NOM : Rousselot. PRÉNOM : Armand Hugo SURNOM : / ÂGE : trente-neuf ans, on peut dire que le rouleau compresseur de ma connerie passe lentement, mais doucement sur ma gueule. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 25 juin 1976 à Paris. ORIGINES : françaises. ORIENTATION SEXUELLE : 100% hétéro, mais je suis presque redevenu puceau depuis le temps que j'ai pas touché une femme. STATUT CIVIL : veuf & père monoparental. ÉTUDES/MÉTIER : fut un temps, j'étais pilote de ligne, aujourd'hui on peu dire que je ne pilote plus rien du tout, mais j'apprends aux jeunes à le faire. PASSION(S) : le bricolage, j'adore construire des trucs de A à Z ou encore réparer des vieilleries, encore plus lorsque ma fille se joint à moi et que sa donne de beaux moments père/fille. j’aime également beaucoup les jeux vidéo, mais j’y passe très peu de temps depuis pas mal d’années. GROUPE : Shalimar de Guerlain. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : scénario de Mélanie Durgeau.

CARACTÈRE : Depuis son plus jeune âge, ce que l'on retient le plus de Armand, c'est son côté jovial. Toujours plein de vie, prêt à faire rire les autres avec son humour souvent douteux, parfois noir, mais souvent du genre salace. Il est un homme toujours très naturel, n'aimant pas les artifices ni les faux semblants, il aime la simplicité. Il ne possède pas un égo sur-dimensionné, il sait se remettre en question, mais il n'en reste pas moins quelqu'un de sûr de lui, mais de sur en général surtout, c'est une personne qui peut facilement et rapidement devenir un pilier, qui encaisse beaucoup, qui écoute énormément et donne souvent des conseils. Dans la même continuité de cette image, il est quelqu'un de reposant, il a ce don naturel ou cette aura, appeler cela comme vous voulez, pour apaiser les gens et les tensions autour de lui. Il n'en a pas forcément conscience, pas du tout même, en fait... mais il n'empêche que lorsqu'il est là, il y a rarement des tensions ou des haussements de tons, sauf qu'en ils proviennent de lui. Ayant un père militaire, il a été élevé à la dure, c'est donc un homme fort et protecteur. Il a des valeurs et ne dévie jamais de sa ligne de conduite. Du genre pacifiste, il préfère le dialogue avant la force, mais s'il n'arrive pas à résonner les gens, il ne fera pas sa mauviette en évitant la violence physique, mais ne l'utilisera que s'il estime l'emploi de celle-ci justifié. Son côté protecteur reprendra systématiquement le dessus avec les gens qu'il aime, notamment sa fille qui est toute sa vie, sa femme même si elle n'est plus de ce monde, et le reste de sa famille et quelques-uns de ses amis.  Il n'en reste pas moins humain, et derrière la façade de l'humour et de l'homme toujours joyeux et plein de bonne humeur, se cache depuis deux ans un homme triste et surtout détruit par la perte de sa femme. Dans le fond, c'est un homme sensible, mais qui le cache fort bien, il n'y a d'ailleurs que sa femme qui a vu cet aspect-là de sa personnalité. C'est un côté de lui qu'il ne montre pas. Sa femme pourrait vous dire également, si elle était encore en vie, c'est que Armand est un homme des plus romantique, peut-être un peu niais sur les bords parfois, mais c'est une chose qui le rend encore plus mignon et attachant. Il faut savoir qu'il n'a pas de tabou, et lorsque l'on dit que son humour peut être douteux, c'est que parfois, sa spontanéité peu le rendre maladroit et vexer les gens dépourvus d'humour. Il faut dire que parfois il ne sait pas quand s'arrêter, et lorsque quelque chose est gênant, vous pouvez être sûr que ce sera pour lui, mais qu'il ne s'en rendra pas forcément compte, tout de suite tout du moins ... À l'aube de ses quarante ans, on peut dire qu'il a perdu son côté compétitif, très présent dans toute sa jeunesse, mais maintenant qu'il a été marié et a une petite fille à élever, il c'est bien calmé. Dans toute cette gentillesse et ses bons côtés, ce cache malgré tout un homme à tendance colérique, qui parfois a du mal a contrôlé ses émotions, après tout, il n'a pas perdu tous ses côtés homme enfant. On peut aussi dire que depuis la mort de sa femme, il est devenu un peu plus renfermé sur lui-même et sa fille, comme si une bulle les entourer, et que personne n'avait le droit de pénétrer leurs espaces. D'ailleurs, il n'arrive toujours pas à faire le deuil de sa femme, faisant qu'il ne se donne pas le droit de refaire sa vie. TICS ET TOCS :  Je suis un accro au footing depuis des années et je m'arrange toujours pour faire mon footing au moins une fois par jour, ce sentiment d'être vidé de toute émotion et énergie et une véritable drogue pour moi. (+) J'ai un air "je-m'en-foutisme" qui apparemment énerve pas mal les femmes, je ne le fais pas exprès, mais cela a fini par m'amuser. (+) Depuis huit ans, Noël est devenu sa période de l'année favorite, bien évidemment parce que sa fille adore Noël, la neige et tout ça. Mais depuis deux ans, cette période a perdu de sa saveur pour lui, bien qu'il ne montre rien à sa fille pour faire comme si de rien n'était et continuer de la rendre heureuse. (+) J'adore les films d'horreur, j'adorais en regarder avec ma femme, car elle avait horreur de ça justement et que souvent, elle finissait la soirée blotti dans mes bras et j'avais le sentiment d'être le seul à pouvoir la protéger. (+) La seule fois de sa vie où j'ai pleuré, c'était à l'annonce du décès de ma femme, j'ai craqué.. J'ai montré ma faiblesse, depuis, pour ma fille, j'encaisse tout sans jamais lâcher, je n'en ai plus le droit ! (+) J'ai du mal à avancer depuis la mort de ma femme, et pour cette raison, rien n'a jamais bougé dans notre maison, et de façon plutôt manique, dès que quelque chose bouge, je le remets à sa place, comme si elle allait rentrer un soir et que la vie allait reprendre son cours normal. (+) Plutôt du genre athée et a ne croire que ce que je vois, je me suis marié à l'église uniquement pour faire plaisir à ma femme. (+) Lorsque je suis énervé, je m'enferme dans mon garage et je bricole, ça me détend et m'apaise dans la demi-heure qui suit. (+)

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Ma maison, car c'est là où je vis, c'est là où j'ai fait franchir la porte à ma femme en la portant dans mes bras, c'est là ou j'ai tous mes meilleurs souvenirs jusqu'à maintenant, c'est là où ma fille grandit depuis huit ans maintenant. Cette maison est tout ce qu'il me reste de nous, et qui m'aide à tenir, car c'est là que j'y ai mes repaires. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Je n'ai pas vraiment d'autre référence, puisque je suis né et j'ai moi-même grandi à Paris, mon père étant dans l'armée, j'aurais très bien pu être trimballé dans les quatre coins de la France, mais ce ne fut pas le cas. Et puis j'aime ma ville, j'aime sa symbolique de l'amour, cette ville touristique et vivante à toutes heures.. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Que ce soit la capitale. Car de cette façon, elle est plus attractive, plus dangereuse aussi, surtout ces dernières années. J'ai un sentiment d'insécurité, mais n'est-ce que Paris ? POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : romantique, authentique, active.

1987 Ma mère était là devant moi. Mon père aussi d'ailleurs, mais ils n'avaient pas la même expression l'un est l'autre sur le visage. Mon père semblait indifférent et dur, comme toujours, comme le militaire qu'il était. Quant à ma mère, des larmes roulaient sur ses joues. Mon énorme sac pour plusieurs mois était plus gros que moi et je me demandais comment j'allais bien pouvoir l'emmener moi-même jusqu'à dans les dortoirs. « Soit un bon garçon hein ! Écoute bien tout ce que l'on te dit, et si papa ou moi, ont te manque, tu nous appelles, d'accord ? » Je secoue la tête en signe d'affirmation. Je ne réalise pas vraiment, pas encore, ce qui va m'arriver ici. J'ai même du mal à me dire que je vais dormir ici ce soir, seul dans un lit et un lieu que je ne connais pas, et surtout loin de mes parents. Mon père nous regarde, mais ne dit rien. Il n'a jamais été du genre très bien expressif, je ne lui en veux pas, c'est un militaire après tout. À partir de demain, j'en serais un aussi, à seulement onze ans. Est-ce que cela veut dire que je serais comme lui une fois grand ? Je ne sais pas, je suis encore bien trop jeune pour le savoir. « Aller Armand, il est temps. » Je lève mon regard sur mon père qui met un terme à ses au revoir. Ma mère se penche vers moi et m'attire dans ses bras alors qu'un nouveau sanglot traverse sa gorge. « Je t'aime, appelle-moi souvent s'il te plait. » Elle dit ces mots à mon oreille. « Oui maman, c'est promis. » Elle se recule légèrement pour me regarder et j'ai fait une sorte de photo souvenir, car même si elle a les joues pleines de larmes, je veux gardé son sourire dans ma mémoire. C'est moi qui la serre fort dans mes bras cette fois, je veux lui montré l'amour que j'ai pour elle, et je n'ai que ce moyen-là pour le faire. « Je t'emmène jusqu'au dortoir. » Je me recule des bras de ma mère, pour voir mon père se pencher et attraper la lanière de mon sac. Il le soulève avec une facilité déconcertante. Il avance en silence vers le bâtiment derrière nous, et je le suis docilement. Tout le trajet se fait en silence, la recherche de ma chambre et de mon lit également. Alors que tous les autres enfants ont leurs deux parents, moi je n'ai que mon père qui m'a accompagné jusqu'ici. Il pose mon sac sur mon lit et se tourne vers moi, alors que nous sommes seuls. Il se penche vers moi, geste de sa part, qui me surprend. « Rends-moi fière de toi mon grand et écoute bien tout ce qu'ils vont te dire ! » Je suis un peu hébété, et alors que cette étreinte me déstabilise, elle est pourtant déjà terminée. Mon père garde une main sur mon épaule et mon regard fixe le sien tandis que je hoche la tête pour lui confirmer que je ferais ce qu'il me demande.

Ce soir-là, je n'ai pas pleuré, mais je n'ai pas était heureux non plus. Je ne savais pas à quoi m'attendre, ni ce que ma vie allait devenir. Je n'étais pas encore capable de comprendre, ni même dans la possibilité de savoir, que l'école militaire serait l'une des plus belles expériences de ma vie.

1993 « Je veux savoir qui a saccagé les chambres des filles ! » Le sergent nous parle le plus calmement possible tout en faisant des allers et retour devant nous, alors que nous sommes au garde à vous. « Je veux un nom et je l'aurais ou ce sera TIG, pompes et tours de terrain pour tout le monde. » Ça, c'était le fonctionnement de l'armée, si celui qui avait fauté ne se dénoncer pas, tout le monde été mis dans le même bateau, et comme nous savions toujours qui était le ou les coupables, il prenait cher par la suite. Enfin tout dépendait du fautif. Entre nous, il y avait, comme partout, une sorte de popularité. Tout comme le sergent savait parfaitement qui avait comme cet acte, mais il ne pouvait punir individuellement sans preuve. Et pourtant, chaque fois qu'il passait devant moi, il soutenait mon regard. Mais fidèle à moi-même, je restais neutre. La seule chose qu'il n'avait pas l'air de comprendre, c'est que nous n'étions pas de balance. Pour la plupart d'entre nous, nous étions arrivé dans cette école le même jour, nous avions le même but, devenir pilote d'avion. Nous étions en train de grandir tout ensemble et plus que des amis, nous étions devenues une famille. « Vous n'avez rien à me dire, Monsieur Rousselot ? » Le sergent s’est arrêté devant moi, et espère dans cette dernière tentative, que je vais avouer. Pourtant, il devrait me connaître depuis le temps ! « Non Patron. » Il plisse légèrement les yeux, comme si ça allait lui donner la possibilité de lire en moi. « Vous en êtes sur ? » Je danse d'un pied sur l'autre, levant et baissant plusieurs fois les yeux sur lui. « Et bien en fait... » Je laisse planer un peu le suspense, lui laissant croire que je vais avouer mon péché. « Vous avez un bout de salade entre les dents Patron ! » J'entends quelques éclats de rire derrière moi, son regard menaçant sur les auteurs, les font stopper aussitôt. « Nous verrons bien si passer la nuit dehors à courir sous la pluie vous fera autant rire messieurs. » Il n'y a évidemment aucune protestation. Quand on est un militaire, on garde ses sentiments à l'intérieur et on la ferme. « Aller tout le monde dehors et au pas de course. Vous n'avez pas intérêt à réveiller les autres dortoirs sinon je vous rajouté tous, une nuit de plus à courir. » Eh oui, j'avais enfin pris conscience que l'école militaire faisait partie des plus belles années de ma vie.

Il fait nuit noire et la pluie nous a trempées jusqu’aux os. Nos oreilles nous rapportent uniquement le bruit de nos souffles alors que nous courrons et les piaillements du sergent qui est resté bien à l’appris sous le auvent. «  Bon alors, qu’est-ce t’as foutu chez les filles ? » Je tourne mon regard vers mon meilleur ami, qui d’habitude aurait été dans le coup avec moi, sauf que non, pas cette fois. « Tu te rappelles de Chloé ? » Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que Quentin cherche dans sa mémoire pour remettre un visage sur ce prénom. Puis soudain, il a comme une illumination. « Naaan ne me dit pas que toi et Chloé... » Il ne termine pas sa phrase, mais je devine ce qu’il a en tête, puisque c’est exactement ce qu’il c’est passer entre elle et moi ! Et à mon sourire, il comprend que je ne me fous pas de sa gueule. « Mais pourquoi avoir foutu le bordel ? » Ouais c’est vrai qu’on aurait très bien pu faire notre affaire et rentré tranquillement, comme si de rien n’était. « Disons qu’une mauvaise personne est arrivée au mauvais moment et qu’on s’est dit, qu’il serait plus sympa de brouiller les pistes, du coup on a retourné toutes les chambres des filles, et puis garde-le pour toi, mais, j’me suis servis de la brosse à dents du patron dans les chiottes de la surveillante des filles. » Mon regard est toujours porté devant moi, alors que je suis toujours très calme lorsque j’annonce ça. Tandis que mon meilleur ami se retient de rigoler comme un gland, histoire de ne pas nous coller une punition de plus. « D’où le coup de la salade ? » Je le regarde quelques secondes avant de regarder de nouveau devant moi. « Nan nan, ça, c’était vrai, t’aurais vu ce truc vert immonde sur ses dents, j’me suis retenu pour ne pas lui dire plus tôt, mais bon, c’est vrai qu’en pensant à ça, t’imagines pas comment j’ai du gardé le contrôle pour ne pas rire. »

2005 Huit ans, voilà huit années que je suis pilote de chasse aux services de l’armée. Mais aujourd’hui, c’est fini, je raccroche ! Mon désir de gosse n’était pas de faire partie de l’armée, même si j’ai aimé ça, même si j’ai pris des putains de leçons de vie. J’ai surement fait les meilleures rencontres qu’il soit possible dans l’armée, seulement voilà, ma décision est prise, et je quitte l’armée pour me reconvertir en pilote de ligne. Je veux voir le monde, même brièvement, cela me suffit amplement ! Sortant de l’armée, il a été facile de trouver un emploi. Mais ce qui suivait, je ne l’avais pas du tout prévu. J’étais le nouveau pilote, franchement arrivé tandis qu’elle était une hôtesse de l’air présente depuis un ou deux ans déjà. Alison. Elle avait attiré mon regard le jour de la présentation de mon équipe de vol, et ce n’est que quelques heures plus tard que nous embarquons tous en direction des Caraïbes avec cent quatre-vingts passagers. Tout c’était évidemment passer sans soucis et nous étions arrivé à destination, pour un redécollage uniquement dans trois jours. Pour mon premier vol longue distance, je dois avouer que j’étais pas trop mal tombé. Mais trois jours avec mon équipe dans le même hôtel, à nous retrouver les journées et les soirs dans le même bar au bord de la plage. Cela avait évidemment permis de tisser des liens. « Alors comme ça tu étais un militaire avant ? » Je levais mon verre, mais me stoppais pour pouvoir répondre à la question. « Oui m’dame, j’ai passé dix-huit ans dans l’armée. » Je bois enfin une gorgée de mon cocktail, alors qu’elles me regardent les yeux écarquillés sous cet aveu. « Mais, t’as quel âge ? » Je repose mon verre, le gardant pourtant entre les mains. « J’ai bien cinquante balais, mais on me dit souvent que je ne les fais pas. » Je pose mon regard sur elle. Alison est là, mais elle est derrière les autres filles et c’est la seule qui ne me parle pas, j’aimerais pourtant que ce soit la seule qui le fasse. Une légère tape sur l’épaule me fait détourner les yeux, pour les poser sur celle qui vient de me la mettre. « T’es bête, non sérieusement tu as quel âge ? » Je vois clair dans son jeu, elle veut surtout savoir si elle n’est pas trop vieille pour que je puisse la sauté, mais désolé ma biche, c’est déjà cuit pour toi, il est hors de question que mon engin touche tes lèvres toutes fripées et siliconées. « J’ai vingt-neuf ans, je suis entrée à l’école militaire à onze ans, j’ai fait huit ans dans mon escadron avant de rendre mon tablier. Et me voilà ici ! » Je buvais une nouvelle gorgée et je ne faisais pas attention aux soupirs qu’elles émettaient. Il faut avouer qu’il n’y a qu’à elle que je voulais parler, seulement, c’était justement la seule qui restait en retrait. « Je vous laisse, bonne soirée à vous et a demain. » Je relevais le nez aussitôt alors que c’est elle qui venait de parlé et justement pour nous dire qu’elle partait, je ne fis style de rien et je la saluer d’un geste de la main, dont nous avions l’habitude dans l’armée, qui était un dérivé du salut militaire, en nettement moins conventionnelle. Elle s’éclipsait, alors que les volailles autour de moi n’avaient même pas fait attention à son départ. Ce qui d’ailleurs avait eu le don de me mettre légèrement sur les nerfs. C’est au bout de quelques minutes que je terminais mon verre d’un trait et je souhaitais une bonne fin de soirée à ses dames. Je marchais jusqu’à ma chambre, et au moment de passer devant la sienne, je vis de la lumière sous la porte, ce qui laissez supposer qu’elle ne dormait pas encore. Je me stoppais et avant même de réfléchir, je frappais doucement contre sa porte. Je l’entendais faire je ne sais quoi derrière, avant de venir ouvrir. « Commandant ? » Sa façon de garder cette distance de travail entre nous, alors que les autres m’appelaient déjà par mon prénom me fit sourire. Elle regardait autour de moi, voyant que j’étais seul, elle reposait son regard sur moi. « Que puis-je pour vous ? » Je place mes mains dans les poches de mon short de plage, pas d’un sexy exceptionnel, mais il fallait dire que ma musculature ne laissant pas indifférent, surtout au travers de ma chemise pas totalement boutonnée. « J’ai pensé que nous pouvions terminer la soirée ensemble ? » Je vois ses sourcils se plisser et son regard se durcir en une fraction de seconde. « Je n’ai pas l’intention de coucher avec vous ! Bonne nuit commandant. » Elle commence à refermer la porte pour me la claquer au nez, et j’avoue que je n’ai pas été très fin sur ce coup. Je bloque la prote avec ma mère et la regarde le plus sincèrement possible. « Non Alison, je ne suis pas venu pour ça, je suis désolé si c’est l’impression que j’ai pu donner... » Je lâche la porte et je passe ma main nerveusement dans mes cheveux tandis qu’elle semble être un peu moins sur la défensive. « Non, j’ai pensais que nous aurions pu tout simplement discuter un peu... histoire de... te connaitre un peu plus. » Je lui tente un sourire, et elle réfléchit quelques secondes, avant de finalement m’ouvrir sa porte et de me laisser entré.

2008 Je tenais la main d’Alison dans la mienne, tandis qu’elle était en train de souffrir le martyr. Je me sentais impuissant face à sa douleur. Douleur qu’elle avait à cause de moi, bien que nous avions pris cette décision à deux. En la voyant de cette façon et mon impossibilité de faire quoi que ce soit pour l’aider mise à par lui tenir la main, être auprès d’elle et surtout la rassurer par des mots doux. L’alliance que je lui avais mise au doigt un an en arrière était en train de me faire mal, tellement elle serait ma main dans la sienne, comme si par se biais, elle pouvait avoir moins mal. « Vous y êtes presque madame, encore une poussée. » Je regardais la sage femme qui venait de parler, avant de reporter mon regard sur ma femme couverte de sueur. Je me penche alors pour déposer un baiser sur son front couvert de sueur, me laissant d’ailleurs un gout salé sur les lèvres. « Je suis avec toi ma chérie, tu es forte, je t’aime. » Je ne trouve que ça à lui dire depuis des heures. Avec quelques variantes, évidemment, mais je suis incapable de savoir ce qui se passe en elle depuis la perte des eaux annonçant le début de l’accouchement. « Félicitations, vous avez une fille. » Tout s’arrête lorsque j’entends les pleurs du bébé. Je n’ai même pas le temps de la voir que tout le monde s’affaire autour d’elle. « Vous voulez couper le cordon, monsieur ? » Mon regard est dans le vague et j’ai presque du mal à comprendre la question. Pourtant, je hoche la tête et on me fourre aussitôt un ciseau dans les mains en me montrant le cordon ombilical, situant l’endroit où coupé, pincé avec deux ciseaux chien pince à oreille. C’est dur en fait ce truc, je dois forcé plus que ce que je ne l’aurais pensé pour pouvoir le couper en deux. Mais une fois fait, tout va de nouveau très vite, on me reprend les ciseaux et je retourne auprès de ma femme qui reprend sa respiration, mais ne quitte pas l’équipe médicale du regard, attendant surement qu’on lui donne enfin son enfant. La voir dans cet état m’a fait littéralement oublier cette appréhension de devenir père, et le questionnement intérieur auquel j’ai le droit depuis neuf mois maintenant. Vais-je être un bon père ? Est-ce que c’est vraiment fait pour moi ? Mais lorsque je vois cette petite chose reposée contre la poitrine de sa mère, je sais ! C’est un sentiment que je ne peux expliquer, et qui surement ne peux l’être réellement tans qu’on ne le vit pas, mais je sais que ma vie à enfin trouvé un nouveau sens et que je la protégerais contre vent et marée, contre toutes les difficultés de la vie, même si la vie doit m’en couter ! Je colle mon front contre celui d’Alison alors que nos deux regards comblent déjà cet enfant d’amour. « Comment voulez-vous l’appeler ? » Nous relevons le nez dans un même geste avant de nous regarder, ma femme et moi. Elle me sourit d’un seul coup, comme si, sans un mot elle me faisait un aveu. « Céline. » Dit-elle sans me quitter du regard. Et sous la surprise, je reste quelques secondes hébété. C’était un prénom qui me tenait à cœur, mais qu’elle avait refusé catégoriquement depuis le départ, je m’étais donc fait une raison et l’avais oublié. Pourtant, en plus de me rendre heureux en faisant de moi, aujourd’hui, un papa, elle venait également d’accepter cela. Je plantais alors mes lèvres sur les siennes tout en tenant sa joue de ma main libre, collant mon front une nouvelle fois à la fin de se baisé. « Merci. » Lui murmurais-je avant que nos regards se posent une nouvelle fois sur cette petite chose, qui venait de changer nos vies à tout jamais.

2015 J’avais profité que Céline soit à l’école pour venir ici. Histoire de passer du temps, seul avec ma femme. Je n’en oublié évidemment pas ma mère, quelques tombes plus loin, deux des trois femmes les plus importantes de ma vie m’avaient quitté. L’une vivante encore en moi, l’autre vivant à travers ma fille. Je ne pouvais décrire ce sentiment au fond de moi, cette triste qui me rongeait jour après jour. Ce sentiment d’impuissance, mais de culpabilité aussi. Je l’avais laissé retourner à ce qu’elle avait toujours aimé faire pourtant, mais j’aurais dû être plus égoïste que ça, après coup. Elle serait surement à mes côtés aujourd’hui encore. Mais elle était monté dans se foutu avion, j’avais été prévenu dès le lendemain, l’avion avait été détourné et nous ne savions pas ou il avait terminé, puisqu’il n’avait jamais été retrouvé, alors oui, je savais que sous se tas de terre, elle n’était pas là, mais cela me faisait tout de même du bien,  d’avoir un endroit où je pouvais venir et avoir l’impression de venir la voir. Mais à Céline aussi, aller expliqué à une enfant de sept ans, que sa mère n’est pas là-dessous, alors qu’elle n’est plus à ses côtés pour toujours... J’avais arrêté de pleurer, même si la douleur été toujours présent. Mais je gardais tout pour moi à présent, je déposais un bouquet de ses fleurs préféraient avant de finalement marcher en direction de la tombe de ma mère, qui elle n’était plus de ce monde, un an avant la naissance de ma fille. Un cancer l’ayant emporté sans que nous ne puissions faire quoi que ce soit. Alors que j’allais pour me recueillir, une voix parvint soudainement à mes oreilles. Je relevais alors le nez, cherchant qui pouvait bien chanter une berceuse dans un cimetière. Berceuse qui d’ailleurs sera mon cœur une fois encore, puisque c’était un chant que je connaissais plutôt bien, c’était celui qu’Alison utilisait toujours pour endormir Céline, lorsqu’elle était encore nourrisson. Mon regard se pose enfin sur une tête brune, a seulement quelques tombes. Je m’avance vers elle, en silence. « Jolie voix, vous devriez vous présenter à l’eurovision avec cette chanson. » Cela se voulait être de l’humour, bien que mon humour n’était pas toujours compris par tout le monde. Elle me regardait, et elle avait un je ne sais quoi, qui me troublait. C’est ainsi que j’avais entamé le dialogue avec elle, l’invitant à venir boire un café avec moi, en cette belle journée, après mettre justifié en lui expliquant que je n’avais pas voulu me moquer d’elle, mais qu’elle avait quand même une très belle voix.


J’ai commencé à voir Mélanie un peu au départ, puis très vite, elle s’est retrouvée à être régulièrement chez moi. Il n’y avait pourtant rien entre nous, du moins, rien d’officiel, il fallait dire que je n’en avais pas envie, ni le droit au final... Bien qu’il aurait fallu être un débile, aveugle et totalement con pour ne pas voir qu’elle voulait plus, seulement je n’en avais pas le droit, pour Alison ! Mais il n’empêchait que lorsque j’étais avec Mélanie, j’avais l’impression de retrouver Alison. Elles étaient similaires sur pas mal de points. Bien qu’il faut aussi dire, que nous avons dix ans d’écart, ce qui, évidemment est également un frein ! Elle a encore tellement de choses à découvrir de la vie, pour s’enticher d’un vieux de bientôt quarante ans. « Je vais faire quelques courses pour le diner, tu peux garder Céline ? » Demandais-je à la jeune femme qui était déjà assise par terre à jouer au petit cheval avec ma fille. « Évidemment. » Elle me sourit et je le lui rend instantanément. Je dois avouer que lorsque je suis en sa présence, j’ai comme une pression en moins, j’étais plus détendu, pourtant je ne pouvais aller plus loin avec elle, pour elle, mais surtout pour moi, mon manque d’égoïsme m’avait couté la vie de ma femme et me forcer à élever aujourd’hui, ma fille seule. Je ne pouvais me permettre une nouvelle perte. « Je suis rentré ! » J’avais un sac de course chargé dans un bras et je fermais la porte d’entrée de l’autre. « Dans la cuisine. » La voix de Mélanie me parvenait évidemment de la pièce qu’elle venait de m’indiquer. Je retirais mes chaussures et me dirigeais vers celle-ci. Le spectacle que je découvrais me fit perdre ma bonne humeur. Céline et Mélanie étaient là, en train de faire des gâteau, heureuse avec de la farine et de la pâte un peu partout sur les plans de travail. « Qu’est-ce que vous faites ? » Mon ton s’était tout de suite durci, j’étais même devenu froid. Mélanie leva son regard enjoué sur moi. « On fait des gâteaux, ça ne se voit pas ? » Dit-elle en rigolant, mais lorsque son regard sur pose sur le mien, je sent son sourire qui disparait, mais son regard m’indique qu’elle ne comprend pas. Le fait qu’elle pose le mot gâteau oralement a fini par achever ce que je ressentais intérieurement. « Va t-en s’il te plait ! » Elle plisse le front, comme si elle ne comprenait pas le sens de ses mots. « Mélanie, tu n’es pas sa mère, et tu ne le seras jamais, alors cesse de faire comme-ci et sors de chez moi ! » Je n’ai pas hurler, mais le ton de ma voix lui laisse comprendre qu’il n’y à pas de justification ni de changement d’avis possible. Pourtant elle essaie, évidemment. Au milieu de tout ça, Céline reste là, ne me quittant pas du regard, mais ne comprenant pas non plus ce qu’il m’arrive alors qu’elle s’amusait bien. Seulement il est hors de question que Mélanie prenne la place d’Alison dans nos vies et là, ça va trop loin ! Il ne faut finalement que quelques minutes pour que je foute la jeune femme à la porte et à Céline pour aller se réfugier dans sa chambre pour pleurer et bouder.

2016 Deux ans depuis la mort de ma femme. Et voilà des semaines que je n’ai pas revu Mélanie. Céline m’a évidemment fait la tête pendant un certain temps, puis ça a fini par passé. Ensuite est venue le temps où elle n’a pas arrêté de me demander quant est-ce qu’elle reviendrait à la maison. Mais à chaque fois je lui répondais que je ne savais pas. De son côté, Mélanie à bien tenté d’avoir des réponses une ou deux fois, mais à chaque fois je lui avais fait comprendre, qu’elle ne pouvait pas prendre la place de ma femme auprès de Céline, ni de moi d’ailleurs. C’était bien trop tôt. Puis les semaines avaient passé, et je n’avais plus revu Mélanie. Pourtant, tout comme ma fille, je sentais le manque d’elle. Elle avait perturbé ma vie comme Alison l’avait fait. Et c’était loin d’être un bon signe. Ajoutant à cela, notre différence d’âge bien trop élever à mon gout, j’en venais à la conclusion que tout était mieux ainsi... pour elle comme pour moi, mais aussi pour Céline. Nous avions repris le cours de notre vie, à deux, comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais pas rencontré Mélanie, et cela me convenait parfaitement à moi...

PSEUDO/PRÉNOM : Destinie. ÂGE : le quart de siècle bientôt. SEXE : escargot ? VILLE : poney-land  RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : j'ai vu de la lumière alors... IMPRESSIONS : si je m'inscris quelque part, c'est qu'elles sont bonnes   . FRÉQUENCE DE CONNEXION : autant que possible. UN DERNIER MOT ? j'vais reprendre une citation de Deadpool que j'adore ! "Ce soir : BRANLETTE !"    

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !