NOM : nom qui glisse sous la langue comme un poème mielleux qu'on susurre à l'oreille. Baudelaire, l'essence du romantisme, la soif de mots et de maux PRÉNOM : comme si on la voulait jusqu'à jamais innocente, précieuse et Sage SURNOM : elle n'en a jamais eu un, n'en n'a jamais eu besoin. en fait, elle n'aime pas ça les surnoms ÂGE : vingt-trois ans à errer DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le premier avril, une jolie surprise qui a pointé le bout de son nez, entourée de deux grands frères possessifs ORIGINES : françaises jusqu'à la moelle ORIENTATION SEXUELLE : on ne devrait pas avoir à choisir STATUT CIVIL : cœur esquinté, démoli, piétiné et endolori. c'est une handicapée des sentiments ÉTUDES/MÉTIER : photographe de mode pour un grand journal, c'est ce qu'elle aime, ce qu'elle fait PASSION(S) : le piano pour une douce mélodie qui l'emporte à chaque touche. la photographie, elle en a fait son métier. les livres, des mots, des cicatrices, de l'amour, de la peur GROUPE : l'élixir de Nina ricci SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : tiré de mon esprit, inventé

CARACTÈRE : Une véritable pile électrique, assoiffée de plus, passionnée de tout. Elle n'a jamais respecté les limites imposées, volant plus haut qu'autorisé avec un penchant très prononcé sur la transgression de la loi ce qui lui a valu d'être renvoyée de la prestigieuse université de Versailles après avoir vandalisée la voiture d'un professeur aux gestes "déplaisants". Le piano, elle l'a dans les mains, ça l'éclate cette mélodie du bout de ses doigts comme si le son lui appartenait. Ca l'apaise, ça lui fait penser à sa feue mère qu'elle aimait à mort mais pour la vie. On pourrait trouver ça contradictoire mais elle n'a jamais aimer l'injustice et a toujours fait en sorte d'aider tout le monde avec une générosité accrue. Elle est contre l'indifférence, le dégout qu'on les gens sur les reclus de la société, contre la dictature, contre la guerre (bien qu'elle soit violente dans bien des cas), contre la misère et contre tous ces moutons. Sage, elle est contre le monde. C'est l'anarchisme qui est en elle, dans son âme frivole, ce qui coule dans ses veines. Elle est bancale, un peu bordélique et pas très saine. Pourtant on trouve une façon de s'attacher à la blonde un peu louche, tactile et pourrie gâtée dans une grande famille dont le père est le roi généreux et la belle mère la méchante reine. (non c'est pas vrai mais elle l'aime pas) On dit aussi qu'elle à un sacré problème avec l'alcool et qu'elle est d'autant plus violente que lorsqu'elle est sobre. C'est même pas vrai déjà ! TICS ET TOCS : Elle est maniaque. Nan je déconne, le bordel est une seconde nature chez elle. Mais le principal, c'est que dans tout ce foutoir, elle retrouve toujours tout. Enfin presque. Ses cheveux sont une source de guerre mondiale. Elle a horreur qu'on y touche, comme si on allait les lui arracher. Sage a aussi la fâcheuse manie de se défiler dans ses relations, elle favorise les coups d'un soir avec n'importe qui, n'importe quand et file au p'tit matin, tout sourire. Enfin, elle est touche à tout et ne peux s'empêcher de toucher les gens comme pour s'assurer qu'ils sont bien là.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? La douceur des Champs Elysées, la lumières des bâtiments et la curiosité des touristes QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Toute son enfance a été voyages sur voyages, mais l'endroit ou elle se sent vraiment chez elle, si il y'en a un, c'est bien Paris. Sa ville lumière, sa ville d'amour. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Si quelque chose devrait la déplaire, elle le crierait haut et fort, et c'est ce qu'elle fait. Mais aucun rapport avec Paris, elle n'en est pas encore là. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Charmant, c'est beau la France mais Paris ça l'est encore plus. Vivant, qui a déjà vu Paris vide ? Qui l'a déjà vu sans une lumière allumée ? Et même quand tout est éteint, Paris est en vie car nous, nous sommes en vie. Adoré de tous, partout et tout le temps. En tout cas, Sage elle l'aime.

Vous voulez savoir ce qu’il y a de plus douloureux au-delà du manque affectif d’un être cher ? Le manque physique, matériel, quand on se rend compte que cette personne n’est plus là. Que l’on n’entendra plus jamais ses mélodies si bien jouées avec le vieux piano du salon ni le dispositif respiratoire qu’elle traînait de gauche à droite lors de ses déplacements. Cette sensation de vide, on la ressent dès le petit matin, quand on se rend compte que le piano ne joue pas, que le dispositif respiratoire ne tourne pas dans son vacarme habituel et incessant. Pourtant, le plus grand moment de solitude de Sage n’a jamais été lorsqu’elle était seule. C’était au beau milieu d’une foule d’une cinquantaine voire d’une centaine de personnes. C’est bien là qu’elle s’est senti le plus seule dans sa vie lorsqu’elle a cru, pendant un court instant, la voir au détour d’une ruelle. Et les apparitions soudaines, brutales de sa feue mère, elle en a tout le temps. Ca la déchire, la détruit, la tue à petit feu depuis le jour de l’enterrement.

Il fait froid aujourd’hui, comme souvent en cette fin du mois de décembre. Le ciel est gris, il accompagne les larmes et les cœurs esseulés d’une fine pluie comme si il compatissait au malheur de la mort. Les jumeaux sont l’un à côté de l’autre, une fierté meurtrie sur le visage, alors que Sage dépose une première rose sur le cercueil acajou de leur tendre mère. Le froid lui mord les joues et brûle ses yeux gonflés par la tristesse. Pourtant elle ne pleure pas, elle n’y arrive pas. Les discours des malheureux chantent dans sa tête jusqu’à ce que tout s’arrête quand elle décide de s’en aller après la cérémonie. Elle a quinze ans, elle a besoin d’elle. De ses câlins, de ses conseils, de ses remarques, de sa musique. Elle a terriblement besoin de sa mère pour survivre dans un monde qu’elle ne comprend pas et qu’elle ne veut pas comprendre seule. C’était elles deux contre le monde, et maintenant elle est seule contre ses démons.

Le truc avec la peine, c’est qu’elle exige d’être ressentie. On passe sa vie coincé dans le labyrinthe de cette souffrance à essayer de trouver le moyen d’en sortir, en se régalant à l'avance à cette perspective. Et rêver l'avenir permet de continuer, sauf qu'on ne passe jamais à la réalisation. On se sert de l'avenir pour échapper au présent, à cette peine qui nous tire vers notre propre destruction. Mais quand on se rend compte que notre avenir est en péril par notre propre faute, on s’engage souvent à le piétiner deux fois plus fort parce qu’on fini par se détester soi-même.

L’éclat d’un pare-brise résonne dans tout le parking de la faculté de Versailles, brisée du silence des cours par le verre éclaté. Club de golf à la main, elle se sent bien, se sent vivre à sa façon en se vengeant du monde par l’intermédiaire d’un professeur aux mains baladeuses. Aaron, capuche sur la tête et masque de chirurgien sur le nez, tag l’entièreté de la voiture avec la magie de ses mouvements. Elle a toujours été fan de ses graphs, de ses mains viriles et perfectionnistes. Il est son premier amour, sa première fois et son acolyte. Bonnie et Clyde des temps modernes. La douloureuse pression d’une main sur son épaule qui la soulève l’extirpe de ses pensées avec une violence soudaine. « Vous allez avoir de très sérieux problèmes mademoiselle Baudelaire. » Le visage carré et menaçant du directeur de la faculté est viré sur Sage, comme tous les autres regards des adolescents en extase devant l’anarchiste filmée par des caméras de téléphone portable. Elle remue le bras pour qu’il la lâche sans rien prétexter et suit l’homme dans son bureau alors qu’Aaron est déjà loin.  

Aucunes plaintes, juste un renvoi définitif et rendez-vous chez un psy après un accord entre papa Baudelaire et Monsieur le directeur. Son père sort la tête rouge de colère, ou de honte – elle n’arrive pas à définir son sentiment derrière la fermeté de son visage – et passe devant elle comme si Sage n’était qu’un triste fantôme esseulé. Elle se lève, le suit sans un mot mais se fait prendre de court quand il démarre sans elle. « Débrouilles toi pour te trouver un logement. Je n’héberge pas de criminel dans ma propre maison. » Elle est blasée, résigné mais sait tout de même que les jours vont se tasser, et qu’elle pourra enfin rentrer. C’est toujours ça et ça ne changera jamais.

S’ajoute à la peine, la colère d’être incompris. La peur de l’oubli. Car un jour viendra où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l’existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d’Aristote ou de Cléopâtre, encore moins d’elle, de sa feue mère et de sa famille. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié, et tout ça n’aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans des millions d’années. Quoi qu’il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s’est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s’en écoulera après. Alors le conseil de tous, parce que c’est ce qu’ils font tous, c’est de ne pas y penser. L’oubli d’un être défunt n’épargne pas les familles meurtries, il faut chercher à aller de l’avant en se persuadant que la perte n’est pas une fin car il reste toujours l’idée que tout peut être refait, en mieux, avec cet être qui annonce un renouveau, une nouvelle vie. Mais il y a toujours un problème, et ce problème c’est Sage.

D’un œil absent, elle regarde le chien et le chat s’épier, se provoquer avec une certaine considération, appréhension sur qui va déclencher la bagarre en premier. Une voix féminine résonne dans la grande maison et extirpe Sage de ses pensées. « A table ! » Elle se lève du canapé, s’installe à sa place habituelle, en retard, lorsque que tout le monde est déjà à table : son père, ses frères, sa belle-mère et ses deux enfants. Elle n’a aucune envie de manger avec eux, avec la femme qui se prend pour sa mère et ses enfants qu’elle considère comme des ennemis à abattre. Elle les regarde manger, fronce les sourcils lorsqu’ils commencent à manger. « Et la prière ? Depuis quand on ne fait plus la prière avant de manger ? Encore une idée de ta chère compagne ?» papa Baudelaire se racle la gorge, pris de court, articule. « Mais enfin Sage, qu’est-ce qui te pr.. » Elle le coupe avec piquant avant qu’il ne puisse terminer Maman faisait toujours la prière. Il s’énerve. Les deux frères regardent Sage avec appréhension alors que les autres jumeaux de la compagne de leur père restent incrédules face à la situation. Papa Baudelaire – Antoine donc – tape du poing sur la table et s’apprête déjà à vociférer avant que la main rassurante de sa compagne se pose sur son poignet. « Laisse-donc Antoine, elle est en colère. Il ne faut pas lui en vouloir, elle ne comprendra pas. » Sans même avoir touché à son assiette, Sage se lève brusquement en prenant soin de bien regarder sa belle-mère et son père, l’œil mauvais, la voix sarcastique. « T’as raison, je comprendrai jamais comment t’as pu l’oublier comme ça. Comme si elle n’avait jamais compté à tes yeux ! » Sa voix reste calme, elle ne les laisse pas renchérir et continue en fixant sa belle-mère. « Et sachez que vous vous trompez, si vous pensez remplacer ma mère, si vous pensez que, dans un instant de faiblesse, je vous considère autrement qu’une usurpatrice. » Elle se lève et quitte la pièce dans un silence de plomb.

Vous voulez savoir ce qu’il y a de plus douloureux au-delà du manque affectif d’un être cher ? Le manque physique, matériel, quand on se rend compte que cette personne n’est plus là. Que l’on n’entendra plus jamais ses mélodies si bien jouées avec le vieux piano du salon ni le dispositif respiratoire qu’elle traînait de gauche à droite lors de ses déplacements. Cette sensation de vide, on la ressent dès le petit matin, quand on se rend compte que le piano ne joue pas, que le dispositif respiratoire ne tourne pas dans son vacarme habituel et incessant. Pourtant, le plus grand moment de solitude de Sage n’a jamais été lorsqu’elle était seule. C’était parmi sa nouvelle famille, quand elle comprit qu’ils étaient tous passé à autre chose et qu’elle était restée derrière, qu’elle avait ratée le train. C’est là qu’elle s’est senti le plus seule dans sa vie.

PSEUDO/PRÉNOM : Hurricanee (Nora) ÂGE : 17 ans SEXE : Une fille, avec des cheveux, des dents, une bouche (oui oui) VILLE : Liège (une fois) RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : J'ai accidentellement cliquer sur l'onglet "s'enregistrer"  IMPRESSIONS : WAHOUUUUUUU FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7j (normalement) UN DERNIER MOT ? VIVE PARIS    

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !