try to take photos.

Journée off. Tu allais pouvoir profiter un peu du beau temps, profiter un peu de ce moment pour t’adonner à l’une de tes passions, la photographie. Tu n’avais pas pu t’organiser un instant photo depuis un long moment. Tu avais été très prise par tes cours, le zoo et aussi ton emménagement chez Tybalt. Tu n’avais pas fait de photos depuis que tu t’étais remise avec ton chéri. Tu avais préféré te concentrer sur tes moments avec lui plutôt que de prendre des moments juste pour toi. Juste pour faire ce que tu avais l’habitude de faire avant de vivre avec lui. Puis, vous aviez pris à présent une tonne d’animaux donc il fallait s’occuper de tout ce petit monde. Et oui, quatre chiens et un chat ne pouvaient pas se gérer tous seuls. Enfin, c’était pas comme si ça te dérangeait de t’occuper d’eux. Tu adorais les animaux et c’était un immense plaisir pour toi que vous en ayez autant. Mais aujourd’hui, c’était journée sans Tybalt, sans animaux. Juste toi et ton appareil photo. Tu avais donc embrassé une dernière fois ton homme avant de sortir de l’appartement et tu avais pris la direction du parc monceau. Tu n’avais pas le permis alors c’était en métro que tu décidais de t’y rendre. En véritable parisienne, tu connaissais très bien les lignes de métro desservant tous tes endroits préférés. Au bout d’un moment, tu arrivais au parc avec tous ton matériel de photo. Tu flânais de longues minutes dans le parc avant de trouver un endroit qui allait te satisfaire. Tu étais assez exigeante et très perfectionniste. Alors, à chaque fois que tu t’installais quelque part, tu trouvais quelque chose qui n’allait pas. Soit la luminosité ne te convenait pas, soit quelqu’un venait se mettre dans ton champs de vision. Tu devais bien avouer que tu t’agaçais intérieurement. Seulement, tu ne laissais rien paraitre en te contentant de bouger d’un bout à l’autre du parc en fonction des choses qui te déplaisaient. Tu allais finir par être morte lorsque tu rentrerais à la maison vu tous les allers-retours que tu étais en train de faire. Enfin, au bout d’une vingtaine de minutes, tu arrivais tout de même à trouver un endroit qui te satisfaisait. Tu allais enfin pouvoir faire de jolies photos. Tu en avais déjà pris quelques unes pour faire des essais à d’autres endroits mais ça n’avait pas été très concluant. Mais là, ça devrait être bon. La luminosité était parfaite et tu avais réussi à trouver un endroit du parc pas trop fréquenté. Car oui, sortir dans un parc lorsqu’il y avait un immense soleil n’était pas la meilleure idée du monde. Tu savais que de nombreuses personnes auraient la même idée que toi. Tu avais même constater que tu n’étais pas la seule photographe du coin. Tu en avais déjà croisé cinq-six avec des appareils de plus ou moins bonne qualité. Toi, ton matos était rangé dans ta sacoche que tu avais sur les épaules. Tu allais enfin pouvoir sortir le tout. Tu prenais avec précaution ton appareil photo pour ne pas le faire tomber. Pour le moment, tu avais réussi à le garder intacte. Ca faisait déjà trois ans que tu l’avais et il était toujours envie ce qui était un peu miraculeux pour toi. Sauf que ta chance tournait rapidement et alors que tu voulais changer ton objectif, ton appareil t’échappait des mains pour venir s’exploser par terre.  « Putain de merde.. » Ces grossièretés ne pouvaient s’empêcher de s’échapper d’entre tes lèvres alors que tu venais de te baisser pour ramasser l’appareil. Il n’y avait aucuns doutes, il était en mille morceaux.

try to take photos.

Ta maladresse venait encore de te jouer un tour et ton appareil se retrouvait en milles morceaux à tes pieds. C’était dans ces moments là où tu te serais bien mis des claques. Tu aurais aimé ne pas avoir deux mains gauches. Seulement c’était très courant chez toi qu’il t’arrive des catastrophes. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien que tes jambes et tes bras étaient couverts de bleus. Non, tu n’étais pas une femme battue bien que certains de tes bleus pouvaient laisser penser le contraire. On te l’avait déjà d’ailleurs demandé, en te rassurant sur le fait que ton chéri n’en saurait rien et qu’ils allaient faire en sorte pour qu’il ne t’arrive plus rien. Sauf que non, l’amour de ta vie ne levait pas la main sur toi et tu savais très bien que jamais il ne le ferait. De plus, il ne laisserait jamais personne te faire du mal. Tu savais aussi que ton frère et ton père ne laisserait jamais faire ça. Tu étais un peu le bébé de la famille alors on te surprotégeait toujours. Il faut bien avouer d’ailleurs que parfois ça avait le don de t’agacer. Tu avais envie de crier au monde entier que tu n’étais pas en sucre et que tu pouvais te débrouiller seule. Tu étais donc en train de pester sur ton appareil qui était fichu. Ca c’était certain, tu allais pouvoir aller en acheter un autre. A cet instant, tu espérais d’ailleurs que ta carte mémoire soit encore intacte car tu n’avais pas pu sauvegardé les photos de ta précédente session de shooting. Car oui, en plus d’être maladroite, tu étais tête en l’air. Tu avais complètement zappé la dernière fois que tu avais pris Loki en photo de les mettre sur l’ordinateur pour les retoucher un peu et les classer par la suite. Tout ton travail était sur la carte mémoire. Encore, pour ce que tu avais photographié aujourd’hui, ça ne te ”dérangeait” pas trop de le perdre car tu n’avais qu’une petite soixantaine de photos, ce qui n’était pas grand chose pour toi. Mais, les deux cent photos de ton chien, ça oui ça te dérangeait. Tu finissais donc par te baisser toujours en râlant pour ramasser les morceaux de l’appareil photo que tu allais pouvoir mettre dans la poubelle la plus proche. Puis, tu relevais la tête surprise lorsque tu entendais une voix féminine t’adresser la parole. Tu rougissais en relevant les yeux sur elle. Tu avais honte que cette fille ai pu t’entendre dire autant de grossièretés. Ce n’était pas du tout ton genre d’utiliser ce genre de langage pour parler. De plus, tu étais quelqu’un de plutôt calme en temps normal. Autant dire que tout ce que tu venais de dire et faire ces cinq dernières minutes n’était pas du tout représentatif de toi. Tu passais une main dans tes cheveux surprise par sa proposition et sa gentillesse.  « Oh oui, je veux bien merci. » Tu n’étais pas du genre très sociable car ta timidité avait tendance à t’empêcher d’aller vers les autres. Mais, tu n’en restais pas moins une jeune fille gentille, souriante et abordable. Quoique, ta timidité pouvait te donner l’air hautain parfois. Tu commençais à ramasser l’appareil photo et tes yeux se posaient sur la fille qui venait de t’apprendre qu’elle était elle aussi photographe.  « Oui c’est la pire des choses qui pouvait m’arriver je crois. J’espère juste que je ne vais pas perdre tout mon travail. » Tu grimaçais rien qu’à cette idée qui te tordait le ventre. D’ailleurs, si tu avais été croyante, tu aurais sûrement fait une petite prière pour mettre plus de chances de ton côté pour que ta carte mémoire soit saine et sauve.