Eye contact is more intimatethan words will ever be
On travaillait tous les deux aujourd’hui, mais on avait des horaires décalés, e qui veut dire que l’on ne va pas vraiment se voir de la journée. Je n’aimais pas vraiment cette idée. Surtout que ces derniers temps, on passait de plus en plus de temps ensemble. On faisait en sorte d’avoir les mêmes horaires, les même jours de repos sans que ça ne ça se sache pas trop. Je tenais énormément à toi, mais également à mon boulot. Il fallait qu’on concilie les deux sans jamais se faire prendre. C’était parfois éprouvant, mais ça avait au moins le mérite de laisser une part d’aventure et d’empêcher la routine de s’installer dans notre couple. Ce qui n’était pas plus mal. J’avais été assez bridé comme cela dans mon passé, pour que la routine vienne entacher mon bonheur présent.
Le boulot était assez prenant, à vrai dire je n’avais pas arrêté une seule seconde depuis que j’avais pris la garde ce matin. Je n’avais pratiquement pas le temps de te croiser. Et ça me frustrait. Je détestais vraiment ces journées où on n’avait pas cinq minutes pour nous. Me connaissant j’allais très certainement m’écrouler d’épuisement, parce que je ne suis pas du genre à me donner à moitié dans mon travail. Et aujourd’hui les urgences ne désemplissait pas, ce qui ne me donnait pas une minute à moi. Je te croisais entre deux patients, juste le temps d’un sourire, rien de plus. Pas même un mot échangé. Mais du sang à perte de vue. Un carambolage avait eu lieu un peu plus tôt dans la matinée et les victimes ne cessaient d’arriver. On était tous débordés et on faisait de notre mieux pour soigner tout le monde.
Ce n’est qu’au milieu de l’après-midi que ça se calme. Chaque patient était finalement pris en charge et soigné correctement. Les urgences avaient désemplis et je pouvais souffler quelques minutes. Je m’installer en salle de repos, avant de t’envoyer un message pour savoir si tu pouvais me rejoindre. Je faisais les cent pas à l’intérieur. J’avais besoin de me retrouver dans tes bras, de passer un peu de temps avec toi. J’avais déjà eu à peine le temps de te dire bonjour ce matin, et ce soir ça sera probablement la même chose. Alors la moindre minute comptait désormais. Je m'impatientais en attendant que tu passes la porte de cette salle de repos. S’impatienter pour deux minutes d’entrevue, c’est le pompom.
By PuffDaddy
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Sujet: Re: Work Hard. (Benoît) 24/10/2015, 17:46
work hard - Amélie & Benoît
All your screaming whispers, slip right through my fingers, but these memories linger on, eyes closed, all I see is good times.
Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais un mauvais feeling sur cette journée qui commençait à peine. J’arrivais juste aux urgences que celles-ci ne désemplissaient pas. La journée allait être longue, et en plus d’avoir encore eu une engueulade avec l’aîné de mes fils en le déposant devant le lycée, je n’allais quasiment pas voir Amélie de la journée. Les horaires décalés sont les pires je crois… Quand tu travail pas tu sais que tu ne va pas voir la personne et tu peux aller la chercher à la fin de son service, de même lorsque les horaires sont inversés, alors que les horaires décalés, tu sais que la personne est là en même temps que toi, mais tu n’es pas dans la même équipe, tu sais que tu ne va pas la croisé, ou alors par hasard, au détour d’un couloir pas plus de cinq secondes. Sortir avec une personne du boulot n’était pas la meilleure idée que j’avais eu ses derniers temps, mais je ne pouvais pas m’empêché de pensé à Amélie. Ca s’était fait comme ça, sans vraiment le prévoir et maintenant je ne voulais pas retourné en arrière. Je tenais sincèrement à elle et à mon travail, concilié les deux n’était pas très facile, mais j’arrivais à le faire sans oubliés bien sûre mes deux fils… Je n’avais pas besoin d’une inconnue supplémentaire à l’équation, mais la vie était faite ainsi. Depuis mon arrivé, les urgences s’était transformé en un remake d’Hunger Games, des blessés arrivaient de toutes les entrées, plus ou moins grave, et j’avais l’impression qu’il n’y avait qu’un hôpital d’ouvert sur toute l’Ile-de-France. J’étais arrivé aux alentours de onze heures, mais je ne pensais qu’à une chose prendre une pause, ou simplement rentrer chez moi… Je voulais passer plus de temps avec Amélie et une idée me trottait en tête depuis un bon moment, mais je ne pouvais pas lui en parler, c’était beaucoup trop tôt… Le fais de ne pas l’avoir vu depuis que j’étais arrivé m’énervais, je savais bien qu’elle était arrivé ce matin a l’hôpital elle m’avait prévenue de son arrivé, mais je la cherchais quand même. J’avais l’impression d’être un adolescent de quinze ans qui passe son temps a chercher son crush dans les couloirs du lycée… A cette époque tu connais mieux l’emploi du temps de l’autre que le tiens, tu cours à la sonnerie pour juste l’apercevoir lorsque la personne sort de sa classe. Mais je n’ai plus quinze ans, je sais que je n’ai pas eu une adolescence normale, père à dix-huit ans, ça empêche pas mal de chose, mais là il ne faut pas abuser. Alors j’essaie de ne pas trop pensé à elle et j’essaie de me concentré sur mon travail et mes patients, mais je vérifie mon portable toutes les cinq minutes, et l’idée de passer pompier professionnel deviens de plus en plus présente afin de ne plus avoir ce problème de se cacher et d’attendre de la croisé à n’importe quel moment… Il me restait encore cinq heures à tirer quand les urgences commencèrent à se calmer, je n’en pouvais plus j’aurais donné n’importe quoi pour me coucher dans un lit et faire une sieste de vingt minutes au minimum. Mais ce n’est pas comme ça que ça se passait. J’avais réussi a me concentrer un peu plus sur mes patients, et maintenant je voulais manger, j’étais au distributeur pour choisir un petit encas et je m’autorisais a rallumer mon téléphone. Amélie m’avait envoyé un message il y a cinq minutes pour me demandé de la rejoindre. Je pris rapidement mon paquet de M&M’S pour la rejoindre aussi rapidement que je le pouvais. Je voulais juste la voir un minimum dans la journée, même si la salle de repos était blindé je voulais juste la voir, même sans intimité, pouvoir lui parler de chose et d’autres. En arrivant en salle elle était là à faire les cent pas… Je ne pu m’empêcher de sourire ravi de la retrouver. A vue d’œil la pièce était vide, on était seul, mais je préférais être prudent. Salut toi ! dis-je alors en me rapprochant d’elle.
Eye contact is more intimatethan words will ever be
Cette journée me paraissait vraiment interminable. Pourtant je n’avais pas vraiment le temps de me poser. J’avais presque l’impression de me trouver en plein milieu d’une scène de film d’horreur. Pourtant j’en avais vu des horreurs, mais là c’était beaucoup en peu de temps. Pas une seule seconde pour souffler. À peine un soin de terminé que je devais en enchaîner avec un autre. Il y avait des journées où j’aimerais rester dans mon lit, et celle-là fait indéniablement partie de ce genre de journées. Mais elle allait bien finir par se terminer. Mais cette journée resterait amère si je n’arrive même pas à voir Benoit. C’est ça de travailler soit en même temps, soit totalement en décalé. Ca rendait les journées encore plus longues, si c’était possible. Plus les jours passaient et plus j’avais besoin de te voir. Mais je le savais pertinemment quand j’ai décidé, ou plutôt quand je suis tombée amoureuse de toi, que ça ne serait pas aisé de se fréquenter, et pourtant je ne regrettais vraiment rien. Jamais je ne reviendrais en arrière. Même si parfois j’aimerais que la situation ne soit pas aussi compliquée pour que l’on vive sans avoir à se cacher. Mais il fallait croire que j’aimais quand les choses étaient compliquées. J’étais sincèrement heureuse, parce qu’enfin une page se tournait dans ma vie.
Je commençais à être épuisé. Les victimes n’en finissait pas d’arriver. Je vais finir par croire que je travaillerais jusqu’au bout de mon service avec une telle affluence. J’allais m’écrouler avant la fin même. Travailler avec un tel rythme était à peine humain. Mais, malheureusement, aux urgences, on ne refusait personne, quitte à être surchargé. Et à en croire mon supérieur, les autres hôpitaux du coin, n’était pas moins désemplis. En plus, je n’avais même pas la moindre seconde pour espérer te croiser, ce qui me rendait encore plus nerveuse. J’étais pire qu’une droguée en manque, ou qu’une adolescente connaissant son premier crush. C’en était franchement hilarant, ou exaspérant, au choix. Mais c’était ainsi, et puis notre histoire ne regardait que nous, et tant que tu ne te plaignait pas de mon comportement, alors je ne trouvais rien à changer. Même si j’avais de plus en plus envie de passer du temps avec toi, je devais me contenter de ce que l’on pouvait déjà passer ensemble. Je devais me contenter de ce que je peux avoir et pas plus. Ne surtout pas fonder trop d’espoir en nous. J’en avais tirer mes conclusions la première fois. Pourtant je sais que tu n’es pas pareil, mais je ne veux plus souffrir. Je l’ai déjà bien assez fait comme cela dans le passé. Mais grâce à toi j’allais sur le chemin de la guérison, et malgré toutes mes réticences, je sais que j’allais finir par m’investir encore plus dans notre couple. J’étais prête à tout pour toi, même si je refusais encore de me l’avouer, ça arriverait à un moment donné. Désormais, tout était presque calme. C’est dingue, on ne dirait pas que les urgences étaient débordantes il y a de ça à peine une heure, c’est dingue comment tout pouvait changer si rapidement. Tellement calme que je m’étais débrouillée pour trouver une endroit et un moment pour enfin te voir. J’en avais bien besoin après tout ça. J’avais fais attention de nous trouver un endroit à l’abri des regards. Mais je détestais attendre, je n’étais pas vraiment quelqu’un de patient, j’en conviens, mais j’osais espérer que tu pourrais toi aussi avoir un peu de temps. Alors je faisais les cent pas dans cette pièce, priant pour que personne n’ai la même idée de venir dans cette pièce avant toi. J’entends la porte s’ouvrir, je sursaute à moitié avant de me retourner et je camoufle à peine mon soupire de soulagement. Mais mon sourire s’élargit. Je me rapproche de toi. « Hey » Je glisse mes doigts le long de sa blouse avant de l’agripper pour te rapprocher de moi et te voler un baiser. « Hum, j’attends ça depuis ce matin. C’était la folie. » Je reprend possession de tes lèvres avant de glisser mes bras autour de ton corps. « Combien de temps ? »
By PuffDaddy
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Sujet: Re: Work Hard. (Benoît) 12/11/2015, 11:41
work hard - Amélie & Benoît
All your screaming whispers, slip right through my fingers, but these memories linger on, eyes closed, all I see is good times.
Je n'avais pas passé la moitié de ma journée que j'avais l'impression qu'elle était interminable. En plus j'avais la sensation d'accumuler les erreurs mais cette sensation devait être du au fait que je n'avais pas assez dormi et parce que je n'avais pas vu Amélie depuis le début de la journée... C'est rare d'avoir des journées aussi merdique aux urgences. Les accidents s'accumulaient mais commencèrent enfin à se calmer... Je n'avais toujours pas vu Amélie et même si j'avais eu l'impression de l'apercevoir au détour d'un couloir ce n'était pas pareil, alors quand je reçu un sms de sa part pile au moment ou je prenais ma pause, je fus soulagé... Encore plus une fois que lorsque je la vis et que je compris qu'il n'y avait qu'elle et moi dans la salle de repos. Tellement soulagé que ce n'était difficile à croire comme si après avoir couru dans les couloirs du lycée je l'a voyais enfin... Je suis complètement ridicule mais je m'en contre fiche. Cette fois j'ai envie de profiter de ce sentiment d'amour naissant... Je n'ai pas envie d'aller trop vite même si me connaissant je ne vais pas garder cette résolution bien longtemps... J'étais surprit qu'il n'y ai que nous deux dans la salle de pause, généralement dès qu'il y a un peu d'accalmie tout le monde se rue en pause ou aux machines à café mais pour la première fois je n'avais pas envie de m'en plaindre. J'étais à deux doigts de rire en l'entendant soupirer Hey ! J'espère que c'est un soupir de soulagement... dis-je alors pour simple réponse juste avant qu'elle m'embrasse Hum, j'attend ça depuis ce matin. C'était la folie... Pour simple réponse je pose mes lèvres sur les siennes pour lui rendre son baiser J'ai cru que j'allais mourir avec tout ce monde, c'est incroyable comme journée ! je la sert alors un peu plus contre moi, tandis qu'elle reprend possession de mes lèvres. Combien de temps ? Je soupira jetant un coup d'œil à ma montre. Quinze minutes tout au plus... Il faut que j'aille vérifié les constantes de mes patients... Mais ce soir tu viens a la maison...