Invité Invité | Sujet: danielle ☆ satisfaction is the death of desire. 15/9/2014, 20:23 | |
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danielle martinez featuring michelle keegan
NOM : martinez. PRÉNOM : danielle. SURNOM : dani. ÂGE : twenty two yo. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 15 octobre 1992, à paris. ORIGINES : françaises. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : assistante de direction. GROUPE : n°5 de chanel.
CARACTÈRE : souriante - indépendante - curieuse - têtue - dynamique - maladroite - généreuse. TICS ET TOCS : possède un chien, baptisé cosmo, en référence à ce cocktail qu'elle aime tant. - joue du piano à merveille, elle a d'ailleurs commencé à prendre des cours très jeune. - ne commence jamais à se concentrer sur son travail, sans avoir préalablement chaussé ses lunettes sur son nez. - a toujours été une fana avérée de la neige, elle trouve que ça embellit tout paysage. - imbattable aux sudokus, parce qu'elle en fait beaucoup trop souvent - secrètement, rêve depuis toujours d'épouser un prince pour devenir une princesse. - a tendance à être tout le temps trop en avance, plutôt qu'en retard. - a obtenu son boulot par piston, grâce à son père qui gère une grande agence de mannequinat, mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'est pas excellente dans ce qu'elle fait.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? l'avenue des champs-élysées et ses boutiques. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? de voir que des étrangers viennent de loin pour profiter de notre belle capitale. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? ici. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : classe, éternelle, ouverte. |
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Invité Invité | Sujet: Re: danielle ☆ satisfaction is the death of desire. 15/9/2014, 20:23 | |
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être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
« Tu sais, ça n'a vraiment pas été un jour facile... Ta maman se plaignait de douleurs au ventre, souvent. Et puis ce jour-là, n'y tenant plus, j'ai décidé de l'emmener aux urgences. J'étais jeunes, je n'y connaissais pas grand chose et j'avais peur que mon inconscience lui coûte la vie si elle avait vraiment quelque chose de grave. On a pris la voiture et à peine arrivé sur place, une jeune infirmière nous a prise en charge. La pauvre n'avait pas l'air de savoir exactement ce qu'elle devait faire et je me souviens qu'elle osait à peine toucher ta mère, qui était en surpoids c'est vrai. Mais je ne comprendrais jamais pourquoi certaines personnes sont dégoûtées par celles qui ont une corpulence plus forte qu'eux, mais passons... Cette jeune infirmière justement, elle a appelé le médecin qui passait par là et je ne sais pas comment, cette femme a tout de suite compris. Elle m'a demandé de m'éloigner sous prétexte d'aller chercher un jus de fruit pour ma compagne. Et elle lui a dit 'vous le saviez que vous étiez enceinte n'est-ce pas ?' alors elle a hoché la tête. Par la suite, elle disait qu'elle n'avait pas osé m'en parler de peur que je ne la rejette, c'est vrai que beaucoup de jeunes de mon âge prennent la poudre d'escampette quand ils apprennent une nouvelle pareille. En plus, j'avais la vie devant moi, des tas de projets, de l'ambition, et d'un seul coup, ça m'aurait freiné dans mon élan. Je n'ai pas pu la voir pendant un moment alors qu'ils s'occupaient d'elle dans une chambre, moi j'ai attendu des heures et des heures dans une salle d'attente dont je pourrais te donner tous les moindres détails. Et puis, elle a fini par accoucher. Quand j'ai finalement pu venir la voir, je me suis approché de ta mère, je me suis assis près d'elle. Je crois qu'elle ne savait pas à quoi s'attendre, elle n'avait pas encore pu me parler depuis la nouvelle qui m'était tombé sur la tête. Et là, je lui ai souris. A partir de ce moment-là, toute inquiétude a disparu des traits de son visage. Je lui ai dit qu'il faudrait t'acheter un nounours, des jouets... Ça l'a fait rire d'ailleurs, elle m'a répondu que t'étais encore trop petite pour ça. Moi je savais pas ce qui nous attendait, ce que c'était de vivre avec un bébé. Mais j'étais sûr d'une chose, c'était que tous les deux, on y arriverait. Et soudain, tout a basculé. Les moniteurs se sont mis a clignoter, a sonner, encore une fois je comprenais rien à ce qui nous arrivait. Des infirmiers sont arrivés dans la chambre, m'ont demandé de sortir, j'étais totalement paniqué. Un quart d'heure plus tard, le médecin est venu m'annoncer que c'était fini... Je me souviens leur avoir répondu qu'elle allait encore très bien, il n'y avait même pas une demie-heure. C'était surréaliste, je n'arrivais pas à assimiler ce qu'on venait de m'annoncer. C'était trop d'un seul coup. Je découvrais que ma compagne était enceinte, que j'étais papa quelques heures après parce qu'elle avait accouché et que je devenais père célibataire puisqu'elle nous avait quitté. On m'a alors dit que personne n'aurait rien pu y faire, qu'elle avait fait une embolie pulmonaire et que c'était imprévisible. Je ne pouvais pas me remettre de ça et immédiatement, le médecin m'a emmené te voir dans ta couveuse pour savoir ce qu'on faisait avec toi. Je leur ai lancé que c'était ta naissance qui avait tué ta mère, alors qu'il était hors de question que je te garde. J'ai réagi violemment et je suis parti, je sais que j'aurais dû davantage me contrôler mais je n'en étais pas capable à ce moment-là. Puis, j'ai réfléchi, réfléchi, encore et encore. Et je me suis dit que je pouvais pas t'abandonner, parce que t'étais la dernière chose qu'il me restait d'elle. Je t'ai appelé Danielle, parce que c'était ce qu'elle voulait. Je me suis occupé de toi du mieux que j'ai pu, et je te cache pas que quand j'ai rencontré Nadia, elle m'a été d'un grand soutien et elle t'a toujours considéré comme sa fille. Et avec vous, j'ai été heureux, et le suis même encore d'ailleurs ». C'était comme ça que papa me racontait toujours ce qui était arrivé à maman. Cette histoire, je ne la connaissais que trop bien, parce que je la lui réclamais sans cesse. Ça me faisait du bien d'entendre parler d'elle, parce qu'elle restait ma mère biologique, même si elle nous avait quitté trop tôt et que je n'avais pas eu le temps de profiter d'elle. « Bonjour maman... J'étais de passage dans le coin alors je me suis dit que c'était l'occasion de venir te voir. Je sais que je le fais déjà souvent, mais c'est un peu essentiel pour mon équilibre je crois. Ça se passe plutôt bien ici, j'espère que de ton côté aussi. Je sais pas ce que tu te dis quand tu vois papa et Nadia... Tu sais, il t'aimait et il t'aime encore énormément, mais il fallait qu'il tourne la page, pour continuer d'avancer. Je suis sûre que c'est que t'aurais voulu de toute façon, t'étais quelqu'un de bien, j'en suis persuadée. En tout cas, c'est ce que je ressens quand il me parle de toi. J'ai pas eu la chance de te connaître mais je pleure souvent dans les bras de papa en pensant à toi. T'es un bout de moi malgré tout, et ça me brise le cœur que tu aies dû y laisser ta vie pour me donner la mienne. Nadia me console quelquefois aussi. Papa a trouvé la bonne personne, elle a toujours pris soin de moi. Aussi bien que tu l'aurais fait si t'avais été là. J'ai l'impression d'avoir deux mamans, j'ai de la chance. Une dont je n'ai malheureusement pas pu profiter, mais qu m'a donné naissance, et c'est la plus belle chose au monde. Puis une deuxième, qui est arrivée quelques années après ma naissance, et qui m'a en quelque sorte tout appris. Il y a des jours où je me pose beaucoup de questions, où je n'ai pas forcément envie de parler... D'ailleurs, tu dois t'en rendre compte, je viens ici, et je m'assois. J'attends dans le silence le plus complet et je me dis qu tu m'aideras à trouver des réponses. Quand quelque chose me chiffonne, je me demande toujours ce que t'aurais fait à ma place dans une telle situation. Et je peux t'assurer que c'est pas toujours évident parce que je n'ai pas eu le temps de contempler tes réactions avant que tu partes. C'est comme si je m'inventais un peu ton univers dans le fond. Si ça se trouve, je suis complètement à côté de la plaque. Mais rassure-toi, ce que je m'imagine de toi est juste parfait. Une maman exceptionnelle, une personne en or... Je voulais te dire aussi que j'ai rêvé de toi cette nuit. On se baladait toutes les deux, tu me tenais la main, et tu me serrais dans tes bras même. La sensation que j'avais était... je sais même pas comment la décrire tellement c'était indescriptible... c'était vraiment magique. Et tu ressemblais trait pour trait à la photo qui trône sur la table de chevet de papa. T'étais habillée exactement pareil, je crois que j'ai bien trop regardé et analysé cette photo. Si bien qu'elle me poursuit même la nuit. Ah au fait, j'ai eu le boulot d'assistante de direction grâce à papa, mais je pense que je le méritais quand même. J'ai beaucoup travaillé pour faire le boulot dont je rêvais, et je dois dire que je suis plutôt fière. Je voulais pouvoir subvenir à mes besoins seule. Enfin bref... Je vais te laisser maman. Je reviens vite, comme tu t'en doutes. Je t'aime » J'avais dit ça devant la tombe de ma mère biologique. Je passais pas mal de temps ici, pour avoir le sentiment d'être plus près d'elle. Et même si je ne l'avais jamais vraiment connue, elle me manquait énormément. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc. uc.
de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas
PSEUDO/PRÉNOM : lauu _ (laurine). ÂGE : twenty three yo. SEXE : féminin. VILLE : le mans (72). RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : je suis chez moi hein IMPRESSIONS : perfection, that's all FRÉQUENCE DE CONNEXION : everyday babe UN DERNIER MOT ? dernier mot, muahaha |
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