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it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane.

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Albane Garnier
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CRÉDITS : (ava) dreazy. (sign) anaëlle.

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MessageSujet: it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. Empty22/4/2016, 23:26


nolan & albane ☆

it's like we're caught up in an endless dream
the clocks don't tick when you hold on to me
we're keeping the rhythm so perfectly
you leave me breathless, leave me breathless

« Juliette, qu'est-ce que t'as fait de mes fringues ?! » gueulais-je, à travers l'appart'. Je m'en prends souvent à ma meilleure amie qui me sert aussi de coloc' quand elle juge utile de toucher à mes affaires. Si ce n'était qu'une exception parmi tant d'autres, mais le problème était que c'était souvent revenu. Je voulais bien avouer que je n'étais pas très ordonnée, puisque je laissais toujours mes vêtements traîner dans un coin de la salle de bain quand j'en sortais, mais ce n'était pas une raison pour les prendre et les déplacer. Ou alors quitte à le faire, qu'elle le fasse bien, donc qu'elle les plie et qu'elle les range. Je suis d'accord qu'elle n'est sûrement pas la bonniche de la maison, mais au lieu de perdre deux fois plus de temps, elle à les virer de place, et moi à les chercher, autant faire les choses bien et les ranger directement dans l'armoire. Mais malheureusement pour moi, la demoiselle ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Alors tous les matins, quand en plus j'étais déjà en retard, je devais courir d'un bout à l'autre du logement. Ce n'était pas le cas aujourd'hui, mais la plupart du temps quand même. J'avais beau l'appeler en plus, elle ne répondait même pas à mes questions. Ce qu'elle pouvait m'énerver quand elle était comme ça. Je pense qu'à partir de maintenant, j'irais piquer ses affaires et après je les paumerais bien comme il faut, elle comprendra peut-être qu'il vaut mieux m'écouter et me répondre quand je parle. En attendant qu'elle retrouve la mémoire ou l'usage de la parole, je fonçais dans la douche. Avec un peu de chance, celle-ci allait me rafraîchir les idées et me mettre de bonne humeur. Cela évitera au moins que la brunette qui partage mon toit ne se fasse incendier sous peu, à savoir quand j'allais sortir. Dès que je me sentis prête à affronter le monde extérieur et surtout à quitter la chaleur apaisante de la douche, je saisissais ma serviette pour sortir de là-dessous. J'entendais d'ailleurs du bruit au rez-de-chaussée, signe incontestable que Juliette était dans les parages. Elle ne m'échapperait pas cette fois-ci. Ni une, ni deux, je descendais uniquement vêtue de ma serviette pour lui poser la question de tout à l'heure. « Aurais-tu l'aimable obligeance de me dire où sont mes fringues ? » lui lançais-je immédiatement. Je ne comptais pas perdre de temps en blablatage inutile, elle avait intérêt d'être réactive. « Tes fringues... Quelles fringues d'abord ? Et puis, cherche mieux à la fin ! » s'exclamait-elle, pour toute réponse. Non mais c'est vraiment la meilleure, elle croyait franchement que je n'avais pas fait entièrement le tour de l'appart' avant de m'adresser à elle d'un air désespéré ? Bon ok, elle n'avait pas tort, je ne m'étais pas foulée préférant de loin avoir une réponse toute faîte. Je ne suis pas d'un naturel très patient, ce n'est pas de ma faute mais uniquement celle de mes parents. C'est dans mes gènes, point. « Mes fringues ! Ce que j'ai acheté y'a à peine trois jours et que je t'ai montré d'ailleurs. Ça m'apprendra à toujours tout vouloir te montrer » me plaignis-je, comme si c'était le fait de lui avoir faire part de mes achats qui les avaient fait disparaître. « Mais ils sont sur une chaise dans ta chambre, vieille sorcière ! » m'apprit-elle tout de même. Je commençais vraiment à me demander si j'aurais un jour une réponse fiable. « Merci ! » m'exclamais-je, prenant directement le chemin vers la direction qu'elle m'avait indiqué. « Pour les fringues hein, pas pour le 'vielle sorcière' morue » jugeais-je utile de préciser en reprenant un ton identique au sien, ne sait-on jamais. Je me précipitais à l'étage pour m'habiller et redescendais aussi vite pour la prévenir que je sortais prendre l'air. Il n'y a rien de tel qu'un bol d'air frais pour se mettre en forme. Et c'est au Parc des Buttes-Chaumont que mes pas me traînèrent. J'avais toujours adoré ce coin, c'était un de mes endroits préférés. J'en connaissais presque les moindres recoins, ce genre de choses vient vite quand on connaît la ville depuis qu'on est né. Ce qui était mon cas. J'arpentais alors les chemins en regardant autour de moi. On pouvait distinguer tous les âges ici. Des personnes âgées qui marchaient encore pour leur santé, des gamins qui courraient et riaient à gorge déployée, puis leurs parents qui tentaient de garder un œil sur eux tout en discutant de la pluie et du beau temps. Il faisait vraiment bon vivre à Paris, et je n'échangerais ma petite ville pour rien au monde. Alors que j'esquissais un léger sourire en voyant tous ses tableaux se peindre sous mes yeux, un chien me sauta dessus. Je ne l'avais vraiment pas vu venir ça. Si j'avais été moins occupée à rêvasser une fois de plus, j'aurais peut-être pu anticiper. Après tout, cet animal avait l'air vraiment adorable, ce pourquoi je m'abaissais à sa hauteur pour le caresser. « Hey, salut toi ! » dis-je simplement, à l'intention de cette nouvelle bête à poil qui me servait de compagnie. J'adorais les animaux, donc autant en profiter, je le laisserais retourner vers son ou sa propriétaire quand celui-ci se pointerait. D'ailleurs, c'est une jeune femme qui ne tardait pas à venir vers nous, je me redressais immédiatement, lui laissant le loisir de lui remettre sa laisse. Au même moment, elle s'excusa, m'assurant qu'elle ne faisait jamais ça en temps normal. « C'est rien, j'adore les animaux, elle ne m'a pas fait peur. Et puis je l'aime bien aussi » lui répondis-je, dans un léger sourire. C'est quand je me relevais dans l'autre direction par contre que je n'étais plus sûre d'où je me trouvais exactement. Est-ce que j'étais vraiment chez moi ou à Londres, ou bien même ailleurs. J'aurais presque perdu la notion du temps pour un peu. « Euh... wow ! » furent les seuls mots que je pus articuler. Plutôt compréhensible, je ne l'avais pas revu depuis quelques temps, depuis mes dernières vacances à Londres pour être précise et je m'attendais à tout sauf à le voir dans ma ville.
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MessageSujet: Re: it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. Empty23/4/2016, 22:06



   
   
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i can't remember your name, i can't remember your smell, i just can remember your face
Les choses étaient bien différentes à l'heure actuelle, oui j'étais entrain de refaire ma vie ailleurs. Je n'étais pas déçu de la vie parisienne. Comment pourrais-je l'être sincèrement ? C'était tout bonnement impossible. Les gens ici étaient différents de ceux que j'avais eu la chance ou le malheur de croiser dans ma ville natale qu'était Londres.  Les londoniens ne sont pas plus mauvais non bien au contraire, mais c'était juste une culture différente de celle que j'avais l'habitude de côtoyer. Je me sentais bien dans cette nouvelle vie, dans ce nouveau tournant que ma vie avait pris il y a désormais six mois. Mon père ? J'avais de temps en temps des nouvelles et encore. Je ne pourrais pas dire que désormais qu'il n'était plus dans ma vie j'étais heureux. Tout simplement parce que je ne savais pas réellement ce que pouvais être vraiment le sentiment d'être heureux. Après je ne pourrais que dire que la vie parisienne me plaisait et surtout me faisait découvrir de nouveaux horizons. J'étais mieux,  je ne pourrais jamais oublier londres. Non impossible, ma ville, mon enfance malgré les problèmes, j'étais de la-bas, mes racines étaient de l'autre côté de l'atlantique.  J'avais réussi à partir, je voulais voir de nouvelles choses, connaître de nouveaux endroit. Voyageur ? Sûrement oui, j'avais toujours été curieux de savoir ce qui pouvait faire partie de notre monde. Malheureusement n'étant pas crésus mon voyage n'avait été qu'à Paris. Déjà bien ? Je ne compte pas partir autre part de toute manière ma banque ne m'autoriserait pas à le faire. Les seules économies que j'avais pu mettre de côté avaient été pour ce voyage et surtout me payer un premier loyer en attendant de trouver quelque chose. Finalement j'avais trouvé une supra colocation,  je me plaisais vraiment beaucoup dans l'appartement que je partageais.  Mon boulot de barman me permettait de payer ma part, mes études se poursuivaient toujours à l'université de Paris. J'étais épanouie dans ce domaine-là ne demandant qu'à continuer dans cette voie.  Des potes j'en avais désormais pas mal ici, c'est sûrement aussi pour ça que je restais ici. Ma nouvelle vie se passait ici, mon nouveau départ, ma nouvelle naissance était parisienne. Ma mère ? J'y pensais souvent. Paris avait toujours été un rêve inaccessible pour elle, c'est aussi ça qui m'avait poussé à venir dans la capitale française.  J’espérais au plus profond de moi même qu'elle était fière de la personne que j'étais devenu. Elle me manquait tellement, je n'en parlais à personne. Sa photo trônait toujours dans ma nouvelle chambre.  Je l'a regardais toujours avant de me coucher m'imaginant ce qu'elle pourrait penser de ma vie ici. J'aurais tellement aimé qu'elle le voit de ses propres yeux, malheureusement ça n'était pas possible. Depuis l'âge de cinq ans je vivais avec ce fantôme dans mes pensées. Un soutien important malgré son absence.  Peut-être qu'elle n'aurait pas voulu que je parte de Londres ? Ou peut-être qu'elle m'aurait suivi dans cette aventure ? J'en savais trop rien, tous ce que je savais c'est que je voulais qu'elle soit fière de son fils. Qu'elle se dise que son fils était quelqu'un de bien, qu'elle sèche mes larmes qui avaient coulés un bon nombre de fois sur mes joues rougies par la sensation de ces petites perles salés, la seule chose qui pouvait prouver ma tristesse par rapport à elle.  Je me suis aussi souvent posé la question de pourquoi je n'avais été la rejoindre au paradis ? J'avais été dans cette voiture quand l'accident est survenu et pourtant j'étais toujours présent à l'heure actuelle.  Des question dont je n'aurais jamais la réponse. Des questions en suspens qui me ralentissaient par moment, j'étais grand. Mais il y avait toujours ce côté de mon enfance raté avec une mère décédée et un père inexistant.  Ce côté que la plupart des enfants de mon âge on pu avoir alors que moi j'avais grandi seul apprenant la vie seul.  Pour moi la famille n'existait que dans les histoires, dans les films ou même les romans à l'eau de rose que je n'ai jamais lu.  La famille n'était que brouillard pour moi, comment pourrais-je connaître quelque chose que je n'ai pas eu ? C'était impossible. C'était peut-être ce qui m'avait manqué pour être heureux ? Ce qui m'empêcherait d'être heureux à l'avenir ? J'en savais trop rien.  Quoi qu'on fasse quoi qu'on dise, notre enfance a un impact considérable sur notre construction de notre futur. Sans famille comment pourrais-je avoir l'envie d'un jour d'en avoir une ? C'était impossible pour moi.  Ce petit mot pour moi ne voulait dire que du malheur, famille n'était pas le mot que je pouvais évoquer sans ressentir un certain vide.  La journée avait poursuivi son parcours habituelle,  je ne bossais pas aujourd'hui un miracle. D'un côté il valait mieux, je n'avais pas la tête à servir des gens bourrés. Je profitais d'un moment pour partir me balader dans le parc  des Buttes-Chaumont, j'aimais cette endroit. Reposant, cette endroit était une source de réflexion où j'aimais me balader durant des heures quand le temps me le permettait bien évidemment. Les moments de réflexion sont importants en ce moment, nous arrivons la fin de l'année bientôt, les fêtes de fin d'année sont toujours familiales, je n'avais jamais connu et je ne savais réellement pas ce que j'allais faire. Rester seul ? Une possibilité qui me semble plus envisageable. Triste vie. Non je n'ai pas une triste vie. Juste un mauvais départ dans la vie qui par moment se fait plus ressentir que d'autre. Ce garçon souriant et drôle est toujours présent. Je ne changerai pour rien au monde,  je cachais souvent tout ça derrière mes rires et ma façon d'être. Je n'avais pas besoin de pitié j'étais grand. Je me débrouillais à merveille.   Tous ce que j'avais actuellement je pouvais me félicité de l'avoir fait seul. Ça n'était pas donné à tout le monde.  Mes baskets frottaient par moment de façon appuyé le bitume. Les mains dans les poches j'avançais avec lenteur dans ce parc qui avait pris en douceur les couleurs de l'automne, j'aimais tellement se dégradé de couleur. C'était un spectacle unique et merveilleux à la fois.  Les enfants jouaient, criaient, courraient dans les feuilles gisant au sol un peu partout sur la pelouse de cet endroit. Les parents hurlant de faire attention de ne pas glisser sur ces dernières. J'observais ce doux manège comme spectateur de ce film qui se déroulait devant mes yeux. Chacune de ces personnes étaient acteurs, acteurs de la vie parisienne. Les animaux quant à eux jouaient à l'heure manière. Ces images me faisaient souvent oublier les choses de la vie qui n'avaient pas été simple. Pour moi, je marchais sans but précis, mes jambes me portaient où elles voulaient se diriger. Je n'avais rien à faire, me laissant doucement bercer par les bruits qui m'entouraient. Je fus stopper par une voix familière. Ça n'avait été qu'un bruit bref, mais j'aurais pu le reconnaître n'importe où. Albane. Alby. Je levais mes yeux tournant la tête. Elle était là quelques mètres plus loin. J'avais freiné mes jambes restant bouché bée devant elle. Elle était parisienne oh que oui je me souvenais de son jolie minois, de sa façon de sourire. C'était elle, il n'y avait aucun doute possible sur ça. Je finissais par m'avancer vers elle, mes pas se faisant plus rapides. «  Alby.. » un léger sourire était affiché sur mon visage. «  Je.. je ne m'attendais pas à te voir. » Terminais-je par dire, ma voix n'était pas certaine. .

   
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MessageSujet: Re: it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. Empty24/4/2016, 13:32


nolan & albane ☆

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the clocks don't tick when you hold on to me
we're keeping the rhythm so perfectly
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Marcher dans ce parc m'avait toujours fait un bien fou. Je ne parlais pas, je ne faisais qu'écouter le silence ou le bruit des autres visiteurs. Cela me détendait. Moi qui était toujours agitée et granchée sur mille volts, ce ne pouvait être qu'apréciable. De plus, j'aimais beaucoup observer les gens, essayer de les analyser, de leur inventer une vie. Si ça se trouve, j'étais complètement à côté de la plaque et je ne les imaginais pas du tout comme ils étaient réellement, mais cela faisait marcher mon imagination. C'était plutôt marrant en fait. Perdue dans mes pensées, c'est un beau chien qui me ramena à la réalité. Celui-ci fût vite récupérer par sa maîtresse qui s'excusa pour le dérangement qu'il m'avait occasionné. Les animaux et moi, c'est une grande histoire d'amour alors ce n'était pas bien gênant. Cela dit, l'animal avait bien fait de me faire redescendre sur terre parce que j'aurais besoin d'être tout à fait clairvoyante face à la suite des évènements. On pouvait clairement dire que j'avais eu ma bonne surprise de la journée. Parce que même si ça faisait bien longtemps qu'on ne s'était plus parlé avec Nolan, j'étais heureuse de le voir. Il était juste devant mes yeux, à quelques mètres seulement de moi. Nolan. Celui que je n'aurais jamais pensé revoir. A une certaine époque, il avait eu une place très importante dans ma vie, et c'est le genre de choses que l'on ne peut pas oublier en un claquement de doigt. J'étais vraiment surprise d'être tombée sur lui juste à ce moment-là. Si ça se trouve, on s'était déjà croisé sans même le réaliser. J'avais eu du mal à intégrer le fait que c'était vraiment lui en tout cas. Pour moi, il était à Londres, il avait toujours été à Londres et jamais de ma vie je n'aurais pu imaginer le recroiser à nouveau, dans ma petite ville. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire ici. C'est quand il prit la parole que je ne pus faire autrement que d'accepter que c'était lui. Il n'y avait aucun doute possible, c'était bel et bien lui. Et moi, je me contentais d'attendre qu'il brise le silence en souriant comme une idiote. Oui parce que je vous assure que j'avais réellement l'air d'une idiote dans cette situation. On aurait dit une gamine qui n'a jamais vu de mec de sa vie et qui tombe en crush sur un de ceux-ci qui vient de passer devant elle. Faut me comprendre aussi, voir Nolan, c'est pas évident. Enfin, si c'était à refaire, je referais exactement la même chose pour pouvoir le voir évidemment, mais les souvenirs reviennent avec lui. Tous ces moments qu'on avait pu partager, on s'était éclaté. Puis, les au revoir qui furent déchirants, les promesses de ne jamais se perdre de vue et de se revoir à n'importe quel prix. Les oublis aussi, le temps qui passe et qui efface tout finalement, même si on aime se jurer le contraire sans arrêt. Quoiqu'il en soit, j'avais passé le meilleur été de ma vie à ses côtés, je l'avais toujours certifié. Il m'avait fait découvrir sa ville, son monde. Et puis ce visage d'ange, ça se passe de commentaires tout simplement. « Salut ! C'est... complètement dingue. Je pensais même pas te revoir un jour et encore moins chez moi » lui avouais-je, sans me départir de ce sourire qui risquait de rester scotcher sur mes lèvres un petit moment encore. C'est vraiment bizarre comme sensation, mais la situation l'est tout autant alors c'est difficile de se sentir normale. Je ne savais même plus quand, ni pourquoi on avait arrêté de se parler. Ni même si c'était lui ou bien moi qui s'était éloigné en premier. Actuellement, je m'en voulais énormément. Même si ce n'était plus la peine puisque de toute façon, il était là. Quand on s'était quitté, il était pourtant clair, net et hors de question que l'on perde contact. Mais le temps file, les choses changent et la distance n'aide pas malheureusement. On a fait notre bout de chemin chacun de notre côté et on a tiré un trait sur cette petite parenthèse enchantée. La question la plus persistante était la raison pour laquelle il était ici. Si c'était juste passager ou s'il comptait rester. Peut-être qu'il me l'apprendrait bientôt. Je n'osais même plus ouvrir la bouche, de peur de briser ce moment magique. Par crainte que ce ne soit qu'une illusion qui s'évapore dès que je ferais le moindre geste. Et puis, je n'avais pas vraiment envie de parler en fait, ça me faisait tellement bizarre qu'il soit en face de moi. Je voulais simplement profiter de l'instant. Si c'était un rêve et que je devais me réveiller, je ne pourrais pas m'en vouloir d'en avoir perdu une seule miette.
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MessageSujet: Re: it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. it's like we're caught up in an endless dream ☆ nolbane. Empty24/4/2016, 13:37


   
   
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Actuellement ma vie à paris me convenait parfaitement bien, certes je n'étais pas dans les bons quartiers du genre pour manger dans des couverts en argent, j'étais plus plastique tu vois. Puis si ça pouvait éviter mon tour de vaisselle je ne m'en empêchais pas. Je ne regrettais pas ma venue dans la capitale française, bien au contraire. C'était une ville merveilleuse où la vie était belle. Je recherchais tellement ce genre d'ambiance que finalement ma vie à Londres ne me manquait pas tant que ça. Je pouvais enfin faire tous ce que je voulais, mon passé était toujours présent et  je ne pourrais jamais le retirer de ma mémoire, mais j'essayais d'avancer sans trop y penser. Il faut dire qu'on oublie jamais son passé on apprend à juste à vivre avec.  Le fait de tirer un trait sur Londres m'avait affligé un certain pincement au cœur, j'avais grandi et vécu dans la capitale depuis ma tendre enfance, enfin tendre. C'était juste un mot pour faire genre que j'ai eu une bonne enfance, mais ça n'a jamais été le cas. Je crois qu'il y a des gens plus gâtés que d'autre malheureusement. Enfin je ne me plaignais jamais tout simplement parce  que je n'avais pas eu le temps de le faire, ma  mère était partie loin du monde des vivants et j'avais dû apprendre à être un homme avant même de savoir faire des calculs à trois chiffres.  On pourrait croire que j'ai appris très rapidement à être un grand garçon très mature et droit sur ses épaules, sauf que non. Je restais un éternel gamin détestant rester trop longtemps sérieux, malgré des débuts difficiles dans la vie j'avais réussi à rester le même. Non je n'étais pas quelqu'un qui ne riait jamais, qui ne prenait pas le temps de s'amuser et profiter de la vie comme il se doit. Je dois bien avouer que j'ai commencé réellement  les amusements et vraiment certaines gamineries depuis mon arrivé à Paris.  Ça ne veut pas dire que londres n'est pas une ville bien, juste que je n'étais pas forcément bien pour jouer les gamins heureux. Mon envol prit , je ne m’arrêtais plus profitant de chaque instants un maximum sans se préoccuper des différents problèmes que cela pourrait m'amener plus tard. Je ne retournerais certainement jamais chez mon père tout simplement parce que je n'avais pas forcément envie de revivre les mêmes problèmes que par le passé. Je pense que je n'arriverais certainement jamais à retirer les cauchemars que j'arrive encore à faire même à dés kilomètres  de mon père, les différentes choses qu'il m'avait lâchement fait subir seraient toujours au fond de moi, j'ai beau grandir, m'épanouir, vivre ma vie, elles me hantaient toujours et malheureusement personne ne pourra y faire quelque chose. Déjà je n'en parlerais jamais, ça n'est pas par honte mais surtout par pudeur je ne parle pas de moi. J'ai toujours détesté ça, préférant mentir sur mon enfance. La seule chose qui était réelle dans ce que je racontais aux gens était la mort de ma mère. Sa mort avait été un véritable choc pour moi, je n'arriverais certainement jamais à m'y faire, grandir sans sa mère n'était jamais quelque chose de facile. Je crois qu'on ne s'y habitue jamais, on apprend juste à vivre sans l'affection et l'aide qu'une mère peut procurer. Vivre dans un monde uniquement masculin peut donner de la virilité puissance mille. Bon je crois que je n'ai pas été franchement touché par la virilité, mais aucune moquerie sinon je frappe. Virile hein ? (a). C'était à Paris que j'avais enfin réussi à réellement être moi même, c'était superbe. Heureux ? Je n'irais pas jusqu'à dire que je me roule dans l'herbe tous les matins dans le parc en face de chez moi.  L'ambiance parisienne me plaisait, mon boulot d'étudiant ainsi que mes études aussi, je n'avais rien  à dire. Je m'épanouissais largement dans ma nouvelle vie. J'adorais me baladais ici, profitant des différents bruits qui pouvaient influencer l'ambiance du parc où je me trouvais. Entendre les enfants jouer, courir, pleurer, c'était ce qui rendait sûrement vivant chaque endroits où nous nous trouvions. J'ai toujours trouvé intéressant le fait de s’asseoir sur un banc est regarder chaque personnes courir après leurs vies.  On peut apercevoir les gens pressés,  les personnes à la retraite profitant du beau temps pour faire leurs petites promenades du jour, les plus jeunes aller s'instruire ou aller s'amuser.   Revoir son visage m'avait sorti de mes pensées. Albane, ici. Bon ok elle était parisienne, c'était moi l'étranger cette fois-ci. J'étais bizarrement heureux et fébrile à la fois.  Je ne l'avais pas vu depuis son été avec moi dans la capitale londonienne, un été que je pourrais jamais oublier tout simplement parce qu'elle m'avait fais découvrir des sentiments que je n'avais jamais connu par le passé. Elle était arrivée dans ma vie tel un big-bang pour repartir aussi vite qu'une étoile filante.  J'étais heureux, heureux de l'a retrouver. Je ne me souvenais pas vraiment ou pourquoi nous nous étions autant éloigner. Je m'en mordais souvent les doigts, mais on était sûrement tous les deux coupables de cette perte de communication. «  faut croire que je suis bon pour te surprendre encore une fois. » Je souriais en coin, il est certain que j'étais content de l'a revoir mais mon caractère de filou n'allait pas rester derrière bien longtemps. Surtout en sa compagnie.  «  Je suis ici depuis quelques mois pour mes études. » Finis-je par dire m'approchant un peu plus d'elle. «  tu vas bien..depuis le temps ? » Mes mains se positionnaient dans les poches de mon jeans, mon regard rivé sur elle. Elle n'avait pas changé.  .
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