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| one step forward, two steps backward ☆ gaspard. | |
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Flavie Lefèvre eden de cacharel CRÉDITS : (ava) outlines. (sign) uc. PSEUDO : FREAKSHOW (laurine). | Sujet: one step forward, two steps backward ☆ gaspard. 23/12/2015, 12:21 | |
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gaspard & flavie ☆ onward, forward, don't step backward step out of babylon onward, forward, don't step backward step out of babylon Un jour viendra, je te surprendrais au saut du lit Thavaud. Sauf qu'il ne m'avait jamais prise au sérieux. Et pourtant, il aurait dû prendre au pied de la lettre tout ce que je pouvais lui dire. J'avais mes petites habitudes matinales qui consistaient en un footing rassérénant. Je prenais l'air frais du matin qui me réveillait doucement et me mettait en forme pour la journée que j'allais affronter. Depuis ma majorité environ, je faisais ça tous les jours. Mais plus le temps passait, et moins j'en avais l'occasion. Mon métier ne favorisait pas ce genre d'entraînement à vrai dire. Quand j'enchainais les gardes de nuit, j'avais besoin de dormir le matin. Et tout mon programme s'en retrouvait bouleversé. Par chance, j'avais pu passer une bonne nuit la veille. Une de celles que j'aurais tendance à réclamer tous les jours, si ce n'était pas trop demandé bien sûr. Quand le réveil sonna et indiqua six heures, j'étais sur le pied de guerre. En fait, j'aimais tellement aller courir que je ne rechignais même pas à me lever si tôt. Il est vrai que le départ est souvent difficile, mais je sais que je reviendrais au top de ma forme juste après. Et ce qui me motivait encore plus aujourd'hui était que j'allais embarquer Gaspard dans mes expéditions matinales. Le pauvre n'en avait aucune idée et risquait de râler en sortant de son lit. J'imaginais qu'il ne saurait même pas qui pourrait bien être assez diabolique pour sonner si tôt chez lui. Sauf qu'il devrait bien me connaître maintenant, du Flavie tout craché. Mon ami avait besoin d'être coaché, et j'entendais le faire comme il faut. Il avait pris tellement de mauvaises habitudes dans sa vie que j'avais un boulot monstre face à moi. Mais il est bien connu que rien ne me fait peur et puis, c'est un peu mon job de veiller sur la santé et le bien être de tous. Je n'avais pas perdu de temps à choisir la plus belle tenue de mon dressing, c'était totalement inutile et puis ce n'était surtout tellement pas mon style. Souvent, mes allures de garçon manqué en surprenaient plus d'un. J'étais née comme ça, je me plaisais avec toutes ces occupations de mecs et que sais-je d'autres. Pourquoi catégorier autant ? Chacun devrait être libre de faire ce qu'il juge assez intéressant pour lui-même. Heureusement que je n'habitais pas très loin de chez Gaspard parce que je n'avais aucune envie de prendre la voiture ce matin. Cela n'aurait fait que me rendre fainéante un peu plus. Et aujourd'hui, j'avais besoin de péter la forme pour le footing matinal qui nous attendait. J'arrivais chez le principal intéressé alors qu'il n'était même pas sept heures du matin. Je l'entendais déjà bougonner d'avance et cela me faisait bien rire. J'étais fière de moi dans le fond, vilaine que j'étais. Je toquais dans un premier temps. S'il avait la chance de se réveiller rien qu'à l'entente de ce son, ce serait bien moins inquiétant pour lui. Sauf qu'à mon envie, il devait dormir profondément et ne devait pas se réveiller pour un pauvre petit bruit de rien du tout. Tant pis... Maintenant, ce sera la sonnette. La sienne était assez stridente d'ailleurs. Il faudrait qu'il pense à la changer s'il ne voulait pas faire une crise cardiaque la prochaine fois qu'il l'entendrait résonner. Et une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries... Et je toquais une fois, deux fois, trois fois, de toutes mes forces. Il allait bien falloir que je le sorte du lit d'une manière ou d'une autre puisque sa porte était fermée à clé et que je n'avais pas ces fameuses clés. Je patientais impatiemment soit dit en passant, en tapant du pied. Je ne savais plus quoi faire pour que monsieur daigne quitter les bras de Morphée pour venir m'ouvrir. Et c'est là que je vois la porte s'entrouvrir à la vitesse d'une limace. Et le visage de mon pote me fait littéralement éclater de rire. C'est qu'il est pas mal au réveil le Gasp'. « Et bah bonjour l'accueil ! » m'exclamais-je en exprimant mon mécontentement pour l'attente interminable à laquelle je venais de faire face. Il s'écarte et j'en profite pour entrer et fermer la porte derrière moi. « Euh... On t'a jamais dit que c'est le matin dès l'aube qu'on est censé aller courir ? » m'enquis-je, voyant qu'il ne se préparait même pas aux premières heures du jour. Il se souviendrait de ce réveil longtemps, je n'en doutais pas. Et j'aimais me rendre inoubliable. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: one step forward, two steps backward ☆ gaspard. 14/2/2016, 18:08 | |
| Allongée lamentablement sur son lit mal fait, un bras dans le vide, un autre sous l'oreiller, Gaspard soupira. C'était pas un gars du matin. Lui, il vivait la nuit sous les étoiles. Mais pas en mode Robin des bois, justicier des nuits ou Daredevil...Gasp c'était plutôt le mec à s'engager dans des péripéties pas très rassurantes avec des personnes qui ne le sont pas plus. Vendre de l'herbe n'avait jamais résonné comme une vocation pour lui. Il avait fait des études d'économie et aurait très bien pu basculer dans le marketing. Mais devenir chef de vente ou chef de projet, trop peu pour Gasp. Ce qui le tenait en vie c'était l'adrénaline. L'adrénaline pure et dure. Il voulait devenir le Don Draper des rues, le Heisenberg des soirées embourgeoisées. Gaspard savait très bien qu'il vivait dangereusement, mais il aimait ça et n'avait que très rarement songé à arrêter cette activité. Il veillait simplement à ce que personne ne soit au courant et qu'il n'y ait pas d'emmerdes. Mais pour ça il avait la poigne et la force de persuasion nécessaire que son ego surdimensionné lui permettait d'entretenir.
Gasp était donc rentrer dans son petit studio parisien dans les alentours de 3H du matin et était moyennement prêt à bouger de son lit. Mais la sonnerie retentit. A part Olivia, il se demanda bien qui pouvait réellement lui vouloir quelque chose à cette heure-ci du matin.
Une fois levé, il enfila, sans toutefois être pleinement conscient, un vieux pantalon qui trainait. Devant la porte, il prit ses précautions en regardant dans le judas. FLAVIE. Mais que faisait-elle ici à cette heure là ? Gaspard ne prit pas le temps de réflechir, son cerveau n'ayant détecter aucun signe de danger, et ouvrit la porte. Ebloui par la lumière des réverbères encore allumés, il ne distingua qu'une silhouette élancée devant lui. En survêtement de sport. Depuis quand Flavie se déplaçait-elle d'un point A à un point B avec des vêtements de sport ? Gasp cependant n'avait pas la force d'être surpris par ce détail.
"Eh bah bonjour l'accueil !", s'exclama-t-elle, avant même que le jeune homme ne puisse ouvrir un oeil convenablement. Comment était-il censé l'accueillir au juste ? Avec des maracas et un sombrero ? Gasp se contenta de bailler en guise de réponse mais au bout de 5 secondes de silence implacable pendant lesquels il avait bien failli s'endormir debout, il se décida de lui demander le pourquoi du comment. "Euh...Flavie... Es-tu consciente qu'il est... ". Il regarda son poignet sur la montre qu'il ne portait pas. "...l'heure qu'il est ?", finit-il. Il remarqua dès alors qu'il mourrait de froid pour la simple et bonne raison qu'il était torse nu. Enfiler un t-shirt était déjà bien trop compliqué pour l'heure qu'il était alors il se contenta de ne pas bouger et de serrer les dents. Au moins, Flavie ne serait pas venue pour rien. "Est ce que je suis encore dans mon rêve ? Dis moi s'il te plait que je suis encore endormi.", marmonna-t-il, après l'annonce de Flavie qui s'était déjà immiscé dans l'appartement de monsieur. Malheureusement pour elle, s'introduire dans ce que l'on pourrait à peine nommer un "studio" était à ses risques et périls. Le studio en soi était vraiment très joli. Sa soeur avait choisi les couleurs et la décoration. L'esthétique était donc particulièrement soignée et la technologie de pointe. Avec ses revenus de Youtubeurs qui tournaient environ à 10 000 euros mensuel sans les partenariats, et le fric qu'il se faisait en dealant, Gaspard avait largement de quoi se payer la technologie qu'il voulait. Cependant, le rangement n'était pas au rendez-vous.
Gaspard n'était d'ailleurs pas pleinement rassuré de voir Flavie entrer dans son appart, du fait notamment de ses activités illicites. Elles n'étaient pas explicites mais on pouvait deviner avec un peu de jugeote et un tour attentif de son appartement qu'il était consommateur occasionnel. Rien de bien méchant, tant qu'on ne s'apercevait pas de l'envers du décor. "Euh c'est pas très bien rangé, mais a vrai dire je ne t'attendais pas à venir débarquer...comme ça". Il prononça ces derniers mots la boule au ventre. "Ecoute...", commença-t-il, en se laissant tomber sur son canapé. "A moins que je ne sois réveillé par Kendall Jenner ou par la délicieuse odeur d'une pizza orientale de chez Domino's Pizza, je ne suis pas du matin.", termina-t-il, en regardant le plafond et rêvassant d'un tel scénario. Sorry, not sorry. |
| | | Flavie Lefèvre eden de cacharel CRÉDITS : (ava) outlines. (sign) uc. PSEUDO : FREAKSHOW (laurine). | Sujet: Re: one step forward, two steps backward ☆ gaspard. 19/6/2016, 15:19 | |
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gaspard & flavie ☆ onward, forward, don't step backward step out of babylon onward, forward, don't step backward step out of babylon J'étais plus que ravie du petit tour que je m'apprêtais à jouer à monsieur Thavaud. Le meilleur dans cette scène était que la surprise serait totale, ce pourquoi j'avais hâte de voir la tête qu'il allait me servir. J'aurais presque pu prévoir l'appareil photo pour immortaliser le moment. Mais pour son plus grand bonheur j'imagine, je n'étais pas aussi machiavélique. Ou peut-être que si finalement. Je ne choississais tout de même que de me munir de mon survêtement. Ça ferait amplement l'affaire pour le footing matinal que j'avais prévu. Sauf que Gaspard, lui, ne l'avait pas prévu, le pauvre. Et je ne m'en rendis que plus compte quand j'attendis des plombes sur son perron, en sonnant et toquant autant que je le pouvais. C'est qu'il avait un sommeil profond le Gasp'. La bonne nouvelle dans toute cette histoire fût tout de même que ma patience soit récompensée. J'aurais très mal vécu d'avoir fait tout cela pour rien. La porte s'ouvrit doucement devant moi et le visage en pleine forme de mon ami fût assez rigolo à voir. Je regrettais aussitôt de ne pas avoir pris ce foutu appareil photos avec moi finalement. Ça lui aurait valu un très beau cliché que j'aurais fait agrandir et encadré pour le poser au-dessus de son lit, en guise de cadeau d'anniversaire par exemple. Oui j'en avais encore des pas mal dans ce style-là. Mais pour l'heure, je devais secouer Gaspard parce qu'il était hors de question d'aller courir à midi. Je ne tenais pas à revenir avec des coups de soleil partout. Garder une apparence un minimum regardable m'importait un peu quand même. Evidemment, je ne pu m'empêcher de lui reprocher l'accueil qu'il me réservait. « Tu pourrais au moins faire semblant d'être content de me voir. Tu es la première personne que j'ai décidé de voir à mon réveil, c'est une belle preuve d'amour quand même » plaisantais-je immédiatement, avant qu'il n'invoque l'heure qu'il était. Décidément, ce mec était une vraie marmotte. Pour une fois qu'il devait se lever si tôt, je ne l'imaginais même pas s'il devait venir travailler à l'hôpital. « Oui il est sept heures » commençais-je en jetant un oeil à ma montre. « Sept heures et quatre minutes même, on perd du temps en papotage inutile » poursuivis-je d'une mine désespérée alors que je m'apercevais qu'il n'était même pas habillé, ni même douché, ni même rien du tout en fait. Et donc que le départ ne serait pas pour tout de suite. Et voilà qu'il parlait de rêves, de dormir. « Je vais finir par être vexée » lui fis-je savoir. On aurait presque cru qu'il aurait préféré rester plongé dans son profond sommeil plutôt que de me voir. C'était sûrement clairement le cas d'ailleurs, mais ce n'était pas hyper élégant de le montrer autant. Un peu de tact avec les demoiselles, ça ne fait jamais de mal. Même si on ne me considérait pas toujours comme une demoiselle. En pénétrant dans l'appartement de mon ami, c'est également la propreté et le rangement parfait qui frappa mes yeux. Décidément, ce n'était pas non plus son domaine de prédilection. Il s'en excusa même le pauvre. « Effectivement... c'est le moins qu'on puisse dire. J'étais à deux doigts de te suggérer d'engager une bonne mais tu as déjà dû y penser toi-même donc je ne me mêle plus de rien » me stoppais-je, les mains en l'air en signe de rédition. J'avais l'impression de me mêler un peu trop de tout depuis que j'étais arrivée ici et ça allait peut-être le faire chier à la longue, donc autant me calmer de suite. Mes yeux commencèrent à s'arrondir quand je le vis aller s'affaler dans le canapé. Il se foutait de moi ou bien ? Mais le meilleur était encore à venir car son discours était au-dessus de tout. Je ne perdais pas une seconde pour venir me planter juste devant lui, face au canapé. « Tu m'as bien regardé Gasp' ? Je suis mille fois plus canon que Kendall Jenner. Et puis peu importe, ce n'est pas pour ça que je suis là. Tu as besoin d'une coach, tu te rappelles ? Et je vais te prendre en main que ça te plaise ou pas ! Donc tu me lèves ce popotin d'ici et tu files sous la douche ilico presto » m'étais-je bien fait comprendre. Je ne manquais pas de le tirer de son fauteuil également parce qu'il avait visiblement besoin d'aide ce matin. Si par sa nonchalance, il entendait me faire renoncer, c'était qu'il me connaissait bien mal. |
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