Sujet: the love of children (feliks) 18/4/2017, 13:26
the love of children
tu n'es pas sortis depuis longtemps. tu devrais prendre l'air pour te changer les esprits mais c'est difficile. voilà six mois que ton amour est partie, elle a disparue et tu as encore l'impression de la voir arrivé après le boulot. Léïa commence à dire ses premiers mots et tu sens la douleur monter en imaginant le nom de maman sortir de sa bouche. tu es triste, tu as mal mais tu avances. pour elles et pour toi. le travail t'occupe, tu arrives à penser à autre choses durant quelques heures jusqu'à ce que tu relève le regard sur ton bureau et que tu tombes sur cette photo de vous deux, son sourire et son regard amoureux. tes bras qui l'enlacent. à cette instant précis tu souffres mais tu souris pour cacher ton deuil. tu n'aimes pas partager au monde tes sentiments, tu es assez ouvert mais concernant tes pensés tu préfères rester secrètes. les semaines après le départ de Julie tu ne pouvais pas sortir de chez toi ou travailler normalement, un collègue ou une connaissance avait toujours ce regard triste et cette phrase que chacun entend après une perte "Comment vous allez ? " la question la plus stupide au monde selon toi. tu vas mal, tu es seul. ta fille n'a plus sa mère et tu dois avancer sans elle, avec tes souvenirs qui te rappel à chaque instant à quel point tu pouvais l'aimer. six moi que tu souffres, que ce vide te fou en l'air. tu dois te reprendre et c'est simplement que tu as décidé d'aller au parc de belleville près de chez toi. tu dois te socialisé pour ne pas te laisser aller. la dépression n'ai pas une solution et tu dois te relever. après avoir enfiler un bon manteau chaud à Leïa et l'avoir mis dans sa poussette tu t'habilles aussi. il fait beau mais pas chaud. derrière la poussette que tu n'as pas l'habitude de manipuler tu essayes de prendre l'air, de penser à autre chose, Leïa la pensé la plus pure. tu es contente de l'avoir avec toi, seul tu serais surement dans un pire état. une fois au parc tu t'installes sur un banc, la poussette près de toi tu détache la petite pour la prendre sur tes genoux. - tu vas jouer ma chérie ! dis-tu en lui souriant tendrement.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: the love of children (feliks) 29/4/2017, 23:42
the love of children
il fait beau aujourd'hui. tu ne travailles pas. t'as décidé de prendre quelques jours, en voyant que tu n'avais pas de rendez vous. tu t'es mis d'accord avec toi-même et tu as décidé de passer un peu de temps avec ta fille. parce que c'est compliqué pour toi. compliqué de tout gérer à la fois. mais tu fais ce que tu peux pour réussir à le faire, parce que mila, c'est ta princesse, ta reine, tu lui donnerais tout et tu ferais tout pour qu'elle grandisse de manière convenable. tu aurais bien profité de ces deux trois jours pour dormir un peu, mais ta fille saute sur ton lit dés les premières lueurs du soleil filtrait au travers des volets. tu ris un peu, tu l'attires dans tes draps et elle se rendort paisiblement le temps de quelques heures. tu en profites pour préparer le petit-déjeuner de ta fille et prendre le tien - qui se résume à un café que tu aimes boire devant la télévision. mila se lève une seconde fois une heure et demi plus tard, venant se loger dans tes bras, ses yeux à peines ouverts et son visage enfouit contre ton torse. tu aimes avoir le temps pour la câliner, pour rire et jouer avec elle. tu aimes l'observer, manger, l'observer, se réveiller tranquillement et devenir la petite boule d'énergie que tu connais si bien. tu souris, tu laisses la journée se dérouler tranquillement. c'est quelque temps après avoir mangé que tu décides d'aller te promener en compagnie de ta fille, direction le petit parc dans le quartier. tes lunettes de soleil sur le nez, tu ne quittes pas mila du regard. tu l'observes courir pour aller jouer et tu souris doucement en détaillant le lieu du regard. quelques visages que tu vois de temps à autre, des enfants aux prénoms connus avec le temps. et des nouveaux visages. des visages que tu ne connais pas. pas encore. tu souris et tu viens t'asseoir sur un banc. comme ça. parce que t'as pas peur du contact humain. elle est mignonne. tu souffles en souriant, ton regard se perdant un instant sur l'enfant dans les bras de son père. je peux me permettre de vous demander son prénom ? un sourire léger sur tes lèvres.