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(thom) that's what life is about: people come and go.

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MessageSujet: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 10:51



thom halliday featuring sam claflin

NOM : halliday, nom anglo-écossais qui est synonyme de pouvoir, de prospérité. ils sont bien connus en angleterre, les halliday. ils sont très respectés et projettent cette image de famille parfaite, de gens parfait, celle dont thom tente de s'éloigner. cette étiquette ne lui plait pas. PRÉNOM : thom, c'est celui qui sa mère a choisi. il n'a pas d'autre raison d'être qu'un coup de coeur. c'est court, simple, efficace. fitzgerald, il le tient de son grand-père qui est décédé alors qu’il n’avait que quelques mois. Sa mère lui disait souvent que son grand-père était mort pour que lui puisse vivre. SURNOM : thom étant déjà assez court, il est extrêmement rare qu'on lui trouve un surnom. libre à vous, si vous trouvez quelque chose, de lui en donner un, mais des dizaines ont déjà essayé sans succès. ÂGE : vingt-neug années qui sont passées trop rapidement. il se rapproche tout aussi rapidement de la trentaine et ça l'effraie un peu. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 16 janvier 1987 à liverpool. ORIGINES : anglaises et françaises en majorité, et si on remonte très, très loins dans l'arbre généalogique, quelques traces de sang écossais. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel confirmé, il aime les femmes, leur courbes, leur parfum, leur intelligence, leur rapidité d'esprit, leur ténacité. STATUT CIVIL : céliibataire désillusioné, il ne croit plus en l’amour. ÉTUDES/MÉTIER : garagiste. papa et maman avaient d'autres plans pour lui, un boulot respectable qu'ils disaient, mais thom n'a jamais été très à l'aise avec toutes les conventions, les faire-semblant et le paraître. disons qu'en frais de déception, les halliday ont été bien servis de ce côté. PASSION(S) : si son métier est plutôt manuel, ses passions sont quant à elles un peu plus intellectuelles, l'envers de la médaille. l'art en général le passionne, mais la musique surtout et la photographie. il gratte les cordes de sa guitare parfois et conserve ses moments les plus précieux dans des albums photo. il écrit aussi beaucoup. ç'a commencé après la mort d'Abi. il lui a écrit des lettres, couché ses sentiments sur papier. parfois, il allait les déposées sur sa tombe et parfois il les brulait, tout dépendant de son humeur, mais encore aujourd'hui, il écrit. l'écriture, c'est un bon exutoir. et puis, il y a l'histoire. il aime se perdre dans des histoire d'autrefois, ce que ses parents jugent un peu ridicule. enfin, selon eux, s'il veut étudier l'histoire, qu'il apprenne l'histoire des communications. parce que ce n'est pas en lisant sur les rois qu'il se frayera un chemin dans la vie. GROUPE : black opium de ysl. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : pré-lien de romy la plus belle.  (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774

CARACTÈRE : Être Thom, c’est être honnête en toute circonstance, que ça vous fasse plaisir ou non. C'est aussi être attachant. Il est le genre de personne avec qui on aime passé du temps. il est un bon vivant et est une oreille attentive. Être Thom, c'est aussi être déterminé, débrouillard et indépendant. Être Thom c'est aussi être curieux et ouvert d'esprit. Vous pouvez compter sur Thom pour ne pas juger vos expériences étranges. Enfin, il va peut-être vous juger, mais il ne le dira pas à voix haute. Peut-être même que ces expériences dont vous lui parlerez l'inspireront à essayer par simple curiosité. Même s'il a peu d'argent, Thom sera toujours prêt à aider ses amis et les gens auxquels il tient parce qu'il est généreux de nature. Que ce soit vous donner la moitié du sandwich qu'il a acheté, vous prêter de l'argent ou simplement donner une tasse de sucre à la voisine qui est en train de faire des tartes, Thom il est toujours là pour aider. Il est de nature timide et n’osera pas faire les premiers pas dans une relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse. Par contre, lorsqu’il est avec son groupe d'ami, il est assez sociable et prendra part aux conversations avec lesquelles il se sentira à l’aise. Depuis qu'il a déménagé et a quitté le logis familial, Thom vit assez simplement. Il ne s'encombre pas de trucs inutiles. Il préfère faire simple que compliqué. Il a le strict minimum chez lui. Pas de voiture, il privilégie le transport en commun et la voiture.  Il a une assez grande conscience écologique mine de rien et est plutôt terre-à-terre. Sa télévision, il l’a achetée à une vente de garage et si ça n’était que de lui, il aurait encore sans doute un vieux portable flip Nokia.Thom, quand il apprend à vous connaitre, il essaie de voir le bon en vous, mais si vous ne lui offrez rien qui puisse lui faire croire que vous êtes fondamentalement une bonne personne, il ne fera pas d'effort pour vous apprécier. Il est têtu et obstiné, ça c'est vrai et lui faire entendre raison est difficile. N'essayez pas de le changer. Vous ne risquerez sans doute pas. Il est maladroit de nature, mais ça semble encore pire lorsqu’il tente d’aborder une femme. Il a l'impression de toujours dire ce qu'il ne faut pas, de se mettre les pieds dans les plats. Son entourage s’est d’ailleurs demandé comment il a fait pour se trouver une copine. Un veritable miracle. TICS ET TOCS : ✎ Il se ronge les ongles, même s'il sait que c'est mauvais. Ça lui cause tranquillement des problèmes de mâchoire. ✎ Il fait trois fois, au minimum, le tour de son appartement lorsqu'il doit le quitter et s'assure que tout est bien barré, qu'un des ronds du poêle n'est pas resté allumé. Et même s'il a tout vérifié et revérifier, il n'est est jamais réellement certain, ce qui peut causer des crises d'angoisses chez lui. Mais avec le temps, il a appris à les contrôler et arrive généralement à se calmer. ✎ Il est toujours dix minutes à l'avance lors de rendez-vous. Il déteste les gens qui ne sont pas ponctuels. ✎ Il est très à l'ordre et son appartement est toujours très bien rangé. Il est légèrement obsessionnel compulsif. ✎ Lorsqu'il s'énerve, il jure généralement en anglais. ✎ Il fait craquer ses doigts, même si on lui a répété milles fois que ce n'est pas bon. ✎ Il passe souvent sa langue autour de ses lèvres, et ce n'est pas nécessairement parce qu'il a les lèvres sèches. ✎ Il passe souvent sa main dans ses cheveux, parfois plusieurs fois dans une minute. ✎ Il porte toujours une chaine qui lui avait été offerte par Abi, son premier cadeau, et lorsqu'il est nerveux, il n'est pas rare de le voir porter sa main à son cou et qu'il ne joue avec sa chaîne.


j'envoie des bons baisers de paris

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? la pâtisserie voisine à son appartement. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? les cafés en bord de route, c'est la vie. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? les foules et la pollution.POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : culturel, polluée, lumineuse.
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 10:51



être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître

Ils étaient assis sur le banc devant la maison des Halliday. Thom et Abigail avaient tous deux leurs manteaux les plus chauds sur le dos, mais il faisait tout de même froid, considérant que la neige s’était accumulée au sol. Je reviens dans une minute, lui dit-il, pressant ses lèvres sur sa tempe avant de se lever. Il entra dans la maison et alla chercher la couverture la plus chaude qu’il puisse trouver et préparer deux tasses de chocolat chaud. À celui d’Abigail, il ajouta quatre petites guimauves. Il savait que c’était ainsi qu’elle le préférait. Prenant bien soin de ne rien renverser, il se dirigea de nouveau vers la porte et sorti retrouver sa dulcinée. Pour toi. Il lui tendit sa tasse. Merci, mon cher, lui répondit-elle avec ce sourire qui faisait fondre son cœur. Elle se leva lorsqu’elle vit la couverture. Thom l’installa sur le banc puis il s’assièrent encore plus près l’un de l’autre avant que le jeune homme ne rabattre la couverture sur leurs corps. Il souffla sur le liquide brulant avant d’en prendre une gorgée. C’était encore trop chaud. Il le posa sur la petite table enneigée à côté de lui avant d’entourer la taille d’Abigail de ses bras. Il la tira légèrement afin qu’elle soit assise sur ses cuisses puis déposa un baiser derrière son oreille. Je t’aime., murmura-t-il.. Elle appuya sa tête légèrement contre la sienne avant de lui murmurer ces mêmes mots. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Thom qui resta muet. Après tout, il n’y avait rien à ajouter.

Après un moment, Abigail prit la parole. Thom, tu crois que ça va durer? Nous deux je veux dire. Elle posa sa tasse à côté de la sienne avant de le regarder. La question le surpris et il fronça les sourcils. Ses yeux croisèrent ceux de sa douce et il savait que quelque chose la tracassait. Pourquoi lui aurait-elle demandé cette question si ce n’était pas le cas? Elle était toujours celle qui apaisait les craintes de l’anglais parce qu’il était habituellement celui qui doutait de tout. Bien sur! Et toi, crois-tu que ça durera? Elle hocha la tête. J’y crois. Bien sur que j’y crois, répondit-elle sur un ton qui lui laissait croire qu’elle pensait l’avoir blessé. Après tout, après cinq ans de relation, on vient à connaitre les intonations de l’autre et on peut presque deviner ce qu’il ou elle pense. C’était leur cas du moins. C’est seulement que… Elle se stoppa et soupira. Il serra ses bras autour de sa taille et accota son menton sur son épaule. J’ai peur qu’un jour tu cesses de m’aimer. J’ai peur qu’à une de ces fêtes ou tu vas, tu rencontres une autre fille. Tu pourrais tomber sur une fille plus jolie et intelligente que moi. Tu sais, tu pourrais l’aimer. La réponse lui arracha un léger soupire. Ne dis pas ça. Ne dis jamais ça., dit-il d’un ton ferme. Je t’aime depuis plus de quatre ans. Tu sais, j’ai rencontré un tas de gens, mais personne n’a su capter mon attention comme tu l’as fait. Thom lui souris avant de doucement poser ses lèvres sur les siennes.

Tu te souviens, la première fois que j’ai rencontré tes parents? Je me souviens les avoir entendu dire qu’entre nous, ça ne durerait pas. Tu sais, je n’ai jamais été du genre à écouter aux portes, mais ils ont dit mon nom et je n’ai pas pu m’en empêcher, dit-elle avec un petit rire. La discussion semblait si lointaine et si futile maintenant. Mais regarde nous. Quatre ans plus tard, je t’aime toujours autant, sinon plus avec chaque jour qui passe. Tu ne cesses de m’épater. Chaque fois que je pose mes yeux sur toi, c’est comme si je retombais en amour. Un sourire fendait désormais le visage de Thom. Je t’aime tellement, Abi. Tu es la seule avec qui je veux passer le restant de ma vie. Je veux que tu sois la mère de mes enfants. Je veux que tu sois ma femme.  À cette dernière phrase, il vit ses yeux s’écarquiller. Je ne dis pas maintenant. Je sais que nous sommes encore jeunes, mais éventuellement. Je veux vieillir avec toi. Je veux que nous soyons ce couple que les jeunes regardent avec envie, espérant avoir une histoire comme la nôtre. Peux-tu imaginer? Toi et moi, assis sur la chaise berçante sur le porche devant notre maison tandis que nos petits-enfants jouent sur la pelouse. Notre famille réunie. C’est la vie dont je rêve lorsque je serai à la retraite.. Et je me sens incroyablement chanceux de t’avoir à mes côtés. Je t’aime. Pour toujours et à jamais. À nouveau, elle lui sourit et leurs lèvres se rencontrèrent pour un tendre baiser. Peut-on rentrer maintenant? Je suis frigorifiée. Thom rit avant d’acquiescer. Ils s’emparèrent tous deux de leurs tasses avant de rentrer dans la maison, là ou ils s’affalèrent sur le canapé et écoutèrent des comédies romantiques pour le reste de la journée, les préférées d’Abigail, emmitouflés dans des couvertures.

***

Allez les gars. C’était vraiment la pire idée du siècle. Thom savais que le quartier était mal fréquenté. Kyle n’aurait jamais du lancer ce pari stupide. Certes, l’endroit où ils se trouvaient maintenant était effrayant, mais ce n’était pas la raison qui le poussait à croire que quelque chose de mauvais allait leur arriver. Il sentit la main d’Abi se glisser dans la sienne et ses doigts se glisser entre les siens. Il la serra légèrement, tentant de la rassurer du mieux qu’il put. Pourtant, il savait que ça ne suffisait pas. Elle s’appuya contre lui et par réflexe, Thom tourna la tête afin de déposer un baiser sur la sienne. Ne t’inquiètes pas mon ange. Tout ira bien. Dans moins de dix minutes, on sera sorti d’ici, lui murmura-t-il, ses lèvres frôlant ses cheveux tandis qu’il lui parlait. Il ne savait pas par quel miracle il avait réussi à la convaincre qu’ils quitteraient les lieux sous peu, mais Abigail ne tremblait plus. Tout un exploit considérant que Thom n’avait pas réussi à se convaincre lui-même. Ils avançaient à tâtons parce que l’endroit ne leur était pas familier, que le soleil avait disparu derrière l’horizon trente minutes plus tôt et, parce qu’en grand génies qu’ils étaient, ils n’avaient qu’une lampe de poche qui, au final, n’éclairait pas autant qu’ils l’auraient espéré. Le groupe s’était aventuré dans les recoins les plus sombres et lugubres de la maison – pourquoi pas – et, plus ils s’enfonçaient, plus Abi se collait à Thom. Elle tremblait maintenant. De peur ou parce qu’il faisait tout de même droid? Thom ne pouvait pas le déterminer. Sa main laissa celle d’Abi seulement pour aller se poser sur son bassin et il la serra un peu plus contre lui, vaine tentative de réconfort. Thom j’ai peur. Lui non plus n’était pas rassuré à l’idée d’être dans cet endroit, mais il ne pouvait pas lui avouer, pas alors qu’elle attendait de lui qu’il la rassure.  Je veux rentrer à la maison. Maintenant. S’il te plait. Sa voix n’était qu’un murmure, pourtant, elle lui brisa le cœur. Il voulut dire aux autres de faire demi-tour afin de trouver leur chemin vers la sortie lorsqu’ils entendirent le grincement de la porte principale, bruit qui résonna dans la demeure vide.

Ce sentiment qu’il avait ressenti quelques minutes plus tôt s’intensifia. Ils allaient se retrouver dans de beaux draps, il en était certain. Andrew fit signe au groupe de se taire, ne pas faire de bruit. Ils éteignirent la lampe de poche et attendirent, cachés dans une petite pièce ou ils avaient tout juste assez d’espace pour tous y être. D’autres bruits de pas se firent entendre. Une autre personne venait d’entrer dans la maison. Ils discutaient, mais pas assez fort pour que le groupe puisse entendre. Quelqu’un a du bouger, faire craquer le plancher – ce qui n’était pas chose difficile considérant l’état délabré de la maison – mais les deux hommes repèrent le groupe. La curiosité gagna Abi qui ne put s’empêcher de bouger la tête pour voir ce qui se passait. Thom la regarda avec de grands yeux, quelque chose entre la peur et le stress dans le regard, un savant mélange des deux sans doute, et elle se ressaisit, reculant la tête et l’appuyant sur l’épaule de Thom. Il ferma les yeux, sans doute comme tout le monde, et pria pour que les hommes ne l’aient pas vu. Il n’avait jamais été très croyant, mais là, il espérait que si Dieu existait, qu’il les écouterait. C’est à ce moment que les choses dégénérèrent. Les pas se rapprochèrent encore plus jusqu’à ce que la porte de la pièce ne s’ouvre rapidement, les deux hommes forçant les jeunes adultes à sortir de leur cachette. Trafic de drogue. Voilà ce qui se tramait ici. Il faut dire, c’était sans doute un endroit idéal, reclus, oublié de tous. Thom ne put s’empêcher de se dire qu’ils n’auraient jamais du venir ici. L’un des deux hommes sortir un fusil qu’il pointa en direction de chacun d’entre eux à tour de rôle pour le rediriger vers Abi. Non, tout mais pas ça. Pas elle.

Attendez. Si quelqu’un doit mourir ici, aussi bien que ce soit moi. Thom ne voulait même pas imaginer sa vie sans elle. Il savait qu’il ne supporterait pas de la perdre. Elle était tout pour lui. Elle était celle qui l’avait accepté pour qui il était, celle qui de son statut, qu’il soit médecin ou vidangeur, qu’il gagne des millions ou soit pauvre. Il savait qu’Abigail était la bonne. Six ans de vie commune à cet âge, certains disaient que c’était un exploit. Pourtant, eux, ils savaient. Il n’y avait rien d’extraordinaire. Ils étaient fait l’un pour l’autre, c’était aussi simple que ça. Et Thom ne pouvait imaginer sa vie avec quelqu’un d’autre. Il ne pouvait concevoir un monde dans lequel Abi ne vivait plus. Elle était un rayon de soleil. Elle avait un avenir prometteur, plus que le sien dirait-il. Elle voulait aider les gens, se rendre utile, faire du monde un endroit meilleur. S’ils avaient su, peut-être auraient-ils agi autrement. Pourtant, il n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, ils n’écoutèrent pas sa supplique. Avant même que le son ne retentisse dans le bâtiment, Thom se déplaça pour être devant sa dulcinée, la protéger du mieux qu’il put. Malheureusement, les contes de fées n’existent que dans les livres. Le prince charmant et le preux chevalier ne sont que des mythes. Toutes les histoires ne se terminent pas toutes par Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. Servant d’écran entre la balle et le corps d’Abi, Thom espérait ainsi l’épargner. Pourtant, la balle du 9 mm l’atteignit et, sans freiner sa course, toucha également Abigail. Deux victimes pour le prix d’une. Instinctivement, Thom posa sa main un peu plus haut que son bassin, là ou la balle l’avait touché, avant de tomber sur le sol. Il regarda Abi, inconscient de sa propre douleur. Il n’avait d’yeux que pour elle alors qu’il la regardait sans doute vivre ses derniers instants. Abi.  Son nom s’échappa d’entre ses lèvres avant qu’un léger gémissement de douleur ne résonne.

Les lumières rouges et bleues d’une voiture de patrouille qui passait dans le secteur illuminèrent la  maison, effrayant au passage les deux hommes qui étaient clairement dans de beaux draps si on les coinçait ici. Ils prirent leurs jambes à leur cou, laissant les amoureux pour mort. La police rejoint le groupe rapidement et en urgence, on appela des ambulanciers qui arrivèrent quelques minutes plus tard. Ne pars pas. Reste avec moi. Étaient les seuls mots qu’il était capable de prononcer. Il les répéta encore et encore. Jeune homme, veuillez vous éloigner. Lui ordonnèrent les hommes en uniforme. Les amoureux furent tous deux rapidement transportés à l’hôpital le plus près. Demandez lui de vous raconter ce qui s’est passé par la suite, il ne pourrait vous dire. Il avait perdu conscience, mais on lui décela un faible pouls. Il était toujours vivant. Il n’en fut malheureusement pas de même pour Abi, elle qui avait été atteinte au foie. Son pouls était irrégulier, la douleur intense et, lors de son transport à l’hôpital, on dut la réanimer. C’est finalement dans la salle d’opération qu’elle poussa son dernier souffle.

Ou est mon fils?! Johane était au bord de la crise de nerf en entrant dans l’hôpital. Il faut dire qu’après avoir reçu un appel de Kyle, qui était selon ses dires hystérique, elle était plus qu’inquiète. Quelle situation aurait bien pu envoyer son fils à l’hôpital et rendre le meilleur ami de son fils aussi agité? Elle ne voulait même pas y penser, mais rapidement, mille et un scénarios s’étaient mis à se bousculer dans sa tête. Quelques secondes plus tard, ses craintes s’étaient confirmées alors que Kyle lui expliqua la situation, visiblement pris de remords. Si seulement il n’avait pas lancé ce stupide pari. Il est dans la salle d’urgence, vous ne pouvez pas le voir. Mauvaise réponse. Oh mon dieux, il est dans la salle d’urgence. Il va mourir. Voyez, le truc avec Johane, c’est qu’elle s’imagine toujours le pire. Elle se dit que comme ça, elle ne peut jamais être déçue. Pourtant, Thom était entre de bonnes mains ce jour-là. Les chirurgiens qui se sont occupés de son cas étaient excellents. Bien que ce fut une opération minutieuse, du à l’emplacement de la blessure, elle fut tout de même réussie. Après de longues heures passées allongé sur une table, sous un éclairage beaucoup trop éclatant, il était sain et sauf. Hors de danger, qu’ils disaient. Pourtant, si Thom avait su ce qui l’attendait à son réveil, il aurait peut-être préféré ne pas se réveiller.

***

Les jours ont passés sans que Thom ne s’en rende compte, lui qui était soit allongé sur une table d’opération, soit assommé par la médication qu’on lui avait prescrite. Pourtant, bien des gens sont venus lui rendre visite. Kyle, entre autre, est venu s’excuser, priant pour que Thom se réveille et qu’il puisse lui dire tout ça face à face. Ses parents quant à eux, n’ont quitté son chevet que lorsque les visites étaient terminées.

Thom’ c’est moi. Les docteurs disent que tu peux m’entendre. J’espère que c’est vrai. Je t’aime mon ange. Tu me manques. Tu nous manques. Reviens à la maison, d’accord? Ne pars pas. Reste avec nous. Nous avons besoin de toi. C’était comme dans un rêve. Il entendait sa voix, mais était incapable de répondre ou de faire quoi que ce soit pour lui laisser savoir. Maman, je vais bien. Ne t’en fais pas. Je n’ai simplement pas envie de me réveiller, pas tout de suite. Pourtant, les produits anesthésiants que les médecins lui avaient donnés, à moins que ça ne soit la morphine ou quelque autre produit, cessèrent de faire effet au même moment. Thom ouvrit les yeux, mais les referma aussitôt. La lumière dans la pièce était beaucoup trop vive, probablement pour contrer le fait que le ciel était gris dehors et que la température était morose. Après un moment, le jeune homme finit par regarder les gens qui se trouvaient autour de lui, cherchant frénétiquement le visage de sa bienaimée. Abi. Il avait prononcé son nom, pris de panique. Il tenta de se relever pour avoir une meilleure vue. Peut-être qu’elle était assise plus loin, ou dans la salle d’attente. Pourtant, un médecin l’empêcha de faire tout mouvement. Monsieur, vous devez vous reposer, rester allongé.

Quelque chose ne tournait pas rond. Elle aurait du se trouver là. Sa blessure n’était pas aussi grave que la sienne après tout. Du moins, c’était ce qu’il croyait. Il regarda ses parents d’un air interrogateur, mais personne ne voulait lui dire ce qu’il advenait de sa douce. Était-elle dans une autre chambre? On prenait peut-être soin d’elle ailleurs.  Maman, s’il te plait, dis-moi. Elle va bien? Elle est rentrée chez elle? C’est la raison pour laquelle elle n’est pas ici? Sa voix était plaintive. Soudainement, il senti une vive douleur à la poitrine. Ses yeux se fermèrent et il se recroquevilla. Quelque chose lui est arrivé, c’est ça? Elle n’a pas survécu? Sa voix n’était plus qu’un simple murmure et une larme coula sur sa joue. Il n’avait pas besoin de réponse. Il savait. Il pouvait le ressentir, comme si une partie de lui s’était envolée, l’avait quitté. Il avait ce pressentiment. Je suis désolée. C’est tout ce que sa mère eut le temps de dire avant que je ne lui lance un regard qui voulait tout dire. Un regard qui laissait savoir qu’il avait besoin d’être seul, qui suppliait qu’on le laisse tranquille. Il avait besoin d’assimiler la nouvelle. Sortez. Tout le monde. Je veux être seul. Monsieur Halliday, vous vivez des moments difficiles, votre famille devrait… J’ai dit sortez de ma chambre. Je veux être seul. Il se retenait de ne pas hurler. Il savait, après tout, que l’infirmier ne faisait que son boulot. Il ne lui en voulait pas, mais franchement, là, Thom n’avait envie de voir personne. Orgueilleux de nature, il ne voulait pas non plus qu’on le voit pleurer. Et veillez à fermer les rideaux avant de partir.

Et c’est ainsi qu’ils ont quitté la pièce. Les larmes coulèrent et il ne tenta même pas de les retenir. Il avait l’air terrible. Il ramena ses genoux vers son torse et entoura ses jambes de ses bras. Il essayait seulement de ne pas éclater en morceaux. La douleur était si intense. Il avait l’impression qu’une main invisible tentait d’arracher son cœur. Il tenta en vain de se retenir, mais un cri s’échappa d’entre ses lèvres. Et il cria un peu plus tandis que son corps se mit à trembler. Il se foutait royalement que les murs de la chambre soient en carton, qu’on puisse l’entendre dans les chambres environnantes, que d’autres patients dorment et qu’il risquait de les réveiller. La seule personne avec qui il voulait passer le reste de ses jours venait de mourir et il était cloitré dans une chambre d’hôpital. C’était une prison et, en cet instant, il avait l’impression que la terre était devenu l’enfer, qu’il était condamné à y passer le reste de ses jours tel une âme errant sans but, sans direction. Parce qu’il était quoi sans Abi? Pourquoi? Pourquoi tu as fait ça Abi? Tu n’avais pas le droit de faire ça. J’ai besoin de toi. Je fais quoi maintenant, sans toi?

***

Il avait l’impression d’étouffer. Il voulait sortir de là, la voir une dernière fois. Il déglutit avec difficulté. Il fallait qu’il se ressaisisse, il devait être fort. Si ce n’était pas pour lui, au moins pour elle. Il retira l’oreillé de sous sa tête et la serra contre lui. Il ferma les yeux et, pour un instant, il eut presque l’impression qu’elle était toujours là, avec lui… sans sa chaleur ni son odeur. Il fallait s’y habituer parce que plus jamais il ne pourrait ressentir ces sensations. Elle était partie et rien ne pourrait la faire revenir. Thom avait assez rapidement passé les trois premières étapes du deuil, soit le déni, la colère et le marchandage. Voilà maintenant qu’il entrait dans la phase de dépression. La détresse. Il ne voulait que la retrouver. Il appuya sur le bouton qui injecta une dose de morphine dans ses veines, un essai pour tenter d’apaiser la douleur qu’il ressentait. Puis lui vint l’idée d’appuyer sans relâche sur ce même bouton. Après tout, la morphine ralentie le rythme cardiaque. Il pourrait aller rejoindre Abi sans trop souffrir. Je te retrouverai bientôt mon amour. Murmura-t-il avant d’appuyer à répétition sur le bouton. Évidemment, les médecins ont eu vent de sa tentative qui fût ratée. Ils sont tout de suite entrés dans sa chambre et lui ont attachés les mains sur les barreaux de son lit. Laissez moi, hurla-t-il aux médecins. Je ne veux pas vivre sans elle.

Johane est entrée à l’instant même dans la chambre de son fils. Son regard croisa le sien et Thom baissa les yeux. Il savait pertinemment que ces mots l’avaient blessée. Il avait pu lire la colère dans ses yeux, même pendant cette seconde et demi. Thom Fitzgerald Halliday, comment peux-tu dire de telles choses? Maintenant, c’était la peine qu’il pouvait entendre dans sa voix. Tu es trop jeune pour dire de telles choses. Tu as encore toute la vie devant toi. Je sais que tu aimais Abigail de tout ton cœur, mais il y en aura d’autres, des femmes, qui feront battre ton cœur. Thom leva les yeux et regarda sa mère d’un regard noir, mais agit comme un enfant de cinq ans, se tournant sur le côté afin de ne plus la voir. Je suis trop jeune pour dire de telles choses? Tu en connais beaucoup toi, des jeunes qui sont en couple avec la même personne pendant leur adolescence? On aurait célébré nos dix ans ans dans deux mois, tu te rends compte? Et moi, j’avais l’intention de lui demander de m’épouser. On avait déjà planifié notre vie à deux.

Encore une fois, les larmes coulèrent sur le visage de Thom qui ne tenta même pas de les retenir cette fois. Sans perdre une seconde, sa mère se jeta presque sur lui et le prit dans ses bras. Pouvez-vous le détacher? Demanda-t-elle au médecin qui s’exécuta aussitôt. Thom la serra dans ses bras et nicha sa tête au creux de son cou, comme il avait l’habitude de le faire étant enfant. Je n’arrive pas à croire qu’elle est partie, maman. et comme lorsqu’il était gamin et qu’il allait la voir après avoir fait un cauchemar, elle lui caressa les cheveux, le rassurant en lui disant que tout irait bien. Je sais mon cœur. Je sais que c’est difficile, mais nous sommes toujours là, moi, ton père, ton frère. Nous allons t’aider à passer à travers cette épreuve, je te le promets.

Impossible de dire combien de temps ils sont restés dans les bras l’un de l’autre, mais il en avait besoin. C’est sans doute ridicule, mais Thom avait l’impression que ses parents lui auraient fait un sermon à son réveil. Lui qui avait toujours été le mouton noir de la famille, celui qui ne suit pas toujours les règles, qui refuse de suivre le chemin déjà tracé, il avait l’impression que son père allait lui sortir un truc du genre tu vois, c’est ce qui arrive lorsqu’on fait n’importe quoi. c’est ce qui arrive quand on ne suit pas les règles. Il en aurait très bien été capable. Monsieur était beaucoup plus droit que madame et elle était celle qui calmait son mari lorsqu’il s’emportait. C’était d’ailleurs elle qui avait raisonné son mari après que Thom lui eut dit qu’il lâchait les études pour devenir mécanicien. Lui qui avait déjà remonté une voiture, il y avait pris gout. Il aimait la mécanique et c’était rapidement devenu une passion. Comme quoi, dans chaque aspect de sa vie, il semblait être une déception, un fardeau. Aujourd’hui en était une preuve de plus. C’est sans doute ce qui expliqua que monsieur reste tapi dans un coin de la pièce à regarder sa femme et son fils s’enlacer sans dire un seul mot. Pourtant, Thom savait qu’au fond, son père aurait souffert s’il était venu à partir. Il ne saurait expliquer comment, mais il pouvait lire sur son visage qu’il y avait quelque chose de changé. La peur et la tristesse l’avaient marqué. C’était subtile, mais après avoir passé plus d’une vingtaine d’années en sa compagnie, Thom pouvait saisir les nuances.

***

Je veux juste la voir. Une dernière fois. Son père n’était pas convaincu que ce soit une bonne idée, mais comme d’habitude, sa mère le rassura, lui disant que c’était sans doute important pour Thom de la voir afin de faire son deuil. Les médecins qui s’occupaient de son cas entrèrent dans la pièce et tous, sauf un, refusèrent. Après consensus, avoir évalué l’était de sa blessure et après avoir fait un bref examen psychologique, on le jugea apte à franchir ce cap. Sous haute surveillance par contre. Enfin, mieux valait être sous étroite surveillance que ne pas la voir du tout. Assisté de deux médecins et de ses parents, Thom sorti de sa chambre, marchant péniblement puisque sa blessure lui faisait encore un peu mal. C’était tout de même supportable. Après avoir passé divers contrôles, il arriva finalement devant une porte double à côté de laquelle était posée un petit écriteau ou les lettres formaient le mot MORGUE. Il senti les larmes lui monter aux yeux une fois de plus et sa lèvre inférieure se mit à trembler. Sa mère glissa sa main dans la sienne. Grave erreur. Je ne peux pas. Je n’y arriverai pas. Puis, Thom s’effondra au sol. Il savait que s’il entrait dans cette pièce, tout deviendrait beaucoup trop vrai, trop tangible. S’il la voyait là, étendue sur cette table, son corps raide, froid, sans vie, il ne survivrait pas. Après tout, Abigail n’était qu’un numéro de plus pour eux, pas vrai? Qui était-elle pour eux? Ils voyaient des dizaines de corps passer dans leurs locaux. Pourquoi serait-elle plus importante que les autres? Comme les autres, elle aurait cette étiquette d’apposée, elle ne serait qu’une autre victime, rien de plus. Cette simple pensée lui donna des hauts le cœur. Il avait l’impression qu’il allait être malade… et il le fut. Il couru vers les toilettes les plus proches et, bien qu’il n’ait rien mangé depuis des jours, il du y rester quelques minutes. Il essuya sa bouche et bu un peu d’eau avant de retourner auprès des gens qui l’attendait. Ça y est. Je suis prêt. Aucun d’entre eux ne semblait convaincu. Ils avaient sans doute leurs raisons de ne pas croire ce mensonge, mais ils escortèrent tout de même Thom à nouveau vers cette porte qui renfermait ce qu’il considérait être son pire cauchemar, mais à la fois son plus beau rêve. D’une main toujours tremblante, maintenant c’était à son corps tout entier de trembler, il poussa la porte. Ses bras étaient si faibles. Il eu tant de difficulté à la pousser juste assez pour pouvoir se glisser dans l’embrasure. L’un des médecins regarda le bout de papier qu’il tenait dans ses mains avant d’ouvrir le tiroir qui contenait le corps de sa dulcinée. Ils replièrent le drap qui se trouvait sur son corps suffisamment pour qu’il puisse voir son visage. Même dans la mort, elle restait la plus belle des femmes qu’il n’avait jamais vues. Sa beauté était éternelle et elle allait traverser les âges. Cette simple pensée le fit sourire légèrement. Sa main alla se poser sur sa joue. Au contact de sa peau, ses sourcils se froncèrent. Elle était si froide. Compréhensible, direz-vous, mais il était habitué à ce qu’elle soit un véritable radiateur humain. Son visage se détendit tandis que ses yeux parcouraient le sien. Une autre larme coula sur sa joue et finit sa course sur la sienne, larme qu’il essuya à l’aide de son pouce. Ces gestes étaient si naturels. Pourtant, il aurait du avoir peur, être frigorifié ou juste légèrement dégouté à la vue de ce corps mort. Il les faisait comme si elle était toujours en vie. Après tout, on lui avait souvent répété que tant que quelqu’un était présent dans vos pensées, il n’était pas réellement mort. Et ses pensées n’étaient occupées que par elle.

Je peux être seule avec elle, s’il vous plait? Thom les regarda avec cet air de chien battu et ils n’eurent d’autre choix que d’accepter. Ils quittèrent la pièce en silence et, lorsque la porte fut complètement fermée, il laissa les larmes couler à nouveau. Pourquoi il fallait que ce soit toi qui parte? Je suis désolé de t’avoir laissé tomber. Je t’ai dit que je te protègerais toujours, qu’aucun malheur ne pourrait t’arriver tant et aussi longtemps que je serais à tes côtés, mais j’ai échoué. Je n’ai pas pu garder la promesse la plus importante que je t’ai faite. J’ai échoué et je ne pourrai jamais me pardonner. Tu sais, j’ai essayé, j’ai vraiment fait tout ce que j’ai pu. Bordel, j’ai reçu cette balle pour toi. Je ne comprends pas comment il est possible que ce soit toi qui soit allongée sur cette table gelée. Ça aurait du être moi. J’aurais du être ce corps frigorifié. Toi qui était un véritable rayon de soleil, qui avait le don de réchauffer les cœurs et que tous aimaient, tu ne méritais pas un tel sort. Peut-être que tes parents avaient raison, que je n’étais pas le bon mec pour toi. J’ai essayé pourtant. C’est ironique. Tu m’as sauvé de tout ce que j’aurais pu devenir, tu m’as aidé à être celui que je voulais vraiment être. Tu es celle qui m’a aidé à garder les pieds sur terre et à toujours rester moi-même plutôt que de céder à la pression. Je n’ai pas pu faire de même pour toi. Je n’ai pas pu te sauver. Mais je suppose que tu retournes là ou tu as ta place, au paradis. Après tout, peut-être que je t’ai volé à Dieu et qu’il voulait simplement qu’on lui rende son ange. Je le comprends, tu sais? Je ne peux pas lui en vouloir. C’était sans doute le plus long discours qu’il avait fait dans sa vie, mais il parlait dans le seul espoir qu’elle se réveille, qu’elle lui dise de se taire et que tout ça ne soit qu’un cauchemar duquel il se réveillerait éventuellement. Pourtant, il s’arrêta là, incapable d’en dire plus. Ses lèvres touchèrent le front d’Abi et, un instant, il hésita à poser ses lèvres sur les siennes. La vision était sans doute morbide, mais il aurait tout donné pour un dernier baiser. Il se retint tout de même. Je t’aime Abi. Je t’aimerai toujours. Voilà là une promesse que je peux tenir. Je te jures, tu vivras toujours dans mon cœur, après tout, il est tien. Pour toujours. Il poussa un soupire avant de faire glisser la table dans le tiroir. Dors bien mon ange. On se revoit bientôt. Il ferma la porte avant de quitter la pièce. Son cœur n’en était pourtant pas moins lourd. Je suis fatigué. Lâcha-t-il à l’intention de ses accompagnateurs. Il se dirigea à nouveau vers sa chambre, dit au revoir à ses parents avant de s’endormir à nouveau sur ce lit peu confortable, un oreiller serré contre lui.

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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 10:52



être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître

Es-tu prêt? C’était la première fois que son père lui parlait depuis qu’il était réveillé. Je pense que oui. Ses parents étaient venus le visiter tôt ce matin. Sa mère avait une grande pochette contenant un de ses complets. Thom poussa un soupire. Il savait ce que ça signifiait. C’était le jour J. Un nœud serra sa gorge au moment ou sa mère descendit la fermeture éclaire, dévoilant l’habit sobre qu’il contenait. Un soupire quitta ses lèvres. Lui qui détestait les habits et avait une liste terriblement longue de raisons, en voilà une de plus qui s’ajoutait à la liste. Prenant une grande inspiration, il ravala ses larmes parce qu’il savait qu’il les pleurerait toutes quelques heures plus tard. Alors Thom, es-tu prêt pour ta première sortie?, lui demanda le médecin, un sourire au visage. Il eut automatiquement l’envie de le frapper. Thom n’était pas violent, mais en ce moment, il avait de la difficulté à se contenir. Comment pouvait-il avoir un sourire au visage? Il devait sans doute connaitre la raison pour laquelle on l’avait autorisé à sortir et ce n’était clairement pas pour un évènement joyeux. Il n’y avait rien à célébrer. Thom le regarda avec un regard mort. J’aurais préféré que l’on m’enterre aussi. Répondit-il sans expression. L’art de tuer l’ambiance. Ok… Il avait un peu perdu de son air fringant, mais on voyait clairement qu’il tentait, en vain, de raviver l’atmosphère. Ce n’était ni la place, ni le moment. Il n’avait pas le côté humain nécessaire pour être médecin celui-là. Thom jeta un regard désespéré en direction de son frère qui hocha subtilement la tête. Il savait qu’il pouvait compter sur lui pour le sortir de situations merdiques comme celle-là. Pouvez-vous nous laisser un instant? Nous devons discuter. Réunion de famille. C’était une piètre excuse, mais ça fonctionna. Merci. Murmura-t-il, un mince sourire au visage. Alors, lança le paternel, Je crois qu’il est temps de partir, finit-il par déclarer. Et c’est ainsi que le quatuor quitta la chambre, Thom s’emparant de son iPod au passage. Il plaça les écouteurs dans ses oreilles et appuya sur play. Mauvaise idée, encore une fois. C’était une chanson qu’il lui avait fait écouté la journée du drame, une pièce qu’il appréciait particulièrement. If it hurts this much, then it must be love. Thom tira rapidement sur le fil qui liait ses écouteurs et balança son lecteur au sol. Pour se changer les idées, il décida de se concentrer sur le paysage. En route, ils passèrent devant le parc ou Abi et lui avaient échanger leur premier baiser et, par le fait même, là ou il lui avait confessé son amour. Impossible de penser à autre chose.

Après ce qui lui sembla être une éternité, ils arrivèrent enfin devant le complexe funéraire. Il reconnu rapidement la voiture des Smith garée dans le stationnement, non loin de l’entrée. Son cœur se serra à nouveau. L’impression qu’on lui ouvrait le torse à nouveau pour y prendre son cœur et le piétiner. Il sortit de la voiture lorsqu’elle fut arrêtée. Ça va aller? Demanda son frère, ce à quoi Thom répondit par un hochement de tête avant de se diriger vers le bâtiment. Une fois entré, il vit les parents d’Abigail et ne put s’empêcher de courir vers eux. Après tout, ils étaient une seconde famille pour lui, enfin même une extension de la sienne. La mère d’Abi le serra dans ses bras tandis qu’ils fondirent tous deux en larmes. Oh, Kate. Je suis désolé. Parvint-il à dire entre deux sanglots. Ils restèrent ainsi pendant près de cinq minutes avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit. Elle t’aimait plus que tout, tu sais?  Je ne l’avais jamais vu aussi heureuse que lorsqu’elle était avec toi. Ces paroles le firent pleurer de plus belle. Il aurait du la pousser pour qu’elle ne soit pas dans la trajectoire de la balle aussi. Il n’aurait pas du simplement se placer entre le canon du fusil et Abigail. Pourtant, le mal était fait et rien ne la ramènerait. Il avait beau penser à mille et un scénarios différents pour cette soirée fatidique, ça n’y changerait rien. Je suis désolé de ne pas avoir réussi à la protéger comme je lui avais promis, comme je vous l’avais promis. Dit-il en regardant monsieur Smith. Nous savons ce que tu as fais et ce qui est arrivé ce soir-là. Tu n’as pas à te blâmer pour quoi que ce soit. Tu t’es tout de même placé entre la balle et elle. Tu n’aurais rien pu faire de plus. Lui dit-il en posant sa main sur l’épaule de Thom. Quand même… répondit-il seulement avant de se diriger vers le cercueil ouvert. Les gens qui l’avaient maquillée n’ont pas du travailler bien fort. Elle était si belle, même dans la mort. Un petit sourire fendit ses lèvres alors qu’il remarqua qu’elle portait le chandail qu’il préférait. Il s’agenouilla pour réciter une brève prière. Il n’avait jamais été très pieux, mais ces derniers jours, il lui fallait quelque chose à quoi se raccrocher et une présence invisible semblait être tout ce qui lui restait. Il se pencha pour murmurer quelques mots, comme si Abigail pouvait l’entendre. Pour toujours. Il plaça ensuite la bague qu’il avait presque toujours autour du doigt dans ses mains. Lorsqu’elle s’amusait à jouer avec ses doits, il était inévitable qu’elle fasse tourner la bague autour de son doigt. Comme ça, une partie de moi sera toujours avec toi. Ajouta-t-il avant de retrouver ses parents qui, entre temps, avaient retrouvés ceux d’Abi.

Tous se rendirent ensuite à l’église ou ils firent leurs derniers adieux à la brunette. Voir ses parents faire un discoure et dire à quel point leur fille était merveilleuse fit pleurer Thom une nouvelle fois. Si l’émotion était au rendez-vous et que les  boites de papier mouchoir se sont vidées, le père d’Abi sut pourtant alléger un peu l’atmosphère en racontant sa première rencontre avec Thom. Je me souviens, je le détestais. Dès le moment ou Abigail nous a parlé de lui, je ne l’ai pas aimé. Pas parce que j’avais peur qu’il la blesse. Non, ça ne m’effrayait pas parce que je savais que personne n’était assez stupide pour blesser ma fille. Il y eut quelques rires et les larmes coulèrent de plus belle lorsqu’il poursuivi. Mais je savais qu’à partir de ce moment, simplement en entendant la façon dont elle parlait de lui, qu’il avait volé son cœur. Elle n’était plus ma petite fille. Même si elle n’avait que quatorze ans, je savais qu’elle n’était plus mienne. Je pouvais dire, simplement par la façon dont ils se regardaient que leur histoire était vraie et faire pour durer. Il prit une pause, essuyant ses yeux bouffis. Sans doute avait-il très peu dormi et beaucoup pleuré depuis l’annonce du décès de sa fille. Je me souviens aussi de cette fois ou Abigail nous a avoué que Thom nous avait surpris, Kate et moi, à parler de lui et lorsqu’on a dit qu'eux deux, ça n’allait pas durer. Pour être franc, on savait tous les deux qu’il écoutait. Je l’avais vu passer rapidement. Elle avait déjà eu un copain avant lui. It scared the shit out of him. Je peux dire ça dans une église? Encore une fois, de faibles éclats de rire résonnèrent. Mais ça n’a pas effrayé Thom. Parce qu’il savait aussi bien que nous tous qu’ils seraient ensemble pour toujours. Il sourit en direction de Thom, qui lui rendit la pareille. Ce fut ensuite à son tour de prendre la parole. Les mains tremblantes, il posa la feuille sur le lutrin. Tous ceux qui ont rencontré Abi pourront en témoigner. Elle était une femme merveilleuse, une amie extraordinaire et, vous devrez prendre mes paroles pour acquis, une petite-amie en or. Partout où elle passait, elle apportait la bonne humeur et chaque minute passée en sa compagnie était un véritable plaisir. Je me sens privilégié d’avoir pu partager sa vie pendant quelques années et d’avoir pu être aussi proche d’elle. Il prit une pause, inspirant et expirant lentement pour tenter de se calmer. Il savait que les larmes ne tarderaient pas à couler. Je l’ai aimé comme jamais je n’avais aimé personne auparavant. Je n’ai jamais cru aux contes de fée, mais avec elle j’ai eu l’impression d’en vivre un. Les mots me manquent pour décrire le vide que son départ a laissé dans ma vie. Et les larmes coulèrent. Il ne pouvait plus les retenir.

***

De retour chez ses parents, son appartement abritant trop de douloureux souvenirs, il avait passé les derniers jours cloitrés dans sa chambre. Seule sa mère était autorisée à entrer tant qu’elle ne disait rien et qu’elle ne faisait que déposer la nourriture qu’elle avait préparée, sur la table de chevet ou qu’elle s’assurait que ses bandages n’étaient pas souillés. Ce jour là pourtant, elle s’est assise sur le lit de Thom et, comme elle l’avait fait à l’hôpital, s’est mise à caresser ses cheveux. Vas-t-en maman, grogna-t-il. Il ne voulait voir personne Se noyer dans sa peine n’était pas la solution, mais il n’avait envie de rien. C’est à peine s’il faisait le strict nécessaire à sa survie. Il n’était pas encore tout à fait rendu à l’étape de l’acceptation. Sweetie, je sais que tu ne veux pas l’entendre, mais tu dois continuer à vivre. Rester blotti dans ton lit n’est pas la solution. Ça ne fera pas partir la douleur. Et tu crois que sortir avec des amis va changer quelque chose peut-être? Maman, tu sais très bien, tout comme moi, que ce sera embarrassant et très délicat comme situation. Ils vont tous essayer d’éviter de parler d’Abi ou de cette nuit-là parce qu’ils ne voudront pas me blesser, mais au final, on finira sans doute tous assis en silence sans savoir quoi dire. Je ne veux pas de ça. Je préfère encore éviter tout le monde et tout ce qui me la rappelle. Il poussa un long soupire avant de lui tourner le dos. La discussion était close. Il ne voulait plus en parler. Thom, ça fait presqu’un mois. Tu ne peux pas rester ainsi indéfiniment.

Toujours aucune réaction de sa part. Elle est restée muette, peut-être pour lui faire croire qu’elle était partie, mais il sentait sa présence. Après un moment, Thom la regarda à nouveau. C’est difficile maman. Elle me manque tellement. je la vois à chaque nuit. Je l’entends encore. C’est comme un fantôme qui me hante, avoua-t-il la gorge serrée. Pas une seule journée ne s’était passée, depuis qu’il avait apprit son décès, sans qu’il ne la voit dans mes rêves. Elle y était toujours bien vivante, mais la plupart du temps, ça se terminait en cauchemar.  Il revivait sans cesse la scène. Je ne peux pas m’empêcher de penser à cette nuit-là, trouver quelque chose, une façon qui m’aurait permis de la sauver. Il sanglotait à présent. J’ai essayé, j’ai fais tout ce que j’ai pu pour la sauver. Je sais, tu ne veux pas m’entendre dire ça, mais ce soir-là, c’est moi qui aurait du mourir et elle aurait du toujours être en vie. J’ai pris cette putain de balle pour elle. Je me suis mis entre le canon du fusil et elle, pourtant, c’est elle qui est décédée. Inconsolable était sans doute le mot pour le décrire. Sa mère le prit dans ses bras, tentant de l’apaiser, mais rien n’y fit. Rien ne pouvait calmer sa douleur qui ne s’était que très faiblement estompée au cours des dernières semaines. J’ai peur que, si je fais autre chose, je vais cesser de penser à elle et qu’au final, je vais l’oublier. Tu sais, oublier le son de sa voix, l’odeur de son parfum, cette façon qu’elle avait de s’émerveiller des petites choses. Toutes ces choses qui m’ont fait tomber en amour avec elle. Il entendit sa mère pousser un soupire. [color=Plum]]Tu ne l’oublieras pas. Je sais à quel point tu l’aimais. Tu pourrais avoir l’éternité devant toi que je ne crois pas que tu arriverais à l’oublier, à oublier ce que vous avez vécu. Je te le promets. Peut-être que tu en viendras à oublier son parfum ou la mélodie de son rire, mais tu ne l’oublieras jamais complètement. On dit qu’il est impossible d’oublier son premier amour et je crois que c’est encore plus véridique dans ta situation. Ce que vous aviez était spécial, unique. Personne ne peut te l’enlever.

Un autre soupire sorti de sa bouche et il tira la couverture par-dessus sa tête.  Finalement, Johane quitta la pièce. Thom resta ainsi, à l’abri de tout ce qui pouvais lui rappeler Abigail jusqu’à ce que son frère n’entre dans sa chambre. Thom Fitzgerald Halliday. Tu vas te bouger et sortir de ton lit avant que ce ne soit moi qui t’y force. Jamais Thom ne l’avait entendu lui parler ainsi, du moins, pas sur ce ton. Il en avait visiblement marre. Ferme-la, lui répondit-il. Tant qu’à être une disgrâce pour la famille, autant assumer son rôle jusqu’au bout. Une fraction de secondes plus tard, la couverture qui recouvrait son visage termina sa course sur le plancher de sa chambre.

Je sais que c’est difficile, mais bordel, ça fait des semaines. Tu ne peux pas rester ainsi pour toujours. Ce n’est pas une vie. Tu peux prendre un crayon et une feuille de papier, écrire ce que tu ressens. Ça pourrait aider, je crois. Tu pourrais retourner au boulot, bosser sur tes voitures. Ça te changerait les idées, ça. Tes amis ne cessent d’appeler pour savoir si tu ne voudrais pas sortir, prendre un verre avec eux… Enfin, ils appelaient. À croire qu’ils se sont lassés de nous entendre dire que non, tu ne sortirais pas ce soir. Est-ce que c’est vraiment ce que tu veux? Que plus personne ne se soucie de toi? Tu veux la revoir à nouveau, te laisser sombrer? On ne te laissera pas faire. Ce n’est pas vrai que je vais endurer maman et papa se plaindre que leur petit dernier a le cœur briser encore longtemps. Si tu es prêt à faire un effort, moi je veux bien t’aider, mais sinon, je vais te laisser te démerder tout seul. Ce sera toi contre papa et maman. C’est comme tu veux, mais ils peuvent être bien plus chiants que moi. Alors c’est ton choix.

Un grognement s’échappa de sa gorge et Thom se résigna à se lever. Il troqua les vêtements qu’il portait depuis trois jours pour quelque chose de mieux. Peut-être qu’une douche ne ferait pas de tord par contre. C’est donc ce qu’il fit avant toute chose. Il laissa l’eau couler sur son corps, tentant de faire le point sur sa vie. Son frère et sa mère avaient raison. Ce n’était pas une vie. Il valait mieux tenter de faire quelque chose plutôt que se noyer dans sa peine. S’éloigner de tous n’était définitivement pas la solution à son problème. Au contraire, sortir de la maison lui ferait sans doute le plus grand bien. Et puis, ce n’est pas ce qu’Abi aurait attendu de lui. Elle le tenait en haute estime et, malgré tout ce qu’il pouvait dire ou faire, elle croyait en lui et en son potentiel. Il ne pouvait pas la décevoir. Il se devait d’honorer sa mémoire. Après vingt bonnes minutes, il coupa finalement l’entrée d’eau et sorti de la douche. Il enfila des vêtements propres et retourna dans sa chambre. Sous les conseils de son grand frère bienveillant, il s’empara d’une feuille et d’un crayon.

Abi, ça fait déjà plus d’un mois depuis que… depuis que tu es partie. Je n’arrive pas encore à le dire. Le seul moment ou je pose véritablement le mot sur ce qui c’est passé, c’est si on me met en colère ou si les gens parlent trop de toi. Le truc c’est que je n’arrive toujours pas à y croire. Ils disent tous que ça fait parti du processus de deuil. Il faut passer par l’étape du déni et de la colère avant d’en arriver à l’acceptation. Et bien, je dois dire que je l’attends, cette étape. En fait, je crois aussi que j’ai peur. J’ai peur de ce qui arrivera si je venais à accepter ce qui t’es arrivé. J’ai peur que, si je viens à accepter que je t’ai perdu, je t’oublies. C’est ridicule, tu ne trouves pas? Tout aussi ridicule que d’écrire une lettre à une personne décédée. Il posa son crayon et regarda la feuille. Oui, c’était ridicule tout ça. Max dit que t’écrire peut m’aider à faire mon deuil. Je ne sais pas si c’est vrai. Je suppose que seul le temps nous le dira.

J’ai rêvé de toi la nuit dernière, tu sais. Enfin, c’est  un rêve récurent. Nous sommes sur le porche devant une maison, notre maison, et il neige. C’est magique comme moment. Il fait froid, mais ça ne nous dérange pas. Tu te souviens de cette fois ou tu as cru que j’allais te demander de m’épouser? Et bien, dans ce rêve, c’est ce que je fais. Il me faut un moment pour te poser la question parce que je suis complètement perdu dans le moment, mais les mots finissent par quitter mes lèvres. Abigail, veux-tu m’épouser? Et toi, tu ris. Tu souris en hochant la tête. Les larmes coulent sur tes joues et tu les essuies rapidement. Moi, j’arrive à peine à croire ce qui se passe. Au moment ou je glisse l’anneau autour de ton doigt, tu poses ton autre main sur ton ventre. Lorsque tu la retires, il y a du sang sur ta main. Partout. Et c’est là que le rêve se transforme en cauchemar. Et je me mets à crier. Je crie à… en fait, je ne sais même pas pourquoi je cris parce que nous sommes seuls. Pourtant, je m’époumone. Je me réveille toujours en sursaut, la respiration haletante, le souffle court, je tremble et j’ai chaud. La preuve que tous les comptes de fées ne finissent pas par Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.


Il posa finalement son crayon et poussa la feuille un peu plus loin. Au final, il avait l’impression que le poids qu’il ressentait sur son torse s’était légèrement allégé. Peut-être que tout lui raconter allait l’aider à surmonter cette épreuve? Après tout, il n’avait rien à perdre.

***
Un soupire passa les lèvres de Thom, lui qui regarda son appartement pour une dernière fois. Il avait finalement décidé de tirer un trait sur sa vie en Angleterre. C’était mieux ainsi. Il avait essayé d’écrire des lettres à Abi, lui parler de sa vie. Il était même allé lui rendre visite, déposant chacune de ses lettres sur sa pierre tombale, mais rien ne semblait y faire. La plaie était toujours vive. Trop de mauvais souvenirs, trop de fantômes qui ne semblent pas vouloir le quitter. Je n’arrive pas à croire que tu pars pour la France. Tu ne parles même pas français! Thom roula les yeux et lâcha un léger rire. Je sais parler français. Rétorqua-t-il en français, mais avec un accent très prononcé, ce qui sembla tout de même surprendre sa mère. Tu es certain que tu ne veux pas travailler avec ton frère? Se risqua à demander son père. Un énième soupire s’échappa des lèvres de Thom. Ils avaient eu ces discussions des dizaines de fois. La voie était toute tracée pour lui, mais il s’entêtait à suivre son propre chemin. Son père le voyait bien responsable des relations publiques, pourtant Thom n’était pas des plus doués en communication. D’un naturel timide, tous travaux qui lui demandaient de parler devant la classe ou de faire un discours le pétrifiaient. C’était donc simplement une évidence que Thom se dirige vers un autre domaine, pourtant, son paternel ne semblait pas le comprendre. Chéri. Rétorqua sa femme, ne laissant même pas Thom placer un mot. Enfin, c’était sans doute mieux ainsi parce que la conversation se serait sans doute terminée avec des portes qui claquent et des paroles que l’on regrette. Quoi, il aurait pu soudainement avoir changé d’avis. Je voulais simplement m’assurer qu’il était certain de sa décision. Évidemment papa. Thom ne se soucia pas de ces propos et embrassa plutôt sa mère. Tu vas me manquer. Murmura-t-il en la prenant dans ses bras. À l’instant ou il défit son étreinte,  il vit les larmes qui menaçaient de couler le long de ses joues. Oh, maman. Un autre rire passa ses lèvres. Elle était clairement trop sentimentale. Tu seras prudent, hein? Thom hocha la tête. Il savait bien que le fantôme de cette soirée ne planait pas que sur lui, mais sur toute sa famille. Ils étaient passés à deux doigts de le perdre après tout. C’était un miracle qu’il soit toujours en vie. Et n’abuse pas trop des bonnes choses. Lança son père. Décidément, ils étaient deux univers opposés. Ce n’était pas étonnant que ça clash aussi souvent entre eux. Ils n’avaient pas la même vision de la vie. Son frère était beaucoup plus proche de son père, eux qui partageaient les mêmes aspirations. C’était d’ailleurs étonnant que la relation ne soit pas plus tendue entre les deux frères. Thom descendit les marches puis s’avança jusqu’au taxi qui l’attendait. Appelles-nous de temps à autre.  Il hocha la tête. On se revoit à Noël. Qu’il leur avait dit avant de monter dans le taxi et filer vers l’aéroport sans même regarder derrière lui une dernière fois. Il était en paix avec sa décision. Finalement.

***

Tout va bien. Les mots avaient quitté sa bouche rapidement, lui qui était déjà en retard pour le boulot ne voulait pas perdre encore plus de temps à discuter avec une parfaite inconnue qui l’avait renversé à vélo. Il s’était contenté de la rassurer avant de disparaitre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il ne s’était pas attardé à son visage, pourtant, il lui revint en mémoire lorsqu’il arriva au boulot. Peut-être était-ce son subconscient qui s’était chargé de reléguer cette image, porteuse de mauvais souvenirs, dans un coin perdu de sa mémoire, le temps qu’il se rendre au boulot. En tout cas, il en était reconnaissant… Enfin, il aurait sans doute préféré ne pas revoir ce visage, mais il lui revint en mémoire, le frappant comme une tonne de briques. Abi. C’était impossible. Abigail était morte. Il avait vu son corps, son cercueil. Il avait pleuré toutes les larmes de son corps. Et pourtant, une femme qui lui ressemblait beaucoup trop arpentait les rues de Paris. Une parfaite inconnue qui, sans même savoir son nom, s’était faite ennemie de Thom. Il avait passé la journée à tenter de chasser son image de sa tête, d’oublier qu’un fantôme venait le hanter des années plus tard, alors qu’il était certain d’avoir tourner la page. Il avait tout faux. Inutile de ressasser le passé, inutile de s’attarder à cette image, à ce visage, il ne le reverrait plus. Ce n’était, après tout qu’un bête accident, deux inconnus qui se bousculent au coin d’une rue. Tout ce qu’il y a de plus banale, anodin et qui ne relevait que du pur hasard.  Une mauvaise blague du destin. Si seulement.

Il aurait bien aimé que cette rencontre ne soit qu’un évènement isolé, qu’il n’ait plus à penser à cette inconnue, pourtant, le destin semblait prendre un malin plaisir à torturer Thom un peu plus. Trois semaines plus tard, il y a eu son café sur sa robe. Encore vous? Décidément. Pourtant, cette fois-ci, Thom n’a pas fui. Il aurait très bien pu prendre ses jambes à son cou, simplement s’excuser et partir. Pourtant, il lui tendit la main, l’aidant à se relever. Thom. C’était sans doute la moindre des choses de s’introduire. Et puis, peut-être que s’il connaissait son nom, il cesserait de la lier à Abi, de voir en elle un fantôme simplement là pour le hanter. Romy. Au moins, là, il pouvait mettre un nom sur ce visage. Les rencontres se succédèrent, toujours espacées de quelques semaines. Une rencontre dans un supermarché, puis le silence pendant des semaines. Une rencontre au garage où il travaille parce que la voiture de sa mère est tombée en panne. Encore et toujours elle qui revient, qui tranquillement se taille une place dans sa vie et dans son cœur. Mais ça, il ne l’avouera jamais. Parce qu’après tout ça, il n’a plus le cœur à aimer. Ce n’est pas qu’il a perdu foi en l’amour, c’est simplement qu’il sait que ça fait mal, d’aimer. Il est pessimiste, handicapé des sentiments. Il ne sait plus aimer. Il a tout donné ce qu’il avait à Abi. Il ne veut plus aimer, non plus. Il ne veut plus donner son cœur à quelqu’un, risquer de perdre quelqu’un qui lui est cher. Mais il y a elle, qui revient encore et encore.


de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas

PSEUDO/PRÉNOM : marie. ÂGE : vingt-trois ans. SEXE : femme. VILLE : montréal. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : gros coup de coeur pour ce scénario. COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : bazzart est mon meilleur ami. FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours sans doute. UN DERNIER MOT ?  (thom) that's what life is about: people come and go. 3266830546 .



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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 11:03

(thom) that's what life is about: people come and go. 2608297218 (thom) that's what life is about: people come and go. 2608297218 (thom) that's what life is about: people come and go. 2608297218 (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774 (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774 (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774
Bon, tu sais déjà tout, mais merci encore de tenter Thom, j'ai vraiment hâte de lire ta fiche (thom) that's what life is about: people come and go. 1647783794
Bienvenue, officiellement, et tu sais où me trouver si tu as besoin (thom) that's what life is about: people come and go. 2332942029
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 11:13

(thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254 (thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254 (thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254 (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774 (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774 (thom) that's what life is about: people come and go. 4199922774
Merci (thom) that's what life is about: people come and go. 1780186514
Je n'hésiterai pas si j'ai besoin. (thom) that's what life is about: people come and go. 827115321 (et peut-être même si je n'ai pas besoin (thom) that's what life is about: people come and go. 2705890437 )
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Billie Carpentier
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 12:40

SAM (thom) that's what life is about: people come and go. 370565550 (thom) that's what life is about: people come and go. 370565550 (thom) that's what life is about: people come and go. 370565550
JE L'AIME
bienvenue par ici (tu vas bien t'amuser avec romy (thom) that's what life is about: people come and go. 3938161689).
bon courage pour la rédaction de ta fiche et sache que le staff est à ta disposition en cas de besoin. (thom) that's what life is about: people come and go. 519489317
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 12:52

et bien il n'aura pas été longtemps en attente ce scénario (thom) that's what life is about: people come and go. 2792054981
bienvenue ici (thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 12:53

Jaesun Chesnais a écrit:
et bien il n'aura pas été longtemps en attente ce scénarii (thom) that's what life is about: people come and go. 2792054981

(pour une fois que ça m'arrive (thom) that's what life is about: people come and go. 4140893755)
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty13/12/2016, 22:05

SUPER CHOIX DE PRE-LIEN (thom) that's what life is about: people come and go. 4140893755
bon fait gaffe, parce que romy parfois elle mord. (thom) that's what life is about: people come and go. 2705890437

il te faudra un lien avec mon dc charlie alors (thom) that's what life is about: people come and go. 2608297218

bienvenue quand même, dans ce monde de fous (a)

si tu as besoin, contacte le staff, on est toujours dispo (thom) that's what life is about: people come and go. 904135870
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty14/12/2016, 12:02

que d'excellents choix (thom) that's what life is about: people come and go. 4140893755 (thom) that's what life is about: people come and go. 370565550
bienvenue à la maison chaton et bonne chance pour ta fichette (thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254 le staff est à ton entière disposition en cas de besoin donc n'hésite pas (thom) that's what life is about: people come and go. 904135870 (thom) that's what life is about: people come and go. 2792054981 (thom) that's what life is about: people come and go. 2608297218
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty15/12/2016, 22:50

Bienvenue dans le club des un peu plus vieux (thom) that's what life is about: people come and go. 2792054981 (thom) that's what life is about: people come and go. 3266830546 (thom) that's what life is about: people come and go. 2499511796
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty16/12/2016, 20:35

ptdr ok juste le scénario
le minoi
le pseudo
j'suis ko

bref, bienvenue par ici joli coeur,
éclate-toi bien dans les rues d'Paname (thom) that's what life is about: people come and go. 3938161689
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty17/12/2016, 13:23

sam. (thom) that's what life is about: people come and go. 4140893755
bienvenue !
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty18/12/2016, 17:40

merci à vous tous pour cet accueil (thom) that's what life is about: people come and go. 904135870

norah, ce sera avec plaisir pour le lien avec charlie. (thom) that's what life is about: people come and go. 3266830546

et pour le coup, ce serait possible d'avoir un petit délais jusqu'au 22 s'il vous plait? (thom) that's what life is about: people come and go. 1647783794
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty18/12/2016, 17:43

je te rajoute ça mon chat, bon courage (thom) that's what life is about: people come and go. 904135870
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty18/12/2016, 19:43

que de bons choix, il va nous falloir un lien. (thom) that's what life is about: people come and go. 577205912
bienvenue parmi nous. (thom) that's what life is about: people come and go. 2792054981
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty21/12/2016, 17:36

merci (thom) that's what life is about: people come and go. 1780186514

ce sera avec plaisir pour le lien Ellie, je te garde ça bien au chaud. (thom) that's what life is about: people come and go. 3266830546
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty23/12/2016, 19:26

des nouvelles thom ? (thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty24/12/2016, 04:23

oui, elle est terminée. désolé, j'ai pris un peu de retard. j'ai travaillé plus que prévu ces derniers jours. oops
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty24/12/2016, 11:26

Et c'est tout parfait pour moi vous pouvez valider (thom) that's what life is about: people come and go. 1647783794 (thom) that's what life is about: people come and go. 1647783794
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty25/12/2016, 16:39

MAIS
CETTE HISTOIRE EST TROP TRISTE  (thom) that's what life is about: people come and go. 1051928471  (thom) that's what life is about: people come and go. 1051928471  (thom) that's what life is about: people come and go. 1051928471
ceci dit, c'est très beau et c'est un plaisir à lire. (thom) that's what life is about: people come and go. 904135870 et puis johnny thom (désolée, fallait que je fasse la blague) est super attachant. (thom) that's what life is about: people come and go. 2823496254
tout est parfait pour moi, et comme c'est également le cas pour notre romy chérie, je te valide avec plaisir. (thom) that's what life is about: people come and go. 2049746274



Tu es officiellement validé(e)

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris.  (thom) that's what life is about: people come and go. 2216051792  maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même.  (thom) that's what life is about: people come and go. 1566817690 tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire.  (thom) that's what life is about: people come and go. 904135870 en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien (thom) that's what life is about: people come and go. 1763687834 - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis.  (thom) that's what life is about: people come and go. 1435006887 t'as vu comme tout le monde est mignon ici ?  (thom) that's what life is about: people come and go. 599391642 alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire.  (thom) that's what life is about: people come and go. 3349836781  ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage.  (thom) that's what life is about: people come and go. 3452552957 et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !  (thom) that's what life is about: people come and go. 1111277246

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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty26/12/2016, 16:35

Billie Carpentier a écrit:
et puis johnny thom (désolée, fallait que je fasse la blague)

MDRRRRRR MAIS STOP (thom) that's what life is about: people come and go. 1627341585 (thom) that's what life is about: people come and go. 1627341585
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MessageSujet: Re: (thom) that's what life is about: people come and go. (thom) that's what life is about: people come and go. Empty26/12/2016, 17:07

me juge pas. (thom) that's what life is about: people come and go. 2089938604 (thom) that's what life is about: people come and go. 1627341585
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