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Paradis artificiel ♦ Lio

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Julie Perrin
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MessageSujet: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty9/5/2017, 00:22


Paradis Artificiel
Lionel & Julie
Tu t’emmerdes. T’as besoin d’action ce soir. T’as envie de redevenir une adolescente pendant une nuit. Un instant de bonheur. Un instant d’insouciance. Tu sais que le seul moyen pour retirer tes cauchemars de ton esprit c’est ce petit bout de joint qui pend au bout de tes doigts. Les volutes de fumée retirent les fantômes de tes yeux. De ton âme et de ton cœur. Un paradis artificiel. Tu le sais mais t’en as rien à foutre, c’est le seul moyen que tu as pour respirer chaque jour. Une bouffée à la fois. Un jour après l’autre. Si tu pouvais simplement débrancher ton cerveau tu le ferais sans aucune hésitation. L’amnésie serait une douce délivrance pour ton âme torturée c’est sûr. Du coup tu réfléchis en marchant dans les ruelles sombres. Tes pieds battent le tempo sur le macadam et tu te retrouves devant un appartement que tu connais. Un énorme sourire éclaire ton visage, tu as trouvé un compagnon de jeu pour la soirée. Lionel. Ça fait longtemps que tu ne l'as pas vu alors pourquoi ne pas sonner à la porte. Peut-être sera il chez lui ce soir. Tu appuies sur le bouton en t’appuyant nonchalamment sur le cadre de la porte, et tu n’arrêtes pas de sonner jusqu’à ce que la porte s’ouvre. T’es une putain de chieuse tu sais. Ouai tu es au courant. Mais c’est Lionel, il ne connaît que ce côté-là de toi. Ton tempérament de chieuse et ta manière de te foutre de toutes les situations. Même les plus périlleuses. Tu cherches la merde mais tu t’enfuis pas quand elle te revient dans la gueule. Lorsqu’il ouvre la porte tu glousses légèrement et tu relâches la sonnerie en haussant les épaules. « Salut toi. Est ce que tu as envie de t’envoyer en l’air ? » Toujours cash. Toujours direct. Tu ne vas pas tourner autour du pot pendant cinq heures à lui demander comment il va. Tu n'es pas sa confidente. Tu n'es pas là pour écouter ses tracas. Il n'écoute pas non plus les tiens. Généralement il écoute surtout les conneries qui t’ont amenée dans cette cage, cette cellule, qui te retient une nuit. Puis tu recommences tes conneries quand l’envie te prend. Parfois avec lui. Souvent toute seule. Tu lèves ta main et tu agites le joint encore allumé devant les yeux. « Je parle de défonce évidemment. » Évidemment. Ce n'est pas du tout ton envie de flirter avec les limites qui te fait parler ainsi. Non tu n’es pas comme ça bien entendu. Tu rentres dans son antre quand il t’en donne l’autorisation. Oui, Lionel n’est pas Vincent, tu ne rentres pas comme dans un moulin chez lui. C’est que tu peux être civilisé quand tu le veux petite blonde. En rentrant dans cet appartement tu sais que la nuit sera bonne. Paris risque de trembler c’est sûr. Une nuit de défonce comme tu les aimes.

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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty13/5/2017, 14:45

silence. tu n'entends que le silence pesant de la nuit, qui s'infiltre à l'intérieur de tes tympans, qui t'imprègne d'un sentiment de solitude. t'es capable de compter les secondes qui défilent autour de toi, les yeux fixant les milliards d'étoiles brillant dans le ciel bleu. la lune brille, illumine la ville d'une lumière réconfortant les ruelles sombres et dangereuses du soir. la nuit est tombée. depuis des heures. des heures que t'es là, allongé sur ton lit comme une épave, fixant le ciel par les vitres de ta fenêtre. rien d'éblouissant, juste les constellations qui brille, s'illumine et donne forme à ce ciel terne. tu penses à rien, te vide l'esprit. une clope entre les lèvres, éteinte, pas encore en train de t'intoxiquer l'air de tes poumons autrefois sain. tes mains derrière ta nuque, et tes paupières qui se ferment. ennui. l'ennui profond qui prend part de toi, qui s’incruste dans ta solitude. tu sais pas quoi faire, le besoin de t'occuper mais rien qui t'apparaît comme une révélation, personne qui pourra t'occuper pour la soirée. t'es seul, coulant dans les abysses de l'ennui. mais la sonnette retentit. résonne entre les murs de ton appartement, résonne dans tes tympans. et ton corps se lève du canapé avec lenteur, tes sourcils se froncent et tes questions s'imposent. tu déposes ta clope sur la table basse et traînes des pieds jusqu'à la porte. tes prières auraient-elles été entendues ? tu l'ignores. les gens ont perdu l'habitude de sonner quand il s'agit de ton appartement. la majorité des gens de ton cercle d'amis y rentrent comme dans un lieu public. ta main qu'ouvre la porte et l'autre qui se dépose contre le mur. une crinière blonde apparaît devant toi. sourire qu'étirent les traits de ton visage mais toujours les questions qui s'obstinent. "salut toi. est-ce que tu as envie de t'envoyer en l'air ?" le rire qui s'échappe de ta gorge, et la porte qui s'ouvre en grand pour la laisser entrer, mais laissant la blonde qui vient de s’incruster chez toi la fermer derrière elle. "je parle de défonce évidemment." tes pas qui vont dans ton salon, et tes fesses qui se laisse tomber sur ton canapé. "j'cache pas ma déception." ton visage qui fait une grimace exagérée qui ressemble à une mine de déception. clairement pas l'acteur de l'année. mais la vérité, julie ce n'est pas ton genre. beaucoup trop volage, pas assez posé, trop de ressemblance avec toi. "mais je suis quand même partant." toute façon, dans l'ennui mortel où tu étais quelques minutes auparavant, t'es capable d'accepter tout ce qui te passe sous le nez. surtout avec julie. tu sais qu'avec elle, l'ennui ne te prendre même pas une seconde. tu te lèves du canapé pour aller chercher quelques choses dans un placard. de l'alcool. bouteilles de vodka et de whisky que tu déposes sur la table du salon, accompagné de deux bières. "t'as soif ?" ce n'est pas à elle que tu vas proposer un petit coca, et surtout pas vu les envies qu'elle semble avoir ce soir. tu t'installes à ses côtés dans le canapé et attrapes la clope que tu as posée auparavant, l'allumant cette fois. tu tires dessus, et relâches la fumée. formant un écran devant ton visage, et le sourire qui apparaît à la seconde où la fumée disparaît dans l'air. "j't'ai tant manqué pour que tu viennes jusque chez moi ?" tu plantes ton regard dans le sien, et ton sourire s'agrandit. ce soir va être un grand soir, ce soir sera le soir où tout est permis. parce que toi et julie, vous ne vous refusez rien. elle et toi, quelques cigarettes magiques, et la soirée risque d'être épique. mais attention à pas se brûler en voulant trop jouer.
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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty21/5/2017, 11:16


Paradis Artificiel
Lionel & Julie
Ta vie c’est du grand n’importe quoi ma belle. Tu ne sais pas t’arrêter. Tu n’arrives pas à mûrir, à grandir. T’as presque trente ans mais quand on te voit tu donnes l’impression d’être juste une adolescente. Tu aimes t’amuser. Tu aimes brûler ta vie par les deux bouts. Tu finiras mal tu le sais déjà mais tu t’en fous. Tu as juste envie de profiter de tes années sur cette terre. Tu ne fais jamais rien sérieusement. Et le pire là-dedans c’est que tu entraînes les gens avec toi. Ce soir tu entraîneras Lionel dans ta merde. Tu trouves toujours des gens qui comme toi on juste envie, besoin de se changer les idées et tu les entraînes dans les ténèbres avec toi. Parce que tu peux dire ce que tu veux, toi aussi t’as besoin de quelqu’un. T’es seule et tu n’aimes pas ça. C’est pour ça que ta liste d’amants grossit. S’agrandit chaque jour. Parce que tu as besoin de compagnie mais que tu n’es pas assez franche pour l’avouer. Tu ne te l’avoues même pas à toi-même. Lorsqu’on te pose la question tu réponds toujours que si tu as autant d’amant c’est parce que tu aimes la chair. La vérité c’est que les seuls moments où tu ressens des émotions c’est dans un lit avec quelqu’un ou avec l’alcool et la drogue. Sinon t’es vide. Tu ne ressens rien. T’as aucune empathie pour les gens. Tu ne te poses jamais de question. La preuve avec Lio, tu ne sais pas s’il a une famille. Tu ne sais pas s’il a une copine. Tu t’en fous. Tu veux juste passer la soirée à penser à autre chose, à t’amuser, tu ne forces jamais les gens à faire une chose qu’ils ne veulent pas. Mais tu ne te demandes jamais si il y a des conséquences à tes envies. Tu lui proposes de s’envoyer en l’air avec quelques joints mais tu aimes bien mettre du double sens dans tes questions. Tu n’as jamais eu ce genre de relation avec Lio, il n’était pas comme ceux que tu séduis. Au fond de sa grande gueule il y a de la fragilité dans son regard, tu es plutôt attiré par les taré toi. T’as besoin de violence même dans ce genre de rapport. T’as un gros problème ma fille tu sais ? "j'cache pas ma déception." Ton sourire s’élargit en l’entendant dire ça. Il jouait la déception aussi mal que toi. Tu rentres chez lui et tu refermes derrière toi, laissant le reste du monde derrière toi. "mais je suis quand même partant." Ce n’était pas vraiment étonnant. Tu ne serais jamais venu si tu connaissais déjà sa réponse. Tu t’assois sur son canapé en déposant ton sac devant toi. "t'as soif ?" T’as un sourcil qui se hausse en l’entendant te demander ça. Demande à un aveugle s’il veut y voir Lionel. Tu auras ta réponse. « Comme si j’allais dire non à ça. » Bien sûr que tu ne dirais jamais non à de l’alcool. Bientôt ce n’est plus du sang qui coulera en toi mais de l’alcool. "j't'ai tant manqué pour que tu viennes jusque chez moi ?" Tu ris légèrement en l’entendant dire cela. Tu hausses les épaules et tu ouvres ton sac afin de faire le joint du jeune homme. « Tu n’imagines pas à quel point tu m’as manqué Lionel. » Il saura que tu mens, personne ne te manque à toi. Enfin à part une personne mais t’as aucune envie de penser à lui maintenant. Tu préfères penser à ce que tu fais avec tes doigts en ce moment. « Avoue que tu t’emmerdais avant que j’arrive, je suis comme un soleil dans ta vie. » T’étais plutôt comme une pluie d’acide dans la vie des gens. Pas un soleil. Mais cette description te fait rire. Elle est tellement loin de la description que l’on ferait de toi. Tu lui offres le joint que tu viens de finir pour lui, un gage de paix pour toi. Un gage d’emmerde surtout. Tu n'as pas peur des conséquences n’est-ce pas Julie ? Tu devrais peut-être prévenir Lionel que cette nuit sera, sans aucun doute, explosive.

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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty30/5/2017, 18:38

t'as besoin d'une nuit. le temps d'une nuit pour ne plus penser à rien. besoin de te vider la tête de toutes ses pensées incessantes. besoin de vivre sans te demander si le lendemain tes yeux s’ouvriront à la lumière aveuglante du soleil. besoin d'oublier tout ce qui amoche sans cesse ton esprit. juste le temps d'une nuit, le temps de quelques heures dans ton existence. c'est tout ce que tu demandes. ton unique souhaite. ton dernier souhaite. et t'hésites pas, même l'instant d'une seule seconde, à faire rentrer la tornade blonde dans ton appartement. bouffée d'air frais dans ce bordel qu'est ta tête. juste parce qu'elle est différente, julie, différente de toi mais semblable sur certains points. c'est étrange avec julie. c'est vivant avec elle. pas de question, pas de raisonnement, que de l'action. c'est ce dont t'as besoin, Lionel, pour oublier, pour perdre la mémoire jusqu'à ce que le soleil remonte dans le ciel. les boissons posées sur la table, une cigarette entre tes doigts et le regard taquin. le jeu commence. "comme-ci j'allais dire non à ça." t'hausses les épaules. tu souris en tirant sur le mégot de ta cigarette. c'est une évidence certaine. se bourrer la gueule, se défoncer la tête. est-ce le plan de ce soir ? aucune idée. mais peut-être que l'envie est présente, peut-être même qu'elle est déjà inscrite dans un coin de ta tête. au fond, ça aussi c'est une évidence. "on sait jamais. peut-être que t'es malade." la fumée de ta cigarette s'imprègne dans tes poumons, intoxique l'air autour de ton corps. et tu soupires en recrachant la brume nocive pour ton air et qui pourtant, te donne plus l'impression de respirer que celui de l'extérieur. t'ouvres la première bouteille qui te tombe sur la main, et t'en bois une gorgée. ça brûle, ça incendie ta gorge. t'ignores la brûlure, t'en fiches. tu lui tends la bouteille de whisky. puis y'a le presque rire, y'a l'ironie qui tourne autour de vous. celui d'un pseudo manque totalement fictive. ton regard suivant les mouvements de ses doigts souples. "tu n'imagines pas à quel point tu m'as manqué lionel." mélange incompréhensible entre un grognement et un léger rire s'échappe d'entre tes lèvres. trop grotesque pour être vrai. julie, elle n'est pas comme ça. et toi non plus. c'est comme écrit dans un livre à l'encre indélébile sur une page blanche. peut-être pas si indélébile pour ton cas, et peut-être pas non plus pour le sien. mais mentir est plus facile, nier l'évidence est plus acceptable que faire face à la réalité. "je n'en doute pas. j'savais que t'étais tombée amoureuse de moi à la seconde où tu m'as vu." et si tu le croyais une seconde, tu pourrais rire de toi-même, te moquer de ta propre naïveté face au sentiment de la blonde. sauf que tu n'es pas naïf. heureusement pour toi. "avoue que tu t'emmerdais avant que j'arrive, je suis comme un soleil dans ta vie." roulement des yeux, tête se secouant légèrement de gauche à droite. petit sourire toujours présent sur les commissures de tes lèvres. "évidemment. mon monde ne tourne qu'autour de toi. sans toi, ma vie est tellement triste." sarcasme ancré dans tes paroles. et du bout des doigts, t'attrapes le joint qu'elle te tend. joint signant le désastre de cette soirée. soirée qui ne fait que commencée mais, soirée qui n'est pas prête de se terminer. t'as pas fini ta clope que t'allumes le joint. t'as pas encore fini de te pourrir les poumons avec la nicotine que tu commences à les pourrir avec le cannabis. eh lionel, tu veux vraiment foutre en l'air ta santé ? t'en fous. t'fous tout, t'fous rien. que tu crèves demain, que tu crèves maintenant, y a plus grande différence. parce que dans le fond, t'es déjà une coquille vide de l'intérieur avec juste une lumière qu'éclaire. lumière faible. lumière qui perdra vie un jour ou l'autre.
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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty5/6/2017, 14:41


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Lionel & Julie

Juste parce que tu ne sais pas quoi faire ce soir tu as choisi cet appartement. Tu as choisi cette personne à envoyer dans les limbes avec toi. Julie tu es une catastrophe dans la vie des autres. Tu proposes une nuit de défonce. Une nuit alcoolisée. Une cigarette magique. Et Lionel ? Il accepte. Il te laisse rentrer dans sa maison. Dans sa vie. Tu fais une grosse erreur Lionel. Une énorme erreur. Mais toi tu dis rien. Tu rentres et il te propose de l’alcool que tu acceptes sans problème. "on sait jamais. peut-être que t'es malade." Tu hausses un sourcil en l’entendant dire ça. À quel moment tu refuserais un peu d’alcool ? Même si tu étais malade tu continuerais à boire. Tu l’as déjà fait non ? Il faudrait que tu sois morte pour arrêter. Tant que ton cœur continuera à battre tu continueras à boire et à fumer. Enfin si ta vie continue ainsi tu risques de ne pas vivre très longtemps de toute manière. Tu hausses tes épaules en y pensant. Comme toujours. Tu n'as juste pas envie de te prendre la tête avec ce genre d’idée. Parfois tu y penses à ta vie. À ta mort. Mais très vite les vapeurs de l’alcool et de l’herbe repoussent ces idées. T’as encore la vie devant toi, tu comptes bien en profiter. Tu lui avoues qu’il t’a manqué mais il sait autant que toi quand tu mens. T’es pas comme ça. Si tel avait été le cas, tu ne lui aurais pas dit. Tu ne parles pas de sentiments toi. T’es blindée par la vie. Ton cœur est mort depuis trop longtemps. Tu t’attaches parfois mais pas au point d’être triste si ils se retirent de ta vie. Il rigole Lionel c’est assez compréhensible d’ailleurs. T’es pas crédible dans ce rôle Ju’. "je n'en doute pas. j'savais que t'étais tombée amoureuse de moi à la seconde où tu m'as vu." Un frisson parcourt ton corps sans que tu ne puisses l’arrêter. Le mot amour te fait toujours cet effet. Tu l’as jamais ressenti, du moins pas pour quelqu’un d’autre que pour ton petit frère et ta famille. T’as jamais été ce genre de fille qui attend le prince charmant et qui rêve d’un foyer et d’une famille. T’es pas ainsi toi. T’as jamais cru aux contes de fées Julie. On t’as jeté dans la réalité trop rapidement pour que tu y croies. « Merde. Comment tu l’as su ? J’étais presque sûre que mes sentiments ne se voyaient pas pourtant. » Ce roulement d’œil ? T’as le même que lui. Toi aussi tu te fous toi-même, de tes propres paroles. Tu jouerais pas à ce jeu avec quelqu’un d’autre que Lionel. Parce que tu sais qu’il comprend l’ironie dans tes paroles. Les gens ne comprennent pas toujours. Ils s’attachent à une façade et un seul mot peut faire basculer une relation. Mais lui, lui il sait que tu te fiches de lui. Gentiment. Mais tu te fous de lui quand même. Tu lui dis que son monde était triste sans toi, que t’es un soleil dans la vie des gens. Mais eh, tu y crois pas toi-même n’est ce pas ? Parce que tu te connais, tu sais que tu préfères mettre la merde dans la vie des gens. Les ténèbres sont plus attractives que la lumière. "évidemment. mon monde ne tourne qu'autour de toi. sans toi, ma vie est tellement triste." Ton sourire s’élargit en entendant ça. Oh Lionel, tu es en train de faire n’importe quoi tu t’en rends compte j’espère. Elle t’entraîne. Elle te tire vers elle. Elle ne te lâchera pas ce soir. Ce soir tu seras un jouet de plus dans sa vie. Tu ne réfléchis pas aux conséquences Julie hein ? Non tu te demandes pas si Lionel avait besoin de ça en plus dans sa vie. « Je le sais bien ça. Mais je suis ravie de te l’entendre dire. » Tu prends la bouteille de whisky toi aussi et tu poses le goulot contre tes lèvres avant de boire une gorgée de cet alcool que tu apprécies tant. « Aller dis moi Lionel. Qu’est ce que tu fais seul chez-toi un samedi soir ? » Parce que c’est étonnant qu’il soit là et pas dans son bar fétiche non ? Pourquoi il serait seul ici ? Lionel ne semblait pas être une personne aimant la solitude. Enfin du moins c’est ce que tu imagines. Si ça se trouve il le fait souvent, tu ne le connais pas assez pour savoir finalement.

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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty24/6/2017, 03:05

le plaisir de l'inconnu planant dans chaque molécule d'air de la pièce. l'inconnu de l'autre, l'inconnu du monde. l'inconnu avec complexité. un mystère irrésolu résidant au fond de chacune de vos âmes. l'ignorance pure de cette blonde volcanique, une certaine ignorance au goût de l'interdit. à tes risques et périls. donnant une saveur nouvelle au monde, par l'incertitude du moment présent. ça te change toi, d'être avec julie, connaissance  aux nombreux secrets. ça te change toi, tu peux pas dire comment, ni pourquoi mais ça change et ça fait du bien. un air de renouveau. tu connais pas julie. et elle ne te connaît pas. c'est certainement pour ça que le lien vous unissant ne se brise pas, persiste à perdurer. y'a pas besoin de savoir qui est l'autre, comme-ci l'unique truc qui comptait était que l'autre est l'air aussi désespéré qu'eux vous-même. mais c'est à tes risques et périls, lionel. jouer avec le feu, pour finalement certainement finir brûler au deuxième degré. sauf que ce soir, t'as pas envie d'y réfléchir, un peu comme tous les autres mais ce soir, y a l'ennui bien trop puissant qui te guette. besoin de divertissement pesant, et julie qui est là. julie sera ton divertissement de la soirée. les conséquences plausibles d'un soir ne te dérangent pas, elles n'atteignent même pas tes pensées, tu n'y penses pas la moindre seconde défilant. ta tête est vide, embrumé par le joint coincé entre tes lèvres. t'inspires un goût, la fumée prenant possession de tes poumons. "merde. comment tu l'as su ? j'étais presque sûre que mes sentiments ne se voyaient pas pourtant." tentative vaine de faire croire à l’impassibilité de ton visage mais, le petit sourire amusé au coin de tes lèvres visibles. t'hausses les épaules en inversant le joint avec ta clope, une action imitée à plusieurs reprises. le temps d'user ses petites délivrances bouffant ta santé physique et mentale. "j'suis devin. tu le savais pas ?" un sourcil s'hausse pour accompagner tes paroles, comme pour montrer une trace d'étonnement face à son ignorance sur un quelconque don que tu posséderais. mais le seul don que tu possèdes, lionel, c'est la destruction. que cela soit l'autodestruction, la destruction des autres, ou encore du monde. la destruction de tout ce que tu effleures du bout des doigts, ces petits détails où tes prunelles s’attardent un peu trop et tes pensées divaguent trop longtemps. c'est ton don. et tu le tiens bien de quelqu'un ce don, un don héréditaire donné de père en fils. grande fierté dans ta vie. à noter l'ironie de cette pensée amère-tueuse. "je le sais bien ça. mais je suis ravie de te l'entendre dire." tu lâches un petit rire face à ses propos, une sorte de jeu commençant entre vous deux. un jeu qui ne doit amuser que vous mais, jusqu'à preuve du contraire, y'a que vous deux et vos joints. tu réponds rien, t'installant un peu plus dans ton canapé. "aller dis moi lionel. qu'est-ce que tu fais seul chez-toi un samedi soir ?" un rictus de surprise prend forme sur ton visage. t'hausses les sourcils et ton sourire s’efface, tu lâches même un fin soupir. y'a vraiment de réponse à cette question. tu sais pas toi même pour être exact. t'es juste là, flânant dans ton canapé dans un ennui mortel. du moins, avant son arrivée. mais les raisons te sautant pas vraiment aux yeux. besoin d'un moment de tranquillité ? envie d'être seul ? pas de réponses. juste le silence et la réflexion intense. puis l'énième soupir que tu lâches avant d'hausser les épaules comme unique réponse. à croire que c'est suffisant. "et toi, qu'est-ce que tu fous chez moi un samedi soir ?" une question répondue par une autre, une spécialité. "ton plan cul t'a lâché ? que c'est triste." et le sarcasme qui revient au galop, effaçant trace de réflexion ou de questionnement. au fond, c'est le naturel qui revient au galop.
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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty8/8/2017, 05:19


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Lionel & Julie
Pauvre Lionel. Voilà les premiers mots qui me viennent à l’esprit quand je pense à toi, Julie, dans cet appartement. Pauvre Lionel qui ne sait pas dans quoi il s’embarque. Il ne sait pas lui que tu es pire que la peste. Que ce qui te fais vibrer c’est d’entraîner les gens dans ta chute. Que tu es comme un gosse avec un insecte, tu observes attentivement avant de déchirer les ailes de ces magnifiques papillons. Eh bien c’est ce que tu fais aux hommes et aux femmes qui ont eu le malheur de rentrer dans ta vie. Tu joues avec eux, un peu, beaucoup, passionnément et quand tu en as assez ? Tu déchires leurs ailes, tu les brûles et tu t’en vas. T’en as strictement rien à foutre de leur vie, de leur problème, de leur cœur, toi ce qui t’intéresse c’est picoler comme un trou, te défoncer, et trouver un amant pour la nuit. Mais Lionel ? Il ne savait pas dans quoi il s’embarquait. Il joue avec toi. Il prend le joint. Et toutes ses actions vont avoir des conséquences toi tu le sais, lui il doit bien s’en douter. Après tout ce n’est pas la première fois qu’il te rencontre, il te connaît un peu, il sait que tu es loin d’être une sainte nitouche, ni même la douceur incarnée. Et si il s’attend à ce que tu fumes et que tu t’en ailles ? Il est très très loin de la vérité alors. Lorsque tu lui demandes comment il connaît tes sentiments pour lui, il t’annonce être devin et tu hausses un sourcil encore plus haut sur ton visage. Lionel pouvait être beaucoup de choses, mais certainement pas un devin, et cela, pour une seule bonne raison. « Si tu étais devin mon cher Lionel jamais tu ne m’aurais fait rentrer dans ton appartement. » Voilà exactement la raison pour laquelle le brun n’était pas un devin. Il n’avait même d’esprit de conservation. Si tel avait été le cas jamais il n’aurait laissé une femme comme toi rentrer chez lui et dans sa vie. Qu’elle soit blonde. Brune ou Rousse. Bien foutue ou non. Ta dangerosité ne venait pas de tes courbes mais de ton âme. Et Julie tu es peut-être jolie mais ton âme elle est totalement noire. Tu bois au goulot de la bouteille de whisky et tu fumes un morceau de ton joint avant de lui poser une question. Qu’est ce qu’il fait ici seul ? Pourquoi n’est il pas dans l’un de ses endroits habituels ? Tu le laisses cogiter, réfléchir, au pourquoi, au comment, et tu fumes une cigarette en attendant sa réponse. "et toi, qu'est-ce que tu fous chez moi un samedi soir ?" Tu hausses les épaules, t’avais envie d’être là, t’as jamais aucun plan à l’avance, aucune habitude, tu vas ou tu as envie d’aller. Tu vas ou tes pieds te portent surtout. Et ce soir s'est tombé sur Lionel. "ton plan cul t'a lâché ? que c'est triste." Tu ricanes et tu secoues la tête. « Oh Lionel je n’ai pas qu’un plan cul voyons. Entre les hommes et les femmes je peux choisir qui je veux pour finir ma soirée. » Et tu n’avais pas tout à fait tort dans un sens. Parce que tu avais une liste de plans culs. Jamais les mêmes toujours un différent. Mais ce soir t’avais pas envie de ça, t’avais envie de t’amuser. Et c’est tombé sur lui. « J’avais envie de m’amuser un peu en fait et je suis tombé sur toi. » T’es honnête, c’est bien. C’est même pas étonnant que tu dises ce qui te passes par la tête. Tu sais qu’il ne se formalisera pas de ton honnêteté. T’es pas son amie. T’es pas sa copine. Tu peux donc lui dire n’importe quoi sans en payer les conséquences. Maintenant Lionel les cartes sont dans tes mains, soit tu choisis de jouer et tu risques de perdre. Soit tu choisis la voie de la sagesse et tu la mets dehors. Fait ton choix et vite. Parce que toi, Julie tu sais que tu as déjà fait le tient.

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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty20/8/2017, 03:59

lucidité doucement évaporée. les effets de la cigarette magique coincée entre tes lèvres commencent lentement à avoir des répercussions sur ton organisme. c'est lent mais ça commence à se faire ressentir sans que tu n'en es encore totalement conscience. parce que toi, tu es juste là, les yeux rivés sur la blonde assise à tes côtés. toi, tu es juste là, sans véritablement être là, lentement tu commences à être ailleurs. ta lucidité se dissipe au fil des bouffées de fumée s'infiltrant dans tes poumons. état d’inconscience atteint, tu ne deviens plus maître de tes pensées. à un point que tu ne te rends même plus compte que tu es en train de jouer à un jeu malsain, un jeu où tes chances de sortir vainqueur effleurent les zéros pourcent. tu vas perdre, lionel, et tu n'en sortiras pas indemne. le choix entre s'enfoncer ou s'enfuir n'a plus été envisageable à la seconde où le démon camouflé sous un air angélique a pénétré dans ta demeure. trop tard. mais tu te rends pas compte. trop stupide, tu es. trop inconscient, tu es. et maintenant, trop défoncé, tu vas être. "si tu étais devin mon cher lionel jamais tu ne m’aurais fait rentrer dans ton appartement. " les traits de ton visage se déforme sous l'action de ton froncement de sourcils. ton regard ne quitte pas une seconde sa personne, tu la fixes dans l'incompréhension du moment. tu comprends pas et tu ne veux même pas faire l'effort de comprendre les sous-entendus marquant ses paroles. non, toi, tu continues juste de la regarder en tirant une nouvelle latte de ton joint. les réflexions que tu pouvais posséder quelques secondes auparavant se sont dissipés dans l'air en même temps que la fumée.peut-être qu'en réalité c'est ça que tu veux. ne pas réfléchir, te défoncer à t'en pourrir la vie, et effacer tout. c'est peut-être ça que tu désires au plus profond de toi. un désir enfouit que julie arrive à réaliser de sa simple présence, de sa simple initiative prise sous une pulsion éphémère. c'est de ça dont tu as besoin lionel, de l'éphémérité d'une vie. tu as le besoin d'être éphémère dans l'existence des autres, de n'être qu'un passage oublier dans la seconde suivante et qu'eux aussi le soit dans ta mémoire à toi. plus d'attaches car sous tes airs d'indifférences, tu t'attaches quelques fois, et trop pour certaine personne. toujours trop. et ça fait mal. toujours mal. "je n'aurais pas dû te faire entrer ? dommage pour ma peau, alors." le ton de l'indifférence utilisé, tes prunelles divaguent dans la pièce pour se déposer sur l'écran de la télévision. tu attrapes la télécommande sur la table et allumes la télévision, commençant à changer de chaîne avant même qu'une image remplace l'écran noir. "oh lionel je n’ai pas qu’un plan cul voyons. entre les hommes et les femmes je peux choisir qui je veux pour finir ma soirée." à la suite de ses mots, tu te mets à rire avec légèreté. "et je fais partie de cette longue liste de plan cul ? moi qui pensais être exceptionnel, me voilà bien déçu." une nouvelle bouffée tueuse, une nouvelle phrase entrant dans un jeu sans fin. "j'avais envie de m’amuser un peu en fait et je suis tombé sur toi." chanceux ou malchanceux tu es ? telle est la question, et la réponse, tu ne la possèdes pas. "tu veux t'amuser ?" la réflexion durant à peine trente secondes. "la voisine est vraiment chiante. ça te dit de lui rendre une visite nocturne ?" un clin d’œil emplit de sous-entendus, et une idée prenant forme dans ta boîte crânienne. tu sais vraiment pas dans quoi tu t'embarques.
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Julie Perrin
Julie Perrin
black opium de ysl

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CRÉDITS : Morphine & bat'phanie pour la signature & Liloo_59 pour les gifs

PSEUDO : Stéphanie


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MessageSujet: Re: Paradis artificiel ♦ Lio Paradis artificiel ♦ Lio  Empty12/9/2017, 22:37


Paradis Artificiel
Lionel & Julie
Tu admires les traits du visage du jeune homme en face de toi, son froncement de sourcil après le seul avertissement que tu lui offres. Le seul avertissement qu’il entendra ce soir venant de ta bouche. Est-ce que son cerveau est encore assez en marche pour comprendre les mauvais choix qu’il faisait en étant à tes côtés ? Ce n’est pas sûr. "je n'aurais pas dû te faire entrer ? dommage pour ma peau, alors." Un sourire carnassier frôle tes lèvres et tu secoues la tête en gardant le silence. Tu t’en fous toi qu’il ne sache pas vraiment dans quoi il s’embarque hein Julie ? Lui il ne sait pas Lionel ce qui l’attend, il ne sait pas que tu es nocive petite blonde, il ne sait pas que tu es dangereuse, il ne sait pas qu’il n’y a aucune limite à ta folie. Et tu le laisses plonger tête baissée dans tes filets sans qu’il n’y réfléchisse une seconde, sans qu’il ne connaisse tes règles et tes jeux. C’est bas même pour toi Julie tu sais ? Mais tu t’en fous de ce que ta conscience te hurle au fond de ta petite tête. Tu t’en fous d’enfoncer quelqu’un encore plus loin. Toi ce qui t’intéresse c’est de ne pas être seule. Parce qu’au fond tu sais que tu ne supporterais pas d’être seule, seule avec ton cerveau, seule avec ton âme, seule avec tes pensées, tu deviendrais folle. Alors tu préfères enterrer quelqu’un avec toi plutôt que d’être seule face avec toi-même. Tu as instant d’arrêt en regardant Lionel zapper. Qu’est-ce qu’y a bien pu le blesser au point qu’il semble aussi vide que toi ? Qu’est-ce qu’il essaie de cacher au fond de lui ? Mais très vite tes pensées sombrent et tu repenses à tes propres erreurs. Au visage de ta mère. Au sourire de ton père. À la manière dont ils seraient déçus par tes actions et tu secoues la tête en entendant la voix de Lionel qui s’infiltre rapidement et te sauves de ses souvenirs. Tu le remercierais presque de cette interruption dans tes pensées les plus profondes. La liste de tes plans cul. Voilà une conversation qui te changeras les idées. Effectivement tu aurais pu choisir quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui connaissait les risques de ta présence mais non Lionel était ta cible de la nuit. "et je fais partie de cette longue liste de plan cul ? moi qui pensais être exceptionnel, me voilà bien déçu." Un sourire malicieux éclaire ton visage. Tu t’approches dangereusement de l’oreille de ton interlocuteur avant d’y laisser échapper quelques mots au creux de celle-ci. « Si tu étais sur la longue liste de mes plans cul tu t’en souviendrais Lionel. » Tu relèves la tête en rigolant doucement après avoir tiré sur la fin de ce joint qui semble se consumer, sous l’assaut de tes lèvres, aussi rapidement qu’un feu de paille. Tu lui avoues l’avoir choisi parce que tu avais envie de t’amuser ce soir. "tu veux t'amuser ?" Tu hausses un sourcil dans l’attende d’une idée qui semble germer dans sa tête. "la voisine est vraiment chiante. ça te dit de lui rendre une visite nocturne ?" Tu sembles réfléchir une demi seconde à cette question avant de sauter du canapé. « Je déteste les voisines chiantes. Allons lui rendre visite. » Ton visage s’illumine comme une petite fille attendant le père noël, ça te donne un air très innocent alors que c’est très loin d’être dans tes plans. « Elle est chez elle ce soir ? Ou on a le champ libre ? » Dans un cas comme dans l’autre tu sais que tu iras quand même chez elle mais tu veux savoir si tu dois t’attendre à finir au fond d’une prison ou pas. Parce que si tel était le cas, tu devras faire face au rapace Barnes et t’as pas vraiment envie de ça ce soir.

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