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| à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité | Sujet: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 14:08 | |
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chris lopes featuring will higginson
NOM : Fernandes-Lopes, un nom de famille composé, un nom de famille qui évoque l'ailleurs, un nom de famille comme un autre au final. Ce n'est ni un poids ni une fierté, un simple nom qui me suit depuis ma naissance. PRÉNOM : Christophe, un prénom très peu exotique. Je ne sais pas d'où il vient et très honnêtement, je m'en fiche pas mal. Je ne l'apprécie pas plus que cela, mais je ne le déteste pas pour autant. Un prénom, mon prénom. SURNOM : Des surnoms, j'en ai eu des tas, des débiles, des originaux, des simples. Le plus courant est Chris, mon entourage m'appelle ainsi depuis mon enfance. Pour le reste, ça varie selon les personnes et l'imagination qui les traverse. ÂGE : 24 ans, bientôt le quart de siècle. Je ne fais pas attention aux années qui passent, je profite de l'instant présent et ça me demande déjà suffisamment de temps. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 23 janvier 1991 à Neuilly sur Seine, ville de mon enfance, ville de mon adolescence, ville d'une bonne partie de mon existence. ORIGINES : Je suis d'origine portugaise, mes parents viennent de là-bas, ils ont grandi dans ce pays. Ils sont venus en France pour travailler à une époque où les migrants ne posaient pas problème. Je n'ai jamais vécu là-bas, je suis né en France, j'ai grandi en France et j'allais au Portugal pendant les vacances d'été lorsque j’étais plus jeune. Mon sang est portugais, mais mon cœur est français. Je ne me sens pas vraiment portugais bien que j'ai la double nationalité, je suis franco-portugais. ORIENTATION SEXUELLE : Je ne suis pas de ces personnes qui se cherchent encore. C'est clair dans mon esprit depuis aussi loin que je m'en souvienne, j'aime les femmes, leurs courbes, les instants intimes partagés avec elles. Je suis hétérosexuel sans la moindre once d'hésitation. STATUT CIVIL : La version courte, simplifiée dit que je suis en couple. La vraie version est beaucoup plus compliquée. Je sors avec une jeune femme depuis quelque temps, c'est vrai, mais je joue à un jeu dangereux avec une autre. ÉTUDES/MÉTIER : En master 2 de sociologie, je ne sais pas vraiment ce que je veux faire de ma vie. En parallèle, je bosse dans un fastfood, rien de bien mirobolant. PASSION : Je ne suis pas un grand passionné. J'aime beaucoup de choses, mais ce ne sont pas des passions. Je joue de la guitare à mes heures perdues, je lis beaucoup, je bichonne ma moto, mais je ne considère pas cela comme des passions. GROUPE : L'Élixir de Nina Ricci. SCÉNARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : Personnage inventé.
CARACTÈRE : Quelques adjectifs pour décrire une personnalité, la mienne. Joueur, celui-là me caractérise parfaitement. Je joue ma vie à pile ou face avec cette femme qui m'attire un peu trop. Je ne peux refuser un défi, je suis beaucoup trop joueur, beaucoup trop fier aussi. ~ Fêtard dans l'âme. Je peux enchaîner les soirées alcoolisées et les gueules de bois monstres. Je fais partie de cette jeunesse qui enchaîne les verres d'alcool sans se soucier des conséquences. Je touche également aux drogues douces, depuis longtemps, trop. ~ Direct autrement dit quand j'ai quelque chose à dire je ne passe pas par quatre chemins. Ma franchise peut blesser, je le sais, mais je ne compte pas changer ce que je suis. ~ Protecteur avec mes proches. À trop vouloir protéger ceux que j'aime, je peux devenir envahissant sans même m'en rendre compte. Une qualité qui se transforme en défaut. On ne se refait pas. ~ Souriant en toute circonstance. Je me balade toujours avec un sourire scotché sur mon visage. Une jolie façon de me protéger, de faire croire à tous ceux qui m'entourent que je baigne dans une bulle de bonheur. ~ Optimiste. Je préfère voir la vie du bon côté. Je ne suis pas idéaliste pour autant, je ne me voile pas la face, mais je continue d'avancer malgré les embûches. ~ Infidèle ou enfoiré, ça dépend du point de vue. Je refuse de m'attacher, je refuse de rester avec une seule femme parce que je ne veux dépendre de personne. Douce illusion. TICS ET TOCS : Café, clope, portable. Les trois choses dont je ne peux pas me passer. ~ Tous les matins, je bois ma tasse de café et je sors courir. J'ai besoin de ça pour bien démarrer la journée, sinon je suis un zombie ambulant. ~ Je ne suis pas très expressif sur mes sentiments et sur ce que je pense des gens, que ce soit en amour ou en amitié. ~ Je déteste les animaux, je ne sais pas d'où ça me vient, mais je ne les supporte vraiment pas. C'est plus fort que moi, j'ai horreur de ces bêtes. ~ J'aime faire la fête, profiter. Je ne me pose pas de limites. S’amuser sans la moindre contrainte. ~ Je suis un fan inconditionnel des Simpson. Je peux passer des soirées entières sur mon canapé à regarder cette série. ~ Je cherche assez régulièrement à me faire peur. Je suis un fana des sensations fortes. Je recherche toujours plus. Un jour d'ailleurs, j'envisage de sauter à parachute, ça se fera sûrement sur un coup de tête, comme la moitié des choses que je fais. ~ J'aurais beaucoup aimé voyager, mais je n'en ai jamais eu l'occasion, un jour peut-être.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Les différentes gares. Je sais, ce ne sont pas les meilleurs endroits de la capitale, mais j'aime y traîner et me dire que je vais monter dans le premier train que je vois pour m'envoler loin d'ici. Au final, je ne le fais pas et je reste ancré dans cette ville que je n'apprécie pas plus que cela. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? J'aime le fait que ce soit une ville où il y a toujours quelque chose à faire. J'aime le fait de pouvoir sortir n'importe quel jour de la semaine et de trouver toujours du monde avec qui m'éclater, m'aérer. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Les bouchons, la foule, les gens pressés, la richesse qui côtoie la misère, les touristes, l'illusion que ce soit une ville de rêve. Je n'aime pas cette ville, des défauts je pourrais lui en trouver des tas. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Illusion, pollution, hypocrisie. Ce n'est pas forcément en rapport direct avec la capitale, mais c'est ce qu'elle dégage à mes yeux. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 14:09 | |
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être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
❝ JE PEUX SAVOIR POURQUOI TU M'ESPIONNES ? ❞ Calé dans un coin, j'avale d'un air distrait mon café à presque dix euros tout en prenant des notes. J'observe les personnes autour de moi et je note le moindre détail. Les tenues, les façons de se tenir, les postures, les conversations que je peux entendre, ce que chacun consomme et tout un tas de détails qui paraissent sans importance. Je détonne dans cet endroit, je ne viens pas de ce monde, de cet univers où dépenser presque dix euros pour un café est une banalité. Je n'ai pas les habitudes des personnes qui côtoient cet endroit et ça se voit. Je fais tache, à croire que je trimballe une pancarte avec écrit Je suis un imposteur. Qu'importe, je ne suis pas là pour le plaisir. Je ne suis pas non plus un psychopathe qui suit une personne et observe chacun de ses faits et gestes, loin de là. Je suis dans ce café pour un projet pour les cours, un projet que je fais dans le cadre de ma licence de sociologie. Mes notes partent dans tous les sens. Je gribouille quelques mots dans la marge quand une voix vient me ramener à la réalité. « Je peux savoir pourquoi tu m'espionnes depuis une heure. » Je relève les yeux de ma feuille et je souris. Face à moi, une jolie jeune femme, elle a probablement mon âge et c'est la demoiselle qui était quelques tables plus loin vers la droite. Celle qui mène les serveurs à la baguette et les fait devenir chèvre. La situation ne me met absolument pas mal à l'aise. Les femmes, oui, j'ai l'habitude de les séduire, de les charmer, de profiter sans la moindre promesse. Je ne suis pas un collectionneur, je ne couche pas avec une femme différente chaque soir, loin de là. Je ne sors pas non plus uniquement dans l'optique de ramener une nouvelle conquête. Il m'arrive de ramener une femme, de coucher avec elle, il m'arrive de revenir bredouille et il m'arrive également de rentrer avec une femme sans coucher avec elle. Certaines veulent se préserver, ne pas coucher le premier soir et je ne suis pas un con fini qui va les forcer. Et là, alors que je ne suis absolument pas en posture de chercher à charmer une femme, la voilà qui débarque en furie prête à m'en décoller une pour rien. Je garde mon sourire et je lui réponds tout en reprenant mon stylo pour continuer à noircir ma feuille. « Je t'espionne pas. » Ton banal, lisse. Je l'ignore parce que je dois continuer à prendre mes notes, je dois réussir à achever cette séquence d'observations. Puis très honnêtement, je vois à des kilomètres à la ronde le genre de nanas que j'ai face à moi et je sais que je ne vais pas la supporter. Je juge sans connaître, je le sais pertinemment, mais du peu que j'ai pu voir, cette femme a l'air chiante au possible. « Mais bien sûr. Observer les gens, prendre des notes sur eux, ce n'est pas les espionner. Me prends pas pour une débile ! Ça fait plusieurs fois que je te vois ici à faire la même chose. » Je garde mon sourire, je note un dernier truc, je regarde l'heure sur ma montre et je note la note en bas de ma feuille. Je sens qu'elle ne compte pas me laisser en paix, je sens qu'elle va me saouler, alors autant arrêter mes observations là. « C'est toi qui m'espionnes en fait et qui te dis que j'écris à propos de toi. Tu n'es pas le centre du monde, princesse. » Je souris un peu plus. Je ne cherche pas à cacher ce que je fais. Je me fiche totalement qu'elle le découvre. Je n'aime pas ce ton qu'elle emploie. Je n'aime pas sa façon de se tenir face à moi. Je n'aime pas ses manières. Je sais, c'est stupide, je ne la connais pas, mais ce qu'elle renvoie m'énerve. Elle ne semble pas apprécier mon humour. « T'écris sur quoi alors ? » Son ton est sec, elle semble sûre d'elle, sûre que j'écris à son sujet. Un léger rire s'échappe de mes lèvres, je ne peux le retenir. Elle débarque, elle m'agresse, je lui fais comprendre qu'elle n'est pas le point central de mon univers et elle veut tout de même savoir ce que je fais. La situation est tellement... irréaliste que ça en devient risible. « J'écris un bouquin sur une femme qui pense que tout tourne autour d'elle. Elle est hautaine, insupportable, mais ne s'en rend pas compte. Tu vois, je n'écris pas sur toi. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu te sens concernée. » Un nouveau sourire. Oui, je me fous ouvertement d'elle, je ne vois pas pourquoi je devrais m'en cacher. « Tu devrais écrire sur un mec qui pense tout savoir et qui se croit supérieur aux autres. Tu n'aurais pas besoin d'observer les gens, tu en es l'exemple parfait. » Chiante, hautaine, coincée, sûre d'elle... Cette femme accumule les défauts. Au lieu de retourner à sa table et faire chier son amie qui ne nous quitte pas du regard, elle semble ancrée sur ses deux jambes, bien décidée à me faire chier. Je ne compte pas rentrer dans son jeu. Je ne veux pas me prendre la tête, je ne suis pas le genre à chercher la merde pour un oui ou pour un non, loin de là et encore moins avec une inconnue. « Merci du conseil. » Je plie ma feuille et la fourre dans mon sac avec mon stylo. Je sors mon portefeuille et je sors plusieurs pièces pour payer mon café à presque dix euros. Oui, je sais, je me répète, mais un café aussi cher, c’est ridicule. Je m’apprête à partir lorsque je vois que la demoiselle n'a pas bougé. Je lève un sourcil, un peu surpris qu'elle prenne racine comme ça. « Qu'est-ce que tu veux ? » Pour la première fois depuis le début de la conversation, j'entraperçois un sourire sur ses lèvres. Miracle. « Savoir ce que t'étais en train d'écrire. » J'écarquille les yeux. Elle se moque de moi, ce n'est pas possible autrement. Je secoue la tête, encore sous le choc de ce qu'elle vient de me dire. Cette nana est vraiment étrange. Oui, étrange. « On t'a jamais dit que la curiosité était un très vilain défaut ? » Cette conversation est inutile, je ne sais même pas pourquoi je la continue. Elle attrape une des pièces que j'ai posée pour payer mon café et cette fois, un véritable sourire perce le long de ses lèvres. « Pile, tu me laisses voir ce que tu as écrit. Face, je disparais. » Et là. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi de cette façon. Je ne sais pas pourquoi j'ai acquiescé en lui prenant la pièce des mains. Je ne sais pas pourquoi j'ai lancé la pièce. Je ne sais pas pourquoi le destin s'est acharné sur moi et que la pièce est tombée sur Pile. Pire encore, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté ses conditions totalement débiles. Je me suis rassis, elle a pris place face à moi et on a repris une discussion un peu plus normale. C'était le premier Pile ou Face, le premier d'une longue liste. C'était une façon pour elle de gagner un pari parce que oui, j'ai appris plus tard que si elle est venue me voir ce jour-là, c'est suite à un pari stupide avec son amie qui est restée seule un moment à nous observer. C'était une proposition pour qu'on se pose. Un simple jeu, un choix laissé au hasard. Un jeu simple, mais un jeu qui a totalement déraillé.
❝ TU L'AIMES ET T'ES RIDICULE ! ❞ Calé dans un fauteuil d'une boutique de luxe, je prends des notes pendant qu'elle essaie tout un tas de vêtements hors de prix. Elle ? Héloïse, la femme du café à dix euros, la femme du Pile ou Face. J'ai appris à la connaître. J'ai appris à la faire chier aussi. Je mentirais si je disais qu'elle ne m'insupporte plus du tout, j'ai appris à la cerner, c'est vrai, mais certaines parties de sa personnalité m'énervent toujours autant. Elle me permet d'ouvrir ma recherche et c'est ainsi que je me retrouve avec elle dans des boutiques un peu trop luxueuses à mon goût à observer les gens et les vendeuses qui cherchent à répondre aux besoins du moindre client qui débarque. Je me retiens presque de rire. « Et tu l'aimes ? » Je regarde le rideau de la cabine, un brin choqué de sa question. Ce n'est pas le genre de question que je me pose et c'est encore moins le genre de question que les gens me posent. J'ignore sa question et je continue à regarder la vendeuse qui s'active avec mon éternel sourire aux lèvres. Héloïse sort la tête de la cabine et me jette un regard noir. « Tu m'écoutes ? » Petit sourire désolé. « Oui, oui. » Je repars à mes notes, bien décidé à l'ignorer, elle et sa question pourrie. « Oui, tu l'aimes ou oui, tu m'écoutes ? » Cette fois, c'est à mon tour, je lui jette un regard noir. « Oui, je t'écoute et oui, tu me déranges. » Elle sort de la cabine, tourne sur elle-même pour me montrer sa robe. Elle est jolie, oui, mais à mes yeux, elle est trois fois trop chère. Je ne viens pas de son univers et je n'arrive toujours pas à comprendre sa facilité à jeter l'argent par les fenêtres. « Moi je pense que tu l'aimes. T'es presque devenu fidèle depuis que tu la vois. » Je lève un sourcil et j'explose de rire. Elle se fout de ma gueule, je le sais très bien. Je n'ai jamais été fidèle et ça n'a pas changé depuis que je sors avec Aurore. Aurore, c'est une nana qui est dans ma promo, une nana que je n'avais jamais vraiment remarquée avant il y a peu. Je lui ai dit que je ne cherchais rien de sérieux, je ne sais pas si elle a compris où je voulais en venir, mais je me dis qu'elle est prévenue, je n'ai donc rien à me reprocher. « Presque, c'est le mot important dans ta phrase ! » Elle sourit et m'adresse un clin d'œil. Il y a moins d'une semaine, je faisais un tour dans son lit, elle sait pertinemment que je ne suis pas fidèle. Je ne le suis pas avec Aurore, je ne l'ai pas été avant elle et je pense que je ne le serais pas après elle. Je sors une pièce de mon portefeuille, je lui lance et ajoute. « Pile, je t'offre la robe. Face, tu la voles. » Je cherche à détourner la conversation, j'ai moyennement envie de m'étaler sur mon couple avec la demoiselle. Pile ou Face. C'est devenu notre jeu. « T'as pas les thunes pour me la payer. » Elle secoue la tête et joue avec la pièce. Elle a raison, je ne coule pas sur l'or, lui offrir cette robe me foutrait carrément dans la merde, mais je suis joueur. Une chance sur deux. J'espère que cette fois, la pièce sera avec moi. « Occupe-toi de tes affaires. Lance. » Elle sourit, lance la pièce, la rattrape dans une main, la retourne sur l'autre et m'annonce le résultat. « Face. » Mon sourire s'élargit doucement. Je range mes affaires alors qu'elle commence à râler. « Tu sais que je connais la proprio ? Puis, j'ai largement de quoi me la payer cette fichue robe. » Je garde mon sourire, j'attrape mon sac et je me rapproche d'elle. Je pose mon regard dans le sien, j'essaie tant bien que mal de ravaler mon immense sourire et mon envie de la taquiner sur le fait qu'elle a perdu. Je m'approche de son visage, je pose un instant mes lèvres sur les siennes puis je lui souffle au creux de l'oreille. « Je t'attends dehors. Triche pas. Je le saurais. » Un petit clin d'œil et je m'éloigne de la demoiselle alors qu'elle me lance. « Tu l'aimes et t'es ridicule, Chris ! » J'ignore sa remarque, je quitte la boutique. Je l'attends un peu plus loin, elle finit par sortir furax. « Tu l'as volée ? » Je souris, elle, elle ne sourit pas le moins du monde. « Oui. » Sec, froid. Madame ne supporte pas d'aller contre ses principes de petite fille parfaite. « Tu mens. Je te crois pas. » Elle me jette la robe à la tronche et monte d'un ton. « La voilà ta stupide robe ! Tu veux aller voir la vendeuse pour vérifier peut-être ? Tu penses vraiment que je suis incapable de voler une fichue robe ? T'es qu'un con ! » J'explose de rire. Question discrétion, on repassera. Je garde la robe dans mes mains puisqu'elle semble être une bombe aux yeux d'Héloïse. « Détends-toi. Bon, je la garde pour Aurore vu que tu ne la veux pas. » Elle retrouve petit à petit son sourire lorsque j'évoque la femme qui partage ma vie. « Tu vois, tu l'aimes. Tu veux même lui faire un cadeau. » Je lève un instant les yeux au ciel. Cette nana me désespère. Je jette la robe dans une poubelle à quelques mètres de nous et lorsque je reviens vers elle, je la plaque contre le mur derrière elle avant de l'embrasser passionnément. On est ridicule. Je le sais, mais hors de question de lui dire que j'aime Aurore, hors de question de me dire que je l'aime. C'est stupide, totalement, mais je refuse d'admettre que je peux être attaché à une personne. « Je ne l'aime pas. » Cette fois, plus de trace de mon sourire, il s'est fait la malle. Elle, au contraire, jubile. Elle plante son regard dans le mien et avec son sourire de merde, me lance une autre bombe. « Tu m'aimes ? » Elle garde son sourire et j'ai une folle envie de la planter là en plein milieu de la rue. « Va te faire. » Son sourire s'agrandit et elle me ressort la même pièce que je lui ai lancée un peu plus tôt. « Pile, tu réponds à ces deux questions. Face, j'arrête de t'emmerder avec ça. » Je secoue un instant la tête. Elle a vraiment décidé de me faire chier jusqu'au bout. Je ne compte pas refuser, on ne refuse pas un Pile ou Face, c'est la règle. Je lui prends la pièce, je la lance et je souris. « Face. » Elle hausse un instant les yeux et récupère la pièce dans mes mains. « Tu sais que j'ai raison. » Et elle commence à avancer, perchée sur ses talons.
de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas
PSEUDO/PRÉNOM : Sur la toile, c'est 4x4, dans la vie de tous les jours, c'est Katia. ÂGE : J'ai 21 ans, la majorité internationale depuis quelques mois. SEXE : Pas intéressé. Plus sérieusement, je suis une demoiselle, je coche la lettre F sur les papiers. VILLE : Lyon. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Je cherchais un forum pour reprendre ce personnage et je suis tombée sur le votre. IMPRESSIONS : Il est sublime . FRÉQUENCE DE CONNEXION : Autant que mon emploi du temps me le permet ! UN DERNIER MOT ? Banzaï ! - Code:
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[color=#D04040]● [/color][b]will higginson[/b] aka [i]chris lopes[/i]. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 14:22 | |
| Bienvenue parmi nous copine de région :) Je sais pas pourquoi mais je vois bien Chris et Ben s'entendre assez bien :)
Bon courage pour la suite de ta fiche et excellent choix d'avatar btw |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 14:42 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 15:31 | |
| Benjamin ‣ Douglas. Je te retourne la remarque, super choix. Merci beaucoup jeune homme. Quand j'aurais trouvé le courage pour finir ma fiche, j'irais faire un tour sur la tienne pour voir si nos deux canons peuvent effectivement s'entendre. (ce smiley n'a rien à voir, mais je le trouvais génial ! ) Charlie ‣ Merci Cendrillon. À la moindre question, je viens vous embêter. |
| | | Billie Carpentier shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : taylor marie hill. CRÉDITS : moi (avatar), moi (signature). PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas). | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 15:31 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 17:48 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 20:15 | |
| 3615 |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 20:26 | |
| Billie ‣ Le prénom me rappelle le personnage dans Charmed, gosh, ça remonte. Merci pour l'accueil. J'espère que la suite te décevra pas alors. Taylor c'était la première femme du perso que j'ai repris pour faire Chris. J'sais que tu t'en fous, mais je le dis quand même vu que c'est tellement rare de la voir sur des forums. Candice ‣ Ta célébrité me dit rien du tout. Mais elle est super jolie. Merci beaucoup et en cas de besoin, j'appelle le 3615 staff de lbd haha. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 21:27 | |
| will est un super choix bienvenue ici et je te dis pas bon courage puisque tu as fini ta fiche |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 21:29 | |
| Encore bienvenue. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 21:32 | |
| César ‣ Avé toi. Merci le blond monsieur plein de morpions. Et oui, je suis speedy gonzales. Camille ‣ Merci jolie demoiselle. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 21:34 | |
| Bienvenue sur LBD ! |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 21:40 | |
| oh putain je t'avais pas reconnu . y a qu'une mst pour me parler comme ça ! et je suis pas blond ici et donc, j'ai pas de morpion |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 21:55 | |
| Gaspard ‣ Colton. Mama. Ce mec est... Pfiou. (Bref, désolée la joueuse pète une durite là. ) Super choix ! (mais je pense que t'avais deviné... ) Merci man. César ‣ Je peux te dire pareil hein, je suis pas une mst parce que... parce que voilà. (cette répartie, tu peux plus rien dire après ça ! ) Et même si tu n'es pas blond, je suis sûre que tu as embarqué les morpions avec toi. Elles sont coriaces ces petites bêtes. :ouhou: |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 22:11 | |
| tu nous fais un remarke de jj ? nope pas de morpion chez moi |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 22:41 | |
| Yep c'est un remake de JJ en un peu moins con et un peu moins volage. (si, si, je vais essayer !) J'ai gardé l'idée du lien ' Pile ou Face' et le personnage est sensiblement le même (sans les mst ! ) Bon, on va dire que tu n'as pas de morpions. (c'est surtout que j'ai pas envie de me risquer à aller vérifier ! ) Je sais pas si on a le droit de flooder dans les fiches, si c'est pas le cas, désolée. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 22:46 | |
| je te laisserai pas allez vérifier non plus wesh ! t'as cru quoi... . y en a marre des gens qui veulent le cul de mes persos . je vais lire tout ça alors . jj me manquait |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 22:54 | |
| T'inquiète, je viendrais pas violer la virginité anale de ton perso ( ), c'est pas mon genre. Haha. Haha. (On peut croire que je plaisante, mais c'est vraiment pas le genre de Chris hein !) Tu vas voir, c'est du réchauffé. Oui j'ai mis JJ dans le micro-onde et j'ai réussi à sortir Chris. (purée, je fatigue, je raconte que de la merde ! ) |
| | | Billie Carpentier shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : taylor marie hill. CRÉDITS : moi (avatar), moi (signature). PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas). | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 23:01 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 23:13 | |
| je suis rassurée, ça se voit non parce que tu racontes des trucs intelligents quand t'es pas fatiguée |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 23:17 | |
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| | | Billie Carpentier shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : taylor marie hill. CRÉDITS : moi (avatar), moi (signature). PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas). | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 23:25 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 23:29 | |
| j'aime casser ton image aux yeux des gens avant qu'ils ne te connaissent . ils tomberont moins de haut comme ça . billie, avec isaac c'est quand tu veux |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) 19/12/2015, 23:39 | |
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| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) | |
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| | | | à trop jouer, on finit par se bruler les ailes. (chris) | |
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