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« when we were young » césar&mélanie

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MessageSujet: « when we were young » césar&mélanie « when we were young » césar&mélanie Empty19/2/2016, 15:16


César & Mélanie
we might be exactly like we were

Devant son placard bordélique, la jeune femme soupira désespérément. Après toutes les fois où elle s'était promi d'y faire le ménage et trier le tout sans vraiment tenir la promesse, ce jour était finalement arrivé. À voir toutes les boîtes sur les étagères, les papiers qui sortaient de partout, l'envie de laisser tomber pour passer le reste de la soirée devant la télévision à écouter les émissions qu'elle avait enregistrés. Assise au sol, un sac en plastique à ses côtés pour jeter les trucs inutiles, elle passait boîte par boîte. Après en avoir fait plusieurs, elle réalisa qu'elle gardait beaucoup trop de choses qu'elle n'avait pas besoin. La plupart d'entre elles se dirigeaient dans le sac, prêt à prendre la porte lorsqu'elle aura terminé. Debout sur la pointe des pieds, elle essayait d'atteindre une petite boîte un peu plus loin, lorsqu'elle réussi à l'attraper, elle la tira vers elle, mais dans sa maladresse, ne l'arrêta pas au bon moment. Elle vint donc s'écraser contre le front de la brunette avant de tomber sur le sol. En se massant le front vite-fait, elle grommela légèrement. Elle devrait vraiment songer à porter un casque, car un jour, elle pourrait bien se prendre un rendez-vous rapide aux urgences. De toute façon, elle avait beau prendre toutes les précautions possibles, le destin avait déjà choisi pour elle. La jeune femme jeta un coup d'oeil par terre, la boîte s'était ouverte et ce qu'elle contenait s'était éparpillé un peu partout sur le plancher du placard. Malgré tout ce qu'il y avait, une photo attira son attention. Elle la ramassa et la regarda pendant quelques minutes. La photo datait des années de lycée, on y retrouvait César, Mélanie et... Damien. Un mince sourire se glissa sur ses lèvres en se remémorant ce souvenir. Comme si c'était hier. En fait, tous les souvenirs concernant son frère était resté ancré dans sa mémoire, ce qui l'avait hantés à sa mort. Ce qui expliquait pourquoi elle avait caché cette photo. Son regard s'attarda sur l'ami de son frère, ce dernier lui manquait. Oui, elle pouvait à tout moment aller lui rendre visite, mais depuis la mort de sa fille. C'était plus difficile. Il l'avait repoussé et même si Mélanie ne l'avait pas laissé tomber, elle lui avait laissé ses distances. Par contre, il ne semblait pas faire plus d'effort que ça, ce qui irritait la jeune Durgeau. À la mort de son frère, il avait été là pour elle et elle lui en était reconnaissante. Maintenant, qu'elle voulait faire de même pour lui, il n'en voulait pas.

***

Après avoir hésité pendant une bonne heure, elle avait décidé de reporter le reste de son triage pour plus tard. Pour une bonne raison ! Pas seulement pour regarder la télévision. Non, la flemmardise n'était pas au rendez-vous aujourd'hui (pour l'instant, du moins). Elle avait pris le métro pour se rendre à l'hôpital où bossait son ami. Elle avait téléphoné pour savoir s'il était présent aujourd'hui et avait réussi à avoir une réponse après s'être débattue pendant quelques minutes avec la réceptionniste. Tout était confidentielle dans cet endroit, mais elle avait réussi. Elle-même en était surprise. Disons que c'est talent de négociatrice était loin d'être perfectionné. Déjà que négocier son forfait de téléphone était impossible. Trop gentille et naïve, elle se fait facilement avoir. Avant d'arrivée sur les lieux, elle s'était arrêtée au Starbucks pour ne pas arriver les mains vides. Aussi, elle avait vraiment envie d'un thé. Boisson en main, elle fit son entrée à l'hôpital et la réceptionniste à qui elle avait parlé il y a une trentaine de minutes la guida jusqu'au bureau de César. « Docteur Peyre, vous avez de la visite. » annonça-t-elle avant de disparaître dans les couloirs. « Salut. » souffla Mélanie en lui glissant un mince sourire. Pour le coup, elle était un peu mal à l'aise. Peut-être qu'elle aurait dû prévenir de son arrivée au lieu de lui imposer sa présence. Enfin, c'était fait, il se tenait devant elle. « Je suis allé te chercher ton café imbuvable habituel, si jamais. » La jeune femme n'était pas trop fan du café, surtout le corsé. Il avait déjà tenté de la convaincre que c'était la même que le régulier, elle s'était bien fait avoir. Beaucoup trop fort pour elle, elle a passé les trente minutes suivantes avec une grimace collée au visage. « C'est bientôt l'heure de ta pause ? » Car non, elle n'était pas là pour jouer à l'assistante personnelle. Elle cherchait plutôt une façon de passer quelques minutes en sa compagnie. Voir comment il allait.

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MessageSujet: Re: « when we were young » césar&mélanie « when we were young » césar&mélanie Empty24/2/2016, 00:16


Mélanie & César
we might be exactly like we were

La vie de César n’a pas toujours été ainsi. Pour ainsi dire, avant même la mort de Emma, jamais au grand jamais il n’aurait pensé pouvoir agir de la sorte. Ça ne lui ressemblait tellement pas de laisser tomber quelqu’un qui avait besoin de son aide. Mais Hugo lui avait dit, le jour où il lui avait annoncé sa mort. Il s’était mis des œillères ne voulant pas voir que sa petite fille était malade. Si ça avait n’importe quel autre enfant, César l’aurait aidé, ça s’était sûr. Mais là, il avait mal agi et le savait. Il s’était mal comporté avec toute sa famille et tous ses amis, les rejetant un à un, pour finir par être tout seul. Il y avait bien encore des gens qui essayaient de s’accrocher à lui comme une moule à un rocher, mais ils pouvaient se compter sur les doigts de la main. Cette solitude commençait à devenir pesante pour le trentenaire. Cependant, il était le seul à blâmer. Avec un soupir, César chasse ses idées noires de son esprit. Il rumine assez depuis plus d’un an et se sent totalement fatigué et vidé. Il aimerait revenir au temps où tout ce qui le préoccupait, était d’avoir de bonnes notes au lycée, qu’il ne savait pas encore si la fille qu’il convoitait voulait de lui ou même qu’il s’inquiétait constamment sur les conquêtes de Jeanne. Cette vie-là lui semble être à des années lumières de sa vie actuelle. Il a l’impression qu’au moins trois siècles sont passés depuis qu’il a quitté le lycée, rencontré Claire, s’être marié avec elle et avoir eu une magnifique fille. Seulement, il n’y avait seulement une quinzaine d’années que l’enseignement supérieur a commencé. Sa vie n’était pas parfaite à cette époque et il galérait à prouver à Claire qu’il l’aimait réellement, mais il était heureux… Ce qui n’est clairement plus le cas maintenant. D’ailleurs, en parlant de Claire, il l’a revu au cimetière et pour le coup, ça ne s’est vraiment pas bien passé. Normal direz-vous ! il n’a pas donné de signe de vie, l’évitant autant qu’elle l’évitait et il s’est totalement coupé de sa famille. Qu’espérait-il en la revoyant ? Qu’elle retombe dans ses bras et lui pardonne tout ce qu’il lui avait fait subir. Il était con, mais pas à ce point. Un nouveau soupir et il se lève pour aller faire quelques pas dans les couloirs de l’hôpital. Il a besoin de s’occuper l’esprit et s’il voit un collègue ou même un patient, il pourra leur parler, même si eux aussi, il les a repoussés loin de lui. César marche pendant une bonne heure sans rencontrer personne et profite du calme régnant dans l’établissement hospitalier pour faire le vide dans son esprit et ne plus penser à rien. Il continue de se promener dans les couloirs et fait une boucle pour revenir dans son bureau. Il décide alors de se pencher sur la paperasse qu’il accumule depuis quelques jours maintenant. Ça ne lui fera pas de mal et comme ça, ça le débarrassera de tous ces papiers. Il en est au cinquième dossier quand il entend la voix de la réceptionniste qui l’informe qu’il a de la visite. César relève la tête, suspicieux. D’ordinaire, c’est Corinne qui le prévient de ce genre de visite. Elle a dû prendre sa pause et il se retrouve donc sans secrétaire. Tant pis. La tête de Mélanie passe par la porte, suivie par son corps tandis qu’elle le salue en souriant. L’oncologue essaie de lui rendre son sourire tant bien que mal, mais il a perdu cette faculté quand sa fille est partie. Alors, ça ressemble plus à une grimace qu’à autre chose. « Salut Mélanie. » Il n’ajoute rien parce qu’il ne sait pas réellement quoi dire. Mélanie est la petite sœur de Damien, un de ses amis. Malheureusement, il est décédé. Il a été là pour elle quand c’est arrivé et elle voudrait lui renvoyer l’appareil. Seulement, César ne veut pas qu’elle le fasse. Alors comme pour tous les autres, il l’a repoussé, rejeté bon nombre de fois, mais elle fait partie des gens qui ne lâchent pas l’affaire et même s’il ne l’avouera jamais, il est content qu’elle ne le fasse pas. Du coup, puisqu’elle fait encore une fois une tentative vers lui, pour l’aider à aller mieux, il se dit qu’il peut faire un effort, en souvenir du bon vieux temps. Mélanie lui présente le café en appuyant sur le fait qu’il est imbuvable et il ne peut pas s’empêcher de ricaner doucement. Lui, il aime le café de bonhomme comme il appelle ça. Noir et corsé. Si quelqu’un fait le sacrilège de mettre du sucre dedans, il ne répond plus de rien. Heureusement, il voit que la jeune femme n’a pas oublié. « Merci, mais tu n’aurais pas dû. » D’un signe de tête et avec ce qui ressemble plus à un sourire que quelques instants plutôt, il l’invite à prendre place sur la chaise en face de lui pendant qu’elle lui demande si c’est bientôt l’heure de sa pause. A vrai dire, pas vraiment. Mais comme il peut la prendre quand il veut, ce n’est pas gênant. « Je peux la prendre maintenant. Il n’y a pas de soucis. » César essaie de deviner la raison de sa présence ici, sans succès. Alors, il lui demande carrément. « Une raison particulière à cette visite ? » il reste poli et pas pressant dans sa question, parce que c’est ce qu’il aurait fait. D’ordinaire, César aurait posé la question avec un ton qui aurait clairement voulu dire « qu’est-ce que tu fous là ? casse toi. » Mais là, c’est tendre et gentil, comme lorsqu’ils étaient plus jeunes et que Damien était toujours là. Ce dernier serait fier de la femme que sa petite sœur est devenue, il en est certain.

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MessageSujet: Re: « when we were young » césar&mélanie « when we were young » césar&mélanie Empty10/3/2016, 07:05


César & Mélanie
we might be exactly like we were

Sentir qu'elle perdait de plus en plus César, était un peu comme si elle allait perdre son frère une nouvelle fois. Bien que ce n'était pas comparable, ça restait quand même un peu la même. À la mort de Damien, on peut dire que son ami avait pris la place de ce dernier. Toujours à l'écoute, prêt à l'aider, la conseiller, tout ce que son frère avait l'habitude de faire, César prenait le relais. Savoir que ce dernier n'avait pas besoin d'elle dans lorsqu'il en avait le plus besoin la blessait énormément. À moins qu'elle s'était imaginé une version différente de leur relation, aux dernières nouvelles, se soutenir en faisait partie. Apparemment, non. Vu la façon dont il rejetait son aide, elle ne pouvait rien faire. Pourtant, cela ne l'a pas empêcher de persévérer et tenter de réussir à lui remonter le moral. Rien de bien suffisant. Un malaise s'était installé entre eux, un malaise insupportable pour la jeune femme. Déjà qu'elle détestait être en froid avec quelqu'un lorsqu'il était question de César, c'était encore pire. Aujourd'hui, elle avait décidé de faire les premiers pas (pour la millième fois) après lui avoir laisser quelques temps. Peut-être que ça lui avait fait du bien et qu'il allait mieux. Par contre, à la vue de son sourire forcé raté, elle en jugeait que ce n'était pas le cas. Depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu, il n'y avait pas vraiment d'évolution chez l'oncologue. Sur le coup, elle se sent mal. Prévenir qu'elle allait se pointer aurait peut-être été une meilleure idée, mais en y repensant, ça aurait pu être un échapatoire pour lui. Trouver des défaites par téléphone est beaucoup plus simple qu'en personne. Dans la pièce, on pouvait sentir le malaise, la poussant à enchaîner sur le café qu'elle lui avait acheter. Heureusement qu'elle lui avait pensé, car honnêtement, elle ne savait pas trop quoi dire. Elle avait beau y avoir réfléchis tout le long de la route jusqu'à son bureau, s'être préparé mentalement, mais devant lui, elle avait tout oublié. Lorsqu'elle se moqua du café pour détendre l'atmosphère, elle fut soulager de voir qu'elle avait réussi. Normalement, c'était la pro pour se caler dans ce genre de situation. « Tant qu'à m'en prendre un, je me suis dit que t'en avais peut-être besoin. » De toute façon, toute personne buvant régulièrement du café ne pouvait en refuser. Vive la caféine ! L'ambiance c'était adoucie et César semblait un peu plus détendu. Son sourire se glissait sur ses lèvres facilement, rien de forcé. Il l'invita à s'asseoir, ce qu'elle fit après avoir déposé son café sur son bureau. N'ayant pas vraiment envie de le déranger pendant qu'il bossait, elle lui demanda quand était sa pause. Quand il le voulait apparemment. À sa réponse, elle lui retourne un sourire. Au moins, il ne s'est pas trouvé d'excuse pour cette fois-ci. Ce qui signifiait qu'au final, la présence de Mélanie ne le dérangeait pas autant qu'elle le croyait. « J'avais envie de te voir, c'est tout. » répondit-il en dérivant son regard vers le gobelet de Starbucks qu'elle tenait sur ses genoux. Elle était nulle pour mentir, même si -techniquement- elle ne mentait pas. Donc, ça ne prit pas de temps avant qu'elle relève la tête pour le regarder. « Je m'inquiète pour toi, César. » lâcha-t-elle sincèrement. « Tu t'en fiches peut-être, mais pas moi. Tu peux faire ce que tu veux, mais ne laisse pas tout ça bousiller notre amitié. » Il avait le droit de s'isoler après ce qu'il avait vécu. Avec le décès d'Emma et son divorce, il avait toutes les raisons possibles de le faire, mais elle ne voulait pas perdre ce qu'il avait à cause de ça. Elle refusait de se faire rejeter. « Tu as besoin de moi, tout comme moi j'ai besoin de toi. » Ce n'était pas parce qu'elle avait réussi à traversé ses épreuves qu'elle n'avait plus besoin de lui. Ensemble, ils formaient une équipe. Dès que l'un coule, l'autre le remonte. Mais pour que ça fonctionne, ils doivent coopérer.


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MessageSujet: Re: « when we were young » césar&mélanie « when we were young » césar&mélanie Empty20/3/2016, 00:30


Mélanie & César
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César est reconnaissant à tous les membres de sa famille et à tous ses amis qui veulent encore le voir d’insister pour qu’il sorte la tête de l’eau après ce qui s’est passé ces deux dernières années. Cependant, fier comme il l’était, il ne le dirait probablement jamais. Alors, de voir débarquer dans son bureau Mélanie, ça l’enchante autant que ça l’emmerde. Seulement, aujourd’hui, il a décidé de faire un effort. Il a décidé qu’il se comporterait bien, qu’il redeviendrait l’espace de quelques temps le César Peyre qu’elle a connu et qui l’a toujours soutenu. « C’est gentil de ta part. Merci beaucoup. Effectivement, j’en ai besoin. Ça doit se voir sur mon visage. » Le trentenaire n’a pas besoin de regarder son reflet dans un miroir pour savoir que des cernes de trente mètres de long ornent ses yeux, qu’il a un peu maigri et que ses cheveux ont blanchi. C’est clair que depuis l’annonce de la maladie de Emma et maintenant, il a sûrement pris dix ans dans la gueule, alors qu’il n’y a que deux ans qui se sont réellement passés. Mais le choc de la leucémie, la mort de sa fille puis le divorce on finit de l’achever. Alors, il doit ressembler à un zombie et ce parce qu’il ne dort pas beaucoup et ne mange pas à sa faim. Dormir lui semble inutile parce qu’il rêve toujours de Emma et Claire et donc, il essaie au maximum de limiter ses heures de sommeil. Pour ce qui est de la bouffe, César a perdu le goût de manger. Il ne mange que réellement lorsqu’il en a besoin, et plus par envie. Il sourit alors à la jeune femme, ou du moins essaie de sourire, pour lui montrer qu’il va bien se comporter aujourd’hui parce qu’elle a eu la gentillesse de venir le voir. L’oncologue ne relève pas quand elle lui annonce la raison de sa venue. Elle fait ce qu’elle veut après tout. Seulement, le savoir, lui met du baume au cœur et un sentiment de bien-être s’insinue dans son cœur. Une douce chaleur l’enveloppe et il sourit sincèrement pour la première fois depuis qu’elle est arrivée. Cependant, le sourire que César aborde s’estompe dès que Mélanie reprend la parole. Il soupire et lève les yeux au ciel tandis qu’elle continue de parler. Pourquoi faut-il qu’elle amène ça sur le tapis ? Il aurait préféré qu’elle parle de sujet sans importance, plutôt que Emma soit intégrée à la conversation. Elle finit par une phrase qui aurait pu sortir d’un mauvais film français à l’eau de rose. César soupire une nouvelle fois avant de prendre la parole. « Je te remercie Mélanie, mais il n’y a pas besoin de s’inquiéter pour moi. Je me porte comme un charme. » Le mot mensonge s’inscrit en gras dans son esprit alors qu’il continue de la regarder. Le trentenaire voudrait lui dire qu’il ne va pas bien, qu’il n’arrive plus à vivre correctement depuis que sa fille n’est plus de ce monde mais il n’y arrive pas. A la place, il préfère faire comme avec tout le monde et raconter de la merde. « Notre amitié ne sera pas bousiller comme tu dis. Je sais que je peux compter sur toi si jamais il y a un soucis. Mais ne t’en fais pas, je vais bien. » Nouveau sourire et il boit une gorgée de son café. Mélanie n’a pas oublié qu’il ne l’aime que noir et sans sucre. Elle ne l’a jamais aimé de cette manière d’ailleurs. « Et toi comment tu vas ? » Changement de sujet pour ne plus avoir à parler de lui. Il était devenu expert dans cette matière. Eviter de parler de lui, pour ne pas répondre aux questions qu’on lui posait que ce soit sur lui ou sur Emma et sa mort. C’était bien ainsi.

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