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| Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité | Sujet: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 16/2/2016, 13:06 | |
| Mon frère, cet imbécile ! Ou ce zéro, cet abruti, rayé la mention inutile. De passage à Paris pour son travail, il m'avait proposer de nous retrouver sur le coup des onze heures, afin d'aller déguster un bon plat du jour dans un petit restaurant qu'il affectionne beaucoup. Et bien sûr, cela faisait plus d'une demi heure que je poireautais dans le froid. J'ai donc finis par me décider à pousser la porte du fameux restaurant, histoire de ne pas finir morte de froid avant d'avoir eut l'occasion de parler à mon vrai père. Mais ça faisait bien un quart d'heure que je me trouvais assise à une table, celle qu'on m'avait désigner lorsque j'avais dis que nous serions deux et je commençais à m’impatienter, je veux dire par là que je tapais des doigts sur la table lorsque j'ai ; enfin ; reçu un message sms de sa part, m'expliquant qu'il ne pouvait pas venir, on lui avait fracturer sa voiture et il se trouvait au poste de police, à déposer une plainte. Je soupirais, encore une occasion manquée de voir mon père biologique. S'était désespérant, à croire que le monde faisait tout pour m'empêcher de le voir. Enfin, puisque j'étais-là, autant en profiter pour manger, j'avais faim. Je m’apprêtais à faire signe à un serveur lorsqu'un visage attira mon attention. J'étais surprise, mais je devais sûrement me tromper. Il m'avait sembler reconnaitre un patient de l'hôpital ou je travaillais. Le jeune homme avait eut un accident, sans trop de dommage corporel, mais il en était ressortie amnésique. Il avait été hospitalisé avant que je ne signe mon contrat et donc, que j'arrive sur Paris. Mes collègues m'avaient alors parlé de lui pendant une pause, me disant que j'avais manqué quelque chose avec lui, ce qui m'avait fait sourire. Néanmoins, j'avais eut l'occasion de le voir lorsque, quelques semaines après mon arrivée, il était venu pour une visite de contrôle, je m'étais occupée de lui et javais totalement craqué pour son accent britannique. Je ne sais pas pourquoi, mais il me faisait pensé à Olivier, le premier qui avait compter pour moi, le seul d'ailleurs, car depuis, je n'avais connu que des petites histoires, le genre dont on à pas envie de se souvenirs. Olivier, il était différent. Tellement différent qu'après notre seul et unique rendez-vous, j'en avais pris plein la tronche avant qu'il ne disparaisse de la surface de la terre, me laissant le cœur en morceau. Ce flirt m'avait laissé en miette et après ça, je n'avais plus vraiment voulu retenter l'expérience, en dehors de quelques aventures, on vas dire. Au moins, ça ne fait pas mal. Voilà, cet anglais, Joshua, m'avait fait pensé à mon ex et je ne saurais dire pourquoi, puisqu'il l’aucune ressemblance physique avec lui. Enfin bref, l'homme assit à quelques mettre de moi, lui ressemblait, mais je me trompais sans doute. Je ne retenais pas vraiment les visages et je voyais peut-être simplement ce que je voulais voir.Alors quand il tourna la tête vers moi, je me hâtais de plonger le nez dans la carte, que je tenais bien évidement à l'envers, car je ne voulais absolument pas passer pour une voyeuse, surtout, si je me trompais de personne. Car, j'étais persuadée de me tromper de personne. C'est comme le jour ou, peut de temps après mon arriver à Paris, j'avais cru reconnaitre la femme qui m'avait logé pendant quelque jours, le temps de trouver un emploi et un appartement correct. Je venais de signer mon bail et mon contrat dans la même journée et j'avais cru la voir en sortant du métro. Je lui avais couru après et comme une imbécile, lorsqu'elle s'était retourné, j'avais vite compris que j'avais fait fausse route. La femme m'avait prise pour une folle, ce que j'avais du être, l'espace de cet instant. Un grand moment de solitude, que je préférais oublier. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 17/2/2016, 09:29 | |
| Cela fait maintenant plusieurs mois que ma vie à repris son cours. Je ne peux pas vraiment dire "son cours normal" étant donné que ce terme ne s'applique pas vraiment dans mon cas. Non, ce n'est pas normal d'être un anglais amnésique amoureux d'un souvenir anciennement avocat à Londres et nouvellement serveur à Paris. Non ce n'est pas normal d'avoir préféré rester en France plutôt que de rejoindre ma famille en Angleterre où j'aurais eu plus de chances de retrouver l'intégralité de mes souvenirs. Non, ce n'est pas normal de ne pas avoir envie de retrouver le reste de mes souvenirs. J'en ai déjà bien assez comme ça. Bref, ma vie est loin d'être banale et c'est tant mieux. Je ne sais pas comment je vivais ma vie d'avant mais j'ai comme l'impression que... ce n'était pas aussi génial que ce que je vis maintenant. Pourtant je ne suis qu'un serveur anglais dans un restaurant parisien qui vit dans un logement spécialisé payé par l'état et qui doit régulièrement faire des séjours à l'hôpital pour s'assurer que son cerveau ne dérive pas totalement. Alors ma vie n'est pas parfaite mais elle me plaît. Il faut dire que j'ai rencontré des gens plutôt cool à l'hôpital. Des docteurs sympathiques, des infirmières sexy très mignonnes... Je me suis remis à jouer de la guitare, je donne même des cours, je fais un peu la fête, je sors, bref, tout est parfait.
Là je suis au boulot. Cette fois on m'a mis à la plonge. C'est le poste que j'aime le moins. Les gens sont de vrais cochons. Moi qui croyais que la gastronoie française était extraordinaires et que les français avaient de grands goûts culinaires... Au final je me retrouve à jeter des assiettes de salade et à nettoyer des traces de ketchup. C'est affligeant. Pourtant je m'y attèle. Mon logement a beau être payé par l'état, je dois quand même payer des frais, les courses, les meubles, bref passons.
- Josh ! Tu passes à l'avant, Lydia est malade elle peut pas assurer le service. Charlie tu prends la place de Josh. ALLEZ ON SE BOUGE ! crie le chef en faisant soudain irruption dans la cuisine.
- Oui, chef ! On réponds tous en choeur. C'est un peu la coutume dans une cuisine, enfin... pas la coutume, la règle.
J'enlève la tenue de plongeur et je revêts le tablier de serveur. On ne s'arrête jamais ici. Je ressers du soda à deux ou trois gamins, j'apporte les plats à la table 17, et j'aperçois une fille qui tiens son menu à l'envers. J'attrape mon bloc-notes et je m'approche d'elle.
- Bonjour, bienvenue dans notre restaurant, je m'appelle Josh et je serais votre serveur aujourd'hui. Vous avez choisi ? dis-je avec cet accent britannique dont je n'arrive pas à me débarasser. Vous savez, ce serait plus simple dans l'autre sens...
Je regarde par dessus le menu et je crois reconnaître la demoiselle. Il s'agit d'une des infirmières de l'hôpital. Enfin je crois. Sans son uniforme c'est difficile de le dire.
- Hé ! Vous n'êtes pas infirmière ? J'ai l'impression de vous avoir déjà vue... De... Del ? Dephine ? Right ?
Oui, parfois ce sont les mots en anglais qui sortent, pas ceux en français. D'un côté ça me rassure. Je vis peut-être en France, mais au fond je suis anglais, et je n'ai pas envie de perdre ce côté de ma personnalité (même si je n'ai toujours pas de réels souvenirs de ma vie là-bas...).
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 23/2/2016, 11:09 | |
| Pourquoi fallait-il que je pense subitement à mon ex-petit ami ? c'était déjà assez difficile de vivre dans une ville que je ne connaissais pas, de côtoyer des gens que je connaissais pas ou presque, de faire un travail difficile et épuisant, tout en veillant à trouver le temps de chercher mon père biologique, je n'avais pas en plus, besoin de penser à lui. Cet être odieux qui m'avait brisé le cœur en mille morceaux alors que je ne l'avais pas mériter. Mais voilà, il avait suffit que je croie ce mec qui lui ressemblait et qui ; oh mon dieu, mangeait très salement ; pour qu'il revienne hantée mes pensées. Finalement, le type que j’observais n'était pas celui auquel j'avais d'abord pensé. Ce n'était pas le jeune homme britannique dont je m'étais occupé à l'hôpital et à l'accent si charmant, celui qui était amnésique. Pour autant, je me sentais tellement mal d'avoir été prise en flagrant délit, que je restait plongée dans ma carte, sans voir que je la tenait à l'envers. Je devais vraiment avoir l'air d'une abrutie complète. Le pire, c'est que c'était loin d'être la première fois que ça m'arrivait. Je suis loin d'être une fille très subtile et on devine très vite mes intentions, qu'elles soient bonnes ou mauvaise d'ailleurs. Mais je vous rassure, elles sont rarement mauvaises. Enfin bref, alors que je m'y attendais pas, une voix se fit entendre, juste à côté de moi, me faisait fortement sursauter. Je ne lâchais pas le menu pour autant, mais il se trouve que si cette voix m'avait autant fait sursauter, c'est parce qu'il s'agissait du jeune homme que j'avais cru reconnaitre tout à l'heure. Celui qui mangeait salement. Sauf que ce n'était pas celui qui mangeait salement, mais un autre, vous me suivez ? D'ailleurs, le mec qui mangeait salement avait disparu, sans doute qu'il était parti. Trop occupée que j'étais à lire mon menu à l'envers, je ne m'en étais pas aperçu. Sa voix. Je ne l'avais pas entendu très souvent, certes, mais je l'avais mémorisé, il faut dire que je ne connaissais pas d'anglais, il faut aussi dire que je n'ai jamais quitter la France et avant de venir vivre à paris, je n'avais jamais rien vu d'autre que Lyon. Enfin, quand il parla, je l'ai tout de suite reconnu et bien sûr, ça ne lui avait pas échappé que je tenais ma carte à l'envers, puisqu'il me le signala. "Hum ... Oui ... Non ...", commençais-je, avant de me prendre la tête entre les mains. Je n'ai jamais été godiche à ce point, enfin bref. "Vous avez raison, à l'endroit, c'est mieux, et un plat du ... Vous avez quoi comme du jour ?" Parce que voilà, j'étais partie pour demander un plat du jour, sans savoir ce que c'était. Mais se prendre la honte deux fois dans la même journée, et surtout à quelques minutes d'intervalle, ce n'était pas dans mes habitudes et si je prenais un truc que je n'aimais pas, j'allais me forcer à le manger et être malade, parce que je n'aimais pas le gaspillage. Finalement, lui aussi m'avait reconnu, puisque lorsque je me décidais enfin à reposer la carte sur la table, il me posa la question, il se rappelait même mon prénom, ce qui me fit sourire étant donner que mon chef, ne se le rappelle jamais. "Oui, c'est bien moi !" dis-je, en retrouvant un peut d'assurance. Il devait me prendre pour une folle, quoique étant donner ce qui lui était arrivé, son accident et tout ça, il ne se souvenait probablement pas d'avoir déjà eut à faire quelqu'un comme moi. La nana qui tient sa carte à l'envers pour pas qu'on la remarque. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 23/2/2016, 16:03 | |
| Vous avez raison, à l'endroit, c'est mieux, et un plat du ... Vous avez quoi comme du jour ? dit-elle un peu gênée.
Je n'aurais peut-être pas faire de remarque par rapport à la carte, maintenant elle est toute déboussolée, pourtant je ne voulais pas la mettre mal à l'aise ! Mais bon, c'est mon côté un peu "pieds dans le plat", je n'arrive pas à m'empêcher de faire des gaffes.
Hum, aujourd'hui le plat du jour est le confit de canard à l'orange. répondis-je en souriat. Je vous le conseille, le canard est vraiment très bonne.
Ouais j'ai toujours du mal avec le féminin et le masculin en français, et alors ? Je suis anglais de base, alors bon.. Et puis j'ai entendu dire que ça faisait craquer les filles, alors je ne risque pas d'essayer de changer ça. En plus d'un côté, j'ai l'impression de rester plus proche de mes racines en faisant encore des fautes en français. Je sais c'est idiot, mais c'est comme ça.
Oui, c'est bien moi ! réponds t-elle quand je lui demande si elle n'est pas infirmière et ne s'appelle pas "Delphine".
Je ne me rappelle rien de mon passé, mais je ne sais pas, d'un côté ça a rendu ma mémoire immédiate beaucoup plus effective. Depuis mon accident j'arrive à me rappeler beaucoup plus facilement des journées que je passe etc. Comme si mon cerveau buguait et qu'il avait eu droit à une bonne misa à jour.
Je me rappelle bien. Vous êtes très jolie dans votre uniforme. lui lançais-je avec un petit sourire charmeur. Bah quoi ? J'ai le droit de draguer un peu non ? Enfin, de flirter plus précisément. Je n'ai de comptes à rendre à personne de toute façon.
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 6/3/2016, 10:49 | |
| Parfois, les évènements s'enchaînent et fond qu'on se sent soudain tout petit. Vraiment tout petit. Je dois dire qu'en ce moment, j'enchainais, malgré moi, les maladresses. Mon chef de service m'avais surprise en train de le dévisagé alors que j'étais persuadé d'avoir été discrète et voilà qu'on remarquais que je tenais ma carte à l'envers. Enfin ça, c'était prévisible, car vraiment pas discret, encore moins subtile. Le jeune anglais m'avait donc fait remarqué que c'était mieux de consulter une carte en la tenant dans le bon sens. Cela aurait pu me faire rire, mais à la place, je me suis sentie bien vite, aussi, je me hâtais de demander quel état le plat du jour. Cela devait très certainement être écrit sur un tableau noir à l'extérieur, mais je n'avais rien remarqué. Il faut dire que j'étais encore en colère contre mon imbécile de frangin. Celui-là ! La prochaine fois que je me rendrais à Lyon, il allait m'entendre. Me faire déplacé jusqu'ici pour rien, je l'avais mauvaise, et pourtant, tout le monde sait que j'ai bon caractère. Enfin bref, ce qui est fait, est fait. J'écoutais la réponse du jeune homme, du confit de canard à l'orange. J'adorais ça, en même temps, je ne suis pas très difficile, tout me plat. Du moment que ça se mange, après ... Je suis quelqu'un de très gourmand. Un sourire se dessine sur mes lèvres à ses paroles. J'adore l’accent des anglais, encore plus quand ils parlent en français. "Je vais prendre un plat du jour dans ce cas !" dis-je, avec un sourire. Je repose la carte, qui ne m'est plus d'aucune utilité.
Le jeune homme me demande ensuite si je ne suis pas infirmière. Je constate alors qu'il m'a reconnu, ce qui me surprends. Après tout, je ne suis pas toute seule à travailler là-bas et j'ai remarqué que sans notre uniforme, nous devenons presque invisible, comme si c'était l'habit qui faisait de nous quelqu'un de spécial. Vêtement que j'ai horreur de porter d'ailleurs, c'est mal ajusté, je passe mon temps à tirer dessus pour la remettre en bonne place, les boutons sautent sans cesse, une chance que je porte mes vrais vêtements en dessous, et je ne parle même pas de l’étiquette qui passe son temps à me gratter dans le cou. J'ai beau l'avoir couper dans un élan d'exaspération, il en reste toujours un petit morceau qui me chicotte sans cesse. Des fois, je n'ai qu'une seule envie, c'est de retirer cette maudite blouse et de finir mon service en habit de tout les jours, mais malheureusement, ce n'est pas possible, je n'en ai pas le droit, question d’hygiène et j'en passe. "Oh ! Et bien merci ! Mais vous savez, c'est pas très confortable !" dis-je alors. Bravo Fine, tu reçoit un compliment et tout ce que tu trouve à dire c'est que cet uniforme n'est pas confortable. Je dois vraiment être rouiller question drague, car depuis Olivier, on m'a rarement fait de compliments. Il faut dire que je n'écoute pas aussi, car ça me mets mal à l'aise. Puis tout le monde sait que la blouse d’infirmière c'est un truc qui fait fantasmer les hommes. Si ça se trouve, il à également dit ça à mes collègues. d'autant plus que j'ai toujours la même tête, avec ou sans mon uniforme. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 6/3/2016, 11:19 | |
| La demoiselle me demande quel est le plat du jour. J'ai l'impression que c'est plus pour changer de sujet ( par rapport à la carte qu'elle tenait à l'envers ) qu'autre chose, mais je ne dis rien, je ne veux pas la mettre plus dans l'embarras. Je lui annonce donc le plat du jour et elle semble assez emballée. Elle décide d'ailleurs de prendre ça. Je le note sur mon calepin avant de lui demander si elle n'est pas infirmière. C'est qu'elle m'est assez familière, et que maintenant que mon cerveau marche correctement, y compris ma mémoire, j'adore en utiliser les capacités au maximum. C'est peut-être un tantinet idiot, mais pourtant, je continue.
Oh ! Et bien merci ! Mais vous savez, c'est pas très confortable ! répond t-elle en souriant.
Elle me fait rire. Ainsi donc elle fait partie de ces femmes qui n'aiment pas les compliments. Je le vois bien à son air gêné, et à sa façon de détourner le sujet. Je suis peut-être amnésique, mais ça ne fait pas de moi un idiot !
Je veux bien croire... vous croire. Mais le uniforme de serveur, c'est pas génial non plus. En tout cas, d'après ce que j'ai vu, vous êtes une très bonne infirmière. Continuais-je en récupérant la carte. J'apporte une bouteille d'eau et une corbeille de pain et je poursuis. Je ne sais pas si vous rappellez de moi. Je m'appelle Joshua Sullivan, surnommé "le british amnésique" à l'hôpital.
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Celle qui se faisait poser un lapin, merci le frangin ! (Joshua) 30/3/2016, 08:30 | |
| J'ai tendance à me réjouir pour des choses aussi insignifiantes qu'un plat du jour. Il faut dire que ses dernières semaines, enfin, c'est derniers mois, devrais-je plutôt dire, ont été assez mouvementés dans ma petite vie jusqu'alors sans histoire. Apprendre du jour au lendemain que ma mère à mentis à tout le monde en prétendant que j'étais la fille de mon père, ce n'est pas facile à gérer. Surtout quand on sait qu'elle n'est plus là pour se défendre et expliquer son comportement de l'époque. Pourquoi avoir tromper mon père ? Je me souviens à peine d'elle, j'étais trop petite quand elle à fermer les yeux pour toujours et la seule chose dont je me souvienne, c'est que les gens dénigraient ma mère, simplement parce que je ne ressemblait pas à mon père. Sauf que des tas d'enfants ne ressemblent pas à l'un de leur parents, ce n'est pas pour autant que ... Enfin bref, quand la vérité à éclater, je me sentie pas mal trahie, mais je fais avec, comme on dit. De toute manière, elle n'est plus là pour répondre à mes questions, alors autant oublier ce qu'elle à fait et tenter de retrouver mon père biologique par mes propres moyens. Seulement, avec mon métier, j'ai de très rares moments de loisirs, et quand je peut enfin m'en occuper, je suis trop fatiguée pour tenter les démarches.Enfin, pour le moment, je me fais une joie d'un plat du jour.
Mais bien vite, le jeune serveur, que je connais pour m'être occupée de lui à l'hôpital, me complimente pour mon uniforme. Sauf, que, mal à l'aise avec les compliments, je commence à lui répondre qu ce n'est pas confortable du tout. Bref, je parle de n'importe quoi, comme toujours quand je suis nerveuse. "Il vous vas aussi très bien !"dis-je, en me mordant la joue de gène. Je parle bien sûr, de son uniforme de serveur. il me dit ensuite que je suis une très bonne infirmière et je dois dire que cette fois, le compliment me touche vraiment, on me le dit très rarement. "J'essaye simplement de faire mon travail le mieux possible. Mais c'est gentil à vous, vraiment. Ça me fait plaisir que pour une fois, on le remarque !" Le jeune anglais s’éloigne ensuite quelques minutes, afin d'aller chercher une carafe d'eau et une corbeille de pain. Carafe. Quand je pense que c'est ce que mon imbécile de frangin à fait ! Me laisser en carafe, je veux dire. Enfin, encore une fois, ce n'est qu'un détail, mais je peut vous garantir que je lui ferais passer l'envie de recommencer. "Oui, je m'en souviens. D'ordinaire, je ne me rappelle pas de tout mes patients, mais vous êtes quelqu'un qu'on ne peut pas oublier !" je réponds, en me sentant une nouvelle fois, très gênée. |
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