Sujet: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 6/2/2016, 06:19
Un nom... juste un nom. C'était tout ce qu'elle avait trouvé. Et peut-être ce nom n'avait il rien à voir avec son histoire. Peut-être que la personne portant ce patronyme n'était encore qu'un patient de son père... Mais pourquoi alors l'avait-elle trouvé griffonné sur un morceau de papier ? C'était suspect. Clairement suspect. Mais ça ne voulait rien dire pour autant. Absolument rien. Il ne fallait pas qu'elle s'emballe. Surtout pas. Ca la mènerait encore à une déception énorme si jamais il n'y avait pas de rapport. Et puis elle ne devait pas se précipiter. Elle devait réfléchir, penser à son approche. Pas comme elle l'avait fait avec le couple d'il y avait quelques mois.
Elle commença d'abord par chercher son nom dans l'annuaire. Elle ne fût pas surprise, au fond, d'en trouver plusieurs dans les pages blanches et se sentît presque découragée à l'avance de devoir vérifier toutes les personnes qui y étaient inscrites. Par qui commencer ? Devait-elle faire le tour de Paris pour les éliminer une par une ? C'était aberrant. Le simple fait de l'envisager était fou. Elle allait les appeler, tout simplement, leurs demander s'ils avaient des enfants, pour un soit disant sondage... ça pouvait marcher. Alors c'est ce qu'elle fît. Et au final, elle pût éliminer la majorité des candidats. La plupart n'avait pas d'enfant ou était trop vieux pour adopter. Il ne resta alors qu'un seul nom. Un certain Angel Degasne. Elle fixa ce nom longuement, frôlant la page sur laquelle il était noté. Elle mordilla sa lèvre avant de noter l'adresse sur un bout de papier, bout de papier qu'elle rangea avec précaution dans son porte-feuille, la main un peu tremblante. Comme c'était le dernier de la liste, elle avait décidé qu'elle se rendrait directement chez lui. Elle n'irait pas sonner, elle essaierait juste de recueillir des informations depuis l'extérieur, juste en regardant, de loin.
La décision d'y aller fût difficile à prendre. Mais elle trouva la motivation un dimanche matin, après s'être retournée encore et encore dans son lit, en proie à de longues réflexion à ce sujet. Mais sa décision était prise ce jour-là. Et elle n'avait pas choisi le dernier jour de la semaine par hasard. Elle voulait être sûre de le trouver chez lui. Elle prît une douche rapide, attacha ses cheveux de manières un peu brouillonne, enfila une veste sur son pull et partît en direction de la station de métro d'une démarche déterminée. Elle puisait dans toute sa volonté pour trouver le courage de se rendre dans le quartier de cet inconnu. Peut-être aurait-elle une mauvaise surprise, qui plus est ? Mais elle ne voulait pas s'attarder sur les aspects négatifs qui pourraient en découler.
Lorsqu'elle arriva dans le quartier en question, dans une partie du XVIème arrondissement, elle se sentait fébrile. Elle cala ses mains moites dans les poches de sa veste et avança dans la rue notée sur le fameux bout de papier. Elle marchait lentement, regardant les numéros défiler. Elle voulait être sûre de ne pas passer à côté. Puis elle le trouva et s'arrêta net. Elle fixa longuement le numéro, le compara avec celui noté au creux de sa main puis souffla pour calmer ses nerfs. C'était là. Si les pages blanches indiquaient la bonne adresse, c'était là, sans aucun doute. Elle analysa d'une distance raisonnable le foyer planté là. C'était une jolie maison, avec un jardin qui paraissait très agréable. De là, elle ne pouvait pas vraiment voir si la maison était occupée mais elle n'osa pas s'approcher pour autant. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre : 8h45. Il était tôt pour un week-end. Il n'y avait d'ailleurs presque personne dans la rue. Elle attarda ses doigts dans ses cheveux et glissa une mèche au dessus de sa lèvre supérieure, se balançant légèrement d'avant en arrière sur ses pieds. Elle ne savait pas quoi faire de ses dix doigts. Devait-elle approcher ? Peut-être. Mais alors qu'elle s'apprêtait à avancer, la porte d'entrée s'ouvrît et elle vît quelqu'un en sortir. C'était un homme. Peut-être le fameux Angel ? Il avait une carrure imposante. Mais rien d'effrayant. Il était juste... impressionnant. Il avait des cheveux bruns, en bataille et c'est tout ce qu'elle pouvait voir, de là où elle se trouvait. Elle se mît à mâchouiler sa mèche de cheveux et osa avancer de quelques pas.
Elle pût alors voir un peu plus par-dessus le muret qui entourait la demeure. Et elle vît surgir depuis l'intérieur une tête blonde. Un petit garçon aux frisettes adorables. Un véritable petit ange. Elle sentît son coeur se serrer dans sa poitrine et regarda furtivement ses propres cheveux, bouclés et blonds. Etait-il seulement possible que...? Elle pinça les lèvres. Elle ne devait pas s'emballer. Surtout pas. Ca ne prouvait rien. Absolument rien. Mais ça n'empêchait pas son coeur de battre dans sa poitrine comme si elle venait de courir un marathon. Il fallait qu'elle en sache plus. Il le fallait. Elle en avait besoin.
Jaesun Chesnais
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 6/2/2016, 12:33
hope is the only thing stronger that fear
I always walked a definite line, cutting a dash, cutting it fine. And once, only once did I lose control, I gave her my soul. I was immortal till today, now I feel a cold decay crawling over me. No one can have more than their due. I wanted life, I wanted you, only the very best, no other interest (by anaëlle)
Son boulot, Angel l’adorait. Se lever le matin et aller travailler lui apportait un réel apaisement. Mais, même s’il aimait énormément passer ses journées à son cabinet, rien ne valait celles en compagnie de son petit bonhomme. Les weekends étaient leurs moments à eux. Ils pouvaient rester enfermés à jouer pendant des heures ou aller se promener, pique-niquer. Angel n’était jamais à court d’idée. Il voulait rendre son fils heureux et voir sa bouille émerveillée à chaque nouvelle activité, même la plus banale, lui apportait tout le bonheur du monde. Bien sûr, il se sentait seul dans sa vie sentimentale mais Angel ne voulait rien y changer. Il n’avait plus confiance en personne et surtout pas en la gente féminine. Sa seule histoire d’amour s’était transformé en désastre et, aujourd’hui, seuls les mauvais souvenirs restaient. Ses amis lui avaient souvent répété « tu verras, le temps passe, les bons souvenirs restent ». Pas pour lui. Dès qu’il pensait à son ex femme, des images de peine apparaissaient devant ses yeux mettant de côté les bons souvenirs. Il n’était tout simplement pas prêt à lui pardonner. Il n’avait plus aucune nouvelle et il n’en désirait pas. Elle pouvait être à deux kilomètres ou dix mille, ça ne changerait rien pour lui. Parfois, il regrettait presque de l’avoir rencontrée, de lui avoir laissé une chance de l’approcher, lui l’homme sans attache. Mais lorsqu’il posait les yeux sur son enfant, il oubliait totalement cette possibilité. Sans elle, jamais il n’aurait connu le bonheur d’être père. Il n’était peut-être pas son géniteur mais il se sentait papa à cent pour cent.
« papa ! papa ! pu’ dodo ! » Ouvrant un œil, Angel retint un rire en voyant le petit sautiller à côté de lui. Il faisait encore sombre dans la chambre, les rideaux ne laissant passer que peu de lumière. Un coup d’œil vers le réveil lui confirma l’heure bien matinale. 6 heures 54. « Bonjour à toi aussi mon poussin » dit-il d’une voix endormie tout en se redressant pour aider son fils à monter dans le lit. Il était tôt, oui, il aurait pu ronchonner, évidemment, mais voir les petites boucles blondes s’agiter devant son visage fit s’envoler toute mauvaise humeur. La blondeur de l’enfant contrastait avec ses propres cheveux mais personne n’avait jamais questionné leur ressemblance. Son ex femme étant très blonde, ça n’avait jamais posé souci. Les yeux noirs et les boucles de l’enfant étaient des preuves suffisantes pour les gens. C’était drôle parfois d’entendre des « mon dieu qu’il te ressemble ». Au fond, ça n’était pas une aberration, le petit lui ressemblait vraiment mais surtout par ses attitudes, ses mimiques. Angel en était très fier. « Mais papa, moi je veux pain au ssocolat. » Dégageant les cheveux du visage de son fils, il embrassa son petit front et tapota son nez. « Tu as oublié la phrase magique… » « sitoplait papa. » « C’est bien Evan… » Tendrement, il serra son fils contre lui et le berça profitant du calme éphémère de son enfant. Il était une véritable petite boule de nerfs alors Angel tentait d’attraper le moindre petit moment de tendresse. Mais il adorait le voir courir partout et découvrir la vie du haut de ses trois grandes années.
Quelques minutes plus tard, Angel se retrouva hors du lit trainé par son fils jusqu’à la salle de bain. L’objectif était de se laver et s’habiller pour aller à la boulangerie du quartier. Un nouveau moment de complicité qui donna le sourire au jeune papa. Encore un dimanche agréable qui se profilait à l’horizon. Fin prêts, écharpes autour du cou et manteau chauds sur les épaules, ils sortirent de l’immeuble typiquement parisien pour se retrouver dans la cour de leur résidence. Il adorait cet endroit. Calme, loin des boulevards animés. La rue sur laquelle la cour donnait était à sens unique et bordait un jardin où ils aimaient se promener. « Doucement ! » Angel attrapa la main de son fils qui gambadait déjà dans la cour vers le portail. L’appel du pain au chocolat réveillait le monstre en lui. « Mais j’ai faim moi papa. » Si Angel ne l’avait pas encore compris, c’était maintenant fait.
Avançant vers la grille, il la déverrouilla de son pass avant de refermer derrière eux. Une fois sur le trottoir, ils tombèrent nez à nez avec une jeune femme qui semblait prostrée. Angel fronça un peu les sourcils. Etait-elle perdue ? Elle semblait complètement ailleurs, le regard dans le vague et surtout inquiet. « Bonjour ? » tenta-t-il comme s’il craignait de la faire fuir en lui parlant. « Vous avez l’air un peu perdue, vous avez besoin d’un renseignement ? » Peut-être cherchait-elle son chemin ? Peut-être cherchait-elle quelqu’un qui habitait ici ? Angel n’était pas du genre trop bavard mais il ne voulait pas passer en l’ignorant alors qu’elle était littéralement plantée en travers de leur chemin. Evan, lui, ne se posait pas de telles questions, sa petite main tirait sur celle de son père discrètement, espérant le faire avancer pour enfin rejoindre la boulangerie.
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 7/2/2016, 22:04
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Clémentine était complètement perdue. Que devait-elle faire ? S'avancer et aller à la rencontre du petit garçon et de son père, au risque de troubler la tranquillité de leur existence ? C'aurait été égoïste. Et elle l'avait déjà fait une fois. Par chance, la confrontation s'était écourtée avant qu'elle ne commence un interrogatoire gênant. Elle ne devait pas commettre cette erreur aujourd'hui non plus. Ce serait suspect. Et elle risquerait plus de braquer l'adulte du duo qu'autre chose, passer pour une personne intrusive et irrespectueuse. Mais elle ignorait totalement comment agir dans ce cas là. Elle hésitait et les pensées fusaient à une vitesse folle, s'emmêlaient dans son esprit. Elle aurait dû un peu plus réfléchir avant de venir ici. Mais maintenant il était trop tard. Elle hésita, regarda derrière elle. Devait-elle repartir ? Revenir plus tard après une plus mûre réflexion ? Mais elle n'eût pas le temps de se poser plus la question et remarqua que l'homme en question s'approchait d'elle. Elle aurait voulu partir en courant mais ses pieds semblaient collés au bitume du trottoir sur lequel elle était planté. Elle déglutit et appréhenda les premiers mots de l'homme face à elle. « Bonjour ? » lui adressa-t-il avec une certaine douceur et une curiosité facilement détectable dans la voix et dans son expression. En même temps, s'étonner devant une cruche à l'air déboussolé et affolé n'avait rien d'anormal. « B... bonjour. » répondît-elle, tentant de reprendre contenance en se redressant un peu. « Vous avez l’air un peu perdue, vous avez besoin d’un renseignement ? » Elle pinça les lèvres à sa nouvelle question. Que pouvait-elle répondre ? Non non, je vous ai trouvé tout va bien. Non, elle ne pouvait clairement pas révéler une telle chose. Elle enfonça ses mains dans ses poches, à nouveau et tenta un sourire. « Tout va bien. Merci. » répondît-elle aussi rapidement qu'elle le pût, n'osant cependant pas le regarder de front. Il le fallait pourtant si elle voulait qu'il gobe son mensonge. Elle déglutît et lui refît face, plantant ses yeux dans les siens. Il avait un regard doux, profond. C'était assez plaisant de s'y plonger, malgré le fait qu'elle lui racontait des bobards. « Je... je visite un peu le quartier. Il est très agréable. J'étais juste en train de me dire que votre immeuble avait l'air vraiment sympa et que ça devait être super d'y vivre. » Comment pouvait-elle être aussi à l'aise à mentir comme ça ? Elle avait l'entraînement en même temps. Elle avait raconté à tout le monde qu'elle partait en internat, à l'époque où elle avait appris pour sa grossesse et que cette dernière devait, sous les conseils de ses parents, restée secrète. Elle avait pris l'habitude de fixer les gens et de lâcher ses affabulations sans trembler.
Son regard fût attiré par le petit garçon qui tirait sur la main de son papa. Apparemment, il n'avait pas l'air de s'intéresser à elle. Pas le moins du monde. Peut-être était-ce un signe... ? Qu'il n'était pas... Non ça ne prouvait rien. Elle sourît, masquant la déception qui avait manqué de pénétrer son cœur. « Votre fils est adorable. Quel âge a-t-il ? » demanda-t-elle innocemment, se reconcentrant sur le père avec peine. Elle n'avait qu'une envie, regarder le petit garçon en détail pour trouver des ressemblances avec elle plus subtiles. Car des cheveux bouclés blonds ne suffisaient pas. Hélas...
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 11/2/2016, 16:57
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Parler aux inconnus n’était pas dans les habitudes d’Angel mais en plus d’être en plein milieu du trottoir, cette demoiselle avait l’air réellement perdue. Bien sûr, il n’allait pas lui parler pendant des heures. Proposer son aide serait suffisant. Il connaissait un peu ses voisins, la résidence n’étant pas très grande, il n’aurait aucune difficulté à la renseigner si elle avait un nom à lui donner. Evan, lui se contentait de tirer sur sa main. Son seul objectif était d’avoir son pain au chocolat et il estimait certainement avoir assez attendu. « B... bonjour. » Se forçant à sourire, Angel scruta la demoiselle. Il ne l’avait jamais vue dans le quartier. « Tout va bien. Merci. » Evan serait sûrement ravi s’il pouvait comprendre. Si tout allait bien c’était signe qu’ils n’allaient pas s’attarder. Pourtant, il continuait de tirer doucement sur sa main. Angel sera un peu ses petits doigts pour lui faire comprendre sans mot qu’il devait rester calme encore un peu. Son fils n’était pas capricieux mais il pouvait comprendre son impatience. « Je... je visite un peu le quartier. Il est très agréable. J'étais juste en train de me dire que votre immeuble avait l'air vraiment sympa et que ça devait être super d'y vivre. » Jetant un œil sur le bel immeuble, Angel hocha la tête. Il avait trouvé cet appartement rapidement après son divorce. Pour lui il était inconcevable qu’ils continuent à vivre dans l’appartement qui avait été témoin de toute son histoire avec son ex femme. Angel avait eu besoin de renouveau. Le coup de cœur pour l’appartement avait été immédiat. Bien qu’un peu cher, il n’avait pas hésité. Il s’était de suite vu y vivre paisiblement avec Evan. Et il ne s’était pas trompé. « C’est vrai. C’est plutôt petit et en face il y a ce petit parc » dit-il en montrant les jardins. « ça permet de pouvoir profiter de l’extérieur sans être directement sur les grandes avenues. » Angel aimait Paris mais y vivre était compliqué. Il lui fallait du calme. Et ce quartier était tout ce qu’il avait toujours désiré.
Observant le visage de la demoiselle, il constata qu’elle était sûrement un peu jeune pour effectuer un achat dans la résidence, ou même le quartier. Peut-être avait-elle juste la chance de paraître plusieurs années de moins que la réalité. Il n’allait pas lui demander, ça n’était pas ses affaires. « Votre fils est adorable. Quel âge a-t-il ? » Suivant le regard de la blonde, Angel ne put que sourire en voyant le petit le regarder avec une bouille implorante. « Il va avoir 4 ans dans quelques mois » répondit fièrement le papa tout en passant sa main libre dans les boucles de son fils. Celui-ci fronça son nez comme son père avait l’habitude de le faire. « Il est encore plus adorable quand il n’a pas faim. » « Oui papa, faim ! » Evan qui s’était un peu calmé se mit à tirer à nouveau sur sa main. « Je crois qu’il faut qu’on aille nourrir ce ventre. Si vous voulez je peux vous montrer les commerces du quartier ? » Qu’elle le suive ou non lui importait peu, il voulait juste avancer pour aller enfin achat les pains au chocolat. Finalement lui aussi commençait à avoir faim. Alors sans attendre, il prit la direction des petits commerces, devancé par un Evan impatient. Sans regarder, il comprit vite que la demoiselle leur avait emboité le pas. « C’est à trois minutes à pied top chrono. Vraiment pratique. On n’a pas trop l’impression d’habiter Paris. » « Madame, papa, vite. Pain au socolat. » Evan les fixait l’air autoritaire et Angel n’eut pas le cœur de le rappeler à l’ordre. Il avait l’impression de se voir dans ses mauvais jours et ça le rendait fier. Il n’aurait pas dû ressentir ça, évidemment. Son fils devait rester le plus calme possible mais voir qu’il lui ressemblait malgré tout était une victoire.
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 22/2/2016, 16:15
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Clémentine aurait pu être tétanisée. Après tout, elle venait d'être prise en flagrant délit. Elle se trouvait près de chez lui et reluquait leur immeuble. C'était tout de même suspect. Pourtant, elle se montrait aussi sûre d'elle que possible, espérant que sa supercherie fonctionne. Elle n'était pas certaine du résultat pour autant. Allait-il se laisser convaincre par un tel bobard ? Serait-elle assez convaincante ? « C’est vrai. C’est plutôt petit et en face il y a ce petit parc » commença-t-il à lui expliquer et elle se détendît quelque peu. Il n'était pas agressif. Il n'avait pas l'air de se méfier plus que de raison. « ça permet de pouvoir profiter de l’extérieur sans être directement sur les grandes avenues. » Clémentine acquiesça. Elle était d'accord. Les espaces verts étaient rares dans la capitale et étaient une réelle source de bien être. Elle n'était pas très « nature », elle n'avait jamais vraiment connu ce genre d'environnement. Mais c'était toujours agréable de prendre l'air loin des voitures. Et puis elle se dît qu'avec le petit bout de chou, il était évident que se balader entourés de bagnoles n'étaient pas rassurant ni même adéquate pour l'enfant.
Elle enchaîna justement en parlant du petit garçon qui était agrippé à la main de son papa, essayant de le traîner derrière lui. Sans succès évidemment. Il était haut comme trois pommes et devait avoir la force d'une mouche. Mais c'était adorable et Clémentine, s'efforçant de ne pas trop le fixer ne pût pourtant pas s'empêcher de lui jeter de nombreux coups d'oeil, attirée par sa bouille blonde. Elle se demandait quel âge il pouvait avoir. « Il va avoir 4 ans dans quelques mois » lui répondît simplement le père du petit garçon. Le cœur de Clémentine se serra et elle respira profondément pour ne pas montrer sa fébrilité. Etait-ce possible que... ? Il fallait qu'elle se calme. C'était peut-être un hasard. Il n'était pas le seul petit garçon allant sur ses quatre ans. Elle ne devait surtout pas s'emballer. Surtout pas. « Waw, c'est un grand ! » s'extasia-t-elle en souriant au petit bonhomme qui, clairement, s'impatientait. « Il est encore plus adorable quand il n’a pas faim. » « Oui papa, faim ! » En entendant la petite voix de l'enfant, Clémentine eût envie de le prendre dans ses bras et de le serrer fort. Elle n'en fît évidemment rien et se contenta de laisser échapper un rire. « Je crois qu’il faut qu’on aille nourrir ce ventre. Si vous voulez je peux vous montrer les commerces du quartier ? » lui proposa, à sa grande surprise l'homme face à elle et Clémentine s'empressa d'acquiescer. Elle se fichait éperdument des commerces du quartier à vrai dire. Elle voulait juste prolonger l'instant. Rester un peu en présence du petit garçon, même si ce dernier ne lui accordait pas un grand intérêt. A ses yeux à elle, il était fascinant. Elle suivît donc le duo de mâles dans la rue et se mît à leur hauteur, à côté de l'enfant, les mains enserrées autour de la bandoulière de son sac à main. Elle ne devait pas les lâcher. Il fallait qu'elle trouve un moyen de vérifier l'identité du petit garçon, sans ruiner la vie de ce dernier ou celle de l'adulte. « C’est à trois minutes à pied top chrono. Vraiment pratique. On n’a pas trop l’impression d’habiter Paris. » lui expliqua-t-elle et elle ouvrît la bouche pour lui répondre, mais le petit garçon l'interrompît. « Madame, papa, vite. Pain au socolat. » dît-il d'un ton autoritaire et Clémentine en rît doucement. Il avait du caractère, c'était amusant à voir. Et ça le rendait d'autant plus attachant, trouvait-elle. Mais peut-être qu'elle n'était pas objective. C'était même quasiment sûr. Elle soupira légèrement d'aise et finît par répondre au brun. « Ca doit être vraiment appréciable. C'est comme vivre dans un village. Et puis c'est pratique d'avoir tout à proximité. De tout faire à pied. » Elle disait ça en regardant un peu autour d'elle. Le quartier était vraiment beau. On devait s'y sentir bien. Mais elle pensa intérieurement que Montmartre lui manquerait si elle décidait de déménager de son appartement. « Ca fait très... familial en tout cas. » conclût-elle et ils parvinrent enfin devant la boulangerie. Elle se dépêcha de fouiller son sac à main. « Vous m'autorisez à vous payer les pains au chocolat ? Pour vous remercier de votre gentillesse... » Elle sortît son porte-feuille, en même temps qu'elle prononçait sa proposition. Et sans vraiment laisser le choix à l'homme face à elle, elle entra dans la petite boutique et se dirigea directement vers la caisse. Elle demanda quatre pains au chocolat qui lui furent vendus et sortît avec le petit sachet en papier qu'elle tendît au père du petit garçon. « Voilà. Quatre pains au chocolat. » Elle regarda le petit garçon et lui sourît. « Désolée de t'avoir fait attendre, bout d'chou. » lui dît-elle hésitant un peu avant d'aller ébouriffer ses cheveux. Elle sortît la viennoiserie et la tendît au susnommé bout d'chou qui la remercia avec un sourire qu'elle trouva à croquer. Elle s'accroupît légèrement et lui sourît tendrement. « Comment tu t'appelles, mon grand ? » lui demanda-t-elle, une fois à sa hauteur. « Evan! » répondît le petit garçon avec enthousiasme, les lèvres et le menton déjà couverts de miette, mâchant avidement sa première bouchée. « C'est très joli dis donc. » s'émerveilla-t-elle un peu exagérément, faisant glousser l'enfant. « Moi c'est Clémentine. » se présenta-t-elle en posant une main sur sa poitrine, comme pour se désigner. Puis elle leva les yeux vers le père et lui adressa un sourire aussi. « Et vous ? » l'interrogea-t-elle en mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Elle le connaissait déjà, au fond. Mais autant feindre jusqu'au bout la rencontre fortuite.
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 27/2/2016, 12:54
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Angel se surprenait lui même à être agréable avec cette jeune femme. C’était tout à fait normal après tout, elle ne lui avait rien fait mais son côté froid prenait trop souvent le dessus. Peut-être était-ce la présence de son fils qui apaisait les choses. Au fond, Angel s’en fichait, bientôt cette demoiselle ne serait plus qu’un lointain souvenir, il était inutile de la froisser. Le plus gêné dans l’histoire était Evan. Il réclamait son pain au chocolat depuis de longues minutes et c’était presque devenu une torture pour lui. En papa attentif, il préféra continuer sa route tout en proposant à la jeune femme de les suivre. Il ne voulait pas énerver son fils, il avait bien assez attendu. Gérer une crise de larmes n’était pas dans ses plans. Son fils n’était pas si colérique mais il avait son petit caractère et savait se rebeller quand il en estimait avoir le droit. « Ca doit être vraiment appréciable. C'est comme vivre dans un village. Et puis c'est pratique d'avoir tout à proximité. De tout faire à pied. » Hochant la tête Angel songea à ce qu’aurait été sa vie s’il n’avait pas pu trouver un appartement dans un endroit aussi calme. Il n’aurait certainement pas supporté vivre en plein Paris entouré de toutes ces personnes stressées. Il avait bien assez de ses problèmes et n’avait aucune envie de plonger dans ceux des autres. « Clairement. Après, ça reste une grande ville mais au moins on ne s’y sent pas oppressé. »
« Vous m'autorisez à vous payer les pains au chocolat ? Pour vous remercier de votre gentillesse... » Devant la boulangerie, Angel resta bête. La demoiselle venait de le prendre au dépourvu et de le planter pour entrer dans la boutique. Un instant, il eut envie de la suivre et de lui dire que tout ça était hors de question mais il se retint. Il n’avait pas l’envie d’attirer l’attention sur eux. « Voilà. Quatre pains au chocolat. » De toute façon, il était déjà trop tard, la blonde venait de réapparaitre. « Désolée de t'avoir fait attendre, bout d'chou. » Angel mordit sa lèvre en la voyant si agréable avec son fils. Comment une étrangère pouvait-elle se montrer plus tendre avec lui que sa propre mère ? Du moins celle qui était censé l’être. L’homme eut cependant un pic au cœur. Il n’aimait pas que les gens soient trop proches de son fils mais il se retenait de l’enfermer dans une bulle. Le petit avait besoin de contact. Si Angel était quelqu’un de très solitaire, il ne voulait pas que son fils subisse ses choix de vie. Cette demoiselle ne faisait rien de mal après tout et le sourire de son fils devant elle lui coupa toute envie de réprimande. « Comment tu t'appelles, mon grand ? » « Evan ! » Le dit Evan qui mâchouillait peu élégamment fit rire doucement son père. S’il avait un coup de mou, regarder le visage de son fils l’apaisait directement. Seulement il se retenait tant bien que mal de partir en courant. Il se sentait quelque peu oppressé voir envahi par cette jeune femme. Il aurait pu partir sans explications, après tout il ne lui devait rien. « C'est très joli dis donc. » « Moi c'est Clémentine. Et vous ? » Surpris, Angel délaissait le visage de son fils pour se concentrer sur Clémentine. Ce prénom lui allait plutôt bien sans qu’il ne sache pourquoi. C’était doux et mignon pour un petit bout de femme tout comme elle semblait l’être. « Moi c’est Angel » avoua-t-il en haussant les épaules. « et merci pour les pains au chocolat. C’est gentil. » Malgré lui, Angel se sentait redevable. Un instant, il mordit sa lèvre inférieure, traduisant sa gêne et son incapacité à se décider. Devait-il couper court à la conversation comme il le désirait depuis le début ? Son cerveau en décida autrement. « Vous voulez monter boire un café avec le pain au chocolat ? » Fronçant le nez, Angel se demanda si c’était bien lui qui venait de parler. Il se sentait un peu étrange et ne voulait pas s’avouer qu’au fond le contact humain même le plus basique lui manquait. Il avait repoussé beaucoup de ses amis et les personnes qu’il côtoyait fréquemment ne dépassaient pas le stade de connaissance. Cette femme n’en était même pas une mais ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas pris un café avec quelqu’un en dehors de ses pauses au travail.
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel) 15/3/2016, 19:24
hope is the only thing stronger that fear
I always walked a definite line, cutting a dash, cutting it fine. And once, only once did I lose control, I gave her my soul. I was immortal till today, now I feel a cold decay crawling over me. No one can have more than their due. I wanted life, I wanted you, only the very best, no other interest (by anaëlle)
[color=#669999][color=#cc9999]Si Clémentine avait pu garder son fils, elle aurait voulu vivre dans ce genre de quartier, un peu éloigné de tout le tumulte parisien, pour qu'il grandisse dans la sérénité, au calme. Après... vivre dans le 16ème n'était pas donné à tout le monde. Mais vivre à Montmartre non plus après tout. Alors elle aurait sûrement trouvé une solution. Si... si seulement. Elle en rêvait parfois. Elle aimait imaginer la vie qu'elle aurait eu si son fils avait grandi à ses côtés. Si elle même avait mûri grâce à sa présence et aux responsabilités que ça engendrait. Et à chaque fois, les faux souvenirs qu'elle se créait étaient fantastiques. Ca lui permettait de sourire dans ses moments les plus sombres. Elle se répétait aussi que si elle n'avait pas pu créer ces souvenirs avec lui, ses parents adoptifs l'avaient certainement à sa place. Et ça la rassurait. Elle voulait principalement que son fils soit heureux. Et si ce bout de chou devant elle était bien celui qu'elle espérait, alors ça la réconforterait. « Clairement. Après, ça reste une grande ville mais au moins on ne s’y sent pas oppressé. » La phrase que prononça l'homme à ses côtés la tira de ses réflexions et elle acquiesça simplement. Au bout de leur route, ils trouvèrent la boulangerie et sans attendre une réponse affirmative, elle alla acheter les pains au chocolat pour la petite famille. Elle n'en pris que quatre, ne pensant pas à en prendre pour elle. Elle ne s'imaginait pas devoir les partager avec eux. Elle en tendît un au petit garçon avec un sourire et lui demanda de se présenter en voyant qu'il était à présent réceptif à son existence. Le pain au chocolat avait sûrement aider à ce qu'il daigne lui accorder de l'importance mais elle en était plus que satisfaite. « Evan ! » lui avait-il répondu avec enthousiasme lorsqu'elle lui avait demandé son prénom. Et elle avait trouvé ça adorable. Ca lui allait parfaitement bien. Elle s'était parfois amusée à faire une liste de prénom masculin qu'elle aurait voulu donner à son bébé s'il était resté auprès d'elle. Mais elle finissait toujours par les rayer, comme pour symboliquement faire un trait sur ses propres droits à lui donner une identité. Elle avait renoncé à ses devoirs de parents et de ce fait, elle n'avait plus aucune légitimité le concernant.
Elle releva les yeux vers le père et l'interrogea à son tour, même si elle connaissait pertinemment son prénom au fond. « Moi c’est Angel » lui confirma-t-il et elle lui sourît en se relevant finalement. Oui... Angel. Ange. Ca ne pouvait que signifier qu'il était un homme bien, n'est-ce pas ? Et donc un bon père... « J'adore votre prénom. » confia-t-elle simplement avant qu'il n'enchaîne. Elle n'était même pas sûre qu'il avait entendu son commentaire. « et merci pour les pains au chocolat. C’est gentil. » la remercia-t-il et elle haussa les épaules simplement. « Ne me remerciez pas. C'est tout naturel. » Elle n'avait pas fait ça pour qu'il la remercie, loin de là. Elle avait juste profiter de cette opportunité au fond pour se rapprocher du petit garçon. C'était vicieux ? Un peu sournois ? Possible. Mais elle était désespérée de le connaître, d'en savoir plus. De savoir tout simplement le fin mot de l'histoire. « Vous voulez monter boire un café avec le pain au chocolat ? » lui proposa-t-il et elle resta un instant surprise, le toisant pour être certaine que c'était bien lui qui avait prononcé ces mots. Lui même semblait se surprendre et elle mordilla sa lèvre. Devait-elle profiter de son hospitalité ? N'était-ce pas une occasion de plus d'en découvrir plus encore ? Elle devait la jouer subtile. Elle frotta sa nuque et lui sourît finalement. « Je prendrai avec plaisir... un café. Mais... les pains au chocolat sont pour vous. » répondît-elle et elle se retrouva sur le chemin inverse, à le suivre jusqu'à chez lui. Mains dans les poches elle tentait de paraître à l'aise, souriante et de ne pas montrer son impatience et son excitation créant des loopings dans ses tripes. Ils montèrent dans un ascenseur, toujours silencieux, en dehors du petit garçon qui parlait à son père lui demandant des tas de choses pour la journée à venir. Ils semblaient avoir une relation extrêmement fusionnelle et son cœur s'en serra douloureusement. C'était le genre de relation qu'elle aurait rêvé avoir avec son enfant... Bon sang. Elle ne faisait que ressasser. Il fallait qu'elle se focalise sur le moment. Elle les suivît finalement à l'intérieur de leur appartement et inconsciemment, ses yeux parcoururent chaque recoin de ce dernier auquel elle avait accès. S'en rendant compte, elle reprît contenance. « C'est beau chez vous. » adressa-t-elle à Angel en retirant timidement son manteau mais le gardant sur les bras, de peur qu'il n'ai l'impression qu'elle prenait un peu trop ses aises et qu'il la mette à la porte. Elle était chez eux. Incroyable. Tout bonnement fou. Elle n'aurait pas cru que ça arriverait si vite. Mais peut-être que justement, en ne voulant pas précipiter les choses, elle avait choisi la bonne approche... « Vous... vous désirez de l'aide, pour le café ? » C'était une question d'une banalité déconcertante mais au moins, elle entretenait le dialogue. Non sans une certaine appréhension qui lui nouait la gorge.
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Sujet: Re: Hope is the only thing stronger than fear (Angel)