NOM : Comme tous les membres de cette belle et heureuse famille, elle porte fièrement le nom de Lesca.. PRÉNOM : Simple et court, Manon aurait préféré un prénom peut-être plus mixte, plus original aussi, mais bon, c'est pas si mal, elle n'a pas à se plaindre, elle aurait pu avoir bien pire. En second, elle a pour prénom Faustine, c'est pas forcément très mixte comme prénom, mais c'est déjà plus original, ça lui aurait bien plu de l'avoir en prénom d'usage. SURNOM : Elle n'en a pas vraiment, Manon c'est déjà assez court. Après, chacun est libre de lui donner le surnom qu'il veut s'il en a l'envie. ÂGE : la vingtaine arrive à grands pas, mais pour le moment, la jeune femme profite pleinement de ses 19 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Manon est née le 23 avril 1996 , ici-même à Paris. ORIGINES : C'est du sang chaud espagnol et le tempérament de feu corse qui coulent dans les veines de Manon et de tous les Lesca. ORIENTATION SEXUELLE : La demoiselle ne se met dans aucune catégorie, alors histoire de la mettre dans une case, on la définirait probablement comme étant bisexuelle. Elle a déjà eu des petits copains, elle a déjà flirté avec des filles aussi, et ces dernières l'intéresse de plus en plus en ce moment. STATUT CIVIL : Pour le moment, Manon est tout ce qu'il y a de plus célibataire. Son dernier copain ne lui a pas donné l'envie de se remettre en couple de sitôt. ÉTUDES/MÉTIER : Elle a suivie une filière de sport étude au Paris Université Club, en section féminine de football. Mais aujourd'hui, c'est bien dans l'équipe féminine du PSG qu'elle évolue comme gardienne. PASSION(S) : La première, la plus importante, la plus dévorante, le football. Elle y consacre énormément de son temps. Il y a également les animaux, et surtout les chats, elle aurait très bien devenir vétérinaire, mais sa passion pour le football l'a emporté. Et puis après cela, vient les jeux vidéos. Elle peut y passer des heures.GROUPE : n°5 de chanel. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : scénario de Tybalt   .

  CARACTÈRE : Etrangement, bien qu'elle soit le garçon manqué de la famille, Manon reste la plus calme, la plus posée des trois filles Lesca. Elle est assez réfléchie, et préfère largement anticiper les choses, plutôt que de se lancer tête baissée dans un projet. Elle a besoin de calculer le parcours à faire, de peser les pours et les contres avant de se décider. C'est également la plus renfermée des quatre enfants, ce n'est pas une solitaire, loin de là, seulement qu'elle a du mal à se livrer et se dévoiler aux autres. Elle préfère garder sa part de mystère et ça lui permet aussi d'apprendre à connaître les autres avant d'accorder sa confiance. De ce fait, elle est plutôt rancunière, car elle considère que si elle a accordé sa confiance à quelqu'un, ce n'était pas pour rien, alors si on la trahit, elle ne donne jamais de seconde chance. Manon, c'est aussi une grande sportive, il ne se passe pas une journée sans qu'elle ne fasse plusieurs heures de sport, quel qu'il soit. C'est une jeune femme extrêmement exigeante, avec les autres, ce qui lui fait connaître le sentiment de déception assez souvent, mais elle l'est surtout avec elle-même, ce qui la pousse à toujours vouloir faire mieux. Ce qui lui cause parfois beaucoup de frustration, car elle est très impatiente comme fille. Elle aimerait avoir tout, tout de suite, alors que pour avoir des résultats, il faut du temps. Manon est malgré tout une jeune femme souriante, qui aime rire. La faire rire est le meilleur moyen de la mettre à l'aise et briser sa carapace.  TICS ET TOCS : Elle a presque toujours les cheveux attachés, hormis quand elle est de sortie. Si bien que ses proches se demandent pourquoi elle ne les coupe pas s'ils la dérangent, mais pour rien au monde Manon ne voudrait couper ses cheveux + Elle parle couramment le corse en plus d'être parfaitement bilingue français et espagnol. + Manon partage la passion du foot avec son frère et surtout leurs équipes favorites que sont le PSG bien évidemment et le Real Madrid, en plus de partager leur amour des chats. + C'est la moins féminine des trois filles Lesca, mais cela ne veut pas dire qu'elle ne l'est pas du tout. Au quotidien, c'est vrai qu'elle est plutôt en mode décontracté, mais le weekend, hors jour de match, elle fait ressortir le côté plus féminin de sa personnalité + Elle a la salle manie de se ronger les ongles quand elle est stressée, ou tout simplement quand elle s'ennuie + Manon est une adepte du chocolat chaud et des marshmallows + Elle met des alarmes pour tout et n'importe quoi, ça la rassure de savoir ainsi qu'elle ne loupera rien de ses rendez-vous, prise de médicament, ce dernier point étant très important dans son quotidien + Depuis toute petite, elle a toujours préféré les activités qui sont destinés majoritairement aux garçons, du coup, elle adore la vitesse, les montées d'adrénaline, se faire peur, tester ses limites, même si elle ne le fait jamais sur un coup de tête + Elle a conservé dans une boîte à chaussure les lettres qu'elle échangeait enfant avec sa meilleure amie, leurs photos, accompagné de sa collection de petites voitures. + Elle écoute énormément de musique, même si elle ne sait absolument pas en faire, elle chante un peu tout au plus, mais elle est complètement accro aux concerts +

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Ça étonne quelqu'un si elle répond le Stade de France ? Comment ça, c'est pas à Paris ? Bon, OK, c'est Saint-Denis, mais quand même, le Stade de France, c'est le football, c'est les grands concerts, ça représente ce qu'elle aime. Alors quoiqu'on en dise, ça reste son endroit préféré. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Le fait d'avoir tout à porté de main. D'être aux premières loges en ce qui concerne les concerts, les spectacles et surtout, les matchs de foot ! ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Les gens tout le temps pressés, qui bousculent, ne s'excusent pas, ne regardent pas les autres et ne prêtent absolument pas attention à ce qui les entoure. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : pressée ; romantique ; lumineuse

Impressionnée par cet endroit qu'elle ne connait pas encore, mais qu'elle finira par connaître très rapidement par coeur, Manon serre très fort la main de son papa en attendant de rencontrer le psychologue qui la suivra de très nombreuses années. Elle est encore toute gamine, mais elle a déjà besoin d'un traitement médicamenteux et d'un suivi psychologique, qui malheureusement, sera pour elle à vie, ce qui lui permettra de vivre le plus normalement du monde si elle n'y déroge pas. Heureusement pour la jeune fille, que papa Lesca est médecin est a su déceler très tôt le problème de sa troisième née, sur les quatre que compose cette jolie fratrie unie et soudée. Sans lâcher un seul instant la main de son père, elle se cache un peu derrière lui quand la silhouette élancée d'une femme très élégante au chignon impeccable se présente devant eux. « N'aie pas peur Manon, je ne vais rien te faire de mal. Tu veux bien me suivre ? » La femme, accroupie de la demoiselle, un grand sourire rassurant sur les lèvres la met un peu plus en confiance, sans vraiment pour autant oser quitter son papa, qu'elle regarde, les yeux l'interrogeant sur ce qu'elle doit faire. « Vas-y ma puce, moi je t'attends là, promis, je ne bouge pas. Tu peux lui faire confiance. » « D'accord. » Rassurée par les paroles de monsieur Lesca, et lui faisant à lui une totale confiance, elle lâche enfin sa main pour prendre celle de la dame, mais elle continue de regarder son père jusqu'à ce que la porte du bureau se referme derrière elle. Encore timide, car elle est depuis sa naissance une enfant calme et réservée, elle n'ose pas bouger, et elle ne s'assoit sur le grand fauteuil, que lorsque la femme le lui dit, comme si c'était un ordre, alors qu'elle ne cherche qu'à la mettre à l'aise. « Tu sais pourquoi tu es là Manon ? » La petite fille, le regard timide, se triture les mains en hochant doucement la tête et en répondant d'un ton faible « Je suis malade. » Le reste de la séance, Manon parle très peu, elle écoute surtout la psychologue lui expliquer ce dont elle souffre, avec des termes adaptés à son âge. La brunette secoue la tête, montrant qu'elle écoute, même si elle ne comprend pas tout. Comprendre ce qu'est la schizophrénie aussi petite, c'est loin d'être évident, mais ce qu'elle a bien compris, c'est que même si elle est un peu différente des autres enfants, elle n'est pas anormale, que si elle suit bien son traitement, ce qu'on lui dit, tout se passera bien et surtout, Manon a bien compris qu'elle est entourée par toute sa famille qui seront toujours là pour elle.


Toutes les semaines, tous les mercredis après-midi, Manon est là, assis sur ce même fauteuil, assis en face de sa psychologue. Elle en a l'habitude maintenant, ça fait pas mal d'années que c'est comme ça depuis la première fois. Parfois, elle aimerait bien faire autre chose des ces après-midi de libre, mais elle sait que c'est pour son bien, que sans ses séances, et même si elle prend rigoureusement ses médicaments, elle risquerait une rechute, alors elle s'y pli sans broncher, même lorsqu'elle n'en a pas envie. Dans ces cas-là, comme aujourd'hui, la jeune fille reste en grande partie silencieuse. La psy a beau lui poser tout un tas de questions, têtue comme elle est, elle se contente de la regarder, boudeuse, bras croisés sur la poitrine. « Je comprends que tu n'as pas toujours envie de parler, mais tu veux bien au moins me dire pourquoi tu fais la tête ? » Manon soupire un peu, et dévie son regard en direction de la fenêtre, se laissant le temps de réfléchir, si oui ou non, elle a envie de lui donner la raison de sa mauvaise humeur. Après quelques secondes, elle se décide enfin pour la première fois de l'heure à ouvrir la bouche. « Je pourrais faire plein de choses les mercredis après-midi, plutôt qu'être là, ça me coupe tout mon aprèm, je ne peux jamais rien organiser avec les copines. Et puis, maintenant que je suis en sport études, je loupe même parfois des entrainements, ce n’est vraiment pas drôle. » La femme en face d'elle hoche légèrement la tête, lui montrant qu'elle a bien écouté, puis griffonne quelque chose sur le cahier posé sur le bureau devant elle, la brunette ignore bien évidemment ce qu'elle a noté, alors elle reprend simplement la position qu'elle avait avant de se mettre à parler. C'est sans compter sur la psychologue, qui ne compte pas la laisser tranquille aussi facilement. « Écoute, si tu veux bien me parler un peu plus jusqu'à la fin de cette séance, je te promets de faire un effort pour que tu puisses profiter de tes mercredis après-midi. » Un sourire éclaire enfin le visage de mademoiselle Lesca, qui hoche vivement la tête. Elle pourrait être suspicieuse, mais après plusieurs années à être suivie par la même femme, elle sait qu'elle peut lui faire confiance, et que si elle respecte sa part du marché, la psy tiendra aussi sa parole. « Bah en fait, je n’ai pas vraiment grand-chose à raconter, c'est pour ça que je ne parlais pas. Il n’y a pas grand-chose qui change d'un mercredi à l'autre. Je prends toujours bien mes médicaments, aucun signe de ma schizophrénie ne s'est manifesté depuis que papa s'en est rendu compte et que je suis traitée. Il me dit que j'ai de la chance que c'est une forme assez légère. Alors maintenant je le vis mieux, je le vis même bien. C'est vrai que je n’en parle pas autour de moi, très peu de gens sont au courant, je ne veux pas leur faire peur, ça ne sert à rien, surtout que le plus souvent, les gens se méprennent à cause de la télé, et associent ma maladie forcément à des psychopathes, sociopathes ou autre criminels. Je sais que tant que je prends mon traitement, je ne suis pas dangereuse et même si je l'oubliai, je serais surtout plus dangereuse pour moi que pour les autres, mais ce n’est pas évident à expliquer tout ça, alors je ne dis juste rien. » Vu l'expression que prend le visage de la psychologue, apparemment cette dernière est satisfaite de ce que sa patiente vient de lui dire et l'encourage à poursuivre d'un signe de tête. « Non vraiment, je n’ai rien à ajouter. Je vais bien. Je vis dans une famille aimante, soudée, je m'entends super bien avec mon frère et mes soeurs, je suis les études que je voulais, celle de ma passion qu'est le football, je ne suis pas à plaindre, au contraire, j'ai sûrement plus et je vais probablement mieux que des personnes qui ne sont peut être pas malade, mais qui à côté n'ont rien. Pas d'emploi, pas d'études, pas de famille. » Manon est finalement contente d'avoir parler, parce qu'au fond, même si elle va bien, le dire à haute voix, ça rend la chose plus concrète et elle se sent bien plus légère et encore plus heureuse maintenant qu'elle en a pleinement conscience. La jeune fille adore sa psy, elle l'a comprend vraiment bien et sait quoi faire avec elle pour la pousser à se dévoiler, même quand elle ne le veut et ça lui fait toujours du bien en fin de compte.


Elle l'a tenue sa promesse. Maintenant, Manon ne va plus qu'une fois par mois en séance avec sa psychologue et elle est bien plus encline à s'y rendre que lorsqu'elle devait y aller une fois par semaine, d'autant plus que ses rendez-vous sont adaptés à son emploi du temps, histoire qu'elle ne manque aucun entrainement ni aucun match de football. Elle est peut-être réservée quand elle ne connait pas trop les gens, mais la miss sait exactement ce qu'elle veut dans la vie, devenir footballeuse professionnelle, alors elle a négocié avec ses parents et sa psy, ils s'arrangent pour que les séances n'empiètent pas sur sa scolarité très sportive et elle continue d'y aller, sinon, elle arrête. Ça a fonctionné et tout s'imbrique parfaitement. « Tu es bien souriante aujourd'hui Manon, ça fait plaisir à voir. » À l'entente de cette phrase, l'adolescente sourit encore plus. « Tybalt nous a enfin présenté officiellement sa petite amie, alors je suis un peu extatique. Je ne sais pas pourquoi ça me rend si joyeuse. Mais en même temps, je suis tellement proche de lui, que je ne peux qu'être contente pour lui. Et Ambre à l'air vraiment super adorable. » C'est un sourire qui s'étire d'une oreille à l'autre qui éclaire à présent le visage de Manon. La jeune femme est proche de toute sa fratrie, mais étant donné son caractère et ses goûts plus masculins que ses frangines, elle partage énormément de choses avec son Tyty, comme ses équipes de football préférées ou encore d'interminables parties de jeux vidéos entre autres choses. Bon c'est vrai qu'au tout début de la relation entre son frère et miss Castel, Manon a un peu boudé son frère, parce qu'elle avait peur qu'il la laisse, l'abandonne au profit de la blonde, mais elle s'est très vite rendu compte que ce n'était pas le cas. Ca a probablement dû passer au début pour de la haine contre les Castel, vu que les deux familles sont censées se détester, mais elle, cette stupide querelle, ça lui passe au-dessus. Et quand Ambre est venue chez eux, même si Manon s'est montrée réservée avec elle, comme à son habitude, elle a été conquise par la jeune femme et ne demande qu'à mieux apprendre à la connaître, ignorant alors à ce moment, qu'Ambre va très rapidement devenir sa confidente. « Et ta relation avec tes soeurs, ça donne quoi ? » Ca donne que c'est complètement différent de sa relation avec Tybalt, mais en même temps, ce sont des filles, c'est évident qu'elle ne peut pas avoir la même relation avec elles qu'avec lui. « Je m'entends toujours très bien avec toutes les deux. Je suis probablement plus proche de Fanny que de Anna, parce qu'elle est proche de moi en âge, et puis c'est le bébé de la famille sur qui il faut veiller. Je les adore, j'aime juste un peu moins quand elles essaient absolument de plus me féminiser. Je suis bien comme je suis. » Parce que oui, elle n'est pas autant porté sur les fringues et le maquillage comme ses soeurs, mais elle sait faire des efforts quand elle le veut, principalement le weekend, c'est juste qu'en semaine. Quoi qu'il en soit, que ce soit pour elle ou pour les siens, tout est au beau fixe dans chez les Lesca, et elle en est pleinement heureuse et ça lui fait du bien de le dire à sa psy. Rien à se plaindre. Pas même au niveau scolaire, alors que son équipe de football commence à se faire une bonne réputation et enchainer les titres du circuit à son niveau. Elle espère pouvoir se faire repérer par une équipe pro, même si elle est encore un peu jeune pour le professionnel.


Les choses ont pas mal évolué pour Manon et actuellement, elle n'a de séances avec sa psychologue, plus qu'une fois tous les trois mois. Elle va plutôt bien, elle a eu son diplôme avec une petite mention bien dont elle est plutôt fière. Pendant un certain temps, elle a continué de joué en senior dans son équipe universitaire, avant de finalement se faire repéré et de signer un beau contrat de plusieurs années dans l'équipe féminine du PSG, en tant que gardien du but. C'est loin d'être évident tous les jours d'associer le sport à un aussi haut niveau, et la prise de médicaments quotidienne qui mine de rien n'est pas sans effet, mais elle gère plutôt pas mal Manon, car elle est exactement là, où elle a toujours rêvé d'être. « Et donc, tu es allée au groupe de soutien dont on a parlé la dernière fois ? » La jeune femme se met un peu à rougir, parce que si effectivement, elle a fini par y aller, elle ne l'a pas fait directement après la séance. Elle a mis plusieurs semaines à se décider à suivre le conseil de sa psy. Elle trouvait ça étrange de se rendre dans ce genre d'endroit, partager sa maladie avec d'autres gens comme elle, elle ne voyait vraiment pas ce que ça pourrait lui apporter. « J'y suis allée. Pas immédiatement je dois bien avouer que j'ai hésité quand même un moment avec de le faire. C'est mon père qui a su me convaincre. » Les deux médecins se sont mis d'accord que ce serait bien pour elle qu'elle parle de sa maladie avec d'autres personnes, car autour d'elle, peu de gens le savent et même si elle prétend bien gérer le fait d'être atteinte de schizophrénie, ils estiment que ça serait mieux et surtout, dans ce groupe, elle peut en parler à des gens qui sont à même de la comprendre, même s'ils ne sont pas tous atteints de la même maladie. « Tu en as pensé quoi finalement ? Tu y es retournée après la première fois ? » Manon hoche la tête en réponse à la dernière question. « Oui, j'y suis retourné. Je ne sais pas si ça me fait spécialement du bien ou non d'y aller, mais c'est vrai que pouvoir en parler à des personnes qui me comprennent, c'est cool. Ma famille est au courant, j'en ai parlé aussi à Ambre de ce que j'ai, elle fait après tout parti de la famille, c'est normal qu'elle sache, mais même s'ils sont tous adorables avec moi, ce n’est pas la même chose qu'avec ces gens. J'ai surtout l'impression d'être plus utile aux autres en fait, comme je vis bien ma condition, quand j'en parle, ça leur permet à eux de se rendre compte qu'on peut être malade et vivre bien, être heureux quand même. » La psy se met à sourire, apparemment contente de ce qu'elle vient d'entendre. « Bien. C'est exactement pour cela que je t'ai conseillé de t'y rendre, mais tu devais t'en rendre compte par toi-même. Tu as pu te faire quelques amis parmi ces personnes ? Leur parler en dehors des réunions. » Cette fois, la brunette secoue la tête en signe négatif. « Je ne revois aucun d'eux en dehors des réunions hebdomadaires, par contre, j'ai déjà parlé avec quelques-uns, avant ou après l'heure en groupe. Plus particulièrement une fille, elle s'appelle Malory. Je ne la connais pas vraiment bien, on s'est à peine parlé en réalité, mais je la trouve fun, elle est un peu décalée par rapport aux autres et j'ai l'impression qu'elle est là-bas un peu pour les mêmes raisons que moi, bien qu'elle, elle soit bipolaire et pas schizophrène. En tout cas, elle donne envie de la connaitre plus. » Cette dernière séance ne tourne qu'autour de ces réunions de groupe. La psy encourage vivement Manon a poursuivre dans cette voie, à surtout ne pas arrêter d'y aller, parce que contrairement à ce qu'elle pense, ça lui ait tout aussi bénéfique qu'aux autres qu'elle a l'impression d'aider. La jeune Lesca lui promet de continuer de s'y rendre et se lève pour s'en aller. « À dans trois mois alors. » Et elle quitte la pièce avec le sourire aux lèvres.

PSEUDO/PRÉNOM : Bittersweet/CeL ÂGE : too old to be told SEXE : ♀ girl power VILLE : dans les environs de Metz RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : je me plaît bien ici, et comme j'ai une tendance à la schyzophrénie là où je me plait    IMPRESSIONS : toujours au top   FRÉQUENCE DE CONNEXION : normalement 7/7 au moins pour voter, accueillir les nouveaux etc.. UN DERNIER MOT ? Hakuna Matata   . avatarsmoonic