Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro
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Sujet: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 5/2/2016, 21:38
Isaline & Giacomo
when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
Il était déjà midi quarante-cinq, ma journée avait bien commencé, je ne doutais pas ce qui pourrait ce passé par la suite, ce qui aurait pu m'être d'une grande aide, du moins pour pouvoir me préparer psychologiquement et physiquement, aussi. Car, même si je suis au travail et que j'ai maintenant plus le moyen que durant mon enfance, je ne m'étais vraiment foulé dans mes fringues, car il faut dire que se réveiller trente minutes en retard, ne me laisse pas vraiment le temps à faire attention a ce que je chope dans mon armoire. Je soupire doucement en jetant un œil à mes vêtements : Slim moulant en jean, chemise rouge à carreau et des minies bottes, pas de quoi en être fière, mais pas pour autant attirer les regards des autres ou ni même des réflexions désagréable. J'avais dû faire quelques papiers avant de pouvoir enfin échanger avec une personne muette pour lui expliquer comment tout fonctionne, c'est une petite nouvelle, donc il faut la former et tout lui éclaircir. Je n'avais pas encore mangé et mon estomac commencer donc a crier famine, je n'étais pas pauvre, mais je mange beaucoup, une grève d'un repas ne me fera pas de mal, non ? Je me lève alors en saluant ma partenaire pour aller chercher mon téléphone ou que je reçois un appel Visio, c'est ma génitrice et cela ne m'inquiète pas étant donné qu'on s'appelle tous les midis pour prendre des nouvelles ou pour savoir si nous mangions ensemble ou pas, ma mère et moi avions une complexité hors normes, c'est ma meilleure amie, ma mère et ma seule famille. Je profite de chaque instant dès que le temps me le permet. Je finis par répondre alors en positionnant le téléphone face à moi pour qu'elle puisse lire sur les lèvres vues que je ne peux pas échanger en langage de signe, bien qu'elle le fasse de son côté. Vu son teint, je remarque qu'elle ne va pas bien, c'est rare qu'elle tombe malade, et j'ai peur que ce soit à nouveau ses problèmes de reins qui se manifeste après plusieurs d'années de tranquillité, si on peut dire. Après lui avoir dit que je viens la récupérer dans une vingtaine de minutes, je raccroche et enfile ma veste et prends mon sac que j'enfile en travers de moi. Je pose rapidement mon après-midi que je donne à ma responsable en lui expliquant avant de prendre la route, heureusement que j'ai le permis et la voiture, sinon j'aurais était embêter.
Une bonne trentaine de minutes plus tard, je suis garé devant chez ma mère ou que je lui envoie un message pour lui dire de venir, ce qu'elle fait quelques instants plus tard. Je me mets en route vers l'hôpital après qu'elle met la ceinture, je roule normalement en faisant attention, ce n'est qu'au bout d'une quinzaine de minutes que je me gare dans le parking des urgences avant de dire a ma génitrice de descendre et nous dirige vers l'entrée. Il nous dirige vers l'entrée principal, je finis par l'y emmené ou qu'après l'avoir enregistrer, nous patientons dans la salle d'attente. Je tape du pied quand je sens que l'angoisse monte en moi, cet hôpital... Je ne viens que rarement, voir plus depuis mon hospitalisation, il y a deux ans. Je n'ai pas oubliée ces instants passé avec toi, même si nous avions juste passé du temps au calme, a parler, a rigoler ou manger ensemble. Ces simples chose qui ont fait que je suis tombé sous ton charme, et que j'ai finis par fuir étant donné tes circonstances. Je ne comprend pas ce qui m'as poussé a fuir, mais les choses sont fait. J'ai agis comme une idiote, je dois l'assumer, tu as du continuer ta vie. Je soupire doucement, ma mère me donne un coup de coude, je lève le nez de mes pompes et la scrute. Elle me dit de l'attendre ici, j'hoche simplement le visage avant de détendre les jambes face à moi en sortant mon téléphone ou que je regarde les photos de nous deux que nous avions pu prendre. Je soupire longuement avant d'entendre une voix d'une petite fille, je me redresse et la vois sur les fesses, elle a dû courir et se prendre mes jambes, je souris et me lève en m'accroupissant face a elle en l'aidant à se lever ou que je lui frotte doucement son pantalon en lui adressant un sourire.
« Tu t'es fais mal ? » Demandais-je doucement en posant les mains sur mes cuisses après avoir rangé mon téléphone dans mon sac. La demoiselle me regarde en clignant des yeux avant de sourire en hochant la tête, elle ne sait pas parler ou est-elle simplement timide. Elle ne bouge même pas, je fronce légèrement les sourcils, elle est marrante. Je finis par apercevoir des jambes derrière ou que je lève progressivement le visage vers la personne avant de cligner des yeux à mon tour. Je finis donc par me lever sans la moindre grâce, je ne pense pas que ce soit le problème majeur, j'aurais dû me douté que je tomberais un moment sur ta personne étant donné que tu travail ici. Que faire ? Me cacher sous les chaises ? Non, c'est pitoyable et je ne rentrerais pas. Partir ? Sans parler, c'est un manque de respect. Je me sens mal à l'aise, je voudrais que le sol s'ouvre pour me manger ou j'aimerais tant être si petite qu'on ne me vois pas. Je reste sans voix, je ne sais pas quoi dire ni même que faire... J'ai l'air idiote a rester immobile face à toi et le regard figé sur toi, comme ci c'est la première fois que je te vois. «Giacomo » disais-je en te scrutant, ne sachant pas quoi dire d'autre pour le moment, car je ne sais pas comment tu vas réagir.
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 11:32
Le destin ou une coïncidence ?
Isaline&Giacomo
Aujourd’hui, comme tous les jours d’ailleurs je travaillais à l’hôpital en tant qu’infirmier. J’adore mon boulot et je n’y changerai pour rien au monde mais c’est vrai que j’aimerai passé un peu plus de temps avec ma fille. On a des heures de boulot c’est vrai mais, on peut être retenu à tout moment plus longtemps parce que quelque chose ne va pas avec un tel patient ou un tel patient. C’est assez compliqué de tout gérer… Je travaillais que l’après-midi aujourd’hui alors j’avais un peu le temps devant moi et deux heures avant de partir, la babysitter de Giulietta m’avait appelé en me disant qu’elle ne pouvait pas venir aujourd’hui car elle était malade. C’était vraiment embêtant parce que je ne me voyais pas aller avec ma fille au travail, surtout dans un hôpital mais c’était très court de trouver une solution à ce problème alors, elle devait venir avec moi. Je n’avais pas d’autres solutions.
Je sors de chez moi avec Giulietta pour me rendre sur mon lieu de travail. Evidemment, je prends le métro parce que la voiture, ça ne sert à rien surtout dans Paris, trop galère ! Au bout d’une bonne trentaine de minutes, j’arrive enfin et je prends l’ascenseur direction mon service avec la petite… Une fois arrivé, je la confie à une infirmière qui était en pose à ce moment là avant de me diriger vers les vestiaires pour me changer. Une fois changé, je remonte vers mon service pour enfin travailler et il y a pas mal de boulot aujourd’hui en plus, ça va être dur dur je le sens. Mais quand on aime son job, on ne fait pas attention à ça. Et puis on s’attache aussi beaucoup aux patients, parfois un peu trop comme avec Isaline il y a deux ans. C’est peut-être pour ça que maintenant, j’essaye de pas trop m’attacher aux personnes présentes ici, évidemment on peut tous avoir des coups de cœur pour des patients qui sont adorables avec nous,… mais à la fin, quand ils partent du service, on a plus de nouvelles et c’est bien normal quand on y pense. On s’occupe d’eux quand ils sont hospitalisés, après ils reprennent leur vie et leurs habitudes.
Je commençais à faire les chambres du côté gauche comme tous les débuts d’après-midi pour prendre leur tension, voir si tout va bien et si ils n’ont pas besoin d’aller aux toilettes,… C’est un peu la routine début d’après-midi mais généralement après, ça va mieux. Deux heures plus tard, parce que oui je prends mon temps avec eux, je retourne dans la petite salle de « repos » des infirmiers qui se trouve dans le service même sauf que Giulietta n’y est plus et d’ailleurs, personnes n’étaient dans la salle pour la surveiller. Je soupire et je pars donc à sa recherche dans tout l’hôpital ! Inutile de dire que l’hôpital est grand et qu’elle a dû sûrement se perdre en chemin. C’est un peu la panique dans ma tête parce qu’on imagine toujours le pire pour un père.
Après dix minutes de recherche intensive, je retrouve enfin Giulietta avec une jeune femme, je suis loin de me doutée que cette jeune femme est Isaline, la patiente dont je me suis occupé il y a deux ans. Notre relation était étrange, c’est difficile à expliquer mais il y avait ce petit quelque chose de différent par rapport aux autres puis elle est partie sans dire au revoir ni rien. « Giulietta ! » Je m’approche d’elles et quand la jeune femme tourne sa bouille, ça m’a fait un petit choc, très étrange de la voir ici dans ces conditions là et surtout avec Giulietta… Parce que oui, quand je lui avais dit que j’avais une fille de trois ans à l’époque, elle a pris la faute en même temps, ça fait fuir les filles ce genre de « révélation ». Je pose mon regard sur elle en secouant doucement ma tête pour approuver son « Giacomo » alors que ça ne servait à rien parce que c’est logique que ce soit moi… Je regarde ma petite puce avant de la prendre dans mes bras et puis repose mon regard sur la jeune femme. « Isaline… Mhh, comment tu vas ? » Bon, c’est un peu con cette question je l’avoue mais c’est déjà un bon début et puis forcément, c’est pas facile de se retrouver face à cette situation. Elle avait l’air encore plus gênée que moi !
Emi Burton
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 16:46
Isaline & Giacomo
when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
Je reste donc figée face à ta personne ne sachant toujours que faire, ni même de mes bras... Je finis par les laisser tomber le long du corps, je n'avais que ce choix ou avoir une position ridicule. Je ne me souviens même plus ce que j'ai dis, ah oui... L'idiote que je suis, j'ai simplement ton prénom comme ci, tu as eu le temps de le changer, quoi que... en deux ans, c'est faisable. Je soupire doucement, je sens que mes jambes commence a flageolé, comme ci j'avais envie que le sol s'ouvre pour me laisser tomber dans ce vide, ce genre de vide ou que plus rien ne compte, seulement comment s'en sortir sans problème. C'est mon cas actuellement, je reste néanmoins silencieuse de peur de dire des conneries ou dire quelque qui ne faut pas. Je suis très maladroite et peu habile dans les moments d'angoisse, chose rare chez moi, mais aujourd'hui... C'est quand même une rencontre que j'ai voulu ne pas souhaité, du moins.. Pas avant de m'y être préparer psychologiquement, tout de même et avoir les formules de phrase pour ne pas rester sans piper mot comme maintenant. Je mordille donc légèrement ma lèvre inférieur, avant que mon regard ne passe entre la fille que tu portes dans les bras et toi, c'est donc la petite demoiselle dont tu m'avais parlé après un long moment ou que j'ai pu commencé fortement à m'attacher à toi. Je finis par hocher simplement le visage avant de prendre la parole vu que c'est tout de même impolie de ne pas répondre à une question. « Je vais b-bien.. Et toi ? » Oui, je peux être aussi la plus conne de la planète, comme ci avoir une discussion normal. Ce n'est pas normal, j'avais tout même pris les jambes au cou suite à ton annonce, bon sang... Et, qu'est-ce que je fais après deux ans ? Je lui parle comme ci de rien n'était, bien que je suis totalement gênée pour la peine, heureusement... Je me souviens du premier jour qu'on sait rencontré...
C'est durant l'été, il a fait tellement chaud que c'était insupportable, a vingt trois ans, je pense que nous ayons l'âge de ne plus faire de connerie, sauf que pour ma part, j'agis de façon enfantine. J'ai été bête de suivre ma copine dans son délire, elle m'a dit que j'étais incapable de monter l'échelle et de lâcher prise une fois un peu plus haut, étant fière, je suis monter en me dandinant et quand je suis à plusieurs mètre du sol, je lâche l'échelle... Malheureusement, étant maladroite et que mon pied a glissé, je me suis cassé la gueule et j'ai finis par comprendre que les défis de ma pote n'est pas de ma taille, ma mère ayant été prévenu par ma sois disant amie. J'avais finis à l'hôpital, le plus hilarant ? C'est que j'en ai ris par la suite sur le lit quand j'ai dû expliquer au médecin, je pense que c'est un rire jaune, car la douleur était présente et la sentence... Un mois d'hospitalisions dans ma gueule, je pense que mon monde c'est vite écroulé. J'avais juré durant pas mal d'heures, je ne suis pas le genre de personne qui aime resté a ne rien faire. C'est bien fait pour moi, je n'aurais pas du jouer avec le feu. Allongée et le regard sur le plafond,, blanc comme la soie, oui j'ai des jeux de mots assez pourris, ainsi que mon humour. La porte s'ouvre alors et je comprends que c'est l'heure des calmants, je me redresse avant de te voir t'approcher. Depuis ce jour, nous avons eu le temps de s'apprendre à se connaître et de passé des bons moments, je trouve cela très rare les personnes qui se montre aussi proche des patients. Je m'attache vite et je pense que c'est ainsi que j'ai ressentis des sentiments a ton égards, malheureusement... Suite à l'annonce, je suis vite partis.
Je soupire en reprenant mes esprits avant de te regarder simplement, je me suis perdu dans mes pensées, c'est fou... Les deux ans d'absences était long, très long, mais j'ai eu peur de revenir et que je me prends un râteau, j'ai pu réfléchir, et je sais que c'est trop tard, mais je me dois de te présenté mes excuses. Je pense que tu le mérites, car j'aurais au moins du te dire la raison a ce qui m'a pousser a fuir. Je finis par me racler la voix avant de prendre mon courage à deux mains. « Je.. Je te présentes mes excuses, je n'aurais pas dû partir sans te donner au moins une explication... Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je m'excuses vraiment.. Je sais que c'est tard, mais vaut mieux tard que jamais.. J'ai pu y réfléchir durant ces deux ans.. Oui, oui, durant ces deux ans, j'y pensais, je compter les jours, les heures... Bref, je pense que tu as un peu compris que je m'en veux vraiment et que j'ai été un peu conne sur les bords. » Je finis par fermer la bouche car plus je parles et plus je dis n'importe quoi. Je finis par soupirer doucement, je me suis encore plus enfoncé.
love.disaster
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 17:29
Le destin ou une coïncidence ?
Isaline&Giacomo
C’est très étrange de se retrouver en face de la personne dont on n’a plus de nouvelles depuis deux ans. Je ne sais pas vraiment comment réagir face à ça et encore moins avec Giulietta dans mes bras qui posera sûrement plein de questions dans pas longtemps. Une vraie pipelette à cet âge là, c’est hallucinant. Je pose mon regard sur la jeune femme en face de moi, très bizarre cette sensation d’ailleurs, toujours la même. Il faut dire qu’elle n’a pas vraiment changé en deux ans et qu’elle est toujours aussi belle. Enfin bref, ne parlons pas de ça, ça ne sert strictement à rien. Si elle est partie, c’est qu’elle avait ses raisons pour ne plus me voir. Je secoue doucement la tête en signe de réponse « Oui ça va aussi… » dis-je en souriant un peu. Oui rien qu’un peu, je ne vais pas faire un grand sourire non plus. Dans ma tête, c’est un peu le bordel, tout me revenait… Le premier jour de son hospitalisation à la dernière, où je ne l’ai d’ailleurs plus jamais revue ni même eu de contact après.
Il y a deux ans, Isaline était arrivée dans le service car elle était tombée d’une échelle, d’où son hospitalisation pendant un mois. Je m’étais occupé d’elle durant ce mois. Des liens se sont créés rapidement car j’essaye de détendre le patient au maximum avant de faire quoique ce soit comme soins par exemple. Je passais beaucoup de temps avec elle et puis ça me faisait du bien également après la mort de Noélie, la mère de Giulietta. Et puis il fallait dire que la jeune femme était attachante, même dans un lit d’hôpital et puis, elle était belle, toujours le sourire, toujours en train de rigoler. C’était vraiment un vrai plaisir de passer du temps avec elle… En fur et à mesure, on s’était beaucoup rapproché, voir peut être un peu trop. Bon c’est vrai, les coups de foudre peuvent arriver à n’importe quel moment de la vie et du lieu, même dans un hôpital entre une patiente et un infirmier mais finalement ça s’est passé autrement. Mais après la mort de Noélie, j’avais du mal à remonter la pente et ma fille m’a beaucoup aidée, c’est un vrai bonheur de l’avoir près de soi et ressentir quelque chose pour une autre personne que Noélie, c’était également nouveau et c’est vrai, ça me faisait peur mais peut être pas autant qu’Isaline finalement vu qu’elle a prit la fuite. Avoir une fille n’est pas simple et c’est difficile pour l’autre personne d’accepter ça mais la vie est faite ainsi malheureusement. Si Noélie n’avait pas eu son accident, on serait toujours ensemble mais elle n’est plus là. A l’époque, Isaline m’avait fait ressentir des choses que je n’avais plus ressenties depuis la mère de Noélie, très bizarre comme sensation d’ailleurs.
Je pose mon regard sur elle, c’est bizarre les sensations sont restées exactement les même depuis deux ans. Je la regarde parler et déballer ce qu’elle avait à dire. Elle s’excusait de son comportement d’il y a deux ans. En réalité, c’est vrai que je n’avais pas compris son choix d’être partie sans rien me dire mais peut-être qu’elle avait ses raisons, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Je soupire un peu en hochant la tête, comme si ça allait changer quelque chose entre nous, le passé, c’est le passé finalement. « C’est rien, tu devais avoir tes raisons après tout… » Quelle réponse super nulle mais je ne sais vraiment pas quoi dire dans ces moments là. Je n’ai jamais été très bon en ce qui concernait ce genre de chose. Je hausse un peu les épaules, c’est peut être pas ça qu’elle attendait comme réponse mais avant de dire quoique ce soit, Giulietta regarde la jeune femme & regarde son papa d’amour « C’est qui papaaaa ? » en la montrant du doigt avec un grand sourire. Elle l’aimait bien la jeune femme et elle avait très gentille. Regarde sa fille puis Isaline « C’était une patiente à papa » dis-je en souriant. Elle n’avait pas besoin de savoir tous les détails non plus, c’est une petite fille après tout ! Inutile maintenant de présenter Giulietta à Isaline, elle s’est présentée toute seule comme une grande. Je repose mon regard sur la jeune femme « T’aurais pu me donner aux moins des news lors de ta sortie.. » Non c’était pas un rapproche, juste le fait que je m’étais inquiété un peu. C’est vrai que je n’ai pas besoin de savoir la vie de mes patients et ce qu’ils font après leur sortie mais avec Isaline, c’était différent. On avait tissé plus que des liens amicaux… C’était vraiment très fort comme lien qu’on avait entre nous.
Emi Burton
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 18:21
Isaline & Giacomo
when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
Si un jour, on m'aurait dit que je pourrais faire une tel rencontre dans un hôpital, je lui aurais ris au nez, sauf que personne ne m'a dis ce genre de truc, puis la vie fais qu'on ne s'attend pas a tomber sur quelqu'un avec qui le contact passe super bien, car effectivement, bien que je m'attache vite à une personne, cela ne veux pas dire envers tout le monde, loin de la, j'ai aussi des critères, si vous voulez savoir. Je sais que ta situation et la mienne est totalement différente, mais j'ai un peu peur d'être rejeté ou de passé toujours en dernière, le sentiment d'abandon, je l'ai sentis toute ma vie et aujourd'hui encore. Ma mère m'a comblée de bonheur et d'amour pour accabler le vide qu'a laisser mon géniteur en décidant de partir de la maison après avoir su la grossesse de ma mère, je ne sais pour quel raison. Il avait peur que je sois également sourde ? Franchement, il est con ou quoi ? Je ne cherche même pas a savoir ce qu'il peut faire ou ce qu'il devient, quoi que... Je ne l'ai jamais connue, donc c'est radical. Ma mère n'était pas sourde dès la naissance, elle a eu une bronchite étant adolescente qui a été très mal soigné ce qui fait qu'elle est devenue sourde, c'est bizarre, habituellement, c'est la voix qui touche en première, faut pas chercher, ma mère est unique. Elle a toujours les choses incompréhensive qui ne faut plus chercher a comprendre du comment du pourquoi.
Je te regarde alors sans rien dire, ni même bougée, je ne sais pas, mais j'ai l'impression d'être complètement paralysé de la tête aux pieds, bizarre comme sensation... « C’est rien, tu devais avoir tes raisons après tout… » disais-tu, ce qui me cloua éperdument au sol. Vous m'avez perdu, ceci est une triste réalité que j'ai trouvé moi-même par ma foutu peur. Est-ce que je te dirais la raison ? Je ne sais pas, je ne me sens pas encore capable, après... Si, tu insiste, qui sait ce qui sortira de ma bouche à ce moment. Je finis par soupirer doucement avant de passer une main sur ma nuque en la massant doucement, je suis à court de mot, faut le dire, je n'ai aucun mot pour me faire pardonner, bien que je ne demande pas non plus a ce que tu me dises de sortir avec toi, mais je veux simplement mettre au moins les choses au clair, que tu connaisses la raison, bien que trop flippante à dire pour moi, mais qui expliquera correctement la raison de ma disparition soudaine. Je me suis cru dans la série Ghost whisperer, bon un peu de sérieux. Que dire pour ma défense ? « Hm... Qui sait ou pas, pour certains les raisons sont compréhensive que pour d'autres, ce ne sont que des excuses. » Finissais-je par souffler d'un ton un peu plus calme que plus tôt. Ma réponse est encore plus conne que les précédentes, si je n'aurais pas été au centre de la conversation, j'aurais pu en rire, mais la... Rien n'est drôle pour moi, j'essaie de imputer un filtre pour arrêter de sortir des conneries pareilles, mais c'est sans succès. Lamentable, dirons quelques uns.
Je finis par baissé légèrement le visage vers la petite qui me regarde avec son plus jolie sourire, bien que je lui rends doucement, je ne pense pas être capable de lui en faire un aussi grande, vu que la situation n'est pas fais pour taper la discute derrière un verre, loin de là. Ce n'était pas du tout prévu, mais sur un coup, je me dis que c'est le destin ou simplement une coïncidence, je préfère me dire que c'est le destin pour me consoler ne serais-ce qu'un peu. T'as fille a l'âge pour poser de nombreuse question innocente, mais qui parfois mette mal à l'aise, surtout celle ci, je ne sais pas ce que tu répondras, bon... Une simple patiente, c'est déjà mieux de dire que j'ai pris la fuite sans me retournée. Je finis par enfouir les mains dans les poches de ma veste et te scrute alors quand tu t'adresses à moi, cette fois-ci. « T’aurais pu me donner aux moins des news lors de ta sortie.. » disais-tu. Effectivement, j'aurais pu venir te donner des nouvelles, mais la honte était déjà présente les jours suivants de mon départ. Je ne savais pas quoi dire et encore moins comment réagir. Je serre doucement les poings était impuissante envers les mots qui veulent s'échapper, mais qui reste au bout des lèvres. « J'aurais pu, effectivement, mais j'aurais eu l'air bête, tu ne penses pas ? Après être partis comme une voleuse sans donner d'explication. Je me suis sentis conne sur le coup, je ne pouvais pas faire marche arrière et venir à toi et te dire que j'ai peur.... de ci ou de ca. » Disais-je simplement, et heureusement, j'étais à deux doigt de tout déballer sur le coup.
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 19:03
Le destin ou une coïncidence ?
Isaline&Giacomo
Au bout de deux ans, c’est vrai que j’avais un peu oublié Isaline. Je n’avais plus de contact d’elle alors au bout d’un moment, on n’y pense plus vraiment. Pendant quelques jours après qu’elle avait fui, je me suis souvent posé la question en me demandant si c’était de ma faute ou pas. Dans ces moments là, on ne sait jamais si on a gaffé sur quelque chose ou pas.. Alors c’est vrai que je me suis dit que c’était sûrement Giulietta qui l’a fait fuir. Ca fait toujours peur un enfant dans une relation et c’est sûrement la cause du fait que je n’avais plus de nouvelles d’elle.
Je la regarde en haussant un peu les épaules. Oui chaque personne avait ses raisons et je le respecte tout à fait mais ça m’a fait mal de savoir qu’elle était partie sans même avoir laissé un simple mot. On se sent trahi, c’est comme une rupture mais pas dans le sens de couple, plutôt d’amitié, une forte amitié on va dire ça comme ça. Je l’écoute attentivement, ce n’était pas forcément quelque chose que je voulais attendre mais bon, c’est mieux que rien. C’est bizarre de se voir après deux ans et de ne rien pouvoir dire. Ca prouve vraiment qu’on est gênés de la situation qui devient de plus en plus pesante en ce moment. Si les gens nous voyaient comme ça, ils rigoleraient sûrement tellement on a l’air débiles, à se regarder sans rien dire « Justement, j’aimerai bien comprendre… Je n’attends que ça finalement » et c’est depuis deux ans que j’aimerai comprendre. Il serait peut être temps d’avoir enfin la vérité !
Je dépose Giulietta au sol au bout d’un moment parce qu’elle voulait descendre. Cependant, elle reste à côté de moi en regardant Isaline. Je la regarde quand elle commence à parler et soupire un peu. Je comprends pas vraiment tout de ce qu’elle dit, c’était assez bizarre, peur de quoi justement ? Je soupire un peu en essayant de me rappeler ce que j’avais pu dire ou faire mais rien ne me venait… Je l’avais toujours respectée et je n’avais jamais rien tenté, je ne suis pas un gars comme ça même si on pourrait le croire vu que je suis italien, oui les clichés parfois se trompent ! « Peur de quoi ? Je t’ai jamais rien demandé Isaline… C’est toi qui est partie sans rien me dire » Je souffle un peu, c’était sorti tout seul mais c’était vrai ce que je disais. Je pose mon regard sur elle, c’était un peu délicat de parler de ça dans les couloirs d’un hôpital et surtout avec Giulietta à côté « Je dois retourner bosser… Si tu veux, on peut en parler au calme. Je suis en pause dans une heure » C’était mieux de parler à deux sans personne autour de nous. Mais encore, faut qu’elle accepte de parler avec moi, ce qui n’est peut être pas gagner après tout. « Enfin, c’est comme tu veux… Je t’oblige à rien après tout » si elle n’avait pas envie de parler, c’était son choix. Il avait juste envie de savoir ce qui lui a pris il y a deux ans et de comprendre…
Emi Burton
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 21:28
Isaline & Giacomo
when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
Bon, je crois que je me suis bien enfoncer dans ma galère, je dis tellement de chose incohérentes que parfois, on n'arrive pas à me suivre, aucun soucis, dans ces moments là, c'est que je déraille de plus en plus. Je soupire doucement, j'ai envie de me tirer une balle pour que tout cela s'arrête. Je n'aime pas être au centre du monde, quoi que... cela pourrait être jouissif, non ? Je me frotte doucement le visage d'une main avant de te scruter avant de dire simplement. « Oui, je pense que c'est beaucoup mieux d'en discuter loin des oreilles et des curieux, ils vont vouloir venir à la pêche aux informations, ensuite. » Finissais-je par avouer, bien que j'ai encore sortis une connerie, ce n'est pas aujourd'hui que je vais arrêter, parfois, j'ai envie de mettre un filtre ou de mettre un bouton pause pour réfléchir à mes paroles à deux fois avant de laisser ou non sortir. Je sais que tu ne m'avais rien demander concernant la petite, mais j'ai pris la fuite comme une lâche. Après avoir dit l'heure et le lieu de rendez-vous, je vais à nouveau m'asseoir sur la chaise durant que ma mère finisse son osculation en te suivant du regard partir pour te mettre à nouveau à travailler.
Durant ce temps, je sors à nouveau le téléphone, non pour aller m'apitoyer sur mon sort en regardant nos différentes photos, des plus comiques au plus sérieux, mais pour aller naviguer sur le net pour faire passer le temps, quoi que de mieux pour tuer le temps, sympa. Je détend mes jambes face à moi en fermant les yeux en posant le téléphone sur mon ventre en patientant, je dirais à ma génitrice de m'attendre dans la voiture ou d'aller faire un tour durant le temps que je viens m'expliquer envers toi des raisons, je pense qu'être sincère est de ce qu'il y a de plus mieux, non ? Je pense que tu le mérites, car je ne sais pas ce que tu penses, ni même ce que tu veux que je fasses, si je dois déguerpir de ton champs de vision, bah quoi... C'est du limite un coup de pute ce que je t'ai fais, bon ce n'est pas comme ci, tu m'as promis une bague ou de se mettre en couple, mais bon..
Ma mère sort en tenant fermement son sac comme ci on n'allait lui voler ce qui me tire un léger sourire des lippes, avant de me lever en saluant le médecin d'un signe de main et d'un sourire courtois, avant de me tourner vers celle ci qui me scrute en me faisant signe de la suivre, je la retient par le bras avant de signer en sa direction « Je dois aller régler un soucis, sois tu m'attends dans la voiture ou sois tu pars et je te récupère à l'endroit que tu es quand j'aurais finis. » Fis-je ou qu'elle hausse un sourcil, je souris finement et hausse des épaules comme réponse à sa question qu'elle doit se poser intérieurement, je la connais du bout des doigts. Elle soupire doucement en me disant qu'elle va faire un tour en ville, je ne dis rien concernant la circulation au risque de me prendre un coup de sa part.
Je finis par venir dans le lieu que tu m'as dit de venir, je regarde autour de moi avant de venir face à toi en finissant par m'asseoir, autant prendre mes aises directement, non ? Je devrais faire le premier pas, je pense... Ainsi, je n'abandonnerais pas, enfin dans le sens que je dirais clairement ce que j'ai envie de dire une fois pour toute. Je prend alors mon courage à deux mains et me lance avant que tu dises quoi que ce soit. « Je pense que je te dois tout de même la vérité, enfin, je ne t'ai jamais mentis, dieu sait que je n'aime pas les mensonges. Je me perds, je reprends, encore une fois, je m'en excuse.. J'ai fuis comme une lâche en ayant appris pour ta fille, loin de la que je n'aime pas les gosses, mais je ne m'étais pas préparer... » Disais-je en passant une main sur ma nuque en m'adossant contre le siège en continuant « Cela n'a rien à voir avec toi ou la petite, je préfère te rassurer, c'est juste que cela m'a fait pensé à ma vie, du moins, j'ai eu toujours peur des relations, et encore moins avec une enfant... Je ne sais pas m'expliquer.. Je vais m'expliquer plus clairement pour que ce soit précis et clair.. Je n'ai jamais connue mon géniteur, ce con est partit quand il a su que ma mère était enceinte, il a préféré fuir -comme je l'ai fais, plus tôt. J'ai peur d'être rejeté et de ressentir à nouveau le sentiment d'abandon, je sais que cela n'est pas la même situation, c'est idiot et je le sais, mais il était trop tard. J'ai toujours eu un problème de ce côté là, j'ai confiance en moi, mais pas forcément de ce côté. » Fis-je simplement en sentant que je vais pleurer, mais je me retiens comme je peux, non.. Hors de question que je sois vulnérable.
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 22:14
Le destin ou une coïncidence ?
Isaline&Giacomo
Je trouve que c’est mieux de parler dans un endroit plus tranquille de ce genre de chose. D’ailleurs, je ne sais même pas ce que je vais lui dire… C’est plutôt à elle de me dire ce qu’il lui a pris de partir comme ça. Je secoue la bouille à ce qu’elle dit, elle a entièrement raison et surtout dans les hôpitaux, ça court vite ces petites choses. « Ouais… C’est comme ça partout de toute manière maintenant » la vie des gens est tellement épiée maintenant, qu’on a peur de mettre un orteil dehors ! Je pose mon regard sur la jeune femme avant de lui dire le lieu du rendez-vous. Au pire si il y a trop de monde, y a sûrement d’autres endroits plus calme. Au pire au parking dans un coin, ça fait un peu glauque vu comme ça… « Bon bah.. A toute à l’heure alors » dis-je avant de partir rejoindre le service avec Giulietta. Dans une heure donc, j’ai rendez-vous avec Isaline… C’est très étrange de se dire ça maintenant.
Pendant une heure, je m’occupe des patients totalement adorables enfin, ça dépend lesquels évidemment mais généralement, je n’ai jamais vraiment eu de problèmes avec eux. Peut être parce que je suis assez cool et relax comparé à d’autres infirmiers du service. Pendant cette heure, je n’arrête pas de réfléchir à ce que je vais bien pouvoir lui dire parce que je n’ai rien à dire justement… Je termine avec le patient de la dernière chambre avant d’aller dans la salle où se trouve Giulietta qui coloriait avec une infirmière. Je souris, elle était tellement mignonne ma petite puce ! « Je te la confie quelques minutes, je dois voir quelqu’un maintenant… Sois sage Giulietta avec Marie ! » Je souris avant de sortir du service après m’être lavé les mains et de regagner le lieu du rendez-vous. Je ne me suis pas changé parce que je travaille encore après donc ça ne sert strictement à rien !
J’arrive enfin sur le lieu du rendez-vous et me pose à une table en attendant la jeune femme. Je relève ma tête quand elle s’approche de la table, elle s’assoit et elle commence à déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur. Ca m’a un peu surpris et je ne m’attendais pas à ça. Je ne sais vraiment plus quoi dire… Je souffle un peu, c’est vrai que je ne lui avais jamais dit pour Giulietta avant les derniers jours mais j’en avais décidé ainsi… « Je vois, je t’ai pas imposée ma fille non plus. Je voulais simplement que tu le saches et je sais que ça fait fuir… Mais ma fille, c’est la seule chose qui me reste, si elle n’était pas là quand sa mère est décédée, je sais pas où je serai aujourd’hui » peut-être mort qui sait ? Je me suis toujours demandé ce que j’aurai fait si Giulietta n’était pas là et que Noélie serait morte ce que j’aurai fait. Une fin tragique comme Romeo et Juliette sûrement… Ca me faisait bizarre de me confier comme ça sur cet accident, j’en parlais que très rarement tout simplement pour ne pas avoir ces affreux souvenirs en tête. Je soupire un peu, c’était vraiment quelque chose dont je n’aimais pas parler.
Je grimace en entendant la suite de son récit… Je n’étais pas au courant de son histoire et du fait qu’elle n’avait pas de père. Pendant le mois où elle était hospitalisée, on ne parlait pas vraiment de nos vies, on ne se confiait pas mais on parlait des choses en générales et on passait du temps ensemble « Je suis désolé Isaline, je ne savais pas… » Je ne sais pas ce que ça fait de ne pas connaître un parent mais ça devait pas être facile pour elle et j’ai bien peur que ce sera pareil pour Giulietta, elle vit sans sa mère et elle commence à se poser des questions, ça commence à son âge… Je ne sais vraiment pas quoi dire à ce moment très précis et je vois bien qu’elle va craquer, ça se voit à son regard et puis, je la connais assez pour savoir que ça ne va pas. Je pose ma main sur la sienne en la regardant « Eh ça va… Je ne voulais pas te mettre dans cet état là. Je voulais juste comprendre ta réaction quand t’es partie il y a deux ans, c’est tout »
Emi Burton
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 22:39
Isaline & Giacomo
when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
Eh oui, une fois que je me lance dans ce sujet, les larmes montent encore et encore, sauf que je refuse de pleurer, ma mère me dit toujours que je suis quelqu'un d'hyper sensible, je refuse d'y croire, je peux être forte, je peux faire comme ci de rien n'était, j'étais bonne pour, après, non ? Pendant vingt cinq années de ma vie, j'ai vécu sans lui, pourquoi vouloir pleurer pour lui ? Il n'en vaut décidément pas la peine, c'est vraiment frustrant de me mettre dans un état pitoyable, je te regarde t'excuser ou que je plisse légèrement le nez, on aurait dit que je fais une grimace, j'aurais pu en rire, mais si je ris, je pleure en même temps, je ne préfère pas tenté le diable. Tout me retombe déjà assez dessus, je finis par renifler légèrement avant de sentir ta main se posant sur la mienne, mon regard se pose sur nos mains, ne disant rien, je cherche les mots, je suis à court de mots ces temps ci, c'est bizarre... Devrais-je sortir une connerie pour détendre l'atmosphère ? J'en ai pas en tête, trop mal pour rigoler, je pense. « Pourquoi tu t'excuses, c'est moi qui suis en faute, pas toi, tu sais. Je devrais même me mettre en deux pour m'excuser encore et encore. » Fis-je en haussant donc les épaules avant de te toiser calmement.
« Je sais que tu ne me l'as pas imposé, tu sais... Puis, ce n'est pas ta fille qui m'a fais fuir, elle est adorable ta fille, mais disons que cela a fait ressortir mes soucis et que la peur a pris le dessus sur tout, mais je n'aurais pas dû partir ainsi, certes. Je ne sais pas comment m'excuser, c'est lâche. » Fis-je simplement avant de m'adosser contre le siège sans pour autant bougé ma main de la table. On aurait dis que cela fais des années qu'on ne sait pas vu, mais le contact n'a pas changé, je ressens encore ce genre de sentiment, tout me reviens en pleine face que mon cœur se resserre. « Ca passera pour mon état, je ne pleure pas facilement, tu sais. » Ironisais-je dans un rire amer pour faire passer les paroles, je ne crois pas un mot de mes propres paroles pour vous dire.
Que dire de plus ? Pas grand chose à vrai dire, je me suis expliquer, a moins que tu as d'autres questions. Je finis par soupirer doucement en frottant le sol du pied tout en plongeant mon regard dans le tien, non, je n'ai pas de soucis de timidité, loin de la. Je suis très sur de moi, enfin j'ai confiance en moi. Je ne suis pas la plus parfaite, mais tout le monde a son défaut, donc la perfection n'existe point. Je n'ai jamais envier quiconque, j'ai toujours aimée ce que je suis, vu que je suis fière de dire que je suis la fille de ma mère, qui est aussi une beauté pour son âge. Ma mère est la personne la plus chère à mes yeux, c'est ma meilleure amie, ma mère et ma confidente.
« Qu'est-ce qu'une soirée entre hibous ? - C'est super chouette ! » Finissais-je par souffler pour me faire rire, mais aucun rire ne sort, bon O.K, ma blague pas drôle ne fait rire personne, de ma main libre, je balaie l'air devant moi pour faire oublier ma blague. « Elle n'est pas drôle du tout, je le sais. » Ricanais-je entre les dents, mais d'une voix terne.
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 6/2/2016, 23:24
Le destin ou une coïncidence ?
Isaline&Giacomo
Après la mort de Noélie, je n’ai jamais vraiment cherché à me caser avec une autre fille et encore maintenant, je ne cherche pas spécialement c’est pour ça que j’essaye de m’occuper à fond de Giulietta, c’est elle qui me rend heureux tous les jours finalement. Elle a la joie de vivre, elle rigole tout le temps, elle s’amuse… C’est le bonheur de l’avoir avec soi en tout cas. Je pose mon regard sur Isaline, c’est vrai que je n’ai rien fait dans l’histoire et que ce n’est pas à moi de m’accuser mais je disais ça surtout parce que je comprenais ce que ça faisait de vivre qu’avec un seul parent. Je vois bien dans le regard de ma fille qu’elle ressent un manque dans la maison, une présence féminine qui n’est pas là. « Oui je sais mais bon… Arrête Isaline, c’est bon. On ne peut pas revenir en arrière de toute manière. C’est vrai je t’en ai voulu mais au bout de deux ans, je pense que c’est bon… » C’est vrai, au bout de deux ans je pense qu’on peut passer à autre chose que de parler du passé. Oui, c’était triste tout ce qui était arrivé mais on a pu vivre chacun de notre côté sans vraiment y penser alors autant ne plus en parler… J’ai eu les réponses à mes questions, je pense qu’on peut s’arrêter là.
Je la regarde avant de secouer la tête. Oui je comprends ce qu’elle dit mais bon, elle aurait pu me le dire avant aussi, je ne l’aurai pas pris mal au contraire « Oui je comprends… Après je ne peux pas t’en vouloir pour ça, t’as choisi ce qui te semblait le mieux à faire. C’était pas forcément le plus agréable mais bon » Autant lui dire que j’aurai préféré une autre façon de faire mais sur le moment même, on ne réfléchit jamais à comment on va réagir, on panique et finalement, on fait des choses qu’on ne voulait pas faire. C’est toujours comme cela malheureusement et ça ne changera pas. Je secoue la tête doucement, ce moment n’est pas vraiment agréable. Ni pour elle, ni pour moi d’ailleurs mais je pense qu’il fallait qu’on ait cette petite discussion, pas agréable certes mais vraiment indispensable pour moi et peut-être que je ne l’aurai jamais eu si nous nous étions pas croisés dans les couloirs de l’hôpital !
Je pose mon regard sur elle pendant un long moment puisque personne ne savait quoi dire. Elle est toujours aussi belle en tout cas, c’est très étrange ce petit moment de blanc, juste à se fixer comme ça. C’est comme ça que les souvenirs reviennent dans la tête et tous ces beaux moments qu’on a passé ensemble à l’hôpital. Je la regarde quand elle pose une question enfin, une question… plutôt une petite blagounette que je n’ai jamais entendu d’ailleurs. Je rigole un peu, elle est vraiment pas mal quand même. « Je la connaissais même pas… Bah, c’est un peu nul mais c’est marrant comme devinette » Je lui souris, c’est vrai que généralement les devinettes sont parfois nulles mais toujours marrantes alors finalement, on s’en fou un peu.
Emi Burton
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 12/2/2016, 21:29
Isaline & Giacomo
when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
Je reste donc immobile sans pour autant répliquer vu que ce n'est pas tout à fais faux ce que tu me dis, je mordille donc l'inférieur de ma joue avant de hocher simplement le visage en guise de réponse, mon regard finis par se baisser légèrement vers la petite table qui nous sépare, je pense que c'est le mieux, je n'étais pas du tout à l'aise quand nous étions face à face. Je sais que j'ai mal agis envers toi et que je me dois d'être honnête envers tout le monde, mais la peur et la panique fait que je ne réfléchis pas a ce que je fais sur le coup, je suis vraiment idiote et conne, un peu trop sur les bords, mais bon... Tant pis, je récolte ce que je sème, non ? Pourtant, je pense que tu aurais été encore plus en colère, mais je me suis imaginé beaucoup trop de chose, il faut vraiment que j'arrête de me faire des films, ce n'est pas bon pour le cerveau, surtout le mien qui finis rapide au bout du rouleau, je suis pas très futée par moment, je l'avoue. Loin de là.
Silence. C'est trop silencieux à mon gout et je n'aime pas du tout cela, ca me met mal à l'aise, alors que je devrais être plus au moins calme, après la tempête, le réconfort, non ? Non, ce n'est pas encore finis, cela aurait été bien trop beau. Je ne sais pas du tout ce que l'avenir me réserve et encore moins sur mes relations amoureuses, mais vu comment c'est partis depuis quelques heures, je vais finir veille fille et plein de chat qui me tiendraient compagnie, non par plaisir, mais en ayant pitié de moi. Hm... Faut vraiment que je me taise avant de sortir une connerie que je risque de vraiment regretter à la suite, vraiment. Je reste donc le regard rivé vers ta personne en frottant le sol de mon pied, je suis nerveuse, c'est un tic que j'ai durant ces moments. Il y a peu de chose qui me rend nerveuse ou qui me met mal à l'aise, malheureusement, il y a un début à tout après tout. Je veux bien appuyé sur le bouton « next » Sauf, que je penses que la conversation est vraiment nécessaire pour chacun d'entre nous deux, afin d'éclairer la situation au clair et surtout pour dire ce que je voulais dire depuis ces deux dernières année.
Dire que tu es moche, serais mentir pour moi, tu es toujours aussi séduisant et agréable au regard, mais j'essaie de ne pas trop te fixé, je ne veux pas passé pour une nana bizarre, bien que je le suis par moment, avec mes blagues pas drôle du tout. Je finis par sourire finement suite à tes dires avant de finir par rire avant de me calmer légèrement, au moins, l'ambiance a baisser d'un cran, car la pression qu'il y a dans la pièce est horrible. « Elle est vraiment nulle, c'est la seule que j'ai en tête. Disons, que c'était plus pour détendre l'atmosphère... C'est un peu réussi, enfin.. Je pense. » Dis-je en te scrutant simplement avant de passer une main sur ma nuque.
love.disaster
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro 13/2/2016, 11:41
Le destin ou une coïncidence ?
Isaline&Giacomo
Cette situation est vraiment très gênante… Au bout de deux ans, on ne sait même pas quoi ce dire en même temps, c’est vrai qu’au fond de moi, je lui en veux encore. Peut être que si elle n’était pas partie comme une voleuse, on n’en serait sûrement pas là aujourd’hui.
Je pose mon regard sur elle, elle a l’air aussi gêné que moi… Il faut dire que le cadre n’aide pas non plus, on est dans un hôpital, c’est pas le meilleur endroit on va dire pour discuter de tout ça et discuter d’autre chose si on trouve une conversation parce que j’ai l’impression que ce silence va durer encore un petit moment si personne ne décide de prendre la parole, ce serait vraiment triste. « Y a pire encore… » dis-je en secouant la bouille. J’avais l’habitude de ce genre de blague ou devinette avec Giulietta. Quand on est papa d’une petite fille, il faut bien en faire de temps en temps à la maison…
Je jette un rapide coup d’œil à mon portable avant de lever ma tête vers Isaline. Bon, faut vraiment qu’on parle parce qu’un blanc comme ça, c’est vraiment plus possible. Je comprends qu’on puisse être gênés parce que ça fait deux ans qu’on ne sait pas vu et qu’on a jamais repris contact mais à un moment donner, faut oser un peu ! « Et sinon, t’as fait quoi pendant ces deux ans alors ? » Oui, ça m’intéresse de savoir ce qu’elle est devenue. Et puis en deux ans, elle a du faire beaucoup de choses également… Par contre moi en deux ans, je n’avais rien fait de très spécial, un peu la routine. Le travail et ma fille, ma vie se résume à ca depuis trois ans. Pas que ça me dérange bien au contraire mais c’est vrai qu’à un moment, une présence féminine manque un peu cruellement dans ma vie. J’ai Giulietta certes, mais ce n’est vraiment pas la même chose non plus. Et il est dur de trouver quelqu’un qui accepte Giulietta, généralement, ça fait fuir et il est hors de question pour moi d’être avec quelqu’un qui ne l’aime pas. Ce que je veux avant tout, c’est le bonheur de ma fille, le reste passe en second plan. C’est vrai que parfois, je me demande si je vais vraiment trouver quelqu’un… Il faut dire que je sors rarement, le boulot me fatigue beaucoup et m’occuper de ma fille, n’est pas toujours facile et je n’ai pas une seconde à m’accorder. Bien sûr, je peux demander à la nounou de venir la garder un soir mais mentalement, savoir que je vais sortir et que ma fille est à la maison, ce n’est pas possible… Je n’aime pas avoir cette sensation alors je ne sors pas et je reste à la maison. Il est vrai qu’il y a deux ans avec Isaline, il y avait ce petit truc entre nous et qui sait, peut être qu’on est passé à côté de quelque chose…
Emi Burton
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Sujet: Re: Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro
Le destin ou une coincidence ? | Ft giacomo del moro