NOM : Lefrançois PRÉNOM : Mathias SURNOM : Mat, et tout un tas d'autres conneries ÂGE : 22 y.o. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 06/08/1994, Paris ORIGINES : 100% françaises ORIENTATION SEXUELLE : C'est chiant, comme question ! STATUT CIVIL : Célibataire ÉTUDES/MÉTIER : Rien de bon... PASSION(S) : Voler de ses propres ailes, ça compte ? GROUPE : Black Opium de YSL POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Scénario.

CARACTÈRE : Charmeur, mais cynique. Patient, mais exigeant. Généreux, mais rancunier. Charismatique, mais introverti. Spontané, mais calculateur. Déluré, mais suspicieux. Créatif, mais paresseux. Français, mais habitué au mode de vie nord-américain.
En somme, une vraie petite bombe à retardement plein de contradictions qui sait mieux que personne pourrir sa propre existence des joyaux de l'insouciance.

TICS ET TOCS : Peu de gens le savent puisque c'est débile, mais j'ai quelque chose avec les chiffres pairs. Du nombre de like sur Facebook à l'heure à laquelle j'envoie mes sms, en passant par le nombre d'invités à une soirée.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? La vue de Paris devant le Sacré Coeur QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Ne rien devoir à personne ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Ne rien devoir à personne... POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Éternelle, lumineuse et sale.

Ma mère n’a jamais été le grand amour de mon père. Ainsi vont les choses et certains aléas permettent tout de même quelques réussites. Je suppose en être une, pour le couple atypique qu’ils ont formé pendant pas loin de dix ans malgré tout. Ma mère donc, était la fille d’un propriétaire d’une grande galerie d’art parisienne, et quand même bien avait-elle grandi entourée de tableaux et de leurs artistes, elle n’avait jamais pigé grand chose à l’art sous aucune de ses formes. Elle avait tout de même fini par tomber amoureuse d’un musicien, mon père, guitariste pour un groupe de rock au succès modeste, mais suffisant pour ne pas vivre à la rue. Ils ne se sont jamais mariés, prétextant ne pas croire à l’institution. Mon père n’était de toute façon pas catholique. Était, oui. Quelques évènements subséquents permettront de bien comprendre ces états de faits. J’ai grandi dans un modeste appartement du 3e arrondissement. Enfant plutôt sage dont seule la blondeur et les silences me faisaient remarqué. Je n’étais pas particulièrement bon élève, mais j’aimais apprendre. J’avais un goût plus prononcé, d’ailleurs, pour ce qui n’était pas enseigné sur les bancs d’école. La musique, apprise de mon père, puis les langues. J’aimais bien le cinéma et adorais regarder des films étrangers avec les sous-titres. J’avais douze ans et parlait déjà plutôt bien l’anglais, quelques séjours avec mes parents à Londres - leur destination vacances de prédilection - y ayant aussi contribué.

À partir de mes sept ans, nous ne restions pas longtemps au même endroit. J'ai vécu quelques mois à Londres sur un coup de tête de mes parents. Je n'ai jamais entendu l'un ou l'autre formuler ceci tout haut, mais j'ai souvent pensé qu'ils espéraient trouver un bonheur qu'ils n'avaient pas au sein de leur couple en recommençant à zéro. Résultat des courses, nous avons aussi vécu un peu moins d'une année à Bruxelles, puis de retour en France, à Lille au nord, et enfin à Marseille quelques mois pour atterrir ensuite à Toulouse. Il n’y a rien de bien notable à raconter au sujet de mon parcours scolaire, si ce n’est ma quatrième. Je n’ai jamais eu autant d’intérêt pour les études, et n'avais de toute façon pas vraiment le temps de m'accrocher à quoi que ce soit de tangible avec tous les déménagements, que lorsque je suis tombé amoureux pour la première fois. C’était un garçon, nous étions insouciants. J’ai découvert mes penchants en même temps que ce premier amour, curieux mais jamais contrarié de ne pas particulièrement chercher à séduire les jeunes filles. Je n’ai plus ces papillons si légers, si naïfs, après Léandre. Je ne crois pas qu’il y ait d’âge pour l’amour, tout comme il n’y en a pas pour avoir le cœur brisé. Je l’ai appris à mes dépends lorsque notre histoire naissante, laquelle était pourtant faite d’innocentes découvertes des voluptés adolescentes, s’est vue avortée par les croyances d’une famille que je n’ai jamais rencontrée. Qui ne m’a jamais même vu et qui m’a condamné. Et j’ai été en colère, d’une colère brûlante, devant ce qui à l’époque du haut de mes treize ans, m’a paru être une haute trahison et une profonde injustice. Cela m'a poussé à m'isoler un peu plus que je ne l'étais déjà, avec ma tendance à rester dans mon coin plutôt qu'à aller vers les autres. Je ne me sentais pas toujours en phase avec mes camarades sans pouvoir l'expliquer. Et j'étais de plus en plus maussade et désintéressé par les cours.

Mon père a fini par quitter ma père au détour d'une grande révélation. Moment qui coïncidait d'ailleurs avec le succès de plus en plus florissant de son groupe de musique, qui s'était lancé dans la composition de titres en anglais. J'ai compris alors que l'on se contentait bien souvent de ce qui ne nous convient pas quand on ne croit pas en ses capacités et que l'ambition va de paire avec les possibilités. Mon père donc, nous a révélé son homosexualité refoulée depuis des années. Fort de mes propres doutes, je lui en ai voulu sur le coup en silence et sans jamais le formuler tout haut, de s'approprier sans savoir mes propres démons d'adolescent alors qu'il en avait bientôt 40. Alors qu'il est parti pour une tournée de plusieurs mois sur l'autre continent, je suis resté avec ma mère. J'avais bientôt seize ans et n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire de ma vie. S'il était à mon avis bien trop tôt pour s'en inquiéter, je me voyais bien las des les plaintes insistantes de ma mère sur le sujet. Elle qui se voyait propriétaire d'une vie ruinée par un divorce dont elle ne semblait pas totalement vouloir se remettre sans quelques subtiles et fréquents reproches à mon père. Ma petite rancoeur envers mon père s'est ainsi rapidement éclipsée.

Peut-être est-ce cela qui m'a poussé à rejoindre mon père lorsque ce dernier s'est installé à New York au terme de sa tournée quelques mois plus tard. Je n'avais jamais particulièrement affectionné le sud de la France de toute façon et j'avais l'habitude des changements répétés. Mon père avait un nouvel appartement et bien de l'espace, je n'ai pas même hésité plus d'une journée à embrasser ce changement d'existence. La condition imposée était que je continue de suivre mes cours assidument et que je fasse tout en mon pouvoir pour me qualifier pour l'université d'ici quelques années. Aucun domaine ne m'intéressait en particulier, mais une fois en Amérique, j'ai pris un plaisir nouveau à fréquenter les bancs d'école. Était-ce mon accent français derrière mon anglais pourtant fluide ? Toujours est-il que j'étais considéré différemment par les autres que tout ce que j'avais connu à Paris. Mon attitude était différente aussi, fort de cette nouvelle confiance acquise. J'ai eu de petits amis, de petites amies à l'occasion sans plus avoir envie de me demander quelle étiquette me collait en bout de ligne. J'ai bu pour la première fois et consommer un tas de trucs pour faire partie de la bande. En dehors des soirées avec mes amis de plus en plus nombreux, seule la musique me passionnait vraiment. J'avais l'impression d'ailleurs qu'elle me rapprochait de mon père, et qu'elle conférait un statut particulier. Je rencontrais régulièrement des gens du milieu, des collègues de mon père, de ses amis. J'enviais un peu sa carrière et son univers, espérant m'y faire une place éventuellement et y trouvant bien plus d'intérêt que dans les études.

J'avais dix-huit ans et venais tout juste d'être accepté à l'université de New York lorsqu'un nouveau drame est venu radicalement changé le cours des choses. Mon père, qui était hors de la maison pour une nouvelle tournée avec le groupe, est décédé. Non pas d'un cancer, non pas d'un accident de la route ou d'avion, mais d'une overdose. Je n'étais pas même conscient qu'il consommait, croyant à nouveau avoir le monopole des problèmes. Pendant des mois, j'ai vu se succéder à l'appartement des collègues, des amis de mon père. Tous prétextant se soucier de mon avenir et qu'en avaient-ils véritablement à foutre ? Je n'ai ainsi jamais entamé le premier trimestre à l'université. À quoi bon, maintenant que j'avais tout à disposition une petite fortune et aucune obligation envers qui que ce soit. Mais je n'avais encore que vingt ans, une année toute entière avant la majorité légale aux États-Unis d'Amérique. Cela bien plus que la visite désespérée de ma mère, qui n'avait jamais voulu mettre les pieds dans ce pays auparavant, m'a convaincu de retourner en France.

J'ai refusé de m'installer avec ma mère, profitant plutôt de mon tout nouveau confort financier pour prendre un appartement à Paris. Seul. J'ai choisi le quartier de Pigalle, à quelques pas d'un tas de bars qui me plaisent, à quelques pas de Montmartre qui m'apaise. Pendant de longs mois, je n'ai rien fait. Rien qui vaille la peine d'être mentionné, alors rien si ce n'est que collectionner les aventures pour m'enivrer de nouveaux parfums. Puis, j'ai commencé à m'ennuyer. Je me suis dégoté un boulot de serveur dans un bar, je n'y ai pas fait long feu puisque j'ai beau être bon consommateur, je ne suis pas aussi doué pour me dédier au bon vouloir des autres clients. Même ayant démissionné, je continue de fréquenter le bar parce que j'y gratte la guitare quelques fois. Moins pour l'argent que par besoin de faire vivre la musique encore un peu, alors qu'elle menace souvent de s'éteindre en moi. Après la mort de mon père, je n'ai plus touché à la drogue, jamais. L'alcool est pourtant restée mon amie fidèle.

Certains me diront malheureux comme les pierres, d'autres ne voient que l'éclat lorsque je raconte n'importe quoi en riant. J'ai l'impression d'osciller, de vivre sans trop savoir, de briller de trop de liberté. La vérité est que j'ai perdu le gout de bien des choses, mais pas de la vie. Il n'y a plus qu'à savoir ce que je veux en faire, avec qui je veux la faire et dans quel but. Chose certaine, je ressemble bien peu au jeune garçon blond que certains ont connu dans plus jeunes années. Je la ressens à tout instant, cette profonde insatisfaction qui me plonge dans les plus grands ébats, dans les plus grands excès, sans trop y réfléchir. Je parle souvent trop pour éviter le silence et je n'aime pas assez, de peur d'être déçu à nouveau.

PSEUDO/PRÉNOM : Kiwi ÂGE : Too old SEXE : F VILLE : Sur un autre continent en tous les cas RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : L'envie de jouer Mathias ?    COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : Cela fait longtemps que je connaissais le forum sans avoir le temps ou la motivation de m'y inscrire, mais voilà quoi, j'ai fini par craquer FRÉQUENCE DE CONNEXION : au moins 3j/7 UN DERNIER MOT ?  

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !