son quatrième enfant et était fatiguée puisque c'était d'une part sa troisième grossesse, mais aussi parce qu'elle arrivait bientôt à terme. Le gynécologue lui avait d'abord annoncé la présence de deux fœtus. Lisa et Matthieu avait faillit avoir une attaque. Encore des jumeaux, ils allaient mourir avant la fin de l'année. Ils n'avaient pas regretté d'avoir eu les jumelles, bien au contraire. Mais en avoir encore allait avoir leur peau avant qu'ils ne deviennent vieux. Puis, ils les avait rassuré en avouant qu'il s'était trompé. Le bébé était bien seul dans le ventre de sa mère. Les Peyre avaient été tristes de cette nouvelle mais en même temps soulagés. César lui avait cru mourir. Il ne voulait pas d'autres sœurs et encore moins des jumeaux. Marie et Jeanne drainaient son énergie dès le matin, dès qu'elles se levaient. Il les aimait, ça c'était certain, et il ferait même tout pour elle. Mais elles les épuisaient lui et ses parents. Alors, le petit garçon n'avait pas d'autres choix que d'aller quémander de l'aide à sa mère ou son père. « Les filles, laissez votre frère tranquille. Allez jouer toutes les deux dans votre chambre. » Elles regardèrent leur mère comme si elles ne comprenaient pas ce qu'elle leur disait. Ce fut Jeanne qui prit la parole pour lui répondre. « Mais maman, c'est pas drôle si on embête pas César. » Un rire s'échappa des lèvres de Lisa qui posa sur ses filles un regard emplit de tendresse. Bien qu'elle n'avait toujours voulut qu'un seul et unique enfant, elle était reconnaissante envers Matthieu de l'avoir poussée à faire d'autres enfants. Ils étaient sa fierté et la preuve de son amour pour son mari. Si cela était à refaire, elle recommencerait encore et encore la même chose. Chaque matin, elle se levait avec un but, le but de voir ses enfants heureux et épanouis dans ce qu'ils aimaient. « D'accord, c'est drôle d'embêter son grand frère, mais si vous continuez, il va s'énerver et vous crier dessus. Vous ne voulez pas que César crie, pas vrai les filles ? » Pour appuyer les paroles de sa mère, le garçon hocha la tête. Il n'aimait pas crier sur ses sœurs mais il n'hésiterait pas à le faire si besoin. « Non on veut pas, hein Jeanne ? » Jeanne à contre cœur acquiesça aux paroles de sa jumelle. Contrairement à Marie, Jeanne n'était pas la plus sage. Elle entraînait souvent sa sœur dans ses bêtises et ne manquait jamais de se faire disputer. Tout le monde le savait, mais il n'était pas rare que Marie s'accuse à la place de sa sœur. Personne n'était dupe, mais tout le monde les laissait faire. A quoi bon essayer de les faire dénoncer l'autre ? C'était perdu d'avance. « Allez viens, on va jouer dans notre chambre. » Les deux filles quittèrent la pièce et alors que Lisa tournait le dos à ses filles pour repartir à ses occupations, Jeanne tira la manque à son frère. César lui tira également la sienne, puis il laissa sa mère seule pour aller dans sa chambre. Alors qu'il allait y entrer, il fit demi-tour et entra dans celle de ses sœurs. « Je peux jouer avec vous ? » Marie leva la tête et un immense sourire apparut sur son visage. Il s'assit alors près d'elle et attrapa l'un de leur Ken. Bah oui, il n'allait quand même pas prendre une Barbie. Il était un garçon et s'était déjà assez dégradant de jouer à la poupée avec ses petites sœurs. Si en plus, il prenait une Barbie, ce serait la fin du monde. « Qui veut être la Barbie de mon Ken ? » Aussitôt, les deux filles attrapèrent leur Barbie préférée pour se mettre en couple avec le Ken de César.

Et voilà, la nouvelle Peyre était née, trois ans après Hugo. La famille s'agrandissait pour la cinquième fois. Après César, Marie, Jeanne et Hugo, venait maintenant Jasmine. Le prénom de la petite dernière différenciait de ceux de sa fratrie, justement à cause d'eux. C'était à eux qu'était revenu la lourde tâche de choisir un prénom. De nombreuses propositions avaient été faites comme, Laure, Maeva, Ariel, mais aucune ne faisait l'unanimité chez les Peyre. Et puis, finalement, ce fut lorsque les quatre avaient vu apparaître à l'écran Jasmine, alors qu'ils regardaient Aladin, qu'ils avaient choisi ce prénom. Cela avait été comme une évidence. Toute la fratrie s'était retournée vers les parents qui discutaient pour donner leur choix. Ce prénom avait donc été adopté par les Peyre. Tous étaient heureux de compter un nouveau membre dans leur famille. Les garçons étaient un peu moins ravis puisqu'il s'agissait encore une fois d'une fille, mais ils aimaient quand même leur petite Jaz. Les jumelles, elles, étaient ravies parce qu'elles allaient pouvoir jouer avec un poupon taille réel. Ils étaient tous heureux à Marseille. Mais rien ne dure. Le père de César fut muté dans la capitale et tout le monde dut le suivre. Cela ne ravit personne. L'air de Paris était pollué, il ne faisait jamais beau et il n'y avait pas la Méditerranée. Très vite, César regretta sa Marseille natale. Mais il dut s'y faire et apprit à vivre dans la ville. Il la connaît maintenant presque par cœur à force de la parcourir à pied. Oui il détestait prendre les transports en commun et encore plus le métro. Du coup, ses pieds étaient ses meilleurs amis.

« César, réveille toi, tu vas être en retard en cours. » César fut secoué de tous les côtés pour qu'il parvienne à se lever. Il ouvrit les yeux et devant lui se trouvait Claire, sa colocataire. Il avait quitté la maison familiale la semaine, pour être plus près de sa fac, ainsi, il n'avait pas à prendre le métro, ni tout autre transport en commun. Claire, comédienne depuis quelques années à la Comédie Française, avait mis une annonce sur internet et César avait été l'un des premiers à répondre à sa demande. Le courant était super bien passé entre les deux et elle l'avait accepté de suite sans voir d'autres personnes. Ils vivaient ensemble maintenant depuis un an et s'entendaient toujours aussi bien. Cependant, d'autres sentiments qu'amicaux avaient fait leur apparition et s'étaient installés petit à petit. Mais, Claire freinait à chaque fois les avances de César, parce qu'elle avait peur. Peur de souffrir à nouveau à cause des garçons. Elle avait eu quelques aventures qui n'avaient duré que le temps d'un ébat et aussi quelques histoires d'amour qui avaient mal finies. Elle avait eu le cœur brisé à de multiples reprises à cause de tromperies, mensonges et autres conneries de mecs. Alors, la jeune femme qui était réellement tombée amoureuse de César, ne voulait pas que ça aille trop vite. L'étudiant en médecine était patient. Il attendait qu'elle soit prête, mais de temps en temps, comme ce matin, il faisait avancer les choses. Il l'attrapa par la taille et la renversa sur son lit. Là, il l'embrassa passionnément. Si au début, Claire se laissa faire, elle reprit bien vite ses esprits et le repoussa légèrement tout en restant sous lui. « Stop César, je suis désolée. » Le jeune homme soupira et se déplaça pour ne plus être au dessus d'elle. Il reposa sa tête contre l'oreiller en fixant le plafond. Il en avait marre d'attendre. Il estimait qu'il avait assez attendu. Il voulait quelque chose de plus sérieux. Il voulait se poser avec elle parce qu'il était réellement amoureux d'elle. Il était sincère et sérieux. Claire se leva et César la rattrapa par le bras. « Non, César, pas maintenant. » Elle savait déjà ce qu'il allait lui dire et elle ne voulait pas l'entendre. Elle n'était pas prête. « Mais avec toi, c'est jamais le moment Claire. Je peux comprendre que tu veuilles attendre, que tu ne sois pas prête, mais merde, j'ai besoin de plus. » Il sentit la jeune femme se tendre au fur et à mesure qu'il parlait. Elle voulait partir, elle voulait ne pas avoir poussé la porte de la chambre de son coloc ce matin. Elle aurait souhaité ne jamais avoir cette conversation. Mais c'était inévitable. « Je sais, je suis désolée. » Encore une fois, César soupira. « Tu es tout le temps désolée, Claire. J'en ai marre d'attendre que tu te sentes à nouveau bien et en sécurité avec un homme... » La jeune femme commençait à vouloir se dégager de l'emprise que César avait sur son bras. « Je t'aime moi... » Claire s'arrêta alors totalement et ne regarda pas César pendant de longues secondes. L'étudiant se mordit à la lèvre avec appréhension. Avait-il était trop vite ? Avait-il avoué ses sentiments trop tôt ? Il ne savait plus quoi penser alors que Claire restait dos à lui sans bouger ni même parler. Alors qu'il pensait qu'elle allait se dégager totalement, elle se retourna vers lui, les yeux emplit de larmes. « Alors prouve le. » « Alors, laisse moi le faire. » Il la tira par le bras vers lui et l'enferma dans ses bras tandis qu'il l'embrassait à nouveau passionnément. Cette fois-ci, Claire se laissa faire et César dit merde à ses cours pour la première fois de sa vie.

« J'ai peur César. » Allongés l'un à côté de l'autre, César tendit la main vers sa petite sœur. Aujourd'hui était un grand jour pour les deux frères et sœurs. Aujourd'hui, César allait donné un morceau de son foie à Jasmine. Depuis trois ans, elle souffrait d'une maladie qui nécessitait une greffe et lorsqu'il avait apprit qu'il était compatible avec elle, il n'avait pas hésité un seul instant. Il lui donnerait son foie et elle vivrait une belle et longue vie. La petite n'avait que treize ans et pour lui, ce n'était pas normal qu'elle soit déjà malade. Il s'en voulait également de ne pas avoir été plus présent dans la vie de sa petite Jaz. Bien entendu, ce n'était pas de sa faute si elle était tombée malade mais c'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser. « Ne t'inquiète pas Jaz, je suis là. Tout va bien se passer. Quand on se réveillera, tu seras guérie... » Même s'il ne le disait pas, César était aussi un peu inquiet. Si l'opération se déroulait mal ? Si l'un d'eux y restait ? Il secoua la tête pour ne pas y penser. Même s'il était au courant des risques encore plus parce qu'il était en plein dans ses études de médecine, il ne voulait pas y penser. Tous les deux se réveillerait et il aurait guérit sa petite sœur, son rayon de soleil. Une infirmière entra dans la pièce et leur donna à tous les deux un cachet pour les aider à déstresser avant l'administration de l'anesthésie. Ça allait les rendre un peu endormi, mais ça allait également annihiler leur sensation. Elle les quitta ensuite et laissa passer Claire qui entra dans la chambre au moment où l'infirmière la quittait. Les deux patients tournèrent la tête vers elle avec un sourire. « Comment vous allez ? » « J'ai un peu peur, mais César est là donc ça ira. » Claire l'embrassa sur le front avant de s'asseoir sur le lit de son chéri. « Et toi, tu te sens comment ? » César lui sourit et de sa main libre attrapa la nuque de sa copine pour l'embrasser. Il se sentait bien, même très bien. Son sourire était un peu idiot mais il se sentait bien. « Je me sens un peu dans les vapes mais je vais bien. » Il déposa alors sa main sur celle de sa copine. « D'ailleurs, dès que Jasmine sera guérie, on se mariera. » Un petit rire nerveux s'échappa des lèvres de la jeune femme qui regarda ailleurs, gênée par la situation. « Rigole pas c'est vrai ! Hugo sera mon témoin et Jasmine la demoiselle d'honneur et celle qui donnera les alliances au prêtre. On invitera toute ta famille et la mienne et ce sera le plus beau jour de notre vie. » Claire passa sa main dans les cheveux de César comme elle l'aurait fait avec un gamin. « Tu me referas ta demande quand tu ne seras pas drogué. Parce que là t'as pas toute ta tête. » « Dès que je remonte de la salle de réveil, je te ferai ma demande... La bague est déjà dans mon sac. » César avait prévu de lui faire sa demande depuis déjà quelques temps et il avait décidé de le faire lorsque sa petite sœur serait guérie. Ils descendirent alors au bloc et lorsqu'ils remontèrent après le succès de l'opération, le jeune homme tint sa promesse et refit une demande en mariage en bonne et due forme, demande que Claire accepta à la plus grande joie de la famille Peyre et du futur mari.

Et voilà, Claire et César étaient mariés. Un an et quelques après la guérison de Jasmine, ils s'étaient dit oui devant le prêtre et Claire était devenue Madame César Peyre. Jasmine, comme convenu avait été la demoiselle d'honneur et avait apporté les bagues lors de l'échange des consentements. Hugo quant à lui avait été le témoin de César avec le meilleur ami de ce dernier. La cérémonie s'était super bien passé malgré un événement qui avait chamboulé toute l'assistance. Hugo venait de terminer son discours quand Claire s'était levée pour parler à son tour. Elle avait raconté vite fait son histoire avec les hommes avant qu'elle ne tombe sur César... Puis, elle s'était tournée vers lui et lui avait offert un cadeau. Emu par cette attention, le jeune homme l'ouvrit et se qu'il découvrit le fit pleurer. Il était rare que César pleure et surtout en public. Dans la petite boite se trouvait un chausson de bébé ainsi qu'une sucette. César avait alors compris de quoi il s'agissait ! Claire était enceinte. C'était le plus beau cadeau qu'elle pouvait lui faire. Six mois après le mariage naquit une petite Emma qui ravit ses parents, ses grands-parents ainsi que ses oncles et tantes. La petite était un rayon de soleil dans la vie des Peyre. Elle faisait la fierté de ses parents et ne cessait de les étonner. César était heureux d'avoir eu une fille même s'il la garderait prisonnière jusqu'à ce qu'elle soit assez âgée pour ne plus plaire aux garçons. C'était sa princesse son bébé et pas question que quelqu'un lui brise le cœur, sinon, il lui briserait les couilles.

« Tiens, c'est pour toi. » Marie avait une tête d'enterrement quand elle posa sur le bureau de César à l'hôpital un dossier. César s'en empara et put lire dessus demande de divorce. Il garda avec brio sa surprise pour lui. Il ne l'avait pas vu venir celle là. Il ne comprenait pas pourquoi Claire lui donnait ces papiers et encore moins moins pourquoi c'était sa sœur qui lui amenait. Il les jeta sur un coin de son bureau et reprit la lecture d'un des dossiers qu'il étudiait avant que Marie n'arrive. La jeune femme ne supporta pas d'être ignorée de la sorte, posa sa main sur le dossier ce qui eut pour effet de faire relever la tête de l'oncologue et elle reçut un regard noir de la part de son grand frère. « Me regarde pas comme ça César. Tu sais que tu merdes en ce moment ? Alors arrête de jouer au con. » « Je vois pas de quoi tu parles Marie. Maintenant, tu m'excuseras, mais j'ai du travail. » César se leva et contourna son bureau pour sortir de la pièce. Il fut stoppé par sa sœur qui se mit entre lui et la porte. Elle le gifla alors de toutes ses forces. « Putain, mais tu le fais exprès ou quoi ? Ta fille a besoin de toi, ta femme également, mais tu préfères te voiler la face. Merde quoi César, Emma a une leucémie et t'es cancérologue ! Essaie de sauver ta fille plutôt que des inconnus... » Marie était hors d'elle. Comment son frère pouvait-il réagir comme ça ? Elle avait l'impression de ne pas avoir à faire à son frère mais à une personne totalement différente. Il y a quelques temps, César se serait débrouillé pour aider sa famille, comme il l'avait fait il y avait quelques années pour Jasmine quand il lui avait donné un morceau de son foie. Mais là, il agissait comme si Emma allait bien et qu'elle n'était pas malade. En fait, depuis qu'il avait apprit que sa fille souffrait d'un cancer du sang, il avait changé. Il était devenu une personne totalement différente. Il se plongeait dans le travail et n'allait même plus voir sa fille qui était hospitalisée. Il était totalement déconnecté de la réalité et encore maintenant, après la gifle et les paroles de sa petite sœur, il n'arrivait pas à admettre qu'il agissait comme le pire des connards. « C'est bon, t'as fini ta petite crise ? Je signerai les papiers et les ferait passer à Claire soit par toi ou par quelqu'un d'autre. Maintenant, laisse moi passer. » Marie abasourdie par les propos de son frère ne réagit pas quand il passa près d'elle et quitta la pièce. Il savait ce que tout le monde pensait de son comportement. Personne ne le comprenait ni même le soutenait dans ce qu'il faisait. C'était Claire qui avait tout le soutien de sa famille. S'il n'avait pas été l'acteur principal de tout ça, il aurait probablement fait comme tout le monde et aurait soutenu la jeune femme. Il avait attiré le courroux de toute sa famille et même ses parents lui faisaient comprendre qu'il allait sur la mauvaise voie. Mais il n'arrivait pas à faire autrement. C'était comme ça, il n'y pouvait rien.

Un an, c'était le temps qui était passé depuis la mort de Emma. Un an que la vie de César avait pris fin avec la mort de sa fille et son divorce avec la femme de sa vie. Un an que César continuait de vivre, de respirer par automatisme sans réellement savoir ce qu'il faisait. Il avait pris quelques jours après le décès de Emma, mais quelques temps plus tard, il était de retour à l'hôpital parce qu'il ne supportait pas de rester seul chez lui dans sa maison qui lui rappelle les années de bonheur qu'il a passé avec sa femme et sa fille. Il vit plus à l'hôpital que chez lui. Il s'est d'ailleurs éloigné de sa famille... Si on l'a connu avant, on ne le reconnaît pas du tout...

PSEUDO/PRÉNOM : bloodstream/Marion . ÂGE : j'ai plus vingt ans , j'ai 22 ans . SEXE : toujours féminin Tu voudrais vérifier, petit pervers . VILLE : Agen, la ville des pruneaux . Mais bientôt près de Londres RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : J'en ai besoin ?   . IMPRESSIONS : J'ai toujours aimé FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours . UN DERNIER MOT ? Love you .

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !