NOM : Riva L'italie sonne au coeur de son patronyme. PRÉNOM : Raffaele. Pour un peu on croirait à la France. Ce serait une grossière erreur. SURNOM : Raff, ça coule de source. ÂGE : 35 ans (c'est pas la jeunesse qui l'étouffe mine de rien.) DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 15 Décembre 1983, Florence, Italie. ORIGINES : Italiennes, une simple broutille. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel (aux dernières nouvelles). STATUT CIVIL : Célibaroudeur.  ÉTUDES/MÉTIER : Il a loupé sa vocation dans le mannequinat il y a bien longtemps, maintenant il est gardien de salle au Louvre. De jour, pas comme dans la nuit au musée. PASSION(S) : Il aime l'histoire de l'art, c'est indéniable, de là à dire qu'il s'agit d'une passion, il n'y a qu'un pas, qu'il ne franchira certainement pas. De fait, il ne semble pas que Raffaele ait une véritable passion. Il glisse, se promène, sort, travaille, boit, s'amuse, mais il ne se passionne pas. GROUPE : black opium, YSL POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventey

CARACTÈRE : Raffaele n'est pas un bon vivant. Certes il aime sortir, boire, s'amuser, mais ce n'est que pour passer le temps. Il préfère vivre sa vie au jour le jour, sans s'occuper de qui il rencontre, de qui il peut blesser ou de qui il préfère éviter. Il se dit, et à juste titre, que la vie est trop courte pour penser que les gens autour de lui peuvent avoir de l'influence sur sa petite personne. Non pas qu'il se croit assez snob pour cela, loin de là, c'est seulement qu'il est nonchalant au possible. Il n'accorde d'importance à rien, ne croit en rien et est d'un cynisme aussi profond qu'insupportable. Humour noir, pince-sans-rire, trop taciturne pour certains, glaçant pour d'autres, il n'est certes pas facile à vivre, mais lorsqu'on le connait et qu'on sait s'attirer ses faveurs, on se rend rapidement compte qu'il est littéralement hilarant. C'est son scepticisme qui le rend attachant, sa moue toujours un peu désabusée qui lui fait perdre de son sérieux. Il n'est pas du genre à s'attacher à vous, mais vous, vous voulez vous attacher à lui. Il est maladroit vis à vis de ses sentiments, il n'a jamais tenu une relation très longtemps, et à son humble avis ce n'est pas de sa faute. Pourquoi s'attache-t-on à lui alors, s'il est aussi froid et distant ? Son humour, évidemment, mais aussi, mais aussi sa manière de raconter les histoires, l'étincelle qui s'allume dans ses yeux lorsqu'il est passionné (par vous, par une histoire, par un plat, etc), et lorsqu'il vous rend spécial, pour un quart de seconde. Il est d'autre part réellement honnête, sa franchise sèche mais qui, pour les gens, n'est pas si méchante. Car au fond il n'est pas méchant, et il ne vous pas de mal, il ne vous veut simplement aucun bien, si vous n'êtes pas dans ses petits papiers. TICS ET TOCS : Lorsqu'il est dans les salles du Louvre, il a tendance à imaginer l'histoire des oeuvres. Pas comment elles en sont arrivées là, dans le musée, mais bien comment le sujet de la scène en est arrivé là. C'est dans la grande galerie que ce penchant marche le mieux. Ca le fait sourire, personne ne fait attention à lui de toute manière. → Raff n'est pas souvent amusé, mais ce qui le fait rire le plus au monde, ce sont les bébés. Ca le fait mourir de rire quand ils se mettent à sourire, quand ils font bouger leurs petites mains et leurs petits pieds, il n'y peut rien, ça fait tomber toutes ses barrières. Il adorerait être papa, mais aucune fille ne voudra jamais de lui pour porter ses enfants (trop de chance d'hériter du sale caractère). → Il déteste l'asparthame, il se dit que ce truc est le pire condiment jamais inventé dans l'histoire (même s'il n'est pas vraiment sûr qu'on puisse parler de condiment. Il déteste également le piment, surtout le piment de Cayenne. → Parfois, Raff a l'impression d'être le seul mec au monde à ne pas aimer le sexe. C'est pas qu'il est assexuel, c'est pas qu'il ressent rien, c'est juste qu'il aime pas ça. → Raff est extrêmement frileux. Il n'a jamais mis de short ou de bermuda de sa vie, toujours en jean, et la plupart du temps avec toutes sortes de pull. → Il a eu sa période fauve (personne juge). → Il a une passion pour les églises et l'architecture en général. Il aime se promener à l'intérieur de l'art, qui plus est les lieux de culte le laissent songeur (plus que d'habitude cela dit), rêveur, presque amoureux. Il adore la lumière que renvoie les vitraux sur sur les murs de pierre sombre, comme si il y avait une couleur divine. Il pourrait presque en devenir poète. → Il n'a pas pour habitude de tourner trois fois sa langue dans sa bouche, du coup il dit souvent n'importe quoi, et se repent rarement.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Son lieu de travail, le Louvre. Pour lui, déambuler à travers des siècles et des siècles de talent exposé au mur a quelque chose de fascinant. Ce lieu lui fait un effet qu'il n'a eu nulle part ailleurs dans la capitale. Il aime aussi beaucoup le quartier du moulin rouge et de Montmartre. Faut dire, il est fan d'Amélie Poulain. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Il aime la ville comme on aime une belle femme capricieuse (15 ans de vie commune). On aurait envie de la quitter, par facilité, parce que tout semblerait plus clair, moins compliqué. Mais on reste, parce qu'on aime le charme qu'elle dégage, on est si faible face à la séduction. La beauté des immeubles, le charme des parisiennes, une main sur un café, des regards qui s'interpellent, la lumière des vitrines de Noël, le rire d'un groupe d'amis près d'un restaurant, la main experte d'un vieil homme décrivant un tableau, les jeux de cartes en terrasse. C'est tout ça qu'il aime Raff. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Le monde. Il aime le calme, l'italien est quelqu'un d'assez lent et facile à vivre. L'agitation qui règne autour de lui l'énerve et lui fait perdre sa patience. Et, comme tout bon parisien qui se respecte, il aime pas quand les touristes se mettent à gauche dans le métro et avancent pas. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Lumineuse, étouffante, aimantée.

« Tu arriverais à m’expliquer avec tes mots ? »
Il secoue la tête de droite à gauche. Il a chaud, froid, il frissonne, et il se sent mal. Il se mord la lèvre. Non il peut pas, il y arrive pas, de toute façon il est mauvais avec les mots, ça a toujours été le cas. C’est pas maintenant que ça va s’arranger. Sa tête lui fait mal.
Dans la salle d’à côté, il sait qu’elle est là, ça lui fout un mal de crâne atroce. Il serre les dents et pose une main sur son front.
« Tu as mal à la tête ? »
Il hoche la tête. Il a entendu comment ça s’appelait, un symptôme post-traumatique. Il comprend pas vraiment d’où vient le traumatisme en question. Ou peut-être que si, et il essaie de se protéger. Il en sait rien. Il garde la tête baissée.
« Raffaele, tu comprends la situation ? »
Il ose pas hocher la tête. Il aurait envie de dire oui, je comprends tout, merci, laissez-moi retourner au collège. Mais quelque chose lui dit qu’il a plus toute sa tête. Il est plus certain d’être lucide. Il voudrait qu’on le laisse retourner au collège, avec ses potes, qu’on lui foute la paix complète, qu’on le laisse oublier. Il serre les jambes. Il admet.
« Non, pas vraiment. »
Il relève vaguement les yeux. Il voit le psychiatre qui l’observe. Pas comme une bête de foire, ni comme un ami, encore moins comme un égal. Plutôt avec tendresse, compassion, beaucoup de tristesse et de mélancolie ici. Il arriverait pas à expliquer avec ses mots. Il a pas de recul, il le sait trop bien. Plus tard, il y arrivera, mais pas là. Il se mord la lèvre.
« Vous, vous pouvez essayer de m’expliquer avec vos mots ? »
Il fronce les sourcils. Il n’a pas l’air de vouloir, il pousse un petit soupir et répond lentement :
« Je ne suis pas sûre que ça t’aide… »
Rien ne peut m’aider. Les mots se bloquent dans sa gorge, comme s’ils n’étaient que des syllabes dépourvues de sens. Der rien peut m’ai ne. C’est tout pareil.  Il répond rien, il se contente de le regarder, de l’implorer. Le psychiatre concède. Il parle, avec une voix claire, sans accrocs, sans faire de mal aux mots, sans briser les convictions, sans essayer de cacher ou de brosser dans le sens de poil. Les mots font mal. Les mots sont comme clous, qu’on enfonce dans une planche (la planche, c’est lui).
« Ta cousine, qui est dans la pièce d’à côté. Elle a fait quelque chose qu’elle n’aurait pas dû, pendant trop longtemps. Elle t’a violé, c’est le mot qui est employé dans cette situation. Il n’y en a aucun autre qui soit approprié, sinon on minimiserait ce qu’elle t’a fait. Elle n’avait pas le droit, elle ne recommencera plus. »
Petit à petit, il baisse plus bas la tête. Il frissonne. Il voudrait disparaitre, ne pas avoir affaire à un homme, mais à un fantôme. Oublier que toute sa famille est au courant, que de l’autre côté de la porte, Eva subit le même genre d’interrogatoire. En pire. Il peut pas s’empêcher de lâcher, la voix tremblante :
« Vous savez, son père est en taule, et elle … »
« Que son père soit incarcéré ou non ne justifie pas, ce n’est pas parce qu’elle avait de la rancœur et de la tristesse qu’elle devait la reporter en te faisant souffrir. »
Un vague silence vient embrasser la pièce. Il a mal au cœur. Sa tête tourne à toute allure, il a envie de pleurer. Il sent une main entre ses jambes, et une autre dans sa nuque. Il déglutit.
« Tu comprends ça ? »
Il secoue la tête.
« Bof. »
Et c’est vrai.

Plus tard, il comprendra l’ampleur de ce qu’il lui était arrivé. Mais pas maintenant. Maintenant il veut disparaitre, sortir, s’enterrer, voir Eva, s’excuser (mais de quoi ?), essayer de refaire les choses dans le bon ordre, ne pas se retrouver tétanisé sous ses doigts ou sous ses murmures, ne pas se laisser faire, être un homme, même très jeune, même quand on ne saurait demander à un gosse d’être raisonné.
Il n’est plus sûr de rien là, il veut tout recommencer à zéro.
Quel genre de mec se laisser violer par une meuf ?



Elle s’en va pas, longtemps, elle finit par revenir. Toujours, c’est normal, elle dit qu’il l’a piqué, il sait pas trop comment le prendre. Il sait pas non plus comme lui expliquer qu’il trouve pas ça vraiment gentils en fin de compte. Il la regarde faire ses valises sans rien dire. Elle le regarde. De ses yeux elle implore. Me laisse pas partir, retiens moi un peu, montre moi que je compte. Mais elle compte pas tant que ça. Il la regarde, elle tire sa valise en dehors de l’appart. La porte claque. Il la regarde, long moment, comme si elle allait se mettre à parler. Arrête de te comporter en connard, ou un truc comme ça. Il pousse un léger sourire, puis sort de l’appart en trombe. Elle est déjà dehors, il court. Il la rattrape, elle marche pas très vite (sa valise est lourde de sentiments à enterrer). Il prend son bras. « Tu n'es... pas obligée de partir tard. » Elle fronce les sourcils. Elle pleure aussi, mais il choisit de pas faire attention. Dans son regard, y’a de la tristesse, beaucoup, et de l’incompréhension énormément. « A quoi tu joues Raff. » Il cherche ses mots. Il est pas doué pour parler, et le français l’aide pas non plus. « C’est pas poli. » Elle dégage son bras. « Si tu me retiens parce que tu veux pas que je prenne le bus de nuit, alors sois poli et commande moi un taxi au lieu de me demander de rester. » Elle parle bien elle, les mots coulent à toute vitesse de sa bouche, ça semble si facile. Il baisse les yeux. « C’est pas par politesse alors, j’ai encore envie d’être la nuit avec toi. » Il est pas sûr de tout. Il est pas sûr de tout. Sa phrase tient pas la route, elle est un peu bancale. Elle va craquer, il le sait, elle le connait. Il lui propose pas de rester parce qu’il veut profiter d’elle (la baiser comme ils disent, il est pas doué pour ça), il lui propose de rester parce qu’au fond, malgré son cœur de pierre et ses sentiments au rabais, il a pas envie de lui faire du mal. Ils peuvent trouver un arrangement ? Il sait pas. Il prend sa main, sa valise, et sans lui laisser son mot à dire, il la ramène chez lui.
Plus tard dans la soirée, ils font l’amour. C’est pas lui qui a voulu, c’est elle. Elle l’a embrassée, est montée sur lui, elle a pris les choses en main. Il a pas vraiment fermé les yeux, dans le noir, il la regardée. Il a fixé ses traits tordus de plaisir dans sa tête, peut-être qu’un jour, il s’en souviendra mieux, un peu mieux. Il s’est dit qu’elle était belle, a la lumière du désir, et il n’a pas eu le courage de la repousser. Il n’aime pas ça. Sentir quelqu’un autour de lui. Sentir le désir d’une femme se coller à son corps, la bouche d’une autre sur la sienne. Il n’aime pas ça. Mais il la trouve belle, c’est bien assez. Il la trouve aussi belle qu'une femme puisse l'être.
Plus tard, elle quitte l’appartement, ils ne se revoient plus.

PSEUDO/PRÉNOM : Solosand, Aude pour les intimes (et on est intimes   ÂGE : j'ai 19 ans héhé SEXE : fille VILLE : PAAAAAAAAAARRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIS (maison) RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : j'aime les forums paris, et je cherchais un endroit pour me poser et écrire mon histoire tranquilou   COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : bazzart .......... je crois et puis vous êtes une instituion aussi héhé FRÉQUENCE DE CONNEXION : c'est aléatoire, un peu tous les jours UN DERNIER MOT ? C EST TOUT BEAU TOUT DOUX ICI **

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !