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silence isn't always good | LEANDRE

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MessageSujet: silence isn't always good | LEANDRE silence isn't always good | LEANDRE Empty13/7/2016, 23:31

.silence isn't always good.

léandre
&
césar
César n’a pas l’habitude de ce genre d’endroit. Cependant, il trouve que ça lui correspond bien. C’est un petit café rempli de livre. Il a beau être plein de livre, pour le moment, il n’en reste pas moins déserté. Ça représente bien l’état d’esprit de César aujourd’hui. Il a plein de choses à dire, à transposer par des mots, mais les gens s’éloignent de lui petit à petit. C’est de sa faute aussi. César ne laisse personne s’approcher de lui. Il repousse toute éventuelle aide pour une seule et simple raison. Il est responsable de la mort de sa fille et être entouré de sa famille, de ses amis ou même de sa femme, maintenant ex-femme, ne l’aidera pas à se sentir moins coupable. S’il avait réagi au lieu de se voiler la face et de faire comme si rien n’était arrivé, il aurait peut-être pu sauver sa présence. Mais les faits sont là. L’oncologue a laissé tomber sa famille quand elle en avait le plus besoin. Alors maintenant pour se punir de ce qu’il a fait, il fait tout pour être le plus détestable possible. C’est compliqué de changer de comportement du tout au tout. Même s’il n’a jamais été un enfant de cœur, César n’était pas le connard qu’il est actuellement. Il doit presque toujours penser à ce qu’il fait ou dit. Quoique maintenant, après deux ans de ce rôle détestable, il arrive à être bien plus naturel, si bien qu’il se demande un jour s’il arrivera à retourner à son ‘’état naturel’’. Quoiqu’il en soit, pour le moment, il se prélasse dans un fauteuil, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo ouvert sur les genoux avec un café noir posé sur la table. Il est bien ici à se reposer après deux longues nuits de garde et deux journées remplies. César aurait pu retourner chez lui. Mais encore une fois, pénétrer dans les lieux où sa femme et sa fille vivaient qui sont maintenant désertés et seulement de temps en temps habité par lui, lui donne envie de pleurer et de s’apitoyer encore plus sur son sort. Le trentenaire trouve qu’il passe assez de temps à se ressasser ces bons comme ses mauvais souvenirs, à se maudire de ne pas avoir agir pour ne pas le faire encore plus chez lui. Alors, depuis qu’il a découvert ce petit café-librairie, il aime bien passer son temps ici. Il peut se détendre en appréciant la lecture d’un livre et un bon café. D’habitude, il y a un peu de monde, mais aujourd’hui, c’est désert. César peut ainsi profiter pleinement de la tranquillité qu’offre ce lieu et ne pas être dérangé par des bavardages inutiles ou par les bruits de tasses que l’on repose sur la table. Cette atmosphère lui va très bien et il en est à son deuxième café quand il pose le livre pour reposer ses yeux un petit peu. L’oncologue a la vision un peu trouble et ses yeux le brûlent un peu. Il serait peut-être temps pour lui d’aller consulter un ophtalmologiste pour s’assurer qu’il n’a pas besoin de lunettes. Ce serait fâcheux qu’il rate une opération à cause de sa vue baissante. César sort donc son téléphone pour se rappeler de demander à un de ses collègues de lui donner un rendez-vous. Une fois que c’est fait, il s’installe un peu plus confortablement et ferme les yeux quelques secondes. Il se sent bien ici. C’est bien la première fois depuis la mort de Emma qu’il pense ça. D’ordinaire, il y a toujours quelque chose qui lui rappelle sa fille. Encore aujourd’hui, les livres lui remémore toutes ces soirées qu’il a passé à lui lire une histoire quand il ne rentrait pas trop tard du travail, tous ces moments passés sous la couette à faire des voix différentes pour chaque personnage. Seulement, ici, c’est différent. Elle n’était pas assez grande pour apprécier ce genre de littérature. Elle était restée dans les livres pour enfants tels les contes de fées ect… Alors même s’il pense à Emma, il se sent quand même bien dans cet endroit. César rouvre les yeux et finit d’une traite son café avant d’en commander un autre. Il attend que le jeune homme revienne avec sa tasse pour prendre la parole à nouveau. « Vu qu’il n’y a personne, vous voulez pas vous asseoir cinq minutes avec moi ? » demande-t-il le plus naturellement du monde. Bah oui, il doit se faire chier tout seul non ? « On pourrait discuter un peu non ? Ça vous ferait passer le temps et moi ça reposerait mes yeux fatigués par la lecture. » César lui offre donc le siège devant lui avec un des rares sourires qu’il a encore en stock. D’habitude, il utilise ses sourires sur les femmes qu’il veut se faire, sur ses patients ou même sur les membres de sa famille. Mais ce ne sont pas des sourires sincères comme maintenant. Non, ce sont simplement une façade, un fake histoire de ne pas montrer à quel point il est miséreux. « Je vous offre un café aussi, si vous voulez. Qu’en dites-vous ? » César espère sincèrement qu’il va accepter. Ça lui plairait bien de pour une fois discuter avec quelqu’un qui ne connait pas sa situation.


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MessageSujet: Re: silence isn't always good | LEANDRE silence isn't always good | LEANDRE Empty21/7/2016, 19:58

En jour de semaine, le café n'est jamais vraiment plein à craquer, j'ai pris l'habitude de n'y voir qu'une voire deux personnes ces jours-là et finalement, j'en arrive à penser que c'est peut-être ainsi que je préfère ce lieu : vide. Vide de monde et plein de livres, tout ce qui suffirait à mon bonheur si j'ose dire. Mais je dois avouer que le relationnel compte beaucoup dans mon travail et que je ne regrette pas vraiment tout ce que je peux partager avec les clients. Toujours est-il qu'il y a une grande différence entre partager avec deux-trois clients parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde et ne presque rien partager avec la quinzaine de clients qui affluent dans la boutique comme si cette dernière était une boutique de vêtements en période de soldes. Alors, même si ce n'est pas spécialement ce qu'il y a de meilleur pour les affaires, je préfère un café vide qu'un café plein et je ne pense pas que cette vision des choses que j'ai soit prête à changer.

Ce jour ne déroge pas vraiment à la règle des jours de semaines parce qu'il n'y a personne, réellement personne sauf un habitué. Un homme dont je ne connais rien mais qui vient régulièrement, qui se pose à une table simple, seul et qui prend un café ou plusieurs et toujours un livre. Un homme simple et discret, plongé dans sa lecture, un homme comme j'aime les voir dans ce café. À part lui, il n'y a personne. C'est bien simple, les seuls clients de la journée sont là pour prendre à emporter, les autres courent dans les rues pour le travail puis pour la pause déjeuner mais ne s'arrêtent jamais dans mon café pour plus longtemps que dix petites minutes, comme un hall de gare. J'ai déjà soumis l'idée de mettre une tapisserie ressemblant à une gare pour accentuer l'idée mais seule ma main est restée levée quand cette idée a été soumise au vote, autant dire que ce fut la pire idée que j'ai jamais eue bien qu'elle m'eut semblé correspondre à quelque chose de censé.

L'avantage quand il y a peu de monde, voire personne, c'est que je peux me consacrer pleinement au seul clients présents, comme aujourd'hui et surtout, je peux me consacrer pleinement à mon écriture, derrière le comptoir, sans que personne ne s'en rende réellement compte. Muni d'un calepin et d'un stylo que je range ensuite dans mon tablier, j'écris tout ce qui peut me passer par la tête au moment où cela me passe par la tête et parfois, un véritable texte se dessine sur la page blanche, pour mon plus grand plaisir. Quand je vois la main de mon client se lever, je comprends qu'il est temps pour moi de retourner à mes occupations premières et je hoche la tête à sa demande avant de rapidement me mettre au travail, lui préparant un café avec la grande machine que j'ai mis tant de temps à apprivoiser. Quelques minutes plus tard seulement, je suis à ses côtés avec la tasse de café. «  Voilà mon- » « Vu qu’il n’y a personne, vous voulez pas vous asseoir cinq minutes avec moi ? » Je suis pris de court, je dois l'avouer. Cet homme qui d'ordinaire semble si perdu dans son monde que cette demande me surprend. Timide comme je suis, le rouge me monte déjà aux joues mais je vérifie d'un coup d’œil que tout va bien dans le café, ce qui est nettement le cas. « On pourrait discuter un peu non ? Ça vous ferait passer le temps et moi ça reposerait mes yeux fatigués par la lecture. » Finalement, il ne me semble plus qu'il me laisse le choix et de toute façon, j'en ai assez envie pour tout avouer. Alors je prends place sur le siège à ses côtés et lui adresse un sourire. « Merci beaucoup… Ce livre vous plaît ? Vous venez souvent ici j'ai remarqué, c'est agréable de voir des clients récurrents. » Je lui avoue, parlant à la fois pour me détendre et pour être un commerçant agréable. « Je vous offre un café aussi, si vous voulez. Qu'en dites-vous ? » Un sourire immense aux lèvres de par cette gentille proposition, je secoue la tête. « Je vais aller m'en faire un, gratuitement, un café ne sera pas déduit de ma paye. Un deuxième non plus alors je vous offre celui que vous êtes en train de boire. Une prochaine fois je vous ferai payer, si prochaine fois il y a... » Ni une ni deux, je me lève faire mon café même si je peux toujours l'entendre, pour finalement revenir cinq petites minutes plus tard, mon café à la main et une oreille attentive.  
© par lucie-loue.
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MessageSujet: Re: silence isn't always good | LEANDRE silence isn't always good | LEANDRE Empty21/8/2016, 12:16

.silence isn't always good.

léandre
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césar
Lire dans cet endroit à l’abri des regards et avec un café lui convient parfaitement. Il ne connait pas d’autres endroit plus calme pour ce genre de chose. Ce petit café-librairie est l’un des seuls endroits où il aime venir pour ne plus penser à rien. C’est aussi l’un des seuls lieux que sa fille n’a pas foulé et donc, rien ne lui rappelle sa petite princesse. Ne pas penser à Emma lui fait du bien. Il se détruit la santé et la vie, à ressasser de vieux souvenirs, à se maudire d’avoir fait telle ou telle chose et de ne pas en avoir fait d’autres. César n’arrive plus à trouver le sommeil et il passe sa vie entre ses patients et son cabinet où il dort le plus souvent. Sa maison est désertée si bien qu’une jeune fille a choisi son jardin comme havre de paix. Du coup, lui il a choisi ce café-librairie pour se relaxer. Il se sent bien ici, apaisé et serein. C’est presque trop beau pour être vrai et pourtant c’est le cas. Il est tellement bien ici qu’il a même recommander un café pour tenir les yeux ouverts. La lecture lui fatigue les yeux plus rapidement que lorsqu’il était plus jeune. Peut-être qu’il devrait aller voir un de ses collègues opticiens pour vérifier sa vue. Ce n’est pas normal qu’il se fatigue si vite. César n’a pas le temps de penser plus longtemps à tout ça que le jeune homme lui ramène sa commande. Avec un sourire, il lui demande de s’asseoir avec lui quelques minutes. Le trentenaire ne s’attend pas à cette réaction et aussitôt il se justifie sur la raison de son geste. Il ne comprend pas pourquoi le plus jeune est si surpris et qu’il rougit. César trouve ça normal d’accorder du temps à sa clientèle pour la fidéliser mais aussi pour se montrer poli. Un sourire s’affiche sur les lèvres de l’oncologue quand il le voit s’asseoir à ses côtés et commencer à lui parler. « J’aime énormément l’œuvre de Victor Hugo, peut-être à cause de mes parents. Je crois qu’ils ont appelé mon frère Hugo à cause de l’auteur. Mais je ne suis pas sûr. » César marque une pause avant de reprendre avec un sourire un plus sincère. « J’aime bien venir ici. C’est reposant et agréable. » Il voudrait rajouter tellement de choses, notamment par rapport à Emma, mais il se tait. D’un parce que ça ne regarde absolument pas le serveur du café-librairie, et de deux parce que justement cet établissement est le seul où il se sent bien, et qu’il n’a pas envie de rapporter des mauvais souvenirs avec lui ici. Alors, César change de sujet et offre un café au jeune homme à ses côtés. Sa réaction le fait sourire reconnaissant. « Merci à vous. Et qui sait il y aura peut-être une prochaine fois, puisque je m’arrête souvent ici. » Le trentenaire regarde son cadet se lever et se diriger vers la machine à café pour s’en faire un. Pendant ce temps, César reprend son livre quelques minutes pour finir son chapitre. Il arrive juste à la dernière ligne quand le bouclé revient avec sa tasse. Une nouvelle fois, le livre reprend sa place sur la table et il attend que le jeune homme soit assis pour ouvrir la bouche. « Je m’appelle César, enchanté. » César lui tend la main pour qu’il la serre. Se présenter lui semblait totalement approprié surtout s’il devait passer quelques minutes ensemble. D’ordinaire, César n’est pas très bavard avec les gens qui ne connait pas, parce que souvent, les gens essaient de savoir ce qui se passe dans la vie des autres à cause d’une curiosité mal placée. Mais à cause de tout ce qui s’est passé autour de Emma et des conneries qu’il a faite, il n’a plus personne qu’il connait qui veuille bien lui parler. Il a conscience que c’est sa faute, qu’il aurait dû faire quelque chose au lieu de rester dans son coin à ne rien dire, ne rien faire et même nier l’évidence. Emma ainsi que Claire avaient besoin de lui à ce moment-là et il a fait la chose la plus lâche qu’il n’a jamais faite, il les a abandonnées. Il a abandonné les deux femmes de sa vie, en dehors de ses sœurs bien sûr, alors qu’elles n’attendaient que lui. Maintenant, il ne peut pas expier ses péchés puisque Emma est morte et que son ex-femme ne lui parle plus du tout. Il s’en veut tellement qu’il a mis tout le monde de côté. Même sa propre famille… César est plus seul que jamais, mais il l’a choisi. Secouant la tête, il se reprend pour porter à nouveau son attention vers le jeune homme et boire une gorgée de son café. « Ça fait longtemps que vous travaillez ici ? » Ce n’est pas la meilleure entrée dans une conversation qu’il a faite jusqu’ici, mais il faut bien commencer par quelque chose. Alors, autant commencer par quelque chose de simple et pas trop intrusif. Parce que si César déteste qu’on se montre intrusif dans sa vie, c’est également le cas lorsqu’il doit discuter avec quelqu’un. Alors autant commencer en douceur.


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