NOM : Hsieh. Un patronyme made in Taïwan, qu'il doit bien évidemment à son père. En Extrême-Orient, on l'associe d'office avec robotique, matériel high-tech ainsi que nouvelles technologies. Toutefois, si vous apposez devant le prénom Kuan-Yi, ce sont plus les mots mode, mannequin et scandale qui viennent à l'esprit. En France comme en Europe, ce nom est en revanche totalement inconnu au bataillon. Hormis peut-être pour les fashion addicts les plus avertis. Un nom de famille qui est un véritable casse-tête à déchiffrer et prononcer pour les occidentaux. Il adore reprendre tous ceux et celles qui l'écorchent. Avec son air supérieur et suffisant, il s'empresse de corriger l'affront, tout en raillant et se moquant subtilement de son interlocuteur. « On dit « Hsieh » : comme dans « Oh, mais cela vous sied à ravir … . » ». . PRÉNOM : Kuan-Yi. Le prénom de son grand-père paternel, paraît-il. Quelque chose qui pour lui relève de l’anecdotique et du détail. Est-ce vraiment étonnant de la part d'un misanthrope ? Il a déjà bien du mal à s'intéresser aux vivants. Alors vous imaginez bien que les morts, il s'en contrefiche comme de sa première chemise. Surtout quand ils sont de sa famille. Comble de l'ironie, son prénom est une variante masculine de Guanyin, la déesse de la compassion. Un sentiment dont il est complètement dépourvu. ÂGE : 32 ans. Eh oui hélas. S'il a bien un ennemi contre qui il ne peut rien, ou presque, c'est incontestablement le temps. Le temps qui passe et qui flétrie les roses, comme écrivait Ronsard. Jouer les jeunes premiers, ce n'est plus pour lui. Cependant, l'expérience et l’assurance parviennent encore largement à faire pencher la balance en sa faveur. Il sait exactement ce que l'on attend de lui, ainsi que ce qu'il doit donner, aussi bien sur un podium que devant l'objectif ou au micro d'un journaliste. Si à l'avenir  tout cela n'est plus suffisant … eh bien il y aura toujours la possibilité de renverser le cours du temps. Botox, fil d'or, bistouri. Bref, il y a des solutions à l'appel.. DATE ET LIEU DE NAISSANCE :  9 Décembre 1984 à Taipei (Taïwan). Au seuil de l'automne et aux portes de l'hiver. Plutôt cohérent pour un homme au cœur de pierre, et restant de glace en toutes circonstances, ou presque. Une naissance par une nuit de tempête shakespearienne, avec en toile de fond, l'île de Taïwan et la métropole de Taipei. Une terre où les grattes-ciel, engloutissent les temples et les pagodes séculaires. Tout lui plaît là-bas. Aussi bien les quartiers chics que les endroits malfamés et peu recommandables. Mais tout cela appartient au passé désormais. En bon expatrié qu'il est, il lui faut maintenant s'intégrer et s'habituer au mieux à ce qui est désormais son nouveau chez lui : Paris. ORIGINES : Taïwanais par son père. Un puissant homme d'affaire, à la tête de la troisième fortune de son pays. Un père qu'il n'a que peu connu et dont il ne se souvient pas. De fait, il n'avait que trois ans, lorsque ce grand ponte du numérique s'est éteint dans des circonstances pour le moins troubles. Outre une infinitésimale partie de sa fortune, il a hérité de lui une certaine assiduité au travail. Même s'il l'ignore, c'est également de son père qu'il tient ce goût pour les belles phrases, ainsi que ce sens de la négociation, des tractations et du business. ☆ Malaisien par sa mère. Une femme au sang chaud, descendant d'une grande lignée de conquistadors, établie sur l’archipel des siècles auparavant. Aussi attirante que redoutable, elle a déjà mis en terre trois maris avec de belles situations. Tous ont mystérieusement péris d'une crise cardiaque, alors qu'ils étaient en parfaite santé. Coïncidence ? Malchance ? Acte volontaire ? A vous de juger. Lui n'est pas stupide. Il ne croit pas au hasard. De toute façon, il n'y a pas de fumée sans feu, c'est bien connu. Même s'il refuse catégoriquement de l'admettre, il lui ressemble beaucoup. La haute opinion qu'il a de lui même, sa cupidité, son orgueil, c'est incontestablement à elle qu'il les doit. Tout comme son ambition démesurée, son aversion pour autrui, ou encore son côté manipulateur et sa capacité à user de ses charmes pour obtenir ce qu'il veut. ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuelle. Il l'a toujours su et ne s'en est jamais caché. Hormis, peut-être tout au début de son adolescence. Pour lui, les hommes sont beaux, forts, fougueux et incroyablement stupides. Des proies de choix qui se prennent dans ses filets, et qui se retrouvent démunis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Son schéma est on ne peu plus simple, et s’apparente à un jeu. Draguer, conquérir, posséder, rafler la mise puis partir vers de nouveaux horizons. Aussi loin qu'il s'en souvienne, jamais il n'a ressenti une quelconque attirance pour une femme. Cependant, il peut reconnaître et admettre, qu'une femme soit belle et possède du charme. Rarement ceci dit, mais ça lui arrive quand même. STATUT CIVIL : Célibataire. Et c'est tant mieux ! S'occuper de lui, c'est déjà un full time job. Alors franchement, quand pourrait-il trouver le temps d'être avec quelqu'un ? De plus, il est beaucoup trop égoïste et imbu de lui même, pour aimer et faire passer un autre homme avant lui. L'amour et les sentiments finissent forcément par s'estomper et mourir un jour ou l'autre. Et puis d'abord, comment peut-on concilier une carrière, que l'on souhaite la plus qu'exceptionnelle, avec une vie de couple ? Tôt ou tard, il y aura inéluctablement de la jalousie, de la colère, des cris, des disputes et tout le tralala. Autant s'épargner tout ce pataquès, d'autant plus que cela donne des rides. ÉTUDES/MÉTIER : Mannequin. Une voie qu'on lui a tracé et imposé, et qu'il a rapidement su apprécier grâce à la force des choses. Évidemment comme dans tout job, il y a des sacrifices et des contraintes. Toujours surveiller son alimentation, faire de l'exercice deux ou trois heures par jour, être au top et s'efforcer de sourire même quand le cœur n'y est pas. Mais, ça en vaut la peine. Oui, les tapis rouges, les podiums, les cachets colossaux, les flashs qui crépitent, la ferveur des groupies, les suites luxueuses dans les grands hôtels, les chefs-d’œuvre des créateurs en valent largement la peine. Au final, les inconvénients qu'il peut trouver dans ce métier, ont plutôt l'air de queues de cerises, à côté de l'ampleur des bénéfices et des avantages que sa situation lui offre. ☆  Escort Boy. On a tous nos petits secrets. Voici le sien. Là encore, c'est un job comme les autres pour lui. Il n'y voit rien de honteux, de déshonorant ou de dégradant. Juste une manière de se faire de l'argent facile. Facile, certes, mais très dangereuse également. Tant sur le plan de la légalité, que de la sécurité. Eviter autant que faire ce peut les flics et les tordus, ce n'est pas de tout repos. C'est « un job » bien plus complexe qu'il n'y paraît, et qui nécessite toute une phase préparatoire en amont. Soin du corps, du visage, garde-robe chic et à la dernière mode. Bref, il faut avoir l'air riche pour ferrer les gros poissons. Comme il aime le dire, mieux vaut faire don de sa personne de cette façon, plutôt que sur un front de guerre sous la menace des balles ennemis. Mourir d'un coup de AK47 ou d'une MST ? Telle est la question. Et puis, joindre l'utile à l’agréable, ça n'a jamais fait de mal à personne, du moment que l'on est en paix avec sa conscience. PASSION(S) : Le luxe. Sous toutes ses formes. Gastronomie cinq étoiles, champagne, splendides demeures, limousines, étoffes somptueuses et griffées, accessoires haut de gamme : c'est son addiction. Les posséder, ou y goûter le temps d'un instant, qu'importe. C'est une véritable attraction. Quelque chose qui l'appelle, et qui l'apaise. Un besoin presque vital. L'impression d'être en sécurité. D'être lui. Bref, c'est le charbon alimentant la chaudière de son âme. ☆ Le kickboxing. Tout petit, c'est sur le Taekwondo qu'il avait jeté son dévolu. A force de pugnacité, de hargne, d'application ainsi que de rigueur, son « sensei » l'a jugé apte pour « l'étape » d'après. Des combats où l'on ne peu gagner que par K.O ou soumission. Des pugilats où presque tous les coups sont permis. Outre le fait que ces combats étaient tout bonnement illégaux et assujettis à des paris, c'était surtout pour lui une façon de se faire une fois de plus de l'argent facile. Aujourd'hui encore, ce sport est pour lui un exutoire ainsi qu'un défouloir que rien ne peut égaliser. Pas même la cocaïne, et toutes les autres substances, qui sont monnaie courante dans le milieu du mannequinat. De plus, quand on fait « des extras » à risque, mieux vaut savoir se défendre farouchement, au cas où la situation dégénère. Bref, c'est tout bénéf'. ☆ La harpe. Un instrument imposant, majestueux et qui impressionne. Quarante-sept cordes, sept pédales. Autant dire que c'est le chef-d’œuvre de toute une vie, que de maîtriser la complexité d'un tel instrument. Ses premières leçons, vers l'âge de quatre ou cinq ans, furent plus une corvée qu'une partie de plaisir. Des années de pratique plus tard, le résultat est là. Vivaldi, Bethoveen, Albeniz et Rachmaninov n'ont quasiment plus de secret pour lui. Mais là où il parvient le plus à s'évader et lâcher prise, c'est lorsqu'il transpose des ballades traditionnellement jouées à la guitare. Par ailleurs, apprivoiser toutes les facettes de cet instrument lui a permis d'acquérir des qualités non négligeables pour ses « boulots ». Dextérité, grâce, sens du rythme, capacité à transmettre des émotions, et précision pour ne citer que celles-ci. GROUPE : Amour Amer. RANG : J'adore de Dior. PV, SCÉNARIO, PRÉ-LIEN OU PERSONNAGE INVENTÉ : PI.

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CARACTÈRE : Kuan-Yi n'est pas vraiment ce que l'on pourrait appeler « une belle personne ». Vindicatif, le jeune homme l'est devenu par la force des choses. En effet, dans un milieu comme la mode il faut savoir se faire requin si l'on veut survivre. Ambitieux et légèrement calculateur sur les bords, il aime dire que tout ses désirs sont venus à ses pieds comme des chiens se couchant. Son credo : « Aime toi, le Ciel t'aimera ». Forcément avec une telle philosophie de vie, on obtient vite une personnalité égocentrique et narcissique. Kuan-Yi accorde énormément d'importance aux belles choses, aux dernières tendances et à l’apparence. Selon lui être superficiel et matérialiste n'est pas un défaut, mais plutôt l’apanage des gens souhaitant se faire une place dans ce monde étriqué. Toutefois, il n'a pas que des défauts. Kuan-Yi sait se montrer conciliant, courtois, pragmatique et pondéré, notamment dans son travail. Du moins, en apparence. Cela varie également en fonction des gens, avec qui il a à faire. Oui, paradoxalement, on peut dire qu'il est quelque peu physionomiste. Dans le sens où il est capable d'analyser très vite les personnes. De les jauger, les estimer, afin de s'adapter à eux et servir ses propres intérêts avant tout. Quelque chose d'héréditaire sans doute. Le jeune trentenaire n'est pas le fils d'un businessman, et d'une garce, pour rien. C'est simple, ses détracteurs ont coutume de dire qu'au premier abord : « On lui donnerait le bon Dieu sans confession ».

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Faubourg Saint-Honoré et Avenue Montaigne : le repère des grands couturiers. DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Chic, Opulente et en même temps authentique. DÉCRIS L'AMOUR EN TROIS MOTS : Fugace, surfait et indispensable.

Kuan-Yi Hsieh est né à Taipei. Il est le fils unique de Tsung-Hua Hsieh, un riche homme d'affaire taïwanais, et de Syatilla Hsieh (née Narayan), une femme malaisienne à la réputation sulfureuse et dont la beauté n'a d'égal qu'à l'avidité, la cupidité et l'ambition. Si Monsieur est complètement fondu d'amour pour sa femme, Madame, quant à elle, n'a pas épousé son mari pour ce qu'il était, mais pour ce qu'il représentait : le pouvoir et l'argent. Toujours est-il que le neuf Décembre 1984, ils deviennent les heureux parents d'un petit Kuan-Yi. Monsieur Hsieh est alors le plus heureux des hommes, car non seulement sa descendance est assurée, mais en plus il s'agit d'un garçon. Ce sera donc lui qui reprendra les rênes de l'entreprise familiale, la THH Corporation, lorsqu'il sera grand. Ce fleuron du numérique, de la robotique et nouvelles technologie. Vraiment ? Syatilla ne l'entend pas de cette oreille, et a de tout autres desseins pour son fils. La malaisienne voit en ce poupon aux yeux couleur onyx la poule aux œufs d'or. Il obtiendra la célébrité et la renommé qu'elle a toujours voulu avoir. Et lorsque cela sera chose faite, son fils l'associera tout naturellement à cette victoire. A peine né, beaucoup d'espoirs reposent donc sur les frêles épaules de Kuan-Yi. En 1987, alors qu'il n'a que trois ans, son père succombe des suites d'une crise cardiaque dans des circonstances pour le moins troubles et suspectes. Une enquête judiciaire fut même diligentée, puis rapidement classée sans suite faute de preuves concluantes. Joyeusement veuve et riche, Syatilla a à présent le champs libre pour élever comme elle le souhaite son fils, et diriger selon son bon vouloir l'entreprise de son défunt mari. Rien n'est trop beau pour le jeune bambin. Kuan-Yi acquiert très vite le goût pour les belles choses mais aussi … un caractère bien trempé. Il est vrai qu'avec une mère qui n'a de cesse de chanter vos louanges, de vous porter aux nues et de vous glorifier, difficile de ne pas devenir quelqu'un de vaniteux, pédant et hautain.

Le taïwanais déborde donc de confiance en lui et d’assurance. Dès son plus jeune âge, il sait qu'il ne deviendra pas Monsieur Tout-le-monde. Accompagné de sa mère, qui traite plus son fils comme une bête de concours, que comme un être humain à part entière, Kuan-Yi écume donc les castings dès l'âge de cinq ans. Publicité, prêt à porter, tout est bon pour se faire un nom et une place au soleil. Le jeune garçon rencontre d'ailleurs un relatif succès, et ce en dépit de son petit côté insolent et impertinent. Son air mutin, fripon, espiègle et malicieux fait mouche devant la caméra ou l'objectif des photographes. Pour Madame Hsieh, il est inconcevable que son prodige se mélange à la « populace ». Rien d'étonnant donc à ce qu'il apprenne sous la houlette des plus grands précepteurs du pays. C'est donc en vase clos, que le petit Kuan-Yi grandit et s'épanouit. Cependant, quand vint l'adolescence, la maman tigre se vit contrainte de lâcher un peu la bride face au désir d'émancipation de son enfant. Le jeune adolescent se fait très vite un petit cercle d'amies. Des jeunes filles de son âge, que l'on qualifierait de pimbêches et de langues de vipère, avec lesquelles il adore dévaliser les magasins. C'est également à cette période qu'il découvrit que son cœur chavirait, lorsque son regard avait le malheur de se poser sur les membres de la gente masculine. Longtemps, il tenta de garder pour lui ce « secret » qui était à l'époque encore tabou, surtout dans la culture asiatique. Lorsque sa mère le su, elle ne le blâma absolument pas. Au contraire, c'était selon elle le sésame qui ouvrirait à son fils les portes du monde de la mode. Elle lui apporta d'ailleurs un conseil assez effarent, il faut bien le dire : « Prend tout ce qu'un homme peut t'apporter et débarrasse-t’en avant qu'il ne devienne un boulet attaché à tes chevilles. ».

Un conseil qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, puisqu'en amour Kuan-Yi jette comme il prend. Briser des cœurs et faire de la peine, c'est bien le cadet de ses soucis. Le lycée terminé, le jeune homme suit alors avec assiduité par correspondance un cursus dans les arts du design et de la mode. Diplômé à tout juste vingt ans, Kuan-Yi peut alors pleinement se consacrer à sa carrière de mannequin, sous l’œil vigilent de sa mère qui veille au grain. En parallèle, il continue donc les séances photos. Tant et si bien qu'une agence de mannequin tokyoïte, finit par le repérer et l'engager. Il est vrai que le natif de Taipei a plusieurs atouts à faire valoir, à commencer par sa taille : 1m93. Kuan-Yi est également doté d'épaules ainsi que d'une envergure puissantes, d'une gueule d'ange, et d'un corps que l'on dirait taillé dans le marbre, fruits de ses heures de fitness et de musculation. Au milieu des années 2000, les magazines nippons s'arrachent le jeune homme que l'on retrouve à la une de papiers tels que Vivi, Cawaii, Self Produce, Ranzuki, Glitter et Cuttie pour ne citer qu'eux. Comme dit le proverbe, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bientôt, ce sont les tauliers de la presse masculine, comme Esquire, Men's Uno, Bazaar ou GQ, qui viennent le courtiser, afin qu'il fasse la une. De fil en aiguille, les créateurs du sud-est asiatique commencent alors à lui faire les yeux doux. Conscient du rapide engouement suscité autour de sa personne, le taïwanais négocie des cachets faramineux, afin qu'il se décide à honorer les différents défilés de sa présence. Les années passant, et bien qu'il soit devenu une figure incontournable de la mode extrême orientale, Kuan-Yi commence à agacer son monde. La faute à sa personnalité de plus en plus mégalomaniaque, imbuvable, ainsi que ses multiples caprices de diva. Faisant fi des critiques à son encontre, et ne se remettant jamais en question, l'enfant terrible de la mode n'hésite pas, au détour d'interviews, à adresser des critiques acerbes et des propos au vitriol à tout ses détracteurs, ou aux personnes ayant le malheur de dresser un portrait peu flatteur de lui.

L'impétueux garçon divise donc plus que jamais autour de lui. Certains l'adorent, d'autres l'abhorrent. Mais comme il aime à le dire : « Il y a des gens qui parlent de moi en bien, et il y a des gens qui parlent de moi en mal, mais le plus important finalement, c'est qu'ils parlent de moi ! ». A l'aube de ses trente ans, Kuan-Yi semble être arrivé au sommet. Il a tout. La renommé. La fortune. Du moins non, il l'avait, car le taïwanais est un véritable panier percé qui ne peu s'empêcher de claquer les petits billets verts qui lui passent entre les doigts. Depuis quelques temps, il s'ennuie fermement. En quête de nouvelles aventures et de nouveaux frissons, l'ambitieux asiatique s'est mit dans la tête l'idée de conquérir le vieux continent. Un pari plutôt osé et risqué vu qu'il approche un âge canonique pour réussir dans le milieu de la mode. C'est donc à Paris, capitale par excellence du luxe, du raffinement et du glamour qu'il a décidé de poser ses valises. Mettra-t-il de l'eau dans son vin et adoucira-t-il son caractère ? Continuera-t-il a n'en faire qu'à sa tête ? Deviendra-t-il plus tendre côté cœur ou se comportera-t-il encore et toujours comme un sempiternel croqueur de diamants ? Une chose est sûre, l'homme qui partagera sa vie, et qui s'évertuera a faire de lui quelqu'un de plus humain et compatissant, va avoir du pain sur la planche ! Ce qu'on sait moins c'est que depuis quelques années le jeune homme entretient une sorte de double vie. En effet, sa carrière est quelque peu dans le creux de la vague. Le poids des années faisant, celui qu'on surnomme à Taïwan "La Teigne" doit apprendre à conjuguer avec l’émergence de nouveaux visages bien plus jeunes que lui. Les contrats se raréfient, et le longiligne mannequin d'un mètre quatre-vingt treize passe plus qu'il ne le voudrait au second plan. Conclusion, les rentrées d'argent deviennent nettement moins conséquentes.

Le problème quand on a goûté à l'ivresse des cimes, c'est qu'on ne veut plus s'en défaire. Hors de question donc pour Kuan-Yi, de renoncer au train de vie dispendieux auquel il s'est habitué et à prit goût. Plus. Il lui en faut plus. Et qu'importe s'il doit utiliser des moyens illégaux. Bon, la pègre c'est même pas la peine d'y penser. Aussi sculptural et bien battit qu'il l'est, le trublion de la mode n'a pas vraiment la tête d'un Yakuza. Ce ne fut que lors d'une énième rupture avec un de ses amants de l'époque qu'il eut le déclic. Ce dernier était en effet prêt à le payer une somme mirobolante pour qu'il reste avec lui. Les précieux conseils distillés par sa mère se rappelèrent à son bon souvenir. Vous vous souvenez ? « Prend tout ce qu'un homme peut t'apporter et débarrasse-t’en avant qu'il ne devienne un boulet attaché à tes chevilles. ». La voilà la solution. Accorder ses charmes et ses bonnes grâces aux hommes moyennant finance ! Prostitution ? Non voyons ! Trop sinistre. Escort Boy, voilà qui fait tout de suite plus chic et hype. Évoluant dans cet univers peu recommandable sous des pseudonymes et de fausses identités, le gigolo, même s'il exècre ce mot, se voit alors proposer des sommes hallucinantes pour tenir compagnie lors de dîners d'affaires à de riches industriels, des financiers et même des personnalités politique. L'avantage, c'est que c'est lui qui choisit si la soirée peut se poursuivre à la phase horizontale. C'est d'ailleurs ce qui arrive la plupart du temps car "ses honoraires", comme il dit, passent alors du simple au double. Kuan-Yi, ou plutôt la Teigne, ne voit rien de dégradant ou de honteux dans ce qu'il fait. Au contraire, il est flatté et honoré que des hommes, et quelques femmes parfois, soient prêts à dépenser des montants exorbitants uniquement pour qu'il les accompagnent lors de représentations publiques.

Bien que ses "clients" pensent le contraire, il sait que c'est lui, et lui seul le maître du jeu. Pourquoi ? Eh bien parce que comme au poker, c'est toujours lui qui remporte au final la mise et le butin. L'argent pour Kuan-Yi n'a pas d'odeur, et certainement pas celle des remords, des regrets ou de la culpabilité. De la gravure de mode à la Messaline, il n'y a donc qu'un petit pas. Il croit, sans doute à tort, qu'il peut encore être celui capable de duper le monde entier. Pas si sûr. Depuis peu, la rumeur enfle quant à sa vie nocturne décousue. Les choux gras de la presse people ne manquent d'ailleurs pas d'en faire échos, même s'ils n'ont jusqu'alors obtenu aucun cliché net des bassesses auxquelles il se livre. Sentant toutefois que le vent ne lui est guère favorable, le taïwanais sait qu'il doit se faire oublier pendant un certain temps. C'est d'ailleurs sans doute ça qui l'a motivé à rejoindre la capitale française, synonyme de tout les plaisirs, de tout les fantasmes et de tout les excès. D'ailleurs dans l'inconscient populaire asiatique, c'est bien connu, les hommes et femmes de mauvaise vie ou de petite vertu vont à Paris. Même s'il refuse catégoriquement de se voir comme tel, Kuan-Yi sait cependant que son petit "business" ne périclitera pas en France. Toutefois, au fond de lui, il espère sincèrement que sa carrière de mannequin redécollera et connaîtra un second souffle, afin qu'il puisse continuer à vivre dans le luxe et la volupté, sans avoir deux "activités" sur le feu en même temps.


Pour le moment, c'est plutôt loin d'être le cas. Il est clair que lors de ses premières semaines dans la capitale française, c'est plus grâce à son cul qu'à sa belle gueule, qu'il parvint à se faire de l'argent. Kuan-Yi dut d'abord s’immiscer sournoisement dans des soirées mondaines, des galas de charité et autres événement réunissant l’élite. Le but de la manœuvre fut on ne peut plus clair. Mettre le grappin sur de généreux protecteurs, et rapidement se constituer un clientèle. Pour cela, il peut compter sur l'aide contrainte et forcée de « Amber ». Une escroc qu'il a rencontré du côté de Tokyo, il y a maintenant trois ans de cela. A l'époque, il devait l'aidé à approcher un grand promoteur immobilier, afin qu'elle le dilapide de toute sa fortune. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le courant est loin d'être passé entre eux. Conscients qu'ils peuvent s'autodétruire mutuellement, et s'attirer des ennuis avec les autorités, tout deux décident d'acheter le silence de l'autre. En réalité, cela relève plus d'un échange de bons procédés que du chantage. « Amber » lui liste les noms des gibiers potentiels, et Kuan-Yi quant à lui, l'aide une fois de plus à approcher son nouveau pigeon. La chance finit par lui sourire, le jour où il fut repéré pour un casting, dans le but de devenir la nouvelle égérie d'une prestigieuse marque de maroquinerie. Le tout, en partenariat avec le magazine Vogue. Les phases d’écrémage passées, c'est finalement à lui, que la redoutée Directrice Artistique du Vogue France, Mérédith Delmare, décida d'attribuer les lauriers. Le Taïwanais aime à croire que c'est grâce son impertinence, son audace et son aplomb légendaire, qu'il est parvenu à faire la différence. Toujours est-il que Kuan-Yi entretien dès lors une étroite collaboration avec le magazine, et la maison Vuitton. Intriguées par cet illustre inconnu d'orient, crédité sur les différentes photos par la mention « Numèro Treize », d'autres marques viennent alors le solliciter.

Tant et si bien qu'il devient le visage et l'ambassadeur de Festina, Azzaro, Ray-Ban, et Diesel entre autre. Guère suffisant pour Kuan-Yi, qui est un véritable perfectionniste. Il veut plus, et il l'aura tôt ou tard. Son objectif à présent, est de parader sur les podiums pour le must du luxe français. Dior, Chanel, Lacroix, Saint-Laurent, Gaultier. En pourparler avec quelques uns de ces géants de la haute-couture, le natif de Taipei est plus que confient pour la suite. Il lui suffit juste de glisser subtilement dans la conversation quelque mots clés, tels que Vogue ou Mérédith Delmare, pour éveiller l'intérêt des ténors de la mode. Avec les jalons qu'il a déjà réussi à poser, nul doute qu'il sera au rendez vous pour la prochaine Fashion Week, ainsi que pour les différents défilés de la collection Automne/Hiver à venir. La notoriété n'est certes sans doute pas encore au rendez-vous, mais des gens commencent tout de même à le reconnaître dans la rue, et à se retourner sur son passage. Les imposants panneaux publicitaires aux quatre coins de la ville, où il apparaît en dix fois plus grand que n'importe qui, y sont sûrement pour quelque chose. On ne peut pas dire qu'il se soit fait beaucoup d'amis à Paris. Il y a peut-être cette femme, Tina, avec qui il serait susceptible de bien s'entendre. Une prothésiste ongulaire, à travers laquelle il se reconnaît énormément. Tout comme lui, elle voit les choses en grands, et rêve de gloire ainsi que de fortune. Kuan-Yi a tout de suite décelé en elle un grand charisme, ainsi qu'un potentiel certain, pour devenir une actrice émérite. Le Taiwano-Malaisien pense avoir trouvé un moyen pour l'aider. Toutefois, vous vous doutez bien que venant de lui, ce subit élan de générosité est tout sauf désintéressé. Le mannequin compte utiliser son semblant de notoriété, afin de se rendre, avec la jeune femme à son bras, à des avants-premières, des festivals et autres réunions au sommet.

A l'aide de son bagout, il espère bien pouvoir mettre la comédienne en relation avec les acteurs, les scénaristes et les réalisateurs du moment. Oh non, il n'attend rien en retour. Ceci dit, s'il y a moyen de négocier en échange des soins esthétiques à petit prix, Kuan-Yi ne s'en privera certainement pas. En revanche, s'il y a bien une personne dont il se serait volontiers privé ici en France, c'est sans conteste Zeno Aerts. Ils ont une façon diamétralement opposée de voir le métier de model. Pour elle, c'est avant tout un moyen d'expression. Une attitude mise au service de l'art ainsi qu'une façon d'aborder, et de traiter les sujets dits tabous de la société. Pour lui, c'est un simple contrat. Du donnant donnant, entre les sommités du luxe et sa personne. Promouvoir des créations contre de l'argent, de la célébrité et des avantages en natures, point barre. Bref, Kuan-Yi travaille uniquement pour l'appât du gain, tandis que Zeno accorde la priorité à l'artistique, et la mise en scène. Leurs désaccords et leurs visions des choses complètement différentes, les ont souvent mené au clash. A tel point qu'ils ont bien failli en venir aux mains une fois, lors d'un shooting au Japon. Shooting qui n'eut jamais lieu pour lui, puisque Kuan-Yi planta toute l'équipe, quelques heures seulement avant le début de celui-ci. Hélas, et à leur grand malheur, leurs chemins se croisèrent de nouveau à Paris. Le taïwanais a bien conscience qu'il va devoir cette fois-ci « cohabiter » avec Zeno, s'il souhaite que les projets sur lesquels ils triment, soient des succès. Le challenge va surtout résider dans le fait de rester calme et de ne pas avoir envie de l'étrangler. Ce qui risque de ne pas être une mince affaire, vu à quel point il la déteste prodigieusement. Pourtant, s'ils se donnaient une chance de se connaître, ils se rendraient compte qu'ils ne sont peut-être pas si différents que cela dans le fond.

Et puis il y a eu ce client, qui au final n'en fut pas un. En tout cas, pas un comme les autres. Un certain Raffaele, qui est quasiment parvenu à chambouler toutes ses certitudes sur l'amour. Oui, ce fut bien l'une des rares fois, pour ne pas dire la première fois, que Kuan-Yi baissa la garde et perdit le contrôle. Dieu merci, une bonne nuit de sommeil, un double expresso et une clope plus tard, les choses revinrent à la normale. De toute manière, rien n'aurait été possible. Ils n'auraient même pas dus se rencontrer, vu qu'il s'agissait en réalité d'une mascarade, escamotée par une amie de Raffaele. Qu'importe, la vie continue. Sans doute pas sous les meilleures hospices. En effet, une surprise de taille s'est produite récemment. Le QG de l'entreprise familiale, qui devait en toute logique lui revenir à sa majorité, se trouve désormais à Paris. A quelques rues seulement de l'endroit où Kuan-Yi vit. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, la mère de Kuan-Yi a également enrôlé dans cette aventure, les quatre cousines de son fils qu'il hait cordialement. Officiellement, cette « délocalisation » est due à des raisons stratégiques et commerciales, afin de conquérir le marché français, et à une plus large échelle le marché européen. Officieusement, il est convaincu que sa mère souhaite reprendre le contrôle de sa créature. La situation est donc pour le moins critique. Si l'une d'elles parlent trop, tout s'effondre. Les efforts avec lesquels il s'est efforcé de séparer clairement ses deux activités, afin qu'aucun lien ne puissent être fait, risquent d'être réduis à néant. Pas de doute, Kuan-Yi devra ruser et négocier comme jamais, s'il souhaite éviter la casse. Au final, lui qui espérait avoir un peu et de tranquillité dans la capitale de l'hexagone, risque à tout moment de se retrouver de nouveau dans l’œil du cyclone, s'il n'est pas vigilent, ou s'il commet un faux-pas.

PSEUDO/PRÉNOM : Qu(e)entin. ÂGE : 23 ans. SEXE : Masculin. VILLE : Caen. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Déjà conquis par LBD et impatient de tou(te)s vous retrouvez   . COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : Je ne sais même plus, shame on me   . FRÉQUENCE DE CONNEXION : 5/7j ou plus. UN DERNIER MOT ? Du love du love et encore du love sur vous   .

BIENVENUE - Bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris ! Maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité mais pas trop quand même.

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LES PETITS TRUCS A SAVOIR - Si tu débarques en solitaire mais que tu es pressé(e) de jouer parmi nous parce que tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller faire une demande de rp arrangé, le staff se chargera de te concocter une petite scène avec un autre membre. Mais n'hésite pas à aller te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur liste de liens et de rps ! T'as vu comme tout le monde est mignon ici ? Alors ne perds pas une seconde et vas sauter à pieds joints dans le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. Et ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlins, et on les aide à s'intégrer grâce aux mini-floods. Du coup, tu peux dès maintenant te rendre dans ton mini-flood de groupe et ton mini-flood de rang pour rencontrer quelques membres.

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EN CE MOMENT SUR "LA VIE EN ROSE" - Compte tenu du grand ménage de printemps que nous venons de faire, il n'y a aucune intrigue en cours pour le moment.

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LE PETIT MOT DE LA FIN - Si tu nous aimes aussi fort qu'on t'aime, tu peux voter pour nous et nous faire un peu de pub, on te fera des crêpes pour te remercier ! On est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi (en plus des crêpes, bien sûr). En attendant, amuse-toi bien parmi nous !