NOM : carpentier. PRÉNOM : victoire. SURNOM : vicky, vic'. ÂGE : thirty three yo. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 08 janvier 1982, à paris. ORIGINES : françaises. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : le coeur en deuil depuis dix huit ans. ÉTUDES/MÉTIER : avocate. PASSION(S) : ici. GROUPE : black opium de ysl. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé.

CARACTÈRE : fragile mais le cache très bien, dévouée, maladroite, a l'esprit de vengeance, montre rarement ses sentiments, s'est forgée une carapace depuis plusieurs années, attentionnée, pense toujours aux autres avant elle, protectrice, calme, bienveillante, anxieuse, routinière, têtue.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? ici. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? c'est la capitale française, un peu un passage obligé pour tout voyageur et elle aime rencontrer des personnes venant des quatre coins du monde. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? ces parisiens blasés qui ne prennent même plus le temps d'apprécier la capitale à sa juste valeur. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : accueillante, magnifique, indépendante.

Comment est-ce possible de rencontrer l'amour de sa vie à 15 ans ? L'âge auquel personne ne croit en vos sentiments, parce que comme ils disent, on ne connaît rien à tout ça, on est encore trop jeune. Mais pourquoi le vrai amour devrait-il attendre le nombre des années ? Je suis tombée amoureuse de Vincent au premier regard, et ce fût réciproque. Comment est-on supposé tomber enceinte et prendre la décision de garder cet enfant à 15 ans ? L'âge auquel tout le monde te dit que tu n'es encore toi-même qu'une enfant. Mais pourquoi les adultes seraient-ils plus en droit de décider pour nous et de choisir de quoi sera fait notre futur ? Théo a continué de grandir en moi parce que Vincent et moi nous sommes battus contre tous. Contre sa famille, la riche famille De Varenstel qui ne voulait pas d'une fille comme moi parmi eux. Sauf que le destin nous a rattrapé, un destin bien trop noir pour nous. Vincent a perdu la vie dans un accident de bateau, en mer. Il fallait que je me relève, que je sois forte pour accueillir notre Théo. Alors j'ai fuit cette famille qui ne m'avait apporté que du malheur depuis que je les avais rencontré. Et notre fils est né. A partir de ce moment, je ne m'employais plus qu'à faire son bonheur, il était mon unique priorité. Comment supporter la perte de l'homme que vous aimez le plus au monde ? Comment oublier tous les projets que nous avions déjà fait tous les deux alors que nous n'étions encore que des adolescents qui ne connaissaient rien à la vie. Pour ma part, j'avais mûri d'un coup. Ce sont les évènements qui avaient fait ça, et je comprenais aujourd'hui que la vie, ce n'était vraiment pas le paradis. On ne se remet pas de la perte de l'homme de vie. Je le savais parce que je ne m'étais jamais remise de la perte de Vincent. Encore aujourd'hui, je le voyais partout. Dans mes rêves, dans ces endroits où nous avions l'habitude d'aller tous les deux, dans le regard et les attitudes de Théo. Je passe encore des heures sur sa tombe, à me rappeler combien on était heureux ensemble, et combien notre vie aurait pu être belle si le destin n'avait pas été aussi cruel. UN CAUCHEMAR.

Confortablement assise dans le canapé de la maison familiale, je feuilletais les pages du livre de droit que je venais d'acheter quelques heures auparavant. Ayant toujours été passionnée par tout ce qui touchait de près ou de loin à la justice, mon choix d'études s'était bien vite imposé à moi. En cette période des fêtes de fin d'année, l'ambiance était vraiment chaleureuse. Et le crépitement régulier du bois dans la cheminée n'entachait en rien ces réels moments de bonheur partagé. Ma petite sœur Billie, était assise au pied du sapin et s'amusait à balancer les boules dans un sens et dans l'autre. La voir me fit sourire, un rien suffisait à l'occuper. Ce n'était vraiment pas une gamine capricieuse qui réclamait toutes les dernières affaires à la mode. Elle se contentait de ce qu'elle trouvait. C'est alors que dans une illumination soudaine, elle me demanda : « Vicky où c'est qu'il est le journal des jouets ? » « Le journal des jouets ? » Je m'étais interrogée l'espace d'un instant sur le sens de sa phrase. Et j'avais rigolé juste après quand j'avais finalement compris ce qu'elle voulait. « Tu parles des magazines où tu entoures ce que tu voudrais que le Père Noël t'apporte ? » la questionnais-je, histoire de bien avoir la confirmation. Elle hocha simplement la tête, ne comprenant pas pourquoi sa formulation m'avait perturbée. Elle avait sa façon bien à elle de nommer les choses après tout, l'important était qu'on la comprenne. Je m'étais donc levée et avait empilé les trois derniers magazines que l'on avait reçu dans la boîtes aux lettres. Si la petite pouvait me donner des idées quant à son futur cadeau, ce ne serait pas de refus. Je m'empressais de lui poser le tout sur la table, avant de venir la prendre par la main pour finalement la porter et l'asseoir à la hauteur de la table. Elle serait bien plus à l'aise de cette manière, plutôt qu'à moitié couché sur le carrelage du sol. « Si j'ai une poupée à Noël, tu joueras avec moi. Hein Vicky ? » me demandait-elle, tout en continuant de tourner les pages. « Oui bien sûr, je ne vais pas te laisser jouer toute seule » la rassurais-je. « Bah oui, sinon mon bébé aura même pas de papa » ajoutait-elle aussitôt. Je comprenais bien vite que c'était moi qui hériterais du rôle. Sacrée Billie, elle avait de la suite dans les idées.

PSEUDO/PRÉNOM : lauu _ (laurine). ÂGE : twenty three yo. SEXE : féminin. VILLE : le mans (72). RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : c'est chez moi. IMPRESSIONS :    FRÉQUENCE DE CONNEXION : everyday. UN DERNIER MOT ?