Alix Beauregard black opium de ysl JE RESSEMBLE À : scodders, ma meuf. CRÉDITS : balaclava (ava), anaëlle (sign). | Sujet: (aloïx) under the pale moonlight. 13/12/2017, 21:45 | |
| UNDER THE PALE MOONLIGHT (aloïx) aloïs kepler ft. alix beauregard L'esprit embrumé par les verres d'alcool que t'as enfilés et les batons de nicotine que t'as enchaînés, tu sais plus très bien de quelle manière tu t'es retrouvée là, Alix. Dans cet appart, sans plus d'espace entre ta frêle personne et ces gens que tu ne connais pas. Tu reconnais la poupée blonde qui ondule d'un mouvement de hanches fluides. Du moins, elle te dit vaguement quelque chose. Un truc. T'as du la croiser ailleurs, là où elle a sans doute autant roulé des mécaniques. Dans tes souvenirs, c'est même elle qui t'a invitée, dans un élan de générosité suivant son dixième shooter (au moins). Une question de relation plus compliquée encore qu'un arbre généalogique royal ; il semblerait que tu sois l'amie d'un amie d'une de ses amies, ou quelque chose d'à peu près aussi abstrait pour tes deux ou trois neurones encore en état de marche. Les autres sont grillés, Alix. Tu les as brûlé par les deux bouts, un par un. Y'a plus que le corps squelettique qui répond à la musique assourdissante. Et tu t'sens tourner princesse, la caboche dans un carrousel un peu trop rapide que tu qualifierait bien aisément de spirale infernale. Celle d'une gamine qui aura bientôt frôlé la limite des excès. Pourtant, tu t'enivres d'un verre en plus, comme si ton organisme en réclamait encore alors qu'en vérité, t'as envie de tout renvoyer par-dessus le balcon. Et pas que l'alcool, Alix. Tout l'reste de ta chienne de vie, aussi. Il est temps que tu t'oxygènes le cerveau, gamine, sans quoi tu risques d'imploser sous peu. Tes mains, dans l'incapacité de prendre appui où que ce soit, se meuvent de manière aléatoire, battant le vide pour te frayer un chemin vers ce qui pourrait bientôt être ta libération (même pour quelques minutes seulement). Tes doigts s'agrippent au bord du balcon en fer forgé. Les opales fixent le vide, ça te donne le vertige. Alors tu te retournes, pour éviter un mal de plus que tu ne souhaitais pas. Et, d'un geste trop mécanique, tu sors une clope de ton coffre à trésor en dentelle, celui-là-même qui renfermait ta poitrine. T'oublies bien trop vite que c'est l'air que t'es venu prendre Alix, pas une énième bouffée de nicotine. Mais il te semble que ta caboche s'est stabilisée pour un temps. Un court instant où la féline prend le pas sur la môme frêle et paumée lorsqu'un jeune homme s'approche du balcon, la démarche aussi élégante qu'assurée. Tu secoues ta crinière. Elle devient juste assez sauvage. Tu n'as pas besoin de plus pour commencer ce petit jeu qui te va si bien. Faussement bien. « T'as pas du feu ? » La banale approche d'une gamine qui se veut tout à coup conquérante. Et tu glisses contre la rambarde, un sourire significatif accroché à la bouche sensuelle. (c) fiche créée par anaëlle. |
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