Inès Mendoza l'elixir de nina ricci CRÉDITS : (ava) hershelves. (sign) uc. PSEUDO : freakshow (laurine). | Sujet: pretty little lie, amaury. 16/10/2017, 02:29 | |
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pretty little lie
amaury lefebvre ft. inès mendoza d'aussi loin qu'elle se souvienne, inès n'avait jamais rien possédé de ce qu'elle désirait. la vie ne lui avait même pas offert des parents. au mieux des géniteurs dont elle ne connaissait rien. la demoiselle s'était construit une carapace tout autour de son être. et force était de constater que celle-ci était tellement efficace qu'elle n'avait aucune idée d'un quelconque sentiment d'appartenance. on ne lui avait jamais appris à partager, à communiquer, à entretenir un lien avec quelqu'un. tu sais même pas à quoi ça ressemble une relation inès. t'es plus que novice en la matière, et tu sais pas non plus si t'as envie d'y remédier. c'est sûrement pour t'épargner que tu t'es mis en tête que les liens entre les gens, ça fait plus de mal que de bien. les idées qui voguent dans sa caboche, elle en est la seule fautive. mais pouvait-on vraiment l'en blâmer si elle n'avait jamais eu personne à qui se fier ? alors inès, elle avance en solitaire. elle marche seule. elle n'arrive pas à s'ouvrir à quelqu'un. ou alors c'est seulement qu'elle ne le veut pas. y'a jamais rien eu de stable dans sa vie. peut-être parce qu'un sentiment de lassitude est trop souvent présent. peut-être parce qu'elle s'y refuse tout simplement. la majorité du temps, elle improvise inès. heureusement qu'elle n'est pas une de ces maniaques du contrôle, la partie serait perdue d'avance. elle pense souvent à son existence miséreuse la petite mendoza. et tout le temps à sa naissance dont elle ne sait rien. son intérêt pour les documentaires suivant les femmes enceintes et leur accouchement lui vient sûrement de là. elle cherche des réponses partout où elle pourrait en trouver l'orpheline. c'est comme ça qu'elle se définit parce qu'elle est incapable de dire si elle a encore une mère ou un père vivant quelque part. et c'est pendant que son esprit divague toujours vers les mêmes interrogations qu'elle se laisse gagner par la mélodie qui s'échappe de ses écouteurs. la musique adoucit les mœurs. et tenter de le lui faire avaler se résumait à prêcher une convaincue. ses pas la menait tout droit vers le disquaire du coin. elle aimait y trainer, passer le temps lors d'un instant d'ennui trop persistant. on remarque très vite que la brune connait les rayons, elle sait où elle va. pas très fervente des albums d'un seul artiste, elle a toujours préféré les compils. encore une fois, c'est toute sa façon de vivre qui ressort. parce qu'elle a les goûts changeants et qu'elle se laisse porter par le vent. elle fouille si bien qu'elle trouve tout le temps ce qu'elle veut, inès. et sans y prêter attention, sa main dépose le disque dans son sac. vieille habitude qui peine à s'évader ou simple coup de folie de l'instant. parce que c'est ta vie qui t'a appris à te débrouiller toute seule inès. tes méthodes n'étaient pas toujours les bonnes, mais c'était les tiennes. et c'était ta façon de t'en sortir, d'avoir au moins une impression d'emprise sur quelque chose. elle fait comme si de rien n'était la brune, elle n'a pas une attitude suspecte. elle continue simplement d'arpenter les étalages, avec la porte de sortie en ligne de mire. |
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