NOM : Delmas. PRÉNOM : Fanny. SURNOM : aucun, beaucoup s'y sont cassé les dents, rien n'est resté. ÂGE : 34 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Paris, le 24/04/1982. ORIGINES : françaises. les mauvaises langues diront irlandaises, pour ses cheveux, mais ça ne la fait pas rire. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : célibataire, célibâtarde qui a abandonné sa filles dans les bras de son géniteur et s'en est allée sans se retourner. ÉTUDES/MÉTIER : anciennement responsable marketing editorial pour Maisons du Monde, actuellement en reconversion professionnelle après son prétendu "burn out". PASSION(S) : les belles choses, la décoration d'intérieur, le ballet classique et le gin tonic. GROUPE : Chanel n°5 POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé.

CARACTÈRE : Fanny n'est absolument pas la même selon si vous la fréquentez dans un environnement professionnel, ou en dehors de ses heures de travail. Responsable marketing éditorial pour un important magazine de décoration, elle est l'une de ces femmes très sérieuse et assurée et dont la compétence ne peut être remise en question. Si elle est drôle à la vie, rien n'y paraît au bureau, et déteste qu'on lui fasse perdre son temps avec des futilités alors qu'il pourrait être utilisé à des fins bien plus productives. Lorsqu'elle raccroche sa veste de tailleur et s'autorise de souffler, la rousse est une personne totalement différente, toujours prête à rire et faire la fête, ce qui a le don d'étonner ceux qui la côtoient. Toujours déterminée et sûre d'elle, elle arrive toujours à ses fins que ce soit pour boucler un contrat ou repartir avec ce charmant inconnu à la fin d'une soirée arrosée.
Depuis un an ou deux, cependant, son sérieux a pris le dessus sur le reste de sa vie, et étouffe sa joie de vivre. Elle n'existe plus que pour son travail alors qu'elle gagne en responsabilité et en reconnaissance professionnelle. Mais ça c'était avant son "burn out", depuis, personne ne l'a plus vue. TICS ET TOCS : Elle boit son café toujours beaucoup trop chaud, mais s'est habituée, au fil des années, à ces températures extrêmes. C'est une vraie  rousse, n'essayez pas de lui affirmer le contraire. Elle n'a jamais eu une bonne relation avec sa mère qui lui a toujours préféré son frère cadet, et en a beaucoup voulu à son père de n'avoir rien fait pour changer la situation. Sinon elle est toujours pendue au téléphone. Si elle ne répond pas à un appel, elle consulte ses mails ou actualise son Facebook. C'est la drogue du siècle paraît-il.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Le parvis de Notre Dame, la nuit. Vous savez, vers 2 heures du matin quand les rues sont enfin calmes et que les derniers métros ne sont qu'un souvenir lointain. Là, entre les lumières, les vitraux et la Seine, Paris est vraiment la plus belle ville du monde. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Qu'y a-t-il ailleurs qu'il n'y ait pas à Paris ? La mer et la montagne n'en sont que plus agréables quand on les retrouve pour les vacances. Le reste, tout est là. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Le temps. Pas la météo, même si elle laisse aussi à désirer. Ce que je veux dire, c'est que les secondes semblent s'écouler beaucoup plus vite à Paris. On a jamais le temps de rien, demain est suspendu au dessus de nos têtes comme l'épée de Damocles. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Grandiose, créative, inspirante.

« Jade ? Jaaaade !? » Fanny tourne en rond dans le grand local en chantier à la recherche du chaton égaré. Ses pas froissent la bâche qui recouvre la dalle de béton qui ne demande qu’à être habillée alors qu’elle se dirige vers le fond de la salle. Là, derrière deux pots de peinture et quelques échantillons de carrelage, elle finit enfin par trouver la petite boule de poils, recroquevillée sur elle-même. « Et ben alors ? Ne t’en fais pas, je sais, tout est nouveau ici et ça peut être effrayant. C’est pareil pour moi tu sais… » Les doigts fins de la rousse caressent délicatement le chat alors qu’elle lui parle, doucement, avant de déposer un baiser au sommet de son crâne. Mais voyant que Jade tremble encore comme une feuille, elle s’assied en tailleurs sur le sol, créant un environnement plus chaleureux pour l’animal. Si quelqu’un lui avait dit, il y a quelques mois, qu’elle serait là, avec un chat dans sa future boutique, elle ne l’aurait pas cru. Il n’y a pas un an encore, elle était responsable marketing éditorial d’un magazine reconnu, adorait son job bien qu’il prenne le pas sur le reste de sa vie, et n’aurait changé sa situation pour rien au monde. Depuis, tout s’est écroulé.


A peine arrivée devant la porte de chez Ulrich, Fanny plaque sa paume contre la sonnette et l’active, frénétiquement, sans s’arrêter jusqu’à ce que le panneau de bois de n’ouvre devant elle. Alors que son ami apparaît dans l’encadrement, elle ne dit rien, attendant que les yeux du jeune homme ne se posent sur son vendre rebondi. « What the fuck !? T’as avalé un ballon de foot ? » Le sang de Fanny ne fait qu’un tour. En même temps elle peut comprendre son incrédulité, le choc a été encore plus violent pour elle. Réveillée la par une vague de nausée affreuse, elle a passé une partie de la matinée à vomir et a atterri à l’hôpital après s’être évanouie en pleine réunion. Elle est tombée de haut lorsque ce qu’elle prenait pour une déshydratation couplée à une intoxication alimentaire s’est révélé être une grossesse inattendue. « Oh, ta gueule toi. C’est de ta faute tout ça. » Il ne lui faut pas longtemps pour additionner 2 et 2 et comprendre les implications de la jeune femme. « Tu vas pas me dire que t’as couché avec personne d’autre depuis plus de six mois ?  » « Je t’en prie, c’est pas le plus important là. » Elle perd patience. Ils sont vraiment mal, là, les deux. « Mais t’es sûre de toi ? T’es sûre que… ça… a six mois ? » Elle lève les yeux au ciel, exaspérée par l’absurdité de la situation. « C’est ce qu’ont dit les médecins à l’hôpital. J’ai demandé… Trois fois. » Elle baisse les yeux et finit par respirer un grand coup, tentant de se calmer. « On est dans la merde Ulrich. » Toujours debout en plein milieu du couloir, Fanny sent les larmes lui monter aux yeux, pour la première fois depuis son séjour aux urgences. Elle serre le poing et les mâchoires, tentant de les retenir, en vain.



Instinctivement, alors qu’elle se remémore cet instant, elle pose sa main sur son ventre, désormais encore plus plat qu’il ne l’a jamais été. Tout était bien plus simple quand Elle était encore là-dedans. Fanny en a parcouru du chemin en quelques mois, et il semblerait qu’elle ait gagné en maturité tout ce qu’elle avait gardé en insouciances pendant toutes ces années. Le plus absurde de l’histoire c’est que sa plus grande leçon d’humilité, elle l’a tirée d’avoir côtoyé Jeanne, une adolescente pensionnaire de la même maison de repos qu’elle et qu’elles ont quitté main dans la main deux jours plus tôt.


« Eh. Qu’est-ce que tu fais là toi ? Ça fait un moment que je te regarde, t’as pas l’air folle. Pas autant que les autres en tout cas. » Fanny lève la tête de son magazine pour tomber nez à nez avec une jeune fille qui s’est installée au bout de sa chaise longue sans crier gare. Elle lève un sourcil, interloquée, et s’apprête à rembarrer l’adolescente quand celle-ci enchaine : « Je sais, c’est pas poli… Mais je m’emmerde tellement ici. Ils m’ont pris mon portable, tu te rends compte ? Ça fait deux semaines que je suis là, et tout le monde est vraiment trop bizarre… T’es la première qui paraît normale, et cool. » Abandonnant sa lecture pour se consacrer à son interlocutrice, elle pousse un soupir avant de dire, avec un regard triste : « Je suis pas sûre que tu diras ça quand tu sauras pourquoi je suis là. » Elle baisse les yeux et sent une vague de culpabilité la submerger, la énième depuis un peu plus d’une semaine. La honte et les remords sont tellement forts depuis qu’elle a quitté Paris qu’elle a l’impression de ne plus pouvoir respirer pleinement et d’avoir le cœur au bord des lèvres à tout instant. « Moh, j’en ai vu d’autres. C’est la troisième fois que j’suis internée. » La petite joint le geste à la parole et lui monde son avant-bras après avoir retroussé sa manche. Il ne faut pas longtemps à Delmas pour y voir de nombreuses cicatrices horizontales superficielles, plus ou moins récentes, plus ou moins guéries, et puis une autre, beaucoup plus profonde plus près de la base de sa main. « Qui c’est qui t’a mise là, toi ? » Au vu de la confiance que lui a accordé la blondinette, elle finit par décider de se confier à elle. « Personne, je suis venue toute seule.  J’ai laissé ma fille à son père et je suis partie, j’ai dit à personne où je suis. Qui fait ça ? Qui abandonne son bébé d’un mois et demi ? Qui travaille tellement qu’elle se rend même pas compte qu’elle est enceinte avant de finir à l’hôpital parce qu’elle s’est écroulée en pleine réunion ? » Elle baisse les yeux et dit, voix tremblante, en torturant ses phalanges : « En même temps j’avais pas le choix. Elle mérite mieux qu’une mère qui ne peut pas s’occuper d’elle parce que sa dépression la paralyse. Mieux vaut que je parte avant qu’elle ne puisse avoir des souvenirs de moi, ça sera moins douloureux. J’étais pas faite pour être mère, mais Elle, la pauvre, elle a jamais rien demandé à personne.» Fanny sent un doigt se poser sous son menton et relever sa tête. « Mais t’as rien compris. Ma daronne n’a rien trouvé de mieux à faire que de m’enfermer dans une maison de repos parce que j’ai essayé de me tuer. C’est sûr que ces 4 murs blancs, ces médicaments et ces fous vont me redonner goût à la vie. Et elle croit qu’elle sait mieux que moi ce qu’il faut que je fasse, ce qui est bien pour moi, parce que c’est ma mère. Mais non, elle est juste égoïste et lâche. Là on peut rien lui reprocher, la société doit être bien contente, elle a tout fait pour essayer de me sauver, selon leurs codes. Mais non, c’est de la merde ça, elle est à côté de la plaque. C’est pas être mère ça, c’est juste n’importe quoi. On fait tous ce qu’on peut, on donne tout ce qu’on a à donner et parfois c’est pas suffisant. Toi aussi, t’as fait ce que t’as pu.»


Il lui en a fallu du temps pour aller mieux. Du temps et de nombreuses heures de thérapie qui ont réussi à lui faire lâcher prise et prendre conscience qu’elle ne vivait que dans un bonheur illusoire, alimenté par son rythme effréné. Le jour où elle a compris ça, où elle a finalement admis qu’il fallait que les choses changent, elle s’est écroulé et, comme un poisson hors de l’eau, s’est sentie suffoquer loin de sa fille. Elle a pleuré pendant de longues heures, sans s’arrêter, jusqu’à finir par s’endormir d’épuisement, pour se réveiller bien déterminer à rentrer chez elle, à faire le ménage dans sa vie et à redresser le tir avec sa famille. Elle ne sait toujours pas comment elle va faire, car elle sait qu’Ulrich ne l’accueillera pas à bras ouverts.

« S’il te plait bébé, arrête de pleurer. Je sais pas ce que tu veux. Je t’ai donné à manger, j’ai changé ta couche, j’ai essayé de te coucher. Je t’en prie clame toi. Je peux plus Elle. Allez s’il te plait…» Elle parcourt l’appartement de long en large, sa petite fille dans les bras, tentant en vain de la bercer pour faire cesser les cris stridents qu’elle pousse depuis plus d’une heure. Les joues creusées, les cernes foncées et le teint pâle, il faut être aveugle pour ne pas voir que Fanny est à bout. Dans un dernier élan de désespoir, elle ouvre une valise dans laquelle elle entasse frénétiquement toutes les affaires de la petite avant de tout charger dans la voiture et d’installer Elle dans son siège auto. Les pleurs ne sont pas arrêtés, mais la rousse se sent pousser des ailes, comme prise d’une transe. A cet instant, elle bénit sa clairvoyance d’avoir gardé sa voiture et sa place de parking malgré le prix qu’ils lui coûtent tous les mois, et traverse Paris. Arrivée dans le Marais, en bas de chez Ulrich, elle ne prend même pas la peine de faire son créneau, se garant simplement en double file. Le gros sac d’une main, le bébé de l’autre, elle dépose quelques baisers au sommet de son crâne en murmurant : « Ca va aller, t’en fais pas. J’te promets. Tu verras, c’est mieux comme ça. Tu seras plus heureuse. » La jeune mère sonne frénétiquement à la porte de Maubert, comme elle l’a fait quelques mois plus tôt pour une toute autre raison. Lorsqu’il apparaît, visiblement tiré d’une sieste, elle dépose délicatement sa fille dans ses bras et s’en va sans se retourner après avoir dit pour toute explication : « Je suis désolée, pour tout. » Elle conduit, en rond dans les bouchons, la vision brouillée par les larmes avant de récupérer quelques affaires à elle et de prendre la route, direction la Bretagne. Pourquoi ? Elle ne sait pas.


Sur ses genoux, le chat s’est endormi, et Fanny n’ose plus bouger, de peur de déranger la petite boule de poils enfin apaisée. Elle en a fait du chemin en quelques mois, et l’acquisition de ce local y est pour beaucoup. Plaqué sa vie d’entreprise et le stress de son quotidien, elle sera bientôt l’heureuse propriétaire d’une boutique de déco et d’ameublement chic et design, de beaux objets et de matériaux nobles. Aujourd’hui est le premier jour du reste de sa vie. Demain, elle retrouvera sa fille.

PSEUDO/PRÉNOM : Syl. ÂGE : 20 ans. SEXE : nana. VILLE : Paris, of course. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : une inspiration divine. COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : bazzart. FRÉQUENCE DE CONNEXION : indéterminée. UN DERNIER MOT ?    

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !