Une victoire, encore une autre victoire pour ton équipe. PSG - OL. Le résultat ? 3-0. Mais il ne faut pas croire que c'était facile. Combien de fois ton équipe à failli se prendre un but... Tu les as arrêté les balles, et faut dire que parfois, tu pensais même pas pouvoir les arrêter. Peut-être que tu as eu de la chance ? Ou comme le disent les autres membres de ton équipe, tu es un grand gardien. A vrai dire, tu aimes la deuxième version, même si tu ne penses pas que ça soit vrai. Dans les vestiaires, la plupart des joueurs fêtes la victoire, de ton côté, tu envois un sms à ta femme, lui disant que tu avais finis le match. Et bien évidemment, l'un de tes collègues vint vers toi, et mis en honneur les balles que tu as arrêtés. Souriant, tu te joins alors à eux, chantant pour cette victoire. Mais très vite, les chants furent interrompu. Tu entendis une voix crier dans les couloirs. "Arrêtez vous !" Ôtant tes gants, tu changes ton short et enfile un jean avant que tes yeux ne se posent alors sur la porte du vestiaire qui s'ouvre, et tu vois alors apparaître deux jeunes gens, très vite suivit par la sécurité. L'un d'eux, un jeune homme brun vêtu d'une casquette, arriva à côté de toi. Voyant la sécurité venir vers ce dernier avec des yeux noir, tu pris la parole. "Stop, stop, stop, on se calme Guillaume." Tel était le nom de cet homme chargé de la sécurité, il est d'ailleurs connu pour ne pas être vraiment tendre... Tu vois le deuxième jeune homme se faire sortir par un autre homme de la sécurité, laissant alors l'autre jeune homme seul à tes côtés. "C'est bon, il a rien fait de mal." Certains de tes collègues, déjà changer, sortent du vestiaire. "Il a rien affaire ici Adrien."

"Je sais, je sais. Il c'est introduit, c'est contre le règlement... C'est pas la première fois que ça arrive, mais je sais que ceux que tu attrapes ressortent souvent avec le nez cassé." Tu tourna la tête vers le jeune homme, le regarde quelques instants avant de recentrer ton attention sur Guillaume. "Laisse le, je m'en occupe." Bien qu'il n'approuve pas ta décision, il tourne les talons et sort du vestiaire. Tu te rends alors compte que tu alors le seul dans le vestiaire, en compagnie du jeune homme. Tu te tournes alors vers lui, rangeant des gants dans ton sac. "J'imagine même pas ce qu'il t'aurait fait..." Tu ôte rapidement ton haut de gardien avant d'enfiler un tee-shirt noir.

t’es comme un gosse, dans les gradins. de toute manière, c’est toujours le même sentiment qui t’envahis quand tu rentres dans l’stade. depuis gamin. les yeux émerveillés, le cœur à 100 tu prends place avec tes potes. avec ta bande qui ne cesse de bouger dans tous les sens. ouais, le foot & vous, c’est un belle et interminable histoire d’amour. d’ailleurs, j’crois qu’il y a bien que pour le football que tu resteras fidèle.
les footballeurs du PSG rentrent sur le terrain, plus déterminés que jamais. toi, tu souris, et comme tes potes, comme les plus fidèles supporters, tu te lèves, tu cries jusqu’à t’en arracher la voix, tu sautes comme si t’aurai voulu toucher les étoiles. tu regardes chaque joueurs et avec tes potes, tu fais, sans l’vouloir, les statistiques du match. moyen que vous choppiez la victoire. puis, tu valides l’hypothèse en voyant le goal. louveau. on a tout gagné. à coup sur.
en quatre-vingt-dix minutes, des milliards de sentiments se sont bousculés dans ton corps. de la peur, de la joie, de l’énervement, du suspense… mais t’es encore en vie. dieu merci.
victoire.
c’était pas une surprise. tu l’savais au plus profond de toi. les joueurs ont été très bons, aussi bon que toi & tes punchlines, ton rap, que tu lâches dans les rue de Paris. en espérant qu’un jour, tu puisses te faire un nom. mais, sans ton goal favori, le PSG aurait connu une défaite. t’avais décidé avec un pote, d’aller vous faufiler dans les vestiaires de l’équipe. l'idée d'aller les voir, d'aller leur parler, t'es carrément surexcité. depuis ton âge quatre tu suis le PSG. t'as attendu ce moment depuis tellement longtemps. vous courrez dans les couloirs en direction des vestiaires. ton but était proche. tu sentais le vestiaire tout proche de toi, quand d’un coup, t’entends un « Arrêtez-vous ! » vous regardez, en même temps, qui vous avez interpellé. un agent. « et merde. » que tu lâches d’une fine voix. t’accéléras, sprintas en espérant atteindre, à temps, la porte du vestiaire.  normalement, c’était chose facile, parce que ouais, fuir, passer entre les doigts des agents de sécurité, ça te connais. ça fait limite partie de ton quotidien. tu rentres dans le vestiaire, sans t’en rendre vraiment compte. tu passas entre les joueurs quand t’entendis un « Stop, stop, stop, on se calme Guillaume. » tu t’arrêtes net. tu te retournes. c’était louveau. tu t’approches doucement, le souffle fort, impossible à calmer après le sprint que t’as fait. t’aurai jamais cru courir aussi vite, au point où t’as cru à un moment craché ton poumon. tu vois ton pote se faire jeter du vestiaire avec force. mais toi, tu restes là, parce que c’est ton rêve de gosse. tu te l’ai dit. un jour, t’irais voir les joueurs de ton équipe préférée. et ce jour, c’était aujourd’hui. aujourd’hui et seulement aujourd’hui. alors ouais, tu restes ici. derrière louveau qui commence à prendre ta « défense ». là, t’avais vraiment besoin d’aide. « Laisse-le, je m’en occupe. » toi, t'as ton sourire qui refait surface et comme un gamin, tu lances un doigt à ton ennemi. t’as encore gagné. grâce à de l’aide, encore. décidément, le jour où tu te sauveras tout seul de tes emmerdes, toi. « J’imagine même pas ce qu’il t’aurait fait… » c’est vrai, même toi, tu oses même pas l’imaginer. tu sais te défendre, tu sais te battre, mais face à un gars comme lui, t’aurais eu aucune chance. rien qu’en voyant sa carrure. « J’aurai eu sûrement aucune chance face à lui. » que tu te contentes de dire. puis, tu t’assois sur l’un des bancs. « D’ailleurs, merci. T’es bien le seul à avoir bouger le p’tit doigt. » les autres joueurs, avant, étaient là. et pourtant, ils ont laissé faire. « En tout cas, si j’suis là, c’est pour te féliciter. sans toi, on aurait connu une défaite, sûrement. » d’une voix posée. t’osais même pas bouger enfaîte. louveau, tu l’as souvent vu devant ta télé que tu partages avec tes frères et sœurs. louveau, c’est un dieu sur le terrain. t’as toujours admiré son talent. plus que les autres joueurs sûrement. merci louveau. « J'admire vraiment ton jeu. » tu tenais à lui dire. t'étais pas entrain de lui lécher le cul. non, t'y pensais vraiment. tu lui aurais dit forcément, à un moment.