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quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi.

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MessageSujet: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty22/10/2016, 14:42

LE LOUP & LA BICHE.
— LANA & MALEK

Tu t’habilles, rage omniprésente. Hier, t’étais bouillant, t’étais énervé. Elle était pas chaude, elle était calme et bien décidé à pas donner son corps, pour toi, une soirée. Mais t’as fini par l’avoir, entre trois mots durs, deux phrases qu’elle a crié, une menace que t’as lâché et t’as fini par gagner. Hier soir, le feu et l’eau ont dormi ensemble dans des draps blancs. Dans ses draps blancs. Hier soir, Paris s’est endormit bercé par ses cris d’envie, de sa haine, de son plaisir que t’avais tant voulu entendre. Ouais, tu lui as pas laissé le choix. T’en avais tellement envie. Tu claques la porte, dans cette pièce où ça pue le fauve et tu sors dehors, sans lui avoir adressé un mot, sans lui avoir averti que tu partais. T'as eu ta nuit et c'est fini.
T’as passé ta journée à dealer. Parce que tu resteras jamais clean, ton rap te fait pas vivre. Pas pour l’instant. Alors, en attendant, tu deales ou tu fais des trucs pas clean avec tes mains (déjà) sales qui t’empêchent pas de vivre. Il t’es jamais venu à l’idée de reprendre les cours. Ou du moins, y’a des fois où t’y penses mais c’est trop tard maintenant. T’es grand et tu dois faire sans. Vingt-deux ans de vie et tu sais pas si tu dois commencer à vivre ou à mourir.
On t’appelle et t’hésites à répondre. Le numéro du mal. Pire qu’un 666. Tu sais que c’est pas bon signe. Mais t’as des couilles alors, tu réponds, et t’endends : Monsieur Fakhti ? J’appelle au sujet de votre frère, Kais. Il est au commissariat. Son responsable légal doit venir le chercher. Au moins, c’était court (pour une fois). Il était allé droit au but & ta rage qui était déjà présente, devient soudainement envahissante. Pas de soucis. avant de raccrocher. T’hésites. Maman, tu l’appelles pour lui dire d’aller le chercher ? Ou t’y vas ? Maman & ses problèmes, tu sais qu’elle en a assez, les problèmes de frics, les problèmes des alloc, et tous ces trucs qui, à toi, t’aurais déjà rendu fou. Alors, tu décides d’y aller. De te faire passer par son responsable légal. T’es pas à une connerie près, comme dirait ton casier judiciaire.
Tu rentres et pour une fois, sans les menottes aux poignets. On t’emmène au bureau. Tu salues le flic qui, pour une fois, qui ne te veux rien. Tu t’assois, les coudes sur tes cuisses. Il a fait quoi ? Le flic regarde ton frère, pour une fois, la tête basse. On l’a surprit entrain de sortir d’une maison à l’ouest de Paris, avec une bande d’ami. Tu roules les yeux en te penchant en arrière, de façon à poser ton dos sur le dossier. Il aurait très bien pu aller voir un pote. C’est vrai, mais généralement quand les voisins nous appellent en panique en voyant des gamins rentrer par effraction, j’pense pas que c’est pour aller voir ses amis. Tu tournes vivement ta tête, un regard noir, vers ton frère qui baissa immédiatement la tête en croisant ton regard. Tu signes le papier pour libérer ton frère, avant de te lever de la chaise. Merci en tout cas. Merci ? Mais pourquoi ? Merci de nous foutre un autre problème sur le dos, ouais. Depuis quand tu lâches un « merci » à ces pauvres mecs qui essayent de faire justice dans Paris. Pour toi, Paris est une jungle, ton terrain de jeu, et ça ne changera jamais. Ton frère sort avant toi et fuit sans que t’essayes de t’en apercevoir. Tu vas pas lui faire de cadeau. Comme d’habitude. Tu lui colles un grande claque derrière son crâne avant de lui mettre un sale coup de pied sur l’une de ses cuisses. En plus tu fuis ? Assume, porte tes couilles Kais, c’est quoi cette embrouille là ? Tu poses ta main sur son épaule, mais il donne un geste vif d’épaule pour retirer ta main. Laisse-moi putain. Tu accélères le pas et tu le prends par le col de sa veste en le plaquant contre un mur par la suite. Pardon ? C’est à moi de te laisser ? J’crois pas non. Putain mais c’était quoi ton délire là, tu veux donner encore plus d’emmerdes à la famille, ou quoi ? Archeum. Comme si on avait que ça à faire de s’occuper de toi. T’es pas une star hein ! Tu pousses la voix, une voix dure comme les rugissements d’un lion. Tu le lâches. Tu sers les poings. Va t’en. Rentre, on réglera ça plus tard. A l’appart. Là où personne vous voit, parce que, y’a pas tout le monde qui voit Paname comme une jungle. Les bons parisiens. Attend. Tiens. il te tend une bague. Tu lui arraches des mains. Tu fronces les sourcils. Cette bague, l’impression de déjà-vu. J’ose pas aller la rendre, tu peux y aller ? Réparer les conneries des autres. Au moins, tu sais faire un truc. Accompagne-moi. Tu marches à côté de lui, dans une ambiance froide, qui sera à toujours froide tant que vous vous serez pas cognez. Mais c’est vraiment à toi de le cogner ? Au fond, t’es pas la bonne personne, c’est vrai, Kais deviendra Malek, il les suit bien, tes traces. Mais ta daronne, elle n’aura pas le courage de toucher son fils. C’est celle-là, là-bas. qu’il dit en pointant du doigt, l’appart. Tu comprends un peu pourquoi il a volé, enfin a voulu volé ici. Les bâtiments que t’envie. Ok, rentre maintenant, et traine pas en route. tu le regardes partir, dans la nuit noire. Tu avances, en regardant ces appartements comme si ils étaient des œuvres égarées du Louvre. Puis, t’arrives devant l’appartement-vicitme.
Et tu te sens con,
Verdier
qu’il y a marqué sur la boîte aux lettres. Ah ouais, c’était pas dans tes plans ça. Pourtant, tu devais t’en douter, cette bague qui te disais quelque chose, et Lana qui t’avait dit qu’elle habitait à l’ouest. Tu peux apercevoir ses parents, par la fenêtre du salon, et en levant la tête, t’aperçois Lana dans sa chambre. Tu souris, légèrement. Lana, c’est pas l’genre de meuf que tu fréquentes mais elle t’intrigue, avec ses airs de princesse que tu peux pas te voir, mais qui t’font rire quand même. Lana, ta future proie. Lana, ta future à toi. Tu peux pas sonner, t’aurais l’air con. Alors, tu décides de prendre un caillou et de le lancer en direction de sa chambre. Elle ouvre sa fenêtre. Lana ? Tu peux descendre s’il te plait ? J’ai un truc à te passer. d’une voix posée, pour pas l’effrayer, ta proie. ta Lana.

© SEAWOLF.
[/b]
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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty30/10/2016, 02:38

QUAND MES NUITS SONT PÂLES, MES YEUX SONT FLAMMES...,
La maison Verdier avait été visitée. Par des inconnus, ce qui ne rassurait pas Lana. La demoiselle n'était pas là au moment des faits, personne ne l'était mais ses parents lui avaient raconté. Des faits relatés par les voisins qui avaient bien fait de se trouver là à l'heure dite. Lana avait paniqué en recevant le coup de fil de ses géniteurs, et n'avait pas tardé à rappeler. Pourtant, ils avaient tout fait pour la rassurer en lui certifiant que tout allait bien, que rien n'avait été volé. Mais son sang n'avait fait qu'un tour. A tel point qu'elle avait largué ses potes au milieu de nulle part pour rentrer chez elle le plus vite possible. L'idée que quelqu'un qui lui était inconnu ait pu pénétrer dans sa chambre la répugnait complètement. Qui sait ce à quoi il avait pu toucher. En voyant l'état de nervosité de Lana quand elle débarqua à la maison, les Verdier s'en voulurent presque de l'avoir alerté. La demoiselle n'était pas particulièrement maniaque en temps normal. Et pourtant, elle l'était presque devenu aujourd'hui. Lana avait retourné sa chambre, par tous les coins, afin de s'assurer que rien n'avait bougé. Chaque tiroir, chaque placard, avaient été passé au peigne fin. Même si dans l'émotion, son jugement n'était pas forcément fiable. A vue d'oeil, tout semblait normal. Elle se laissa tomber sur son lit dans un long soupir de soulagement. On pouvait dire que ça allait un peu mieux, si tant est que ce soit possible. Le calme revenant après la tempête, Lana était passé se détendre sous la douche. Il n'y avait rien de tel pour l'apaiser. Prenant son temps pour apprécier la chaleur de l'eau qui glissait sur sa peau, elle en aurait presque oublié l'heure qui défilait. Se laisser aller était certainement la sensation la plus agréable en ce bas monde. Puis, revenant doucement à elle, Lana attrapa sa serviette dont elle s'enroula, se sécha rapidement, enfila un jean et un débardeur. Un bruit sec contre le carreau de sa fenêtre faillit presque la faire sursauter. Elle pensa à un oiseau avant de se pencher. La vision semblait assez surréaliste en fait. Que pouvait bien faire Malek en bas de chez elle à une heure pareille. Si c'était bien lui, parce que ça y ressemblait vu d'ici. La demoiselle ouvrit la fenêtre pour comprendre ce qu'il se passait. Et se retint aussi fortement de lui faire remarquer que s'il voulait la jouer à la Roméo et Juliette, il avait une drôle de façon de s'y prendre. Et que s'il avait cassé le carreau, il aurait payé la facture. Elle passa la tête par l'embrasure de la fenêtre et se contenta d'écouter. « Lana ? Tu peux descendre s’il te plait ? J’ai un truc à te passer » La question était maintenant de savoir ce qu'il pouvait bien avoir à lui donner qui ne pouvait pas attendre le lendemain. « J'arrive » qu'elle répondit simplement. D'une main, elle enclencha la poignée. De l'autre, elle attrapa son gros gilet qui traînait non loin, et l'enfila dans un même mouvement. Lana dévala l'escalier et se contenta de prévenir ses parents qu'elle était à l'entrée et que ce ne serait pas long. Ce n'est qu'en passant la porte que Lana se rendit compte que la soirée était plutôt fraîche et qu'elle se garderait bien de s'attarder. Elle descendit les quelques marches du perron pour rejoindre Malek. « T'as pas trouvé la sonnette d'entrée ? » qu'elle lui balança ironiquement. Ce mec avait vraiment des pratiques bizarres quelques fois. En général, ça se fait de frapper chez les gens pour s'annoncer. Un peu plus fréquemment que de le faire en lançant des cailloux à l'étage. « Plus sérieusement, qu'est-ce qu'il y avait de si urgent ? » C'est que ça l'aurait presque inquiété Lana. Décidément, c'était une journée compliquée. « L'idée que je pourrais tomber sur toi devant chez moi un jour ne m'avait jamais effleuré l'esprit » C'était un fait. Son quartier bourgeois ne ressemblait en rien au terrain de jeu habituel de Malek. Il aurait pu dénoter dans le décor. Mais ce n'était pas le genre de détail qui dérangeait Lana. Elle trouvait même la situation presque mignonne. Lana, toujours tout en contradictions.
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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty5/11/2016, 13:51

Tu l'attendais, dans le froid. Tes mains dans tes poches, chaudes. et la bague avec. tu la serres fort, comme si t'avais peur de la perdre, qu'elle t'échappe des mains, qu'elle s'égare. c'est vrai, t'sais pas comment t'y prendre, toi, malek, voleur depuis ton âge seize. t'as jamais ramener un objet de valeur. tu les as toujours gardé pour toi.
tu veux même pas imaginer ce que t'aurais pu faire avec c'te bague qui t'aurai rapporté gros. très gros. des billets de couleur que t'aurais montré à la famille, ça aurait mit un peu d'bonheur dans ce foutu appart du 10. un putain d'sourire sur le visage de ta mère quand tu lui aurais ramené la bague, intacte, ses yeux qui brilleraient autant que la bague. ouais, cette petite bague aurait eu un énorme impact dans ta vie d'famille.
mais non, t'as préféré la rendre. sûrement parce que tu voulais montrer le droit chemin (que t'as jamais prit) à ton frère, montrer l'exemple (qui ne suivra sûrement pas), ou peut-être parce que tu savais à qui elle appartenait cette bague. des bagues comme ça, c'est pas tout le monde qui en ont une. tu l'avais vu une fois, sur un doigt fin, un doigt féminin, un doigt de l'une des Verdier.
T'as pas trouvé la sonnette d'entrée ? tu souris, un peu. tu rigoles, doucement. non mais lana, t'es sérieuse de poser des questions comme ça ? il aurait l'air con, le petit Fakhti devant tes deux parents qui lui auraient sûrement ouvert. l'air con en ramenant la bague que son foutu frère avait volé. l'air con, avec ses air max aux pieds, son langage pas très beau à entendre et ses vêtements qui donne l'air pas très bon. alors, malek, il avait préféré rester dans la pénombre, ne pas s'montrer, pas devant tes parents & la lumière du salon. t'sais malek, c'est pas un bon mec comme ceux que tu côtoies, lana. c'est pas 'lun de ces studieux parisiens du coin, à sonner chez les voisins pour demander un truc. non, malek, c'est un connard, un mec sans pitier, un mec qui aime bien faire basculer les gens dans l'côté obscur. malek, c'est pas un mec qui va sonner chez les gens. se sera jamais un mec comme ça. Plus sérieusement, qu'est-ce qu'il y avait de si urgent ? tu sais pas comment lui dire ça. tu sais pas comment t'y prendre. rendre des objets volés, c'est pas dans tes gênes. alors, tu te contentes juste de prendre sa main, doucement (comme si tu voulais pas lui faire du mal) et de lui déposer la bague dans l'creu de sa main. on voulait que je te la rende. que tu parles d'une petite voix, comme si tu voulais pas déranger le quartier. ouais, t'es mal à l'aise là. t'oses même pas placer un sale mot dans tes phrases, c'est pour dire. L'idée que je pourrais tomber sur toi devant chez moi un jour ne m'avait jamais effleuré l'esprit tu rigoles. ah, toi aussi t'as remarqué ? tu regardes autours de toi, c'est sur que tu fais un peu (beaucoup) tâche ici et que, forcément, tu serais jamais amené à venir ici. tu connais pas toi, la beauté d'une rue. ici, les murs sont pas remplient de graffitis, les voitures sont cleans, aucune fenêtre cassée, aucun pneu détruit, puis surtout y'a aucun bruit. à cette heure-là, dans ton quartier, on devrait entendre des gars crier pour appeler leurs potes, les bruits de dérapage, etc. même à moi, j't'avoue. j'serai jamais venu ici, en temps normal. tu marques un temps de pause. mais quand j'ai vu cette bague, j'savais qu'elle était à toi, alors, j'ai pas hésité à venir. en la regardant, un sourire charmeur. c'est peut-être pas grand chose à ses yeux de te voir ici, mais pour toi, c'est un truc de fou. surtout quand on sait que tu viens pas là pour voler ou pour foutre le rue dans un bordel pas possible. en vrai tu m'avais pas dit que t'habitais ici. maison que t'aimerai bien avoir, tien, elle est belle, elle est grande, dans un beau quartier. alors, à toi, ça te fait sourire. ouais, Lana a de l'argent, un bon compte en banque à ce que t'en déduit. et ça, c'est une bonne nouvelle. d'ailleurs, c'est quand que tu m'invites chez toi, Lana ? n'empêche, t'aimerai bien voir l'intérieur. ça peut-être intéressant. puis, passer une journée avec elle, tu dis pas non. t'es bien content d'avoir trouver un compte en banque aussi beau.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty11/11/2016, 19:37

QUAND MES NUITS SONT PÂLES, MES YEUX SONT FLAMMES...,
Lana avait vu Malek, du haut de sa tour. Lui qui ne trainait pourtant pas dans ce genre de quartiers d'habitude. Lui qui ne pouvait jamais se rendre quelque part sans être flanqué de sa bande de potes juste derrière. La situation était franchement bizarre. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui vouloir à une heure pareille. S'il avait pris la peine de se déplacer jusqu'ici, c'était que le jeu devait en valoir la chandelle. Mais Lana était visiblement la seule à devoir remarquer sa présence dans les alentours. Il n'avait pas l'air de se sentir chez lui. Après tout, les quartiers étaient à tout le monde, à quoi bon catégoriser. Ne souhaitant pas tirer en longueur inutilement, Lana alla droit au but et se renseigna sur ce qui l'amenait dans l'allée de sa maison. Malek ne répondit pas tout de suite, il lui glissa quelque chose dans la main. Ce qui la fit froncer les sourcils. « On voulait que je te la rende » Qui ça, on ? Et puis, lui rendre quoi d'abord ? Décidément, il était tout sauf bavard lui, ce soir. Et surtout, il semblait même gêné, pas à son aise. Un Malek qu'elle avait l'impression de rencontrer pour la première fois. Lana se retrouva encore plus sonnée quand elle découvrit sa bague au creux de sa main. Son cerveau avait beau carburer dans les tous les sens et réfléchir en continu, elle ne comprenait pas comment celle-ci avait pu entrer en sa possession. « Je peux savoir comment t'as eu ça ? » Il lui devait cette explication parce que rien n'était normal depuis ce matin. A commencer par cette bague qu'elle pensait avoir perdue et que Malek lui ramenait aujourd'hui. Pour ne pas renouveler l'expérience de la perte et pour ne pas que son précieux bien ne retombe entre de mauvaises mains, Lana passa la bague à son doigt. Là où elle aurait toujours dû être. Et ce fût plus fort qu'elle. Elle fit la remarque de l'étrangeté de tomber sur lui dans ses beaux quartiers. Elle aurait presque été tentée de lui demander s'il ne s'était pas perdu, si elle ne savait pas combien il connaissait la capitale comme sa poche. « Même à moi, j't'avoue. J'serai jamais venu ici, en temps normal. Mais quand j'ai vu cette bague, j'savais qu'elle était à toi, alors, j'ai pas hésité à venir » C'est qu'il s'en sortait bien Malek. Dans cinq minutes, il allait lui sortir qu'il était venu s'afficher dans cette partie de Paris uniquement pour ses beaux yeux. Lana, ça la fit sourire. Elle ne savait même pas par quel miracle il avait pu repérer cet anneau à son doigt. Alors elle réagissait comme toute jeune femme, un minimum touchée, l'aurait fait. Il aurait pu attendre et lui rendre cette bague le jour où il l'aurait croisé, avec Emma. Mais il était là ce soir. Finalement, il n'était peut-être pas aussi insensible qu'il voulait bien le montrer. « C'est gentil d'avoir fait le déplacement, t'étais pas obligé » Il marquait des points Malek. Face à qui, elle n'en avait aucune idée. Elle l'aimait bien ce mec-là, c'est tout. Dire le contraire serait comme se mentir à elle-même. Peut-être que sa façon de vivre la faisait rêver un peu, cette liberté à toute épreuve. Bien sûr, Lana faisait toujours un peu ce qu'elle voulait mais dans la limite du raisonnable. Contrairement à lui. « En vrai tu m'avais pas dit que t'habitais ici » « Je savais pas que ça t'intéressait » C'était un fait, ils n'avaient jamais réellement parlé tous les deux. Il n'avait jamais fait spécialement attention à elle, au point qu'obtenir son adresse lui soit vital. « D'ailleurs, c'est quand que tu m'invites chez toi, Lana ? » Décidément, celle-là, elle ne l'avait pas vu venir non plus. Malek était plein de surprises. « T'es sérieux ? Tu veux rentrer ? » Elle avait sans doute besoin d'une confirmation parce que ça faisait beaucoup d'inattendu pour une seule journée. « J'aurais jamais cru que t'étais le genre de mec à visiter les maisons » Clairement pas. Elle avait tout imaginé, sauf Malek en passionné de l'immobilier. Mais après tout, ça la dérange pas Lana. Elle aime bien sa compagnie.
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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty25/11/2016, 22:02

« Je peux savoir comment t'as eu ça ? » et au tac-au-tac, comme à tes habitudes, tu réponds, d'un ton assez sec. « T'occupes, le tout, c'est qu'on te la rende non ? » ouais lana, tu ne sauras pas ces choses-là, vaut mieux pas connaître, connaître le côté sombre de la vie, connaître les mauvais, connaîtres tout ce qui n'est pas beaux et aussi lumineux que la ville lumière. t'sais, les trucs que tu connais, toi (du moins, un minimum) parce que, crois-le, les mauvaises choses, faut pas les connaître. alors non, tu seras pas pourquoi il a eu ça, et comment. déjà, soit contente de l'avoir contre la peau, contre la paume de main, parce que, beaucoup de filles n'ont pas ta chance de retrouver ses objets qui font rêver des milliers de personnes de Paris sombre, des gens comme lui. Mentir en disant qu'elle a pas sourit à ta phrase. t'sais, ces phrases que tu sors (trop) bien de ta bouche quand t'es en présence féminine, les phrases qui les font sourire et à toi, qui t'font rire. elles y croient encore, aux belles phrases "sincère" dans les bouches sales des méchants garçons. y'a que dans les films que ta petite soeur voit, qu'on voit les méchants s'adoucir. tu sais lana, entre toi et lui, ça m'étonnerais que t'arrives à le faire changer. surtoût une petite parisienne toute douce et sans défense. parce que, même si toi, un jour, lana, douce et inoffensive nana du beau Paris, tu crois l'avoir adoucit pendant votre relation amoureuse (si Dieu le veut), tu croiras moins quand il te balançera ses sales mots qui font aussi mal que les lames d'un poignard ou juste la façon dont il te traitera. faut une forte tête pour le résister, puis surtout, ne pas s'attacher à lui. malek, pourra t'abandonner à tout moment. la sale bête à jamais solitaire.
« C'est gentil d'avoir fait le déplacement, t'étais pas obligé » tu souris en coin. ça t'fais plaisir. lana, elle commence à voir un peu plus en toi que simple "ami d'emma". c'est bien. c'est bon signe. « C'est vrai, ça fait bizarre d'ailleurs, j'fais jamais le déplacement pour une fille. » avec le petit regard qui dit tout. fallait que t'en rajoute un couche. t'es différente, pas comme les autres filles, toi, j'sais pas, t'as un truc en plus. tu pourrais lui en dire de ces mots-là, ces mots de rêve, mais tu préfères te taire, et les sortir quand le moment sera prêt. intelligent, manipulateur, t'es l'champion.
Si j'veux rentrer ? bah un peu ouais. mais après, tu veux pas te montrer, te montrer devant sa soeur, devant ses parents, devant sa famille, tu serais pas à l'aise. mais après, si tu montes en mode incognito, y'aurais sans doute moyen. alors à ses questions, tu te touches ta barbe de trois jours avant de lever la tête vers elle. « Pourquoi pas ? Mais j'veux pas non plus faire la connaissance de tes vieux ou quoi. j'suis pas un mec comme ça. » Ouais lana, en gros, tant que vous êtes tout les deux, dans ta chambre, sans personne d'autre, ça pourrais le faire. Même si c'est vrai, on dirait pas que c'est ton genre d'aller chez les gens, visiter les maisons. mais les belles, comme celle des Verdier, ça change les donnes. « Mais après, si tu veux, j'connais pleins d'endroits sympa pour se poser. » malek & Paris. « Par contre, je t'avoue qu'il faut pas avoir peur du vide, ou même, ne pas avoir peur tout court. » t'sais pas trop comment elle est, Lana, t'as envie d'en savoir plus sur la fille à la belle maison, à la bague aux karas, alors tu vois que ça soit dans sa maison, à tes endroits, sous un abri-bus, vers la Seine, sous la tour Effiel, tu s'ras content.
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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty17/12/2016, 16:33

QUAND MES NUITS SONT PÂLES, MES YEUX SONT FLAMMES...,
Répondre aux questions de Lana n'était vraiment pas la spécialité de Malek. Il restait toujours dans le flou, comme s'il fuyait tout ce qui pouvait être clair. Sauf qu'elle avait peur de se faire de fausses idées, elle n'avait pas envie de s'en faire en fait. Elle préfèrerait mille fois qu'il lui dise la vérité, ce serait peut-être moins pire que ce qu'elle pourrait s'imaginer. « T'occupes, le tout, c'est qu'on te la rende non ? » Peut-être. Mais se demander comment il avait pu obtenir sa bague allait sans doute l'empêcher de dormir un bon moment. Elle hausse les épaules. « Je sais pas, t'as d'autres affaires à moi comme ça ? » C'était évident. S'il avait pu avoir ça, il pouvait bien détenir autre chose. Et ça lui plaisait pas tant que ça qu'on ait autant accès à ses biens personnels. Lana tient à ce que tout ce qui est à elle, le reste. C'est un principe. Mais elle n'est pas égoïste pour un sou. Elle donnera sans compter à ceux qu'elle estime. En attendant, Lana a hésité à le dire à haute voix, mais ça lui fait plaisir qu'il soit venu exprès. Finalement, il n'a peut-être pas autant de mauvaises intentions que ce qu'elle pourrait penser. « C'est vrai, ça fait bizarre d'ailleurs, j'fais jamais le déplacement pour une fille. » Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Qu'elle est spéciale ? Qu'est-ce qu'elle pourrait bien répondre à ça Lana. C'est mignon. Il parle bien Malek, quand il veut. Parce que toutes les fois où elle l'a vu avec ses potes, il était bien loin de ces mots-là. Alors elle sourit Lana, encore. C'est fou ce qu'il pouvait la faire sourire ce soir. Puis, il la surprend encore en lui demandant à visiter sa maison. Autant d'intérêt pour sa petite personne en si peu de temps la perturbe. On dirait presque un autre Malek finalement. Elle sait même plus ce qu'elle est Lana. Étonnée, attentive, touchée, peut-être même charmée de se sentir aussi unique à cet instant. Elle ne le lâche pas des yeux attendant la confirmation. « Pourquoi pas ? Mais j'veux pas non plus faire la connaissance de tes vieux ou quoi. J'suis pas un mec comme ça. » Et elle éclate de rire à ces paroles. « Tu m'as prise pour qui ? Mes parents n'ont pas besoin d'avoir un oeil sur toutes les personnes qui croisent ma route » Et ils n'ont pas besoin d'avoir un avis non plus. Et au fait, qu'est-ce qu'elle aurait bien pu leur dire à ses parents ? Papa, maman, je vous présente Malek, un pote de Emma, un mec qui me ramène ma bague par on-ne-sait quel miracle. Un mec cool mais pas très fréquentable. Un mec que j'aime bien savoir pas trop loin. Mais un mec que vous n'aimeriez pas en fait. Lana n'avait aucune raison de le présenter. « Et tu connais déjà ma soeur » Le reste importait peu finalement. « Mais après, si tu veux, j'connais pleins d'endroits sympa pour se poser. Par contre, je t'avoue qu'il faut pas avoir peur du vide, ou même, ne pas avoir peur tout court. » Elle se contente de l'écouter, toujours. Tout en sachant déjà pertinemment ce qu'elle allait lui répondre. Elle ne sait pas pourquoi mais elle a comme l'impression que ce type lui ferait tout accepter. « Ok, on remet la visite à plus tard » Il serait toujours temps de revenir dans le coin quand il y aurait moins de monde entre ces murs. Elle avait peut-être pas tant envie que ça de voir d'autres personnes pour le moment. « Je sais pas si j'ai raison de te faire confiance, mais je te suis » Lana n'a aucune envie de rentrer s'expliquer. De dire où elle va, ni même avec qui. Alors elle envoya un message à Jade lui disant qu'elle était sortie et que personne ne devait s'inquiéter. Ni plus, ni moins. Le reste ne regardait qu'elle. Lana ne savait pas encore si elle devait rire ou pleurer. Et elle ne savait pas non plus à quelle sauce elle allait être mangé. Avec Malek, elle avait compris depuis quelques temps déjà qu'il fallait s'attendre à tout. Lui laisser carte blanche n'était peut-être pas l'idée du siècle.
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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty22/12/2016, 21:17

elle était pas vraiment rassurée, ta lana. tu la comprends d'un côté. faut dire que, savoir qu'un mec comme toi l'avait précieusement dans la main, ça rassure pas vraiment. non t'inquiète pas. enfin, tu penses. parce que t'sais, des types comme toi, comme ton frère, comme les fakhti, on sait jamais. c'est un coup, il a gardé un truc bien plus précieux que cette bague. t'sais lana, quand tu perds tes affaires et que ça arrive dans les mains des méchants garçons comme un fakhti (par exemple), t'es jamais vraiment sûr de la retrouver. même avant que tu t'en rendes compte, elle s'est peut-être baladé de mains en mains contre un peu d'billet vert, violet, qui embellit les vies fanées des gens d'la rue, hein fakhti. j'm'en suis occupé que tu lâches, comme pour la rassurer, comme pour lui faire comprendre que, avec toi, qui s'règle. se serait trop beau.
Tu m'as prise pour qui ? Mes parents n'ont pas besoin d'avoir un oeil sur toutes les personnes qui croisent ma route tu souris. toi, tu trouves ça un peu drôle, un peu mignon. lana, tu la pensais pas comme ça. lana tu la voyais bonne parisienne, bon, même si elle l'est, tu la pensais petite parisienne qui fait tout pour pas décevoir ses parents. pour qu'à leur yeux, elle soit une fierté. tu la pensais de ceux qui, dès qu'on approche pas l'infréquentable, la vie est bien plus belle. mais non, tu t'es trompé. et d'un côté, t'es content de t'être trompé. princesse lana fréquente l'infréquentable. allures de princesse, mentale de guerrière. parce qu'il faut en avoir du cran, pour traîner avec des voyous comme toi. Et tu connais déjà ma sœur tu roules les yeux. ouais, tu préfères pas rentrer. c'est pas que tu la portes pas dans ton cœur sa sœur, mais c'est juste que, y'a plus d'place dans ton petit cœur (il en a déjà un, c'est déjà ça). elle te voit d'un mauvais œil, sa soeur alors forcément, elle va pas être ta grande pote.
Je sais pas si j'ai raison de te faire confiance, mais je te suis tu la regardas, les yeux grands ouverts. ah bon ? lana la princesse fait confiance à toi, sale bête du dixième ? j'savais pas que princesse lana était de nature à aimer l'danger tu sors une clope, satisfait de sa réponse. tu l'allumes et prend une bouffé de tabac que tu recraches en sa direction. mais t'es sur ? mon Paris est différent du tien, tu sais, j'comprendrai que tu ne veuilles pas, chaton. manière de la taquiner. même si c'est vrai. ouais lana, mon Paris c’est comme un bain de sang, c’est chacun pour soi et j’imagine même pas si, toi, petite bourge innocente, tu ressortiras aussi propre que tu l’es. mais tu sais, malek, la verdier, elle a l'air dans avoir dans les tripes. alors, tu commences à avancer vers la sortie, à bons pas comme si t’étais rassuré de quitter cet endroit. toi, ici c’est un peu un lion dans une ville, c’est pas normal. allez, suis-moi enfin, si t'en es capable ?
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Lana Verdier
Lana Verdier
j'adore de dior

JE RESSEMBLE À : mads.

CRÉDITS : (ava) balaclava. (sign) anaëlle.

PSEUDO : FREAKSHOW (laurine).


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MessageSujet: Re: quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi. Empty22/1/2017, 15:58

QUAND MES NUITS SONT PÂLES, MES YEUX SONT FLAMMES...,
Malek essaie tant bien que mal de rassurer Lana. Mais elle ne sait plus vraiment ce qu'elle doit croire la pauvre. Alors elle tente d'éviter à son esprit de réfléchir trop, de cogiter trop, de penser trop. Parce qu'il a vite fait de se faire des idées qui ne lui plaisent pas beaucoup celui-là. « Non t'inquiète pas. J'm'en suis occupé » Elle hoche la tête. Elle fait la meuf convaincue, pas sûr que ça passe bien mais bon. En attendant, Malek aussi a un genre bizarre ce soir. Il émet l'idée de visiter la maison de Lana, c'est dire si la terre tourne pas carré quelque part. L'intérêt qu'il lui porte tout à coup fait plaisir à la jeune femme. Mais très vite, il flippe rien qu'à penser qu'elle puisse lui présenter les siens. Lana n'a pas l'habitude de présenter n'importe qui. Pas qu'il soit n'importe qui mais elle ne le connaît pas encore assez. Il y a encore un certain nombre d'étapes à franchir avant d'en arriver là. Alors elle le lui fait comprendre. Qu'elle n'a aucunement besoin de l'approbation de ses parents. Qu'elle est assez grande pour gérer ses fréquentations toute seule. Et puis qu'il connaît déjà sa soeur jumelle. Et à la tête qu'il affiche, Lana comprend qu'elle ne sera jamais sa meilleure amie. Ce n'est pas ce qu'elle lui demande de toute façon. Finalement, la demoiselle accepte de suivre Malek, là où il voudra. Quelle mouche l'avait encore piqué. On aurait pu lui demander ce qu'elle avait dans la tête pour suivre un mec comme lui, dans ce genre d'endroit qu'il fréquente. Elle s'en doute Lana, qu'il n'est pas du genre à traîner dans les beaux quartiers de la capitale. La preuve, on voit bien qu'il ne se sent déjà pas chez lui ici. « J'savais pas que princesse Lana était de nature à aimer l'danger » Elle hausse les épaules. « Moi non plus » qu'elle rétorque aussitôt. En temps normal, elle n'aurait jamais fait ça. Ou du moins, pas en pleine nuit. Mais ce soir, c'est différent. « Mais t'es sur ? mon Paris est différent du tien, tu sais, j'comprendrai que tu ne veuilles pas, chaton. » Il allume sa clope et elle a juste envie de lui dire de la boucler. « Me fais pas regretter mon choix s'il te plaît » Ça se voit peut-être pas forcément au premier abord ou sur elle, mais elle peut encaisser pas mal de choses Lana. Elle est assez surprenante comme fille. « Et puis, ça me permettra peut-être de te connaître un peu mieux » Parce qu'il parle pas beaucoup Malek. On ne connaît pas grand chose de ce qu'il est vraiment. Alors se balader dans les rues où une personne a l'habitude d'être, c'est instructif parfois. « Allez, suis-moi » Lana ne peut plus reculer maintenant. Il ne lui reste plus qu'à assumer son impulsivité pas si habituelle que ça. Elle fait comme si de rien n'était, mais elle n'est pas forcément dans sa meilleure posture. Pourtant, elle le suit. Elle marche, à côté de lui. Sans ouvrir la bouche, dans un premier temps. Et finalement, elle craque. « Je peux au moins savoir où tu m'emmènes ou c'est déjà trop te demander ? » Ça la démange. Elle a besoin de se préparer à ce qui l'attend Lana. Ce n'est pas qu'elle aime pas les surprises. C'est juste que c'est différent à ce moment-là.
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quand mes nuits sont pâles, mes yeux sont flammes, le cœur embrasé, je pense à toi.

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