Your eyes, they shine so bright. I wanna save that light
Alexandre & Maxine

Milieu de semaine. Heure avancée de la nuit et pourtant la ville grouille de monde comme si on était le week-end. C’est ça, la magie de Paris. Les pubs encore ouverts jusque tard le soir, même en pleine semaine, les gens prêts à faire la fête et se déchirer jusqu’au petit matin. C’est cette ambiance que Maxine ne cesse de chercher, chaque soir depuis des mois. Et c’est pour ça qu’elle aime vivre ici. Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Elle erre dans les rues à la recherche de distractions, de nouvelles rencontres. Sans vraiment savoir où elle va, ses pas la portent vers d’autres horizons. Et la blonde incendiaire finit par atterrir à Pigalle, loin du 7ème arrondissement où elle vit. Loin de tous ces gosses de riches qui pètent plus haut que leur cul. Déjà pas mal amochée, elle se joint à une bande qui zone dans le coin. Ce n’est pas la première fois qu’elle fait ça, et ils la reconnaissent direct. Ils savent qu’elle sait s’éclater, qu’elle se fiche des conséquences de ses actes et des règles établies. Alors, pourquoi ne l’accepteraient-ils pas ?

Elle reste avec eux, on ne sait pas trop combien de temps. Ils ont refait le monde ensemble, ont parlé de tout, de rien. Se sont roulés des joints. Beaucoup de joints. Ont bu de l’alcool, peut-être un peu trop à en croire le type au loin qui dégueule tout ce qu’il peut. Ce qui fait marrer les autres, et Maxine. La blonde a la tête qui tourne, rigole pour un rien. Mais elle s’en fiche. C’est cet état qu’elle recherchait. Planer pour oublier ses problèmes. Quelqu’un parle de s’éclater encore un peu plus. Un cran au-dessus. Ça parle de drogue, de drogues dures. Ça parle de coke. D’un dealer pas loin d’ici. Si quelques-uns ne sont pas très chauds, Maxine l’est. Ainsi que celui avec qui elle finira surement la nuit. Ou peut-être que ce sera l’autre. Ou peut-être bien les deux. Maxine joue avec le feu. Se met en danger. Peut-être qu’elle ne s’en rend pas vraiment compte. Ou peut-être qu’elle s’en fiche au fond.  

Les trois s’éloignent du reste de la bande. Non, en fait ils sont quatre. Une autre fille les rejoint en courant. Ils se dirigent vers le boulevard de Clichy. L’ambiance change autour d’eux. Devient un peu plus sombre. Un peu plus glauque. Maxine n’y prête presque pas attention. Dans une ruelle étroite, le dealer attend. Les mecs s’occupent du truc alors que les deux filles attendent. Pourtant, Maxine sait comment ça fonctionne. Ce n’est pas la première fois qu’elle touche à ça.  La blonde observe alentour, ses yeux papillonnent de gauche à droite pour finir par se poser sur une enseigne qui ne lui est pas inconnue. Mais elle n’arrive pas se souvenir d’où ce nom lui dit quelque chose. Finalement, les choses s’éternisant, elle dit à la brune du groupe qu’elle les attend là-bas et se dirige vers le pub en question. Quand elle entre, les regards se posent sur elle. Faut dire qu’elle ne passe pas inaperçu avec ses cheveux blond platine, ses lippes rouges, son t-shirt grunge laissant apercevoir les bords de son soutien-gorge et son short noir qui donne l’impression d’être trop petit. Nonchalamment, Maxine va s’installer à une banquette vide et observe les lieux. Ses yeux se posent sur l’horloge murale. Il est presque deux heures du matin. Puis ses prunelles bleues se campent sur le barman qu’elle reconnait en une fraction de seconde. Alexandre. Voilà pourquoi l’enseigne lui est familière. Maxine esquisse un sourire, contente de le voir, avant de l’effacer presque aussitôt qu’Alex l’observe à son tour. La jeune femme fait comme si de rien était, comme si elle ne l’avait pas remarqué. Dans le fond, elle voudrait qu’il s’approche d’elle. Mais ses espoirs s’envolent presque aussitôt alors que les trois autres larrons entrent dans le bar, se faisant bien remarquer comme il faut. L’un des types s’affale près de Maxine (Guillaume ? Gauthier ? Elle ne sait plus), passe un bras autour de ses épaules. Les deux autres se mettent en face. Ils sont fiers. Apparemment, ils ont réussi à obtenir la fameuse poudre blanche. Pourtant, il n’y a rien d’extraordinaire dans ce qu’ils ont fait. Le type assis près de Maxine propose d’aller chez lui pour tester la came. Les autres approuvent. Il finit par s’approcher de Max pour lui susurrer des choses à l’oreille. La blonde fait mine d’apprécier, esquisse un sourire, alors qu’intérieurement, elle trouve ça pathétique. « Je vous rejoindrai plus tard, j’ai des trucs à faire. » Mensonge. Elle ne veut juste pas aller avec eux. Son regard accroche celui d’Alexandre qui est toujours derrière le bar. Cela dure quelques secondes, avant que Maxine n’embrasse à pleine bouche ce type dont elle ne se rappelle même pas le nom. Finalement, ses trois compagnons de fortune se lèvent pour quitter les lieux. Maxine se retrouve alors seule, au fond du bar. Elle s’étale, une jambe repliée sur la banquette, alors qu’elle fixe Alexandre, un léger sourire aux lèvres et un regard qui en dit long.

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Alexandre & Maxine

Le début de soirée avait été pas mal mouvementé, pas mal d’étudiants en petits groupe et pour une fois, ils avaient consommé pas mal. Alexandre déteste les étudiants qui viennent remplir son bar, commande deux pintes pour quatre personnes et puis déblatère pendant des heures et des heures en occupant une ou deux tables pour rien. Il était pas du genre à vraiment s’inquiéter de son chiffre d’affaire, il aimait juste pas ce genre de clients. Mais il devait avouer que sinon, ça marchait plutôt bien. Depuis l’ouverture de ce bar, trois ans auparavant maintenant, il ne désemplissait pas les week-ends et puis en général, ça bougeait à partir du mercredi ou du jeudi, ce qui était bon. Le pub s’était largement vidé autour d’une heure du matin et Alex avait permis à deux de ses serveuses de quitter plus tôt. Il restait donc seul au bar avec son pote qui gérait la cuisine et puis qui bossait un peu au service aussi, il fermerait sûrement avec lui ou le laisserait fermer seul, ça dépendrait de l’envie et de ce qui se présenterait à lui ce soir. En essuyant des verres et en lançant parfois un mot dans la conversation de deux de ses habitués très imbibés d’alcool vautré sur son bar, il pensait à un ange blond. Enfin un ange… pas tout à fait le bon mot pour définir la femme mi-furie, mi-ange qu’il voyait plus que de raisons ce dernier mois. Parti sur un pari idiot selon lequel il devait l’emmener dans son lit pour gagner les 400 euros sur la table, il avait vraiment pensé que ce serait une job facilement faite. Mais non. Il avait d’ailleurs perdu le pari. La jeune femme après avoir joué avec lui longuement, l’avait envoyé paître sans douceur. Elle l’avait intrigué mais sans plus. Et puis il l’avait revu. Un jour douce et gentille. Le lendemain froide et sans cœur. Il ne savait clairement pas sur quel pied danser avec cette beauté peroxydée. Et puis surtout, surtout, il y pensait bien trop souvent. Il s’était promis après avoir rompu avec la garce qui l’avait trompée de ne pas se reprendre la tête avec les nanas et sûrement encore moins avec une meuf qui cherche à se détruire, se défonce et couche à tout va. Mais une ombre d’innocence dans ses yeux l’avait fasciné. Il ne savait pas trop pourquoi, peut-être un restant d’âme chevaleresque d’une autre époque. Mais il s’était rendu compte qu’elle avait besoin d’aide et il essayait de lui offrir cette aide, même si, chaque fois qu’il en parlait ou faisait mine d’aborder le sujet, elle pétait les plombs et l’envoyait violemment se faire foutre.

Et puis voilà, à croire qu’il suffisait qu’il pense à elle pour la conjurer. Il lève les yeux en entendant la sonnette accrochée à la porte et la voit. Elle est seule, fait plutôt rare, il doit avouer. En général, quand il la croise, c’est en fin de soirée, elle est toujours accompagnée. Il ne pourrait se douter qu’elle commence toutes ces nuits seules, rencontrant simplement des gens en chemin. Toujours aussi provocante, elle ne passe évidemment pas inaperçue. Elle s’installe dans un des box et puis observe autour d’elle. Alex l’observe, il se demande qu’elle est son humeur du jour, à quelle version d’elle, il aura droit aujourd’hui. Il a aperçu l’ombre d’un sourire, vite remplacé par sa mine blasée qu’elle porte le plus souvent. Il se demande s’il a rêvé. S’apprêtant à aller la rejoindre pour prendre sa commande, ou pour autre chose peut-être… il dépose le chiffon qu’il a dans les mains. Et puis il s’arrête dans un geste en voyant un groupe d’amis du coin. Pas le genre de clients qu’il adore, plutôt le genre à foutre la merde. Un soir de grande occupation, il en avait foutu un dehors en le traînant quasiment par terre. Il est deux heures du matin, le bar va bientôt fermer et il n’a aucune envie de servir cette bande de con, il aurait servi juste la blonde s’il avait pu. L’un deux est plutôt familier et dans un instant de léger dégoût, il se demande si c’est l’un de ses amants, nombreux à en croire la jeune femme. Il ne peut s’empêcher de continuer de la regarder et leurs regards s’accrochent. Intense, elle ne le lâche pas des yeux non plus durant quelques secondes et puis la voilà qui plonge sur les lèvres de son voisin de table. Et c’est pas un petit baiser qu’elle lui offre, plutôt un avant-goût. Elle ne restera sûrement pas, elle partira avec eux et s’enverra en l’air en se roulant dans la dope. Il connaît ce genre de chemin, il les a testé mais peu de temps. Il propose leur derniers verres à ses derniers clients et puis relève la tête pour voir la fine équipe se barrer. Tant mieux. Il tourne la tête et reste surpris. Maxine est encore là. Elle l’observe de ses yeux clairs, un sourire aux lèvres. Dieu que les hommes sont faibles devant un joli minois.

Alex fait signe à son employé, collègue aux yeux du monde, et le laisse faire les dernières bières. Lui, il sort de derrière le bar après avoir préparé ce qu’elle boit d’habitude et s’avance en direction du fond du bar où cette femme le suit du regard. Il sait d’habitude plutôt bien déchiffrer les attitudes des femmes, avec celle-ci, il se plante une fois sur deux. Une fois à table, il l’observe un instant. Provocante, belle, deux mots qui lui vont plutôt bien. Il ne peut s’empêcher de suivre le galbe de ses cuisses d’un regard gourmand, juste le temps de se faire plaisir. Ses yeux reviennent bien vite sur son visage. "Dernier verre de la soirée, pour ici en tout cas." Il se glisse sur la banquette en face d’elle. "Une soudaine envie de me voir que tu te retrouves dans le coin?" Un sourire en coin, il est toujours un brin arrogant, il dose comme ça le tente. Il se demande pourquoi elle est restée ici et n’a pas suivi la bande de cons avec qui elle traînait. Oh, il est loin de s’en plaindre, mais la question se pose, dans un coin de sa tête.

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Alexandre & Maxine

Il ne reste plus grand monde dans le pub irlandais, hormis un ou deux habitués qui, de toute façon, ne vont pas tarder à s’en aller au vu de leur état. Et ce n’est pas pour déplaire à Maxine. Le monde, les gens, elle en a vu assez pour aujourd’hui. Assez de bruit, assez de tout. Maintenant, elle veut juste se poser au calme, planer en paix. C’est en partie pour ça qu’elle n’est pas allée avec les autres. En partie seulement car pour le reste, c’est surtout parce que c’est le bar où Alexandre travaille et surtout parce qu’il est encore là en cet instant qui ont fait que Max a décidé de rester là. Coïncidence qu’elle se soit retrouvée dans le coin ? Peut-être que oui, ou peut-être que son inconscient l’a guidée jusqu’ici. L’homme avec qui elle devait passer la nuit ? Elle s’en fiche pas mal. Tant pis, elle le verra une autre fois. Et de toute façon, il ne lui plaisait pas plus que ça. C’était principalement pour s’amuser. La coke ? Pas plus emballée que ça non plus. Et surtout, elle peut en avoir quand elle veut, c’est loin d’être un problème pour elle. Si les autres semblaient tout excités à l’idée de tester (bande d’amateurs a-t-elle pensé alors), pour Maxine ce n’était pas vraiment le cas. Et pour cause, elle a déjà essayé. Et plus d’une fois. Mais ce soir, elle préfère rester à l’alcool et au cannabis. Et rester avec Alexandre. Enfin, s’il veut bien d’elle…

Max suit Alex du regard alors qu’il s’approche d’elle et lui offre un dernier verre. Et le regard qu’il lui coule ne passe pas inaperçu, au contraire. Mais la jeune femme ne dit rien. Pire encore, elle s’installe de manière à le provoquer un peu plus. Lorsqu’elle porte le breuvage à ses lèvres, la réplique du brun la fait sourire. « Si tu savais… » Alors que Maxine balance cette phrase en suspend et pleine de sous-entendus, cette phrase qui peut être interprétée de toutes les manières possibles, elle finit par lui couler un regard qui ne trompe personne, et surtout pas Alex. Maxine veut s’amuser. Et pour se faire, elle joue de ses yeux bleus, de son regard. Elle joue de sa bouche gourmande teintée de rouge. Elle joue de ses doigts fins sur son verre alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure en fixant Alex. « Alors monsieur Moreau, quelque chose de prévu pour le reste de la nuit ? » Max provoque, Max titille, Max s’amuse. Elle veut voir sa réaction. Voir ce qu’il peut ou va faire. Voir ce qu’il va dire. Mais surtout, Max veut Alex ce soir. Là. Tout de suite. Une envie subite. Et ce n’est pas la première fois que cela lui arrive. Sauf que Max ne fera rien. Préférant se faire courtiser que l’inverse. Préférant mener le jeu…

Et c’est presque aussi rapidement que la blonde change de comportement du tout au tout, reprenant contenance comme si la scène qui vient de se dérouler n’avait pas eu lieu. Seul son regard toujours avide pour le brun trahit ses intentions. Et au bout de quelques secondes, Maxine se met à fouiller dans son sac en bandoulière, une irrépressible envie de fumer. C’est alors qu’elle sort tout son attirail pour se rouler un joint : paquet de clopes, feuilles, effriteuse, weed. Et c’est nonchalamment, comme si c’était tout à fait normal de faire ce genre de chose dans un lieu public, qu’elle s’en prépare un. Le patron ? Il ne semble pas être là. Et de toute façon, elle s’en fiche. Au mieux, s’il se pointe, il la sort à grand coup de pied au cul de son pub. Au pire, il appelle la police. Mais elle sait que ce genre de situation n’arriverait pas. Pourquoi ? Car on est déjà à une heure avancée de la nuit, qu’il n’y a plus personne ou presque dans l’établissement, et que, si de telles extrémités devaient arriver, elle sait parfaitement comment s’y prendre pour éviter ce genre de chose… Ce que la blonde ne sait pas, c’est que le patron se trouve assis juste en face d’elle…

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Alexandre & Maxine

Il se demande parfois qu’elle est son histoire à cette blonde sulfureuse. Est-ce qu’elle s’échappe d’un monde doré où elle est en apparence heureuse? Est-ce qu’elle s’échappe d’un monde dégueulasse pour devenir libre le temps d’une nuit, le temps d’une étreinte ou d’une dose? Il a vu les deux dans sa carrière derrière un bar. Et il en a vu d’autres, des histoires parfaites qui ont quand même tourné des gens en déchet. Enfin, Maxine n’en était pas encore là, mais ça viendrait si elle continuait encore trop fort et trop longtemps. S’approchant finalement, il ne peut s’empêcher de la détailler du regard. Un vrai plaisir pour les yeux. Max le remarque tout de suite et joue avec lui, bougeant pour avoir une position encore plus provocante. La réponse à sa question lui fait garder son sourire en coin, tant de promesses dans ces quelques mots ou tant de déceptions… il ne sait jamais. Mais ce soir, peut-être bien que ce sera différent. Le regard qu’elle lui coule est parlant. Joueuse et tentatrice, elle est d’humeur à la rendre fou, il en est presque certain. Jouant avec chaque once de son corps pour l’allumer, elle lui demande ce qu’il a de prévu pour le reste de la nuit. Il penche légèrement la tête sur le côté pour l’observer. Même si ses signaux sont clairs, il sait qu’ils peuvent s’éteindre d’un coup. Il la veut, il la désire depuis leur première rencontre. Il se l’était presque sorti de la tête la deuxième fois qu’ils s’étaient vus à cause de sa froideur et sa méchanceté mais voilà… pas complétement… et puis une femme différente est venue le voir un autre soir. "J’avais prévu une petite soirée tranquille, mais on dirait que mes plans viennent de changer. Et toi alors, ma jolie? Plus envie de jouer avec la fine équipe?" Il sourit, amusé par son attitude. Peut-être qu’il aurait pas dû parler des autres connards avec qui elle traînait plus tôt, mais il s’en foutait un peu.

Et puis l’attitude de la jeune femme change. Elle ne joue plus, reprend un peu de sérieux. Mais ses yeux la trahissent. Alex se demande quelle femme il aura sous les yeux dans un instant. Mais il sait, il sait parfaitement que les ennuis ne sont pas finis pour ce soir. Et d’ailleurs la voilà qui sort son bordel pour se rouler un joint. Il l’observe un moment. Ça le dérange pas totalement. Ça lui arrive d’en fumer un de temps en temps. Il a souvent de quoi se rouler un joint juste au cas où. Mais au milieu de son bar? Merde, elle avait vraiment aucune gêne cette nana. Il était le patron donc personne d’autre que lui pouvait débarquer pour la foutre dehors, mais ça, elle le savait pas. "Merde Max. La discrétion, tu connais pas?" Il secoue la tête et jette un regard autour de lui. Il hésite. "Tu veux m’attirer des emmerdes, c’est ça?" Il a presque envie de la charger sur son épaule et l’emmener dans son appart. Peut-être que s’il fait enfin descendre la pression et la tension sexuelle entre eux, il arrêtera d’y penser… Les deux derniers clients sortent sans même leur jeter un regard. "Range ton bordel, j’t’emmène ailleurs." Il se lève et lui tend la main. Une légère colère se lit sur son visage, mais elle peut sûrement aussi y lire le désir qu’il a pour elle. Il va l’emmener dans son appart. Il leur suffira de passer la porte juste à côté du bar et puis de monter un étage par les escaliers. L’appart est juste là. Elle est jamais montée. Il lui a proposé quelques fois de monter chez lui, mais elle a toujours refuser ou hésiter avant de finir par l’envoyer sur les roses. C’est une vraie chieuse. Mais si elle veut fumer son joint, ça se passera pas en bas dans son pub. Il a pas spécialement envie de s’attirer des emmerdes même si c’est peu probable à cette heure-ci. "Qu’est-ce que se passe Max, peur de monter avec moi?" Il savait qu’un petit défi serait sûrement pas refusé par la demoiselle. Elle se targuait de n’avoir peur de rien. Et puis dans le fond, depuis le temps, elle savait qu’Alex était pas un danger pour elle. Il lui fait un clin d’œil enjôleur.

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Alexandre & Maxine

Maxine s’amuse avec Alex. Non, en fait, Maxine s’amuse de ses réactions. Elle le cherche, elle le chauffe, et presque aussitôt, c’est comme si rien ne s’était produit. La blonde peut changer d’attitude en une fraction de seconde, et bizarrement ce n’est qu’avec lui. Sauf qu’il lui plait. Vraiment. Mais une petite voix dans sa tête lui dit de ne pas aller plus loin que le jeu du chat et de la souris. De ne pas franchir cette limite qu’elle s’est imposée depuis leur première rencontre. Depuis qu’il a essayé de la mettre dans son lit. Elle est entrée dans son jeu un moment, puis n’a pas été jusqu’au bout, jouant la carte de la frustration pour son plus grand plaisir de sadique. Et elle n’a pas arrêté depuis. Mais le fait est qu’elle en crevait d’envie. Et c’est toujours le cas. Tout se joue dans les regards qu’elle peut lui lancer. Mais la petite voix est toujours là, lui susurrant à l’oreille de ne pas céder à la tentation. Qu’il est juste intrigué, peut-être même fasciné,  par ce qu’elle est et que c’est pour ça qu’il revient toujours. Parce qu’au final, ils n’ont rien en commun. Rien du tout. Et même si c’est le cas de la plupart des mecs avec qui elle couche, elle ne veut pas de ça pour Alex.

Alexandre lui répond avec la même provocation dont elle a fait preuve. Ma jolie. Si d’habitude Maxine déteste se faire appeler ainsi, étrangement dans la bouche du brun elle trouverait presque ça mignon. La blonde esquisse un sourire en coin, fait des ronds avec son index sur le dessus de son verre. « Non, ils m’ennuyaient » Puis, levant les yeux vers lui, elle s’empresse d’ajouter « Pourquoi ? Jaloux ? » Avant de porter le verre à ses lèvres et finir la boisson généreusement offerte. En tout cas, elle ne compte pas la payer. Après tout, elle n’a rien commandé pas vrai ? La blonde finit par fouiller dans ses affaires et sortir tout le matos pour se rouler un joint, sans un regard vers Alex. Il ne lui faut d’ailleurs pas longtemps pour réagir, sur le qui-vive. Maxine ne lève même pas les yeux pour observer les gens présents ou non. Pour voir les derniers clients partir, la sonnette de l’entrée annonçant leur départ « Y’a personne, relax. ». Bon, techniquement, il reste le dernier serveur. Mais il ne va pas aller balancer son collègue au patron n’est-ce pas ? En tout cas, ce ne serait vraiment pas cool de sa part… Alex reprend la parole, sortant Maxine de ses réflexions. Et quand il propose d’aller ailleurs, elle ne peut s’empêcher de lever les yeux vers lui, intriguée, alors qu’elle lèche la feuille afin de pouvoir rouler et maintenir le joint en place. Le brun finit par se lever sans attendre une réponse. Maxine range tout son matos, cale le joint derrière son oreille droite et prend la main tendu par Alex dans la sienne, tirant la langue par la même occasion, comme une enfant. Main dans la main, ils quittent le bar, sans un regard au pauvre serveur qui se retrouve désormais tout seul. « Bah, tu dis même pas salut à ton collègue ? Quel malpoli ! » Maxine finit par rigoler. Au final, elle s’en fiche pas mal du serveur. Ce qui l’intéresse c’est ce qui va se passer là, maintenant et surtout savoir où Alex compte l’emmener. Finalement, ils ne vont pas très loin. La ruelle à côté. Et quand Maxine comprend où ils se rendent, un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres. Cette fois, elle ne compte pas refuser l’invitation. La blonde plisse les yeux à la provocation d’Alex. Puis elle lui passe devant, le frôlant délibérément, avant de monter les escaliers. « N’en profite pas pour mater ! » Maxine gravit les marches, lentement, roulant des mécaniques dans son short qui laisse apercevoir la naissance de ses fesses. Juste pour le rendre fou.

Une fois en haut. Elle le laisse passer afin qu’il ouvre la porte de l’appartement. La tension est palpable entre eux. L’électricité dans l’air bien présente. Une fois dans la pièce principale, Maxine lance des regards autour d’elle. C’est plutôt grand pour un type dont le métier c’est être barman. Mais cette réflexion ne l’effleure pas plus que ça, et disparait aussi vite qu’elle est apparue. « Et maintenant… ? » La blonde vient glisser le joint entre ses lèvres et l’allume, tirant une latte avant de se tourner vers Alexandre, à quelques mètres à peine. Puis, elle vient près de lui, lui tourne autour, l’examine comme on examinerait un objet mis aux enchères. Le regard prédateur et provoquant, jusqu’au bout.

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Alexandre & Maxine

Il ne sait vraiment pas s’il a raison de s’entêter avec cette femme, quelque part il est convaincu de n’être qu’un jeu pour elle, un jeu de plus. Mais ce petit quelque chose en elle l’attire, le fascine. Il ne sait pas si ça va durer ou pas, il se dit que peut-être cela s’arrêtera une fois qu’il l’aura mise enfin dans son lit. Mais… mais il n’en est pas sûr. Cette lueur dans ses yeux le fait se questionner. Il a l’impression qu’elle se défonce pour une raison, peut-être pour oublier. Oublier quoi, il ne sait pas et il ne saura peut-être jamais. Elle a l’air secrète. Préférant garder sa vie pour elle et s’en inventer une autre durant la nuit, durant ses heures ou elle se défonce et fait n’importe quoi. Il avait tenté le diable en l’appelant ‘’ma jolie’’, il le savait, il l’avait vu s’énerver contre un gars un soir, qui l’avait appelé comme ça. Mais elle ne réagit pas négativement, lui offrant même un sourire. Elle a abandonné les autres parce qu’ils l’ennuyaient et elle le provoque en lui demandant s’il est jaloux. Alex hausse les épaules. Jaloux? Il s’est pas posé la question. Peut-être un peu. Mais il ne va sûrement pas le lui dire. Elle en profiterait bien trop et jouerait de ça, il en est presque certain. Mais il a envie de jouer aussi, alors pourquoi ne pas dire la vérité dans une attitude de mensonge? Un sourire en coin, il l’observe. "Peut-être un peu…" Il laisse cela en suspens, comme si c’était parce qu’en la voyant, il avait eu d’autres plans pour eux deux et que ses soit-disant amis avaient failli les gâcher. C’était pas un mensonge, c’était pas la vérité. Il s’était rendu compte avec elle qu’il valait mieux jouer aussi.

Et voilà que la belle sort son matos pour se rouler un joint. Il râle par principe, il aime pas avoir ça dans son bar. S’il était plein, ça aurait mieux passer, plus discret. Mais la discrétion ne faisait pas partie des points fort de Maxine, loin de là même. Elle lui dit de relaxer et il ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Quelle emmerdeuse. Il attend qu’elle prenne sa main pour sortir par la porte arrière du bar qui monte directement à son appartement. Mais elle le prend par surprise après lui avoir tiré la langue comme une gosse et elle l’attire dehors du bar. Il a juste le temps de faire un signe à son barman qui hoche la tête. Il a compris. Une fois dehors, il l’emmène dans la rue juste derrière le bar, l’entrée extérieur de chez lui. Un petit défi pour qu’elle ne se débine pas une fois de plus, il avait raison, ça marche. Elle passe devant lui et grimpe les escaliers en bougeant son petit cul de manière provocante. Elle lui a dit de pas mater, mais il sait très bien que c’est ce qu’elle veut en fait. Et puis comment ne pas regarder une paire de fesses qui se balancent sous son nez? Il aperçoit la ligne de ses fesses et un bout de celle-ci. Cette femme allait le rendre fou. Elle s’arrête en haut des marches, il la rejoint et déverrouille la porte.

Elle pénètre dans l’appartement en premier, il la suit et referme la porte, tournant le loquet pour la fermer. Il l’observe longuement, ils sont proches l’un de l’autre. Elle allume son joint dans une attitude provocatrice comme toujours. Cette attitude ne la quitte que très rarement ou pas plus de quelques minutes. Elle veut savoir ce qu’ils vont faire maintenant. Il la regarde. Le désir qu’il a d’elle est total. S’il s’écoutait, il balancerait le joint et l’emmènerait dans la chambre pour la faire hurler. Mais malgré ces côtés un peu brusques parfois, c’est pas vraiment son genre de se la jouer complètement cavalier. Même si, il n’est pas sûr que ça déplairait à la blonde. Il ne répond pas de suite. Max se rapproche de lui, lui tourne autour, l’observe, l’évalue. Elle a l’air d’une panthère dans l’attente d’attaquer une proie. Il la laisse faire, l’observant à son tour, intensément. Il a cette fille dans la peau et dans un coin de sa tête, pour sa santé mentale, il espère que cette nuit qu’il espère de folie va la lui ôter. Mais il a comme un doute. Il lui ôte le joint d’entre les lèvres pour en tirer une longue latte et puis le lui tend à nouveau. "Maintenant? Je pourrais te balancer sur mon épaule et aller te jeter entre mes draps…" Il glisse une main dans le bas de son dos et la rapproche un peu de lui. "Ou sur le canapé…" Il se baisse un peu pour rapprocher son visage du sien pour frôler ses lèvres. Malgré le fait qu’il le ferait immédiatement, il a aussi envie de jouer. Et il doute qu’elle veuille se donner à lui sans jouer un peu avant… peut-être, mais pour ce qu’il a vu d’elle, elle aime d’ailleurs jouer, faire monter le désir. Pour ensuite décider de mettre fin à la torture ou de la faire durer encore… Elle va le rendre dingue, ça c’est une certitude qu’il a.

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Alexandre & Maxine

Ils se tournent autour, se cherchent, se provoquent mutuellement. Enfin, surtout Maxine. Des fois même de manière méchante. Violente. Et pourtant, Alex ne la repousse pas. Jamais. Toujours là, il répond à ses provocations. Pourquoi ? Elle ne comprend pas. Alors, elle continue son manège. Elle le titille, le nargue, l’allume, le chauffe jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de tenir, et finalement, elle le frustre. Ne fait rien, laissant les choses en suspens pour recommencer la fois d’après. Et ce, depuis qu’ils se connaissent. Elle veut le pousser à bout, qu’il baisse les armes même si au fond, ça la tue. Mais rien n’y fait. Elle n’était même jamais allée chez lui avant, retardant l'échéance. Jusqu’à ce soir. La petite voix dans sa tête est toujours là. Mais c’est trop tard, Maxine est déjà en train de gravir les marches pour se rendre chez Alexandre. Elle n’avait pas envisagé cette éventualité pour cette nuit. Mais ça lui convient parfaitement. Toujours plus que finir camée dans les draps souillé d’un type dont elle ne se souvient même pas le prénom.

Dans l’appartement, elle continue son jeu. Lui tourne autour comme un prédateur prêt à bondir sur sa proie, tirant une latte sur son joint de temps en temps. Elle l’examine sous toutes les coutures. Et justement, elle voudrait bien le voir sans toutes ces coutures…. Alex s’approche d’elle, entre dans la danse. Il tire à son tour sur le joint avant de lui rendre, réduit le peu de distance entre eux tout en posant une main dans le bas du dos de la blonde. Maxine frissonne à ce contact. Et encore plus quand Alex prend la parole. Les propositions qu’il lui fait… elle s’est déjà imaginé la scène un million de fois, et bien plus encore. La blonde hoche doucement la tête. « Mmh, sinon y’a le plan de cuisine ou… la douche… » Leurs lèvres se frôlent alors que les battements de cœur de Maxine s’emballent. La blonde retient son souffle, à deux doigts d’embrasser Alex, mais finit par se rétracter au dernier moment, s’éloignant légèrement. « Mais la chambre c’est bien, pour un début… » Elle lui sourit. Un sourire en coin qui ne laisse pas de place au doute. Alex comprend instantanément et la guide jusqu’à sa chambre, surement aussi impatient qu’elle.

Dans la pièce, les yeux de la blonde se posent sur une cravate qui traine là. Elle la prend au passage et alors qu’Alex s’approche d’elle, Maxine le repousse de l’index, avant de faire un signe négatif. « J’ai envie de jouer » Puis elle met en évidence la cravate, se mordant la lèvre inférieure afin de lui faire comprendre quelles sont ses intentions. Rapidement, Maxine se met sur la pointe des pieds pour la nouer autour des yeux du brun, lui cachant ainsi la vue. Puis, du bout des doigts, elle le pousse vers le lit, pour qu’il s’y mette assis. Elle l’observe, réfléchissant de quelle manière elle va s’y prendre pour le rendre dingue, alors que lui, doit être dans l’impatience la plus totale. Puis, sans le toucher, elle vient près de lui, se penche et approche ses lèvres de son oreille gauche, lui susurre « Si tu savais ce que j’ai en tête… » Avant de répéter l’opération du côté droit, en prenant toujours garde de ne pas le toucher « Si tu savais comme j’ai envie… » Puis elle s’éloigne, le fixant un instant. La tension entre eux a monté d’un cran, l’envie également. Pourtant, il serait tellement facile de tout arrêter là, tout de suite. Maxine n’a qu’à tourner les talons et quitter l’appartement, laissant Alexandre dans sa frustration. Elle en serait tellement capable... Et ce serait la meilleure chose à faire pour lui. Pour ne pas atteindre le point de non-retour qu’ils sont sur le point de franchir. Mais l’envie et le désir sont bien trop présents et tant pis pour la petite voix intérieure qui ne cesse de pousser la sonnette d’alarme…

Maxine retire ses baskets et son t-shirt, se retrouvant ainsi en short et en soutien-gorge. Elle s’approche à pas feutré d’Alex, hésite un instant puis vient s’installer à califourchon sur lui. Ses mains viennent chercher les siennes pour ne pas qu’il la touche, alors qu’elle vient lui mordiller le lobe de l’oreille. Puis, ses lèvres viennent déposer des baisers le long de son cou, avant de remonter vers sa mâchoire. La blonde s’arrête un instant, contemple Alex totalement à sa merci. Puis n’y pouvant plus, Maxine vient doucement mais fermement tirer les cheveux du brun afin qu’il rejette légèrement sa tête en arrière, alors que les lèvres de la blonde viennent se plaquer sur les siennes et que leurs langues se mêlent dans un baiser plein d’ardeur et d’envie.

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Your eyes, they shine so bright. I wanna save that light
Alexandre & Maxine

Il ne sait pas vraiment ce qui est différent aujourd’hui, mais quelque chose l’est vu qu’elle monte avec lui. Il a l’impression qu’elle joue un peu moins avec lui. Va-t-elle enfin lui céder ? Il sait qu’elle le désire aussi, il sait qu’elle le veut. Mais elle l’a toujours repoussé, frustré en disparaissant après l’avoir rendu fou de désir pour elle une fois de plus. Ce soir se passera-t-il différemment ? Il l’espère et en même temps… il ne sait pas trop. Malgré ses doutes ou ses questionnements, il rentre dans la danse, se rapproche, la rapproche, la touche et la frôle de ses lèvres. Dieu qu’il a envie de cette femme. Il a senti ses frissons quand il a posé sa main sur sa peau. Et un sourire lui échappe face à sa réaction. Il lui fait des propositions pour la suite de la soirée… elle le regarde, hoche la tête, en fait d’autres. Le plan de cuisine… la douche… elle s’éloigne après le frôlement de lèvres. Il aurait été trop facile qu’il obtienne un baiser. Elle affirme soudain que la chambre c’est un bon début. Ce sourire… Alex sait qu’il y a de bonnes chances maintenant qu’il obtienne ce qu’il désire et convoite depuis si longtemps. Un sourire gourmand aux lèvres, il l’emmène dans sa chambre après avoir récupéré le joint et posé dans un cendrier en marchant en direction de la chambre. Un lit king, une chambre bien décorée, un mur de brique rouge dans le fond. Il ne regarde même pas vraiment cette pièce qu’il connaît si bien et il doute qu’elle observe vraiment la déco de toute façon.

Il se rapproche doucement d’elle, prédateur ne voulant pas effrayer sa proie… même s’il doute pouvoir l’effrayer. Elle l’arrête. D’un doigt. Mais il s’arrête de suite. De la part d’une femme, un non est un non. Il est respectueux pour ça. Elle annonce qu’elle veut jouer. Il se laisse faire, il ne voit plus rien. Elle le fait doucement reculer et une fois que ses mollets touchent le bord du lit, il s’y assied. Il ne sait pas ce qu’elle va faire. Il a un peu peur qu’elle fasse demi-tour et se casse simplement. Il la connaît et sait qu’elle en est capable. Un moment sans mouvement et voilà que sa voix se fait entendre, doucement, proche de son oreille. Elle le chauffe et l’allume. Il serre doucement le bord du lit où ses mains sont posées. Il meurt d’envie d’arracher ce bandeau de fortune et de la couvrir de son corps brûlant. Et la voilà de l’autre côté de lui, continuant son jeu, lui faisant savoir qu’elle le désire autant que lui la désire. Il entend du bruit, du froissement de tissu, elle va rester. Et puis soudain, elle est sur lui, sur ses genoux. Il se mord la lèvre, il ne voit rien, mais la sent… son poids sur ses genoux, son odeur qui le rend fou aussi… Elle vient bloquer ses mains et puis lui mordille le lobe de l’oreille. Il pourrait se dégager assez facilement, Maxine est un petit gabarit, mais il la laisse jouer. Serrant un peu les lèvres tandis qu’elle s’amuse à le rendre un peu plus fou, ses lèvres se promenant dans son cou puis sur sa mâchoire. Il s’attendait à ce qu’elle remonte jusqu’à ses lèvres, mais non. Elle s’arrête. Et puis elle lâche ses mains pour tirer la tête d’Alex en arrière par les cheveux pour plonger sur ses lèvres. Surpris, il lui rend son baiser avec passion. Il fait passer son désir à travers ce baiser.

Ses mains restent, un instant, immobiles, mais vraiment pas longtemps. Il l’enlace, découvrant que la jeune femme a enlevé son t-shirt et se retrouve en soutien-gorge sur son lit. Il a envie d’enlever ce bandeau, mais il se dit que s’il fait ça, il a une chance sur deux pour que Maxine s’énerve. Et ce soir, il la veut, il la veut tellement fort que c’en est douloureux… ses mains découvrent sa peau nue, l’une d’elle reste dans son dos pour la maintenir proche de lui et puis l’autre vient courir doucement sur son ventre, remontant jusqu’à sa poitrine. Il est bien décidé à réussir à la rendre folle également ce soir. Et puis passant ses deux mains sous ses fesses, il la soulève pour s’installer un peu mieux sur le lit. Découvrant vraiment son corps pour la première fois, il rêve de le voir, de le dénuder encore plus et de le goûter sous toutes les coutures. "Et si tu me laissais jouer un peu aussi…?" C’est une question. Si elle veut jouer elle, il la laissera faire. Pour cette fois en tout cas. Il doute de plus en plus que le fait de la posséder ce soir enlève le fait que cette femme lui sorte de la tête… et il ne peut s’empêcher de penser à la prochaine fois. Enfin pas si longtemps. Il veut la faire sienne ce soir, la posséder entièrement, même si c’est juste pour une seule nuit. Il défait habilement le bouton de son short et glisse une main à l’intérieur pour la caresser doucement, il a une seconde d'arrêt en découvrant qu'elle ne porte rien sous son short... il adore ce genre de surprise, un peu un fantasme... S’il ne peut pas prendre les rênes, il allait tout faire pour la faire capituler quand même et la rendre folle de désir.

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Enfin ils y sont. Enfin ils sont sur le point de franchir le cap après des semaines à se tourner autour sans jamais dépasser la ligne jaune. Maxine a finalement décidé d’écouter ses envies plutôt que sa raison (et il n’y a bien qu’avec Alex qu’elle se raisonne). Elle sait qu’elle ne devrait pas aller aussi loin avec lui, elle sait qu’elle le regrettera surement par la suite. Mais dans l’instant, elle ne pense plus à tout ça. Seulement son désir brûlant, ardent, pour lui. Elle le veut, c’est une évidence. Et ce soir, elle compte bien l’avoir. Maxine joue encore un peu, fait monter la tension en le privant de l’un de ses sens et pas des moindres : la vue. Une cravate faisant office de bandeau, elle s’amuse de lui, s’amuse à le rendre fou. Toujours plus. Toujours plus loin. Mais la blonde ne tient plus non plus, et bien vite, elle vient lui prendre la bouche dans un baiser passionné, libérant par la même occasion Alex de tout mouvement. Et il ne se fait pas prier pour venir la toucher. Quand il promène ses mains sur sa peau, les derniers vestiges de sa volonté s’envolent. Doux mais déterminés, ses doigts s’aventurent sur son ventre jusqu’à ses seins. Maxine le laisse faire alors que leurs langues se lancent dans une danse fiévreuse. Sa bouche a un gout délicieux.

Alexandre la soulève afin de mieux s’installer sur le lit. Lentement, ses doigts s’aventurent vers le short de Maxine, et le déboutonnent avant d’aller explorer son intimité. Surpris par l’absence de tissu, son expédition s’arrête l’espace d’une seconde, qui n’échappe pas à la blonde. Cette dernière décolle ses lèvres de celles d’Alex, et sourit, satisfaite. « J’espère que ça te plait… » Tremblante de plaisir, elle se soulève vers lui, le désirant avec une intensité féroce. Lui aussi la désire. Elle le sent à travers son pantalon. Les doigts d’Alex se mettent à poursuivre leur périple. Lorsqu’ils trouvèrent sa moiteur, ils commencèrent à s’y mouvoir, répondant enfin à l’envie terrible qui la rendait folle. Maxine se mit à gémir et s’arc-bouta alors qu’Alexandre la caressait avec une dextérité diabolique. Mais très vite, la blonde attrapa la main d’Alex afin qu’il cesse ses offensives. « A mon tour de m’amuser. Mais avant, je te trouve bien trop habillé… » Ses doigts viennent soulever les pants du t-shirt d’Alex alors que ce dernier lève les bras afin de faciliter la tâche. Puis, d’une main, Maxine le pousse afin qu’il se retrouve allongé sur le lit. Rapidement, la blonde déboutonne son jean, et le lui retire. Il ne lui reste alors plus que son boxer.

Hâtivement, Maxine revient sur lui, appuyant son sexe contre le sien, décuplant ainsi l’urgence du désir qui la consume. Dominante, la blonde cale les bras d’Alex au-dessus de sa tête alors que ses lèvres viennent à nouveau capturer les siennes. Le brun peut se défaire de son emprise à tout instant, elle le sait parfaitement. Et pourtant, il ne fait rien, se soumettant aux envies de la blonde. La bouche de cette dernière vient prendre d’assaut le cou d’Alex, alors que l’une de ses mains vient s’aventurer jusqu’à son boxer pour lentement caresser son entrejambe à travers le tissu. Avec une lenteur calculée, la belle poursuit ses baisers, traçant une ligne jusqu’au bas-ventre d’Alex, alors que sa main se décide enfin à passer la barrière de tissu pour venir le caresser. Puis, Maxine retire ce dernier rempart, exposant ainsi Alexandre dans le plus simple appareil. Doucement, elle le prend en main, le caresse un instant alors qu’elle observe la moindre de ses expressions.

Finalement, Max se redresse, bien décidé à lui retirer ce bandeau qu’il a sur les yeux. Plongeant son regard dans le sien un instant, c’est sa bouche qui se précipite à nouveau vers la sienne dans un baiser passionné.  Sans le quitter des yeux et avec une lenteur indécente, Maxine descend jusqu’à son entrejambe. « T’es à moi. » Affirmant ça avec conviction, une lueur gourmande au fond des iris, la blonde finit par le prendre en bouche, usant de son savoir-faire pour le rendre fou.

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Il s’abreuve de cette femme qu’il a convoité si longtemps, de cette bouche qui le dévore littéralement. Il sait cette fois, avec une certitude sans faille qu’elle le désire aussi. Oh, il n’avait pas vraiment de doute à ce sujet, il se demande encore pourquoi elle l’a repoussé, lui, si longtemps alors qu’elle s’envoie en l’air avec des mecs différents à chaque fois qu’il la voit. Ça l’a rendu fou, mais cette fois, cette nuit, elle est à lui, il ne la laissera pas s’échapper si facilement. Même s’il n’est pas sûr que toute cette histoire soit une très bonne idée. Tant pis la raison. Vive les hormones. Et les siennes… ce soir… sont en feu, en ébullition face à Maxine. Il fut agréablement surpris de ne découvrir aucun sous-vêtement sous le short de la jeune femme, il sent le sourire conter ses lèvres et puis elle se détache pour lui demander si ça lui plaît. Le sourire conquérant d’Alex veut tout dire. Il adore ce genre de surprise. Dur et emprisonné dans son pantalon, le fait d’avoir Max sur lui qui bouge un peu le rend fou, mais il continue, glissant sa main plus loin pour trouver le Graal. Il y arrive enfin, y allant doucement, découvrant avec plaisir son intimité déjà bien humide juste pour lui. Il veut l’entendre gémir, il espère bien la faire crier à un moment ou un autre aussi… Et dès qu’il commença plus franchement à s’amuser avec elle, il eut le plaisir de l’entendre gémir et se cambrer pour chercher plus de caresses encore qu’il lui offre avec concentration et dextérité. Toujours impatiente de mener le jeu, la jeune femme le fait stopper soudainement, ça le frustre un peu, mais l’annonce qu’elle veut s’amuser avec lui et qu’il est trop habillé lui donne envie de la suite. Il a hâte de la déshabiller et de la découvrir, de la posséder et de poser sa marque sur cette femme volage et libre.

Max ne perd d’ailleurs pas de temps. Dès qu’il a retiré sa main de l’intérieur de son petit short, elle lui ôte son t-shirt et puis le pousse en arrière. Il se couche sur le dos, lève les fesses quand elle lui baisse son pantalon et se retrouve en boxer sur le lit. Il pousse un léger râle et se mord la lèvre quand elle revient au-dessus de lui, appuyant et frotter son sexe contre le sien. Il durcit encore. Elle joue encore avec lui, bloquant ses bras, il lui rend son baiser tandis qu’il se contrôle pour ne pas la renverser purement et simplement sur le lit pour la faire sienne. Il frémit. Il la laisse faire encore un peu. Ses lèvres dans son cou, sa main qui descend et vient l’exciter encore plus en le caressant par-dessus le vêtement qu’il porte encore. Et puis ses doigts se glisse sur sa peau, il serre ses mains sur les draps. Et puis voilà, le jeu prend fin, enfin pas tout à fait, mais elle lui retire le bandeau. Il plonge dans ses yeux, son désir à l’état brut se lit facilement sur ses traits, mais la voilà qui revient sur lui, mais avant qu’il ne se décide à prendre le dessus en la clouant au lit, elle redescend sur lui et lui dit qu’il lui appartient avant de le prendre en bouche. Il ferme les yeux. Le plaisir ressenti est intense. Indécent. Il en rêve depuis si longtemps de cette femme. Il va profiter de ses lèvres, de sa langue, de sa bouche chaude et gourmande… pas trop longtemps ou peut-être bien. Non, pas trop longtemps, il ne veut pas venir entre ses lèvres charnues. Mais pour le moment, il lui laisse la main, il vient doucement glisser une main dans ses cheveux et la regarde faire un instant jusqu’à ce que le plaisir soit trop grand et qu’il ferme les yeux en se laissant retomber sur le matelas. Elle est douée, elle doit aimer faire ça. Seule les femmes appréciant peuvent offrir de si bonnes prestations. Il se concentre et retarde sa jouissance. Alex la laisse s’amuser encore quelques minutes et puis il l’arrête. Il se redresse un peu et puis l’attire contre lui quand elle ne l’a plus en bouche une seconde, il l’embrasse et la fait pivoter doucement. Il la veut allongée, il la veut nue et offerte. Il ne sait pas si elle s’offrira vraiment ou si elle continuera à jouer les dominantes. Mais sans la vouloir soumise, il veut lui offrir le plaisir. Laisser sa trace sur elle l’obsède depuis qu’il l’a rencontrée.

Enfin allongée sur le dos, il refuse de lui laisser une seule seconde de répit. Ses mains baladeuses et caressantes découvrent sa peau nue, ses cuisses, son ventre. L'une de ses mains se glissent à nouveau entre ses cuisses. Il la caresse doucement, voulant faire monter son plaisir lentement. Se redressant un peu, il fait en sorte qu’elle le suive pour continuer à l’embrasser et la caresser et puis pour surtout pouvoir libérer sa poitrine de sa prison de dentelle. Il s’en occupe rapidement d’une main, le décrocher lui suffit, sa main revient sur son ventre et vient saisir l’un de ses seins avant de venir goûter à l’autre du bout des lèvres. Il se noie dans son odeur et son goût. Il aurait envie de la prendre immédiatement, un petit coup rapide avant de prendre son temps le reste de la nuit… Il descend sur elle et lui enlève son short, le faisant descendre sur ses hanches et puis le balance dans la pièce. Entre ses jambes, à genoux, il l’observe un instant. Elle est belle, la lueur de défi qu’il lit dans ses yeux l’excitent et le rendent fou. Il remonte doucement et vient la goûter. Ses mains, elles, continuent à monter pour aller caresser ses seins. Et il s’y met franchement, l’embrassant et la découvrant sous tous les angles. Tant pis pour le coup vite fait. Il compte bien la faire grimper aux rideaux et va tenter de la garder une partie de la nuit en tout cas.

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Alexandre & Maxine

Maxine retire le bandeau des yeux d'Alexandre, plonge son regard brûlant dans le sien. Elle le veut, tout entier, et on peut y lire le désir ardent qui la consume depuis tout ce temps. Inquisitrice, elle affirme d'une voix ferme et qui ne laisse pas de place au doute qu'il lui appartient, comme s'il n'était qu'un simple objet. Fougueusement, la blonde vient plaquer ses lèvres sur les siennes avant de descendre lentement jusqu'à son bas ventre, semant une ligne de baisers passionnés sur son torse. Après quelques caresses, Maxine rejette ses cheveux en arrière avant de le prendre en  bouche. Lentement, elle amorce un mouvement de va et vient qui s'intensifie au fur et à mesure. Oscillant la vitesse, elle s'amuse à le lécher, le suçoter, le mordiller lentement. La blonde lève les yeux vers Alex, qu'elle voit rejeter la tête en arrière en fermant les yeux pour s'abandonner au plaisir ressenti. Satisfaite, elle continue. De sa main droite, elle vient lui caresser le torse alors que de son côté, il vient perdre ses doigts dans sa chevelure. Maxine continue, accélère encore un peu la cadence. Mais bien vite, le brun la coupe, l'attire contre lui. Ils s'embrassent à nouveau, de façon encore plus sensuelle. Max vient mordiller la lèvre inférieure d'Alex alors qu'il l'allonge sur le lit. Ses mains viriles parcourent sa peau nue, descendent lentement entre ses cuisses pour venir la caresser. Maxine frémit. Se redresse pour à nouveau capturer les lèvres du brun alors qu'il vient dégrafer son soutien gorge. Sa poitrine désormais à nue, les mains d'Alexandre viennent la caresser rapidement suivies de ses lèvres qui viennent tiller ses tétons durcis par l'excitation.

La blonde se laisse finalement tomber sur le matelas. Alexandre se décide enfin à lui retirer le dernier bout de tissu qu'il lui reste. Nus tous les deux, ils s'observent quelques instants l'un l'autre. Maxine lui sourit, se mordille la lèvre inférieure alors qu'une lueur de convoitise se lit au fond de ses iris. Agenouillé entre ses jambes relevées, les mains tenant fermement ses hanches, Alex vient embrasser son sexe trempé avant d'y glisser sa langue, la caressant d'abord doucement puis de plus en plus vite. Sous ses assauts, Maxine se cambre, laisse tomber sa tête sur le matelas alors que ses mains investigatrices viennent caresser ses seins. Max finit par s'abandonner au plaisir procuré. S'agrippant aux draps, ses halètements se firent de plus en plus rapides au fil des minutes, avant de se transformer en plaintes. La blonde essaya de l'empêcher d'achever son œuvre en le tirant par les cheveux mais Alex ne se laissa pas faire et elle finit par se cambrer violemment. Et après quelques secondes de silence, ainsi figée, elle lâcha un cri, pendant que son corps fut pris de convulsions.

Reprenant sa respiration quelques instants, la blonde attira Alexandre vers elle, le forçant à s'allonger. Se retrouvant ainsi au dessus, elle lui prit ardemment la bouche alors que l'une de ses mains vint caresser son sexe en érection. Rapidement, ses lèvres se détachèrent des siennes et Maxine vint fouiller dans le tiroir de la table de nuit. Comme elle s'en doutait, des préservatifs s'y trouvent, attendant sagement d'être utilisés. La jeune femme en saisit un, le sortant précautionneusement de son emballage avant de le dérouler avec douceur et sans hésitation sur l'intimité du brun. Puis, elle l'enjamba aussitôt pour le conduire en elle. Elle était tellement mouillée qu’il entra sans difficulté. Fermant les yeux sous le plaisir ressentit, elle commença à bouger.  

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Alexandre & Maxine

Il sait pertinemment qu’il n’en sortira pas indemne, Maxine est une tigresse. Il n’a plus peur qu’elle lui mette encore une fois un vent, les choses vont trop loin, trop vite. Ce soir, ils laisseront libre cours à leur désir et s’entre-dévoreront sur le lit d’Alex. Elle est fougueuse, gourmande et avide. Sur lui, elle a annoncé de manière très directe qu’il lui appartient. Il n’a rien répondu. Mais il n’en pense pas moins. Elle lui appartient également, il sait qu’il ne pourra pas la mettre en cage, mais ce soir, elle est à lui et il compte bien faire durer cela toute la nuit. Il devrait être capable de la déconcentrer suffisamment pour qu’elle ne pense pas trop vite à quitter son lit. Elle continue de mener le jeu un moment, descendant sur son corps, le prenant en bouche. Elle sait y faire et Alex manque de se laisser complètement aller à ses lèvres et sa langue qui lui donne tant de plaisir. Mais il l’arrête avant qu’il ne soit trop tard. Il hésite ensuite longuement, il meurt d’envie de la faire sienne. Mais le défi dans les yeux de Maxine le convainc d’attendre encore un peu. Elle a affirmé qu’il était à elle, Alex compte bien faire de même mais sans mots, juste dans ses actions et ses gestes. Il la couche à son tour sur le lit et descend entre ses cuisses pour déguster d’abord lentement son intimité avant de s’y mettre plus franchement. Ses mains continuent à se faire curieuses et découvrent ce corps fins et déliés. La jeune femme se cambre, gémit, serre les draps de ses mains… c’est exactement cela qu’il voulait. Lui faire prendre du plaisir et ne pas lui laisser les rênes tout le long de leurs ébats. Il compte bien la faire grimper aux rideaux et ne pas se laisser déconcentrer de sa tâche. Un léger sourire lui échappe lorsqu’elle essaie de l’attirer à elle pour qu’il arrête de la rendre folle de sa bouche, de sa langue sur son sexe brûlant et palpitant. Il ne se laisse pas faire et continue, impitoyable. Descendant ses mains, il saisit plus solidement ses hanches pour avoir une meilleure prise et qu’elle ne puisse pas trop bouger non plus. Elle se cambre plus violemment contre lui. Et au lieu d’arrêter, il se concentre soudainement sur son clitoris pour le suçoter entre ses lèvres. Et puis l’orgasme la prend violemment. Un cri. Des convulsions. Il la maintient encore, sa tête toujours entre ses cuisses. Il se fait plus doux, donnant de légers coups de langue, sachant d’expérience que sa sensibilité doit être encore accrue.

Il finit par la relâcher et se lèche lentement les lèvres en la regardant, un léger sourire en coin. Elle est belle, les joues rougies et les yeux troublés par le plaisir. Elle l’attire contre elle, leurs lèvres se scellent à nouveau. Le jeu est loin d’être fini. Elle le fait s’allonger et se place au-dessus de lui. Un grognement léger lui échappe alors qu’elle le prend en main à nouveau. Il croise son regard et sait que les préliminaires sont terminés. Il la voit se pencher sur sa table de chevet, elle y trouve ce qu’elle cherche et lui enfile un préservatif avec dextérité. Tout se passe vite. Elle l’enjambe et le fait doucement pénétrer en elle. Il ne peut s’empêcher de fermer les yeux un instant. Dieu que c’est bon. Il rouvre les yeux pour la voir dressée et empalée sur lui. Il lui saisit doucement les hanches mais la laisse mener la danse pour le moment. Les yeux fermés, elle commence à bouger. Elle est étroite, douce, une gaine de soie. Il ne bouge pas pour le moment, profitant de ses mouvements. La légère pause pour s’occuper d’elle et de son intimité a fait légèrement retomber la pression pour lui. Il sait qu’il va tenir plus longtemps que s’ils avaient commencé les choses sérieuses tout de suite après la délicieuse fellation qu’elle lui a offerte. Il la laisse faire encore un peu et puis il se redresse. L’angle change un peu. Vu qu’elle est légèrement cambrée en arrière, il se penche pour venir agacer sa poitrine. Mordillant doucement la pointe dressée de l’un de ses seins, il vient pincer légèrement l’autre entre ses doigts et puis une main glisse entre eux pour la caresser doucement entre les cuisses. Il aime donner du plaisir autant que d’en recevoir, peut-être même plus. Remontant les lèvres le long de son cou, il l’attire contre lui pour un baiser passionné. Passant les mains sous ses cuisses, presque sous ses fesses, il l’a fait bouger plus vite, la faisant monter et descendre sur sa hampe dressée. Sa respiration est plus rapide, celle de sa compagne de ce soir également. Cette femme le rend définitivement fou. Mais l’idée que cette nuit soit une mauvaise idée lui est complètement sorti de l’esprit. Il va profiter de ce corps offert jusqu’à en être ivre.

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Alexandre & Maxine

Maxine a repris le dessus. Elle mène à nouveau la danse. Se mouvant sur le corps sculpturale d'Alexandre, le plaisir ne cesse de croître. Elle soupire, rejette la tête en arrière en fermant les yeux. Une bulle de bien-être enfle au creux de son ventre alors qu'elle accélère un peu plus la cadence en prenant appui sur le torse d'Alex. Elle va et vient en basculant son bassin, alors que les mains du brun sur sa peau nue l'électrisent totalement. Finalement, l'homme finit par se redresser, changeant ainsi légèrement la position. L'angle est différent, mais provoque encore plus de sensation. Il vient et colle sa bouche sur l'un des seins de la blonde dont la pointe est durcie par l'excitation. Il aspire, mordille, suce alors que Maxine bouge et se balance sur son membre, yeux mi-clos, presque en état second. Alexandre fait lui aussi tourner ses hanches, si bien que le clitoris de la belle est complètement ouvert, ce qui ne lui a pas échappé. Il n'en faut pas plus au brun pour venir le titiller d'une main experte. A la sensation de son membre en elle, s'ajoute la caresse lancinante sur son clitoris et la succion infligée à ses seins. Maxine accélère en gémissant de plus belle alors qu'Alexandre vient parsemer son cou de baiser pour finalement l'attirer un peu plus contre lui. Leurs lèvres se retrouvent, baiser sensuel, passionné. Leurs langues se cherchent avidement, traduisant parfaitement l'envie qui les consume. Le souffle saccadé, Maxine plonge son regard dans celui du brun alors qu'elle empoigne ses cheveux en bougeant légèrement plus vite. S’humectant les lèvres de la langue, elle ne peut réprimer un nouveau gémissement.

Les mains d'Alexandre quitte la poitrine et l’intimité de Maxine et s'arriment à ses fesses, sommant alors un rythme encore plus rapide sur son membre. Il pousse plus ardemment en elle alors qu'elle se frotte contre lui. La blonde est un véritable volcan en ébullition, prêt à exploser. En sueur, la jeune femme prend son pied comme jamais elle ne l'aurait imaginé. C'est différent de tous les mecs avec qui elle a pu coucher. Ce n'est pas juste du sexe pour du sexe. Il y a autre chose entre eux. Quelque chose qu'elle ne comprend pas, sur lequel elle n'arrive pas mettre un nom. Une chose qui lui échappe totalement. Cette pensée l'effleure un instant, puis disparaît tout aussi rapidement. Maxine va et vient en basculant son bassin, guidée par les mains d'Alexandre qui reprend petit à petit les rennes.

La jeune femme se laisse tellement aller qu'elle ne sent pas la jouissance arriver. L'orgasme éclate sans prévenir alors qu'elle laisse échapper un cri de plaisir. Tout le temps que l'orgasme dure, Alexandre la maintient contre lui et remue avec vigueur dans son sexe. Le corps de Maxine se cambre comme pour lui échapper, mais Alex la maintient fermement, la capturant alors qu'elle ruisselle sur ses doigts en geignant. Une fois que la tension de l'orgasme est passée, le corps de la jeune femme se détend, devient plus souple. La blonde ne peux s'empêcher de venir à nouveau s'emparer des lèvres gourmandes du brun, avant de coller son corps au sien, pencher la tête dans le creux de son cou et y chercher son souffle.

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Alexandre & Maxine

Max avait l’air d’aimer avoir la main et Alex lui laissait ce plaisir, enfin toujours un moment avant de prendre également des initiatives et prendre une partie du contrôle des opérations. Il voulait la faire grimper le plus haut possible, il avait plutôt bien réussi à l’aide de sa langue et de ses lèvres. Il sentait encore son goût au bout de sa langue et y regoûterait bien. Alors qu’elle s’empalait enfin sur lui, il la laissait faire un peu en la caressant comme il pouvait. Mais il finit par se redresser, changeant l’angle de pénétration, se rapprochant de ce corps si délicieux. Il la caresse, la goûte à nouveau, la mordille, la suçote. Il la sent se cambrer contre lui, frissonner, gémir et prendre du plaisir. Caressant son clitoris d’une main tout en l’embrassant et en bougeant le bassin, il sent son plaisir monter. Il reste malgré tout concentré, il est hors de question qu’il parte avant elle. Max augmente un peu le rythme après lui avoir saisi les cheveux et sous son gémissement, il sait ce qu’il lui reste à faire. Glissant ses mains sous ses fesses, il augmente implacablement le rythme de pénétration. Il prend les rênes et il est hors de question qu’il les lui redonne. Il la regarde se laisser aller. Lentement, elle lâche prise entièrement. Se laissant guider, continuant à bouger les hanches sous le rythme qu’il lui impose. Il voit ses yeux se troubler. Il sait qu’il n’est plus très loin.

Et puis son orgasme explose, elle pousse un long cri. Mais il refuse de la laisser s’en sortir comme ça. Il continue à la maintenir fermement contre lui, la faisant encore aller et venir sur son membre, fouillant son sexe qui palpite de l’orgasme qui la traverse violemment. Elle essaie de lui échapper dans un geste réflexe, mais il l’en empêche, continuant inlassablement. Il veut faire durer le plus longtemps possible son orgasme à elle et puis accessoirement… arrivé au sien aussi. Il finit par y arriver alors qu’elle retombe contre lui. Détendue, presque molle, elle l’embrasse longuement avant de nicher son visage contre son cou. Il la maintient contre lui, fermant les yeux un instant pour reprendre lui-même sa respiration et son souffle. Il glisse une main dans son dos. Il est toujours en elle, mais il n’a aucune envie de bouger, juste un instant pour reprendre des forces. Il savait que ça allait être intense, mais il ne s’attendait clairement pas à ce que ce le soit autant. Son esprit se remet en marche lentement et il se rappelle qu’il pensait que c’était dangereux de coucher avec cette femme. Il sent qu’il avait raison, sans vraiment savoir pourquoi. Une chose est sûre, c’est qu’il a envie de la garder pour lui encore un peu et il sent que ça ne se fera pas. Et il se demande surtout s’il sera capable d’en avoir assez de cette blonde sulfureuse. Il vient de lui faire l’amour et il a déjà envie de recommencer, bien qu’il ne puisse pas… il n’est qu’un homme après tout. Ses lèvres se perdent sur son épaule, y déposant des baisers. Et puis il la soulève un peu, juste pour se retirer et la garde sur lui. Ses doigts redécouvrent son corps plus calmement.

Dégageant son visage, il se redresse un peu pour la regarder. Un sourire en coin, il vient l’embrasser longuement et presque avec tendresse. Il se laisse finalement tomber en arrière sur le lit avec elle pour s’allonger. Il tend la main pour choper le joint poser dans le cendrier sur sa table basse et l’allume avant de le glisser entre les lèvres de Max. Son cerveau clignote encore de leur partie intense de jambes en l’air et ne fonctionne clairement pas encore au mieux de sa forme.

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Alexandre & Maxine

Ce n'est pas une partie de jambes en l'air comme les autres. Bien que Maxine soit passée entre les mains plus ou moins expertes d'un nombre incalculable d'hommes ces derniers mois, cette fois, les choses sont différentes. Elle le sait, elle le sent. Et pourtant, elle ne saurait pas dire en quoi. Mais un truc a changé, un truc qui n'est pas pareil. Et elle ne sait pas si cela lui fait peur, ou si au contraire cela décuple son plaisir. Dans tous les cas, la blonde ne veut pas trop tergiverser dessus et préfère prendre son pied en s'abandonnant totalement aux mains d'Alexandre. Si au début elle menait la danse, maintenant elle le laisse parfaitement guider leurs ébats, se laissant aller pleinement. C'est exquis. Divin. Maxine ne peut s'empêcher de fermer les yeux sous le plaisir ressenti, ne peut empêcher quelques gémissements de s'échapper de ses lèvres rosies et gonflées par l'envie et le désir qu'elle éprouve pour cet homme. Entre deux assauts, la belle se redresse, vient une énième fois capturer les lèvres du brun, véritable assoiffée qui vient s'abreuver, comme si sa vie en dépendait. Elle ne se lasse pas de sa bouche, de ses baisers, de sa langue. Alexandre finit par accélérer la cadence, s'enfonçant pleinement en elle. Maxine ne sent pas l'orgasme arriver, et dans un cri, elle explose en mille morceaux autour de lui. L'orgasme est puissant, intense, et dure encore et encore car Alexandre a emprisonné son corps de ses mains. Il continue de se mouvoir en elle, prolonge l'orgasme de la belle qui provoque des convulsions de plaisir, et finalement, il arrive enfin à sa propre jouissance. A bout de souffle, Maxine l'embrasse à nouveau, mais de manière moins sauvage, avant de coller son corps au sien et poser sa tête au creux de son cou pour reprendre ses esprits. Alexandre reste en elle un instant, alors que l'une de ses mains vient courir dans le dos de la blonde en douceur. Puis, il la soulève finalement afin de se retirer, et retirer le préservatif usagé. La jeune femme prête à peine attention aux gestes qu'il fait, enivrée par la sensation de bien-être qu'elle ressent.

Légère, détendue, elle se sent bien. Alexandre sème des baisers sur son épaule, arrachant des frissons à Maxine. Elle voudrait rester ainsi éternellement. La jeune femme se sent apaisée, protégée entre ses bras. Alex se détache légèrement afin de la regarder. Maxine se laisse faire alors qu'il dégage quelques mèches qui lui tombent sur le visage. Le brun esquisse un sourire auquel Max répond fébrilement. La jeune femme se sent soudainement mélancolique, la tristesse se reflétant dans ses iris. C'est pour cela qu'elle ne maintient pas très longtemps le regard d'Alexandre. Mais Maxine a à peine détourné les yeux que le brun vient capturer ses lèvres tendrement, avant de s'allonger sur le lit en la gardant dans les bras. La blonde se laisser tomber sur le corps magnifique d'Alex alors que ce dernier saisit le joint laissé sur la table de nuit en début de soirée, l'allume et le glisse entre les lèvres de la belle qui tire une bouffée. Puis elle lui rend, roule sur le côté avant de coller son corps au sien et poser sa tête sur son torse alors que l'une de ses mains s'amuse à dessiner des ronds au niveau de son ventre. Les deux amants restent ainsi enlacés pendant un long moment, dans un silence apaisant. Maxine a pourtant tellement de choses à lui dire. A lui demander. Lui dire qu'elle le trouve magnifique. Qu'elle ne comprend pas comment quelqu’un comme lui puisse s'intéresser à elle depuis tout ce temps. Mais les mots sont comme bloqués au fond de sa gorge. Les battements de son cœur s'accélèrent alors qu'une angoisse la prend subitement. Une peur indescriptible. La peur de s'être fait mener en bateau. Car oui, elle a peur la blonde. Peur qu'Alexandre n'aie joué depuis tout ce temps  pour obtenir ses faveurs, comme elle peut le faire avec les hommes. Au final, ce serait un juste retour des choses non ? Et dans le même temps, elle sait qu'elle ne doit pas s'attacher. Qu'elle est un poison qu'il ne faut pas approcher...

Le cerveau de Maxine carbure à cent à l'heure, se posant mille et une questions. Puis finalement, la blonde se redresse, observe un instant Alexandre en esquissant un sourire peiné avant de lancer à la volée « je dois rentrer ». Et sans ajouter mot, elle commence à chercher ses vêtements éparpillés sur le sol de la chambre.

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Alexandre & Maxine

Au début, cette jolie blonde n’était qu’un défi pour lui, un simple pari. Il n’était pas spécialement adepte de ce genre de trucs débiles, mais ce soir là, il était dans le jeu et il a accepté de relever le pari de son idiot de pote qui venait de poser 400 euros sur la table. Il remportait la mise s’il arrivait à coucher avec la magnifique blonde. Après avoir vu la blonde et un peu saoul, il avait tenté le coup. C’était d’ailleurs plutôt bien parti, mais… non. Ça n’avait pas marché. Elle avait joué avec lui jusqu’au bout, avant de le rejeter purement et simplement. Il avait été vexé et intrigué. Et puis il l’avait revu, le jeu avait continué. Alex était attiré par elle depuis le début. Mais le fait qu’elle soit du genre destructive aurait dû le dégoûter ou le repousser vu sa dernière expérience, mais non. Il ne se l’explique pas, mais il est resté croché à elle. Le désir bien sûr, mais pas seulement. Un petit quelque chose d’autre, un petit quelque chose qu’il trouvait dans ses yeux quand elle pensait qu’on ne la regardait pas. Une trace de douleur, une trace de pureté et de naïveté. Trace qu’elle cachait avec brio quand elle faisait la garce, mais elle transparaissait parfois. Et le cœur un peu sensible d’Alex avait été touché par ça, sans vraiment qu’il s’y attende. Alors ce soir, quand elle avait débarqué comme ça… il n’avait pas pu s’en empêcher. Il la désirait depuis trop longtemps, la voulait pour lui et lui seul. Impossible de s’expliquer ça. Tout en sachant que c’était une mauvaise idée, il l’avait emmenée chez lui.

Elle avait été dirigeante mais elle avait fini par se laisser faire. Il avait réussi à la mener à un point culminant, la maintenant contre lui fermement alors qu’elle prenait déjà son pied. Il a bien vu que l’orgasme l’avait prise par surprise et il l’avait fait durer le plus possible. Une fois la tempête passée, elle se blottit contre lui après un baiser. Il l’enlace et la caresse avec douceur. Il apprécie toujours ses instants, mais là, c’est un peu différent. Se concentrant sur l’instant plutôt que sur l’impression étrange d’avoir passé un cap, il veut juste la garder dans ses bras encore un peu, l’avoir pour lui. Des gestes tendres. Il se sent bien avec cette blonde pétillante. Il bouge un peu pour qu’ils puissent s’installer confortablement et Maxine ne bouge pas, le laissant faire, perdue dans sa bulle. Un léger sourire aux lèvres, il finit par poser une pluie légère de baiser sur son épaule qui la font frissonner légèrement. Il la fait se redresser pour la regarder, elle lui rend son sourire et puis il n’a pas le temps de voir la tristesse dans son regard, il s’est penché pour lui voler un énième baiser avant de s’allonger en l’entraînant avec lui. Une bouffée chacun de joint et il le repose tandis que la jolie blonde se laisse rouler sur le côté avant de revenir se coller à lui. Il glisse doucement une main dans ses cheveux et puis son bras autour de ses épaules. Il ferme les yeux. Elle a la joue sur son torse et dessine des arabesques sur son ventre. Ses doigts se promènent avec légèreté sur son épaule et sur sa nuque qu’il dégage doucement. Il ferme les yeux. Le silence ne le dérange pas, il se sent simplement bien. Le temps s’étire un moment, calme.

Et puis il la sent se crisper un peu. Et la voilà qui se redresse, le regarde, sourit bizarrement et puis se met à chercher ses affaires pour se rhabiller en lui disant qu’elle doit rentrer. Il hausse un sourcil. Il ne veut pas qu’elle parte. Il s’assied à son tour sur le lit et puis attrape doucement son bras. "Reste avec moi Max…" Il l’attire un peu à lui pour un baiser léger. "Pourquoi si pressée?" Il a encore un sourire aux lèvres, mais soudain un doute le prend. Peut-être qu’elle n’est pas célibataire finalement… et si c’était lui qui se trouvait dans le rôle de l’amant ? Il aimait pas spécialement cette idée, bien qu’il ne sache pas. Et dans le fond, ça ne changeait pas grand-chose pour le moment. Il voulait juste qu’elle reste, il voulait qu’elle soit là demain matin à son réveil. Pourquoi ? Difficile à dire. Sûrement son côté romantique qui se réveillait après des années de dormance.

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Alexandre & Maxine

Ils restent enlacés de longues minutes sans dire un mot, nus l’un contre l’autre, reprenant leurs esprits, ajouté au plaisir d’être ensembles. Le silence, bien qu’apaisant, finit par faire réfléchir Maxine qui se pose mille et une questions maintenant qu’ils ont consommé. La blonde se met à angoisser. Elle ne voulait pas en arriver là. Elle ne voulait pas franchir ce point de non-retour. Mais elle a cédé. L’alcool et la drogue qu’elle a ingurgitée ce soir aidant grandement à faire tomber toutes les barrières qu’elle s’était imposée vis-à-vis d’Alexandre. Et son envie insatisfaite aussi. Et maintenant ? Elle regrette. Enfin, pas tout à fait. Si elle a aimé faire l’amour avec Alexandre, elle sait qu’ils ont fait une erreur impossible à réparer. Elle ne voulait pas tout ça. Chose assez paradoxale quand on sait qu’elle ne fait pas la difficile quand il s’agit d’une partie de jambes en l’air. Mais voilà, avec Alex, les choses sont différentes. Et si durant tout ce temps elle n’a pas réussi à mettre un nom sur cette chose différente, il y a des signes qui ne trompent pas : le cœur qui bat plus vite, les frissons naissants dès qu’il la touche, cette envie irrépressible de constamment vouloir l’embrasser, le voir, lui parler, le toucher… Maxine prend soudainement conscience de ce petit truc en plus, ce changement infime dans leur relation dont elle n’arrivait pas donner une signification. Le pourquoi ce n’est pas pareil avec lui par rapport à tous les autres : Elle est mordue. Totalement. Et c’est la sonnette d’alarme qui se déclenche dans sa petite tête. Stridente. Il ne manque plus que Jiminy Cricket posé sur son épaule pour lui dire « je te l’avais dit que ce n’était pas une bonne idée » pour compléter le tableau.

Maxine finit par paniquer. Essayant de masquer au maximum son angoisse, elle décide finalement de se redresser, s’éloignant ainsi d’Alexandre aussi rapidement que possible, comme si le simple contact de sa peau contre la sienne l’avait brûlée ou était nocif. Affirmant au passage qu’elle doit rentrer chez elle, la belle s’active pour retrouver ses vêtements. Mais c’était sans compter Alex et son envie qu’elle reste. Le brun s’assoit sur le lit, la retient par le bras avant de l’attirer doucement à lui pour l’embrasser. Maxine se laisse faire, son cœur battant à cent à l’heure. Jamais personne auparavant n’avait voulu qu’elle reste juste pour le simple fait de rester ensembles. Généralement, quand un homme lui demande de passer la nuit, c’est pour réitérer leurs ébats. Et bien souvent, elle décline. Mais là, cette fois, elle voit bien que ce n’est pas pour ça. Elle lit dans les yeux d’Alexandre mais également dans l’intonation de sa voix. Sa manière douce de vouloir qu’elle reste. Maxine plonge un instant son regard dans le sien et s’y perd. « Tu sais comme moi que ce n’est pas une bonne idée… j’dois rentrer… » La blonde dépose un baiser fugace sur les lèvres d’Alexandre. Elle tente de faire bonne figure, de paraître convaincante, mais ses mots sont hésitants. Le fait est qu’elle crève d’envie de rester avec lui, près de lui. En tout cas, elle ne désire pas du tout rentrer chez elle. Et encore moins devoir faire face à Luca… Rongée de l’intérieure, Maxine finit par se mettre debout et enfile à toute vitesse son short avant de faire de même avec son débardeur. Le fait est qu’elle n’arrive pas mettre la main sur son unique sous-vêtement, à savoir son soutien-gorge. Dans une angoisse grandissante, Maxine s’active à le chercher…

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Quand il a cette femme dans les bras, il se sent bien. Marrant. Il se doutait vraiment pas qu’il serait aussi mordu tout en sachant que l’entraîner dans son lit serait synonyme d’ennui. Il était maintenant trop tard, la boîte de Pandore avait été ouverte et Alex ne voulait plus la refermer. Allongé près d’elle, dans son lit, il reste silencieux, pensant à cette soirée qu’il n’avait clairement pas imaginée finir comme cela. Il la maintient contre lui, il est bien. Et puis soudain la jeune femme se redresse. Pressée, elle dit qu’elle doit partir. Il se redresse à son tour, il ne comprend clairement pas son soudain empressement. Aurait-elle quelqu’un à rejoindre? Est-ce que c’est son tour d’être celui qui cocufie? Malgré ses doutes passagers, il la saisit doucement pas le bras pour l’attirer contre lui. Encore un baiser. À croire qu’il ne peut déjà plus en avoir assez. Il veut qu’elle reste, il le veut vraiment. Elle s’arrête un instant, le regarde, pose un baiser sur ses lèvres après avoir affirmé que ce n’était pas une bonne idée et qu’il le savait. C’est le « doit » qui perturbe un peu le jeune homme. Une mauvaise idée? C’était trop tard pour ça. Elle se détache à nouveau, il l’observe se rhabiller. Son short sur ses fesses nues. Il les mordrait bien. Cette nana avait vraiment un corps de déesse. Le truc, c’est qu’il a pas l’impression qu’elle veuille partir. Alors il comprend pas. Elle enfile son t-shirt sans son soutien-gorge qu’elle cherche. Il se lève du lit, nu comme un ver et le trouve de l’autre côté du lit. "C’est ça que tu cherches?" Il sourit et s’approche d’elle.

Mais il ne la laisse pas l’attrapper et la reprend dans ses bras un instant. Sa bouche sur la sienne, un baiser tendre, un brin de passion. "T’as pas envie de partir non plus. Tant pis pour la mauvaise idée, c’est trop tard de toute façon. Allez Max. Et puis demain, j’te fais même le ptit déj. C’est pas une proposition à prendre à la légère." Il a un sourire aux lèvres. Il ne sait pas vraiment pourquoi il insiste autant. C’est plutôt rare. En général, il a hâte que sa conquête disparaisse de son lit. Surtout depuis son ex. Mais là. Il a décelé quelque chose chez elle. Il veut découvrir le fin mot de l’histoire. Et puis il veut en savoir plus. La découvrir sans alcool et sans drogue. Juste elle. Juste lui. Peut-être qu’il est devenu fou, sûrement. Mais il veut pas y penser, ni penser au fait qu’il est si mordu de cette jolie blonde un peu folle qui se détruit allégrement et qui a tendance à être volage. Pourtant, pourtant, il se doute qu’elle ne va pas rester. Elle en a envie par contre, ça il peut le dire quand même. Il comprend pas trop. Il voit pas quelle obligation pourrait la forcer à rentrer. Elle est loin d’être mineure alors à part un mari… non. Il refuse d’y penser.

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Alexandre & Maxine

Maxine s'est habillée à la hâte, soudainement pressée de quitter les lieux. Enfin, si son visage et son corps montrent cette facette, dans son coeur et sa tête ce sont d'autres sons de cloche qui se jouent. La blonde est chamboulée, un peu perdue et dans le flou. Maintenant qu'elle comprend ce qu'elle peut ressentir pour ce garçon, elle a peur. Parce qu'au final, ça ne lui été jamais arrivé avant. Oh oui, elle a dû des relations. De vraies relations. Avant qu'elle ne disjoncte il y a 6 mois maintenant. Mais même là, c'était encore différent. Et ce n'était pas si intense que ce qu'elle peut éprouver pour Alex en ce moment. Et tout ça, ça lui fait peur. Parce que c'est nouveau et qu'elle ne sait pas comment gérer la chose. La peur de ce plus. La peur de blesser et d'être blessée. Alors elle fuit. Car c'est la seule option valable qu'elle a trouvé. Lâche ? Oui, en cet instant elle l'est et l'assume parfaitement.

Il ne manque plus à la blonde que son sous-vêtement. Le seule problème, c'est qu'elle ne sait pas où il se trouve, elle n'arrive pas mettre la main dessus. Et elle ne peut décemment pas sortir sans rien sous son t shirt bien trop large et échancré. Surtout à une heure aussi tardive. La blonde n'est pas stupide. Alexandre se lève à son tour, mais elle ne lui prête aucune attention, bien trop concentrée par sa recherche et son envie de quitter les lieux au plus vite. Mais quand le brun prend la parole, elle ne peut faire autrement que s'arrêter, et se tourner vers lui. Il s'approche, son soutien-gorge dans une main, un sourire étirant ses lèvres. Maxine ne réfléchit pas, et tente de s'en emparer. Mais elle aurait pu, aurait dû se douter qu'Alexandre ne la laisserait pas faire si facilement. Alors qu'elle esquisse le geste pour attraper l'une des bretelles, le brun fait un mouvement de recul, l'éloignant de la prise de Maxine qui manque alors son coup. Puis, sans qu'elle ne s'y attende, il la serre à nouveau dans ses bras, et vient emprisonner ses lèvres des siennes. Prise au dépourvu, la blonde se laisse faire. Répondant à son baiser avant d'y couper court rapidement. La petite voix dans sa tête est de retour et redouble en intensité alors qu'Alexandre prend la parole, parle de passer la nuit chez lui et de petit-déjeuner. « Arrête. Joue pas à ça. » Son ton est devenu froid, n'est plus hésitant. Le sourire du brun disparaît rapidement alors que le cœur de Maxine se fend. Ça la tue de devoir faire ça, d'agir ainsi. Parce qu'elle en crève d'envie, de rester ici avec lui. Mais elle n'a pas la choix. Pour son bien, mais surtout, surtout pour celui d'Alexandre. Alors, elle continue, toujours sur le même ton. « Pourquoi tu fais ça ? T'as eu ce que tu voulais non ? Tu cherches quoi au juste là ? » Visage fermé, Maxine plante ses yeux dans ceux d'Alexandre qui, au vu de l'expression qui dessine ses traits, ne semble pas comprendre de quoi elle parle. « J'suis au courant pour le pari. Ton pote a craché le morceau. ». Maxine croise les bras, tente de la jouer outrée et rancunière alors que le visage du brun semble se décomposer. Pourtant, intérieurement, elle se consume à petit feu et, en même temps qu'elle joue la reine des glace, c'est son cœur qui se fissure de manière bien trop douloureuse. « Alors, va récupérer ta thune et oublie moi tu veux. ». Profitant de la stupéfaction d'Alex, Maxine récupère son soutien gorge qu'elle s'empresse de remettre en place, tournant le dos au brun. Il faut qu'elle s'en aille, rapidement, avant que sa carapace ne s'effrite beaucoup trop et que les larmes prennent le pas sur tout le reste.

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Alexandre & Maxine

Il voyait bien qu’elle ne voulait pas entendre raison et rester. Enfin si, il était sûr qu’elle voulait rester, mais sûr aussi qu’elle ne resterait pas. Et pourtant, pourtant il tente le coup. Une fois, deux fois. Il essaie de jouer un peu, ne lui laissant pas récupérer son soutien-gorge tout de suite, l’attirant encore une fois à lui pour un baiser. Elle se laisse faire, le lui rend même. Et puis elle semble sortir de sa torpeur et le repousse. Il lui a proposé de rester. Il est même prêt à lui faire le petit-déjeuner le lendemain matin, il veut juste qu’elle reste encore un peu en fait. Pas qu’il soit juste une de ses aventures en plus, celle qu’elle s’envoie et puis fuit comme la peste. Mais quand elle le repousse une fois encore, il voit dans ses yeux qu’elle ne va plus être sympa. La garce est de retour. Elle exige qu’il arrête de jouer. Son sourire disparaît mais il ne comprend pas de quoi elle parle, pas vraiment. Est-ce que c’es parce qu’il veut qu’elle reste et qu’elle pense qu’il s’en fout ? Peut-être. Pas sûr. Elle veut savoir pourquoi il fait ça, affirme qu’il a eu ce qu’il voulait… Il secoue la tête. Oh non, il n’a pas eu tout ce qu’il voulait. Mais le reste, il ne sait pas s’il peut l’obtenir. Il avait des doutes et les doutes augmentent à la seconde. Et puis elle crache qu’elle sait pour le pari, que son pote l’a vendu et qu’il a qu’à aller récupérer son fric. Le visage d’Alex se ferme. Une fois, une erreur et voilà qu’on le lui renvoie encore une fois au visage. Elle veut qu’il l’oublie. Il secoue la tête. Impossible. Elle ne va pas s’en sortir comme ça. Il est hors de question qu’elle parte sans qu’il ait au moins pu s’expliquer.

Il lui laisse récupérer son soutien-gorge et la regarde le remettre. Il secoue la tête. "Ce pari était bien réel, une belle connerie d’ailleurs. Et je l’ai perdu le soir où on s’est rencontré. Y’a plus de paris depuis longtemps." Il secoue la tête. Il ne sait pas si elle l’écoute en fait. "J’t’ai pas ramenée chez moi pour ça. Ni pour être un simple numéro de plus." Il pose une main sur son épaule. "Pourquoi il faut chaque fois que tu tournes en peste, merde !" Il lâche son épaule. C’est pas un mec violent. Oh certes, il peut l’être, mais hors de question ne serait-ce que lever la main sur une femme. Il a eu une éducation où les femmes sont des reines qu’on respecte. Il serre les dents. Il pourrait devenir méchant, pas en geste, mais en parole, alors il évite. Ferme sa gueule, réfléchit deux secondes avant de l’ouvrir. "J’veux qu’tu restes parce que tu m’plais alors fais moi pas passer pour le dernier des connards qui voulaient juste ton cul. Si ça avait été juste ça que tu voulais ce soir, tu serais parti avec l’autre peigne-cul pour te faire sauter, tu serais pas montée chez moi… Allez Max, merde." À force de bosser derrière un bar, il a appris à lire les gens. Et il pense pas se tromper sur cette jolie blonde un peu folle qui a décidé de se détruire. Elle est pas encore au bout de la piste, elle a encore cette lueur dans les yeux, cette petite lueur qui mérite d’être sauvée. Et c’est peut-être bien à cette lueur-là que son cœur romantique s’est attaché sans vraiment s’en rendre compte. Il sait juste qu’il est mordu. Mordu à quel point ? C’est encore un mystère.

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Alexandre & Maxine

Alexandre ne veut pas la laisser partir. Il insiste, la serre dans ses bras, l'embrasse. Intérieurement, Maxine fond comme neige au soleil. Et toujours cette putain d'angoisse qui est présente pour tout gâcher. Elle ne peut pas rester. Elle sait qu'elle ne doit pas rester. Alors, pour qu'il cesse de vouloir la retenir, elle lance une bombe. Annonce qu'elle est au courant pour le pari. Maxine lui parle froidement avant de lui tourner le dos et remettre son soutien-gorge. Le fait est qu'elle n'arrive même pas le regarder en face. C'est trop dur. Et si elle pensait qu'il ne dirait plus rien, se contenterait de la laisser partir sans un mot, sans essayer de la retenir une énième fois, il n'en fut rien. Au contraire. Alexandre commença par se justifier, affirmant que le pari n'a plus lieu d'être depuis longtemps. Mais surtout, qu'il y a plus... Si la blonde n'en montre rien, elle l'écoute avec attention. La surprise est de taille. Et Maxine en est toute retournée. Alexandre s'approche, s'emporte même, alors qu'il pose une main sur son épaule. La blonde se fige, un frisson lui parcourant tout le corps. Elle ne se retourne pourtant pas. Alex en profite pour continuer, affirmant que Maxine lui plaît et donc, que l'argent, il s'en fout. Le cœur de la belle se serre encore un peu alors que le brun vise dans le mille. Si elle avait juste voulu une partie de jambes en l'air, elle ne serait pas venue ici. Si elle ne ressentait pas tout ce qu'elle peut ressentir pour lui, elle ne serait pas restée seule, dans ce bar. Et l'entendre dans la bouche d'Alexandre, directement, lui fait prendre pleinement conscience de tout ça. Inconsciemment, elle l'a toujours su sinon... pourquoi n'a-t-elle fait que de le repousser alors qu'elle ne le fait pas avec les autres ? Maxine ne répond pas, laissant le silence s'installer un instant. Si elle s'écoutait, elle se jetterait dans ses bras et l'embrasserait. Et c'est ce que n'importe quelle fille censée ferait sans aucun doute. Mais Maxine n'est pas comme toutes les autres filles. Et surtout, l'alarme dans sa petite tête ne cesse pas de retentir.... La blonde se retourne lentement alors qu'Alexandre retire sa main, attendant une réaction de sa part. Dans le plus simple appareil face à elle, Maxine a dû mal à se concentrer. Le fait est qu'elle le trouve magnifique. Lui, tout entier. Max ferme les yeux, inspire un grand coup, enfile à nouveau son masque. « Pourquoi je tourne en peste ? Parce que c'est ce que je suis ! Tu comprends pas ? Je suis une garce, une traînée qui se fiche de tout et de tout le monde ! Je bois, je fume, j'me drogue, je couche à gauche et à droite. T'es pas intéressé. T'es juste intrigué par ce côté décadent mais c'est qu'une illusion !  On n'est pas... » La blonde marque une pause dans sa tirade, se passe une main dans les cheveux, détourne le regard un instant. Mal à l'aise, elle fait ce qu'elle peut pour paraître convaincante. Et plus elle lit la déception sur le visage d'Alexandre, plus son cœur se déchire. Pourtant, elle ne peut pas s'arrêter maintenant. Même si ça la tue à petit feu. « On n'a rien en commun. On n'est pas du même monde. Il faut... il faut que tu te trouves une p'tite nana propre sur elle, présentable, qui saura prendre soin de te toi... et c'est pas moi... » Maxine se tait. Elle a fini. Elle sait qu’elle est dans le vrai. Plantant ses yeux dans ceux du brun, elle esquisse un faible sourire désolé. Mais au fond de ses iris, on peut y lire de la tristesse. Parce que, imaginer Alexandre avec une autre fille, ça lui fout un coup. Parce que Maxine est, lentement, en train de tomber amoureuse. Et que pour elle, cette relation ne peut aller que droit dans le mur. « Faut qu'j'y aille... » lance-t-elle a la volée, alors que le silence fait à nouveau son nid. D'un geste vif, Maxine récupère son sac en bandoulière. Décidée, elle se dirige vers l'entrée le plus rapidement possible afin d'échapper à tout geste d'Alexandre pour tenter, malgré tout ce qu'elle vient de dire, de la retenir, et disparaît après avoir claqué la porte d'entrée. Une fois dans le couloir, la jeune femme expire longuement, ayant retenu son souffle jusqu'à présent. Elle s'appuie un instant contre la porte en fermant les yeux, réalisant à peine ce qui vient de se produire et ce qu'elle vient de faire. Et alors que des larmes qu'elle ne peut plus contenir s'échappent, elle s'engouffre dans la cage d'escalier avant de s'évaporer dans la nuit.

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Your eyes, they shine so bright. I wanna save that light
Alexandre & Maxine

Il a presque l’impression d’avoir réussi à la convaincre, juste une seconde. Et pourtant, il sait qu’elle ne restera pas. Il voit le changement dans ses yeux. Elle va devenir désagréable, le retour de Maxine la peste. Elle lui balance son pari à la gueule. Comme si ce qui c’était passé n’avait aucune importance. Mais il connaît les gens mieux que ça, et il sait, il sait que ça en a. Il sait aussi qu’elle fuit. Il lui explique les choses quand même, s’agaçant de son attitude. Le pari, il l’a perdu il y a bien longtemps déjà et il n’est plus en cours depuis. Il s’en fout de ce fric qu’il a perdu. Malgré ce qu’on pourrait croire, 400 euros, ça va pas spécialement lui manquer. Il en a de l’argent et son bar lui rapporte bien. Il lui dit ce qu’il pense, ce qu’il sait, il tient à elle. Il ne sait pas à quel point, pour quelles raisons ou comment exactement, mais c’est simplement un fait. Et puis il balance une ou deux vérités, le fait qu’elle ne serait pas montée avec lui si c’était juste pour une banale partie de jambes en l’air. Il se tait, attend une réaction. Elle ne lui fait toujours pas face mais finit par se retourner. Les yeux fermés un instant, elle se met à parler après avoir récupérer ses manières de pétasse. Elle affirme être une peste, une garce, une traînée qui s’en fout et baise à tout va, se drogue et fait n’importe quoi. Elle balance froidement qu’il n’est attiré que par ce côté décadent qui en devient intriguant. Alex l’observe. Il ne comprend pas les réactions violentes de cette jolie blonde. Il n’a pas halluciné en voyant en elle une certaine fragilité, une certaine naïveté qui mérite le détour. Mais elle est douée, vraiment douée pour faire semblant. Elle continue, assène coup sur coup. Il paraît qu’ils n’ont rien en commun et qu’il faut qu’il se trouve une petite nana propre sur elle pour prendre soin de lui et que cette nana, c’est pas elle. Il hausse un sourcil. Il a jamais demandé à ce qu’elle prenne soin de lui. Il l’a pas demandé en mariage à ce qu’il sache.

Et d’ailleurs son attitude est ambivalente. Elle balance tout ça froidement et puis lui offre un léger sourire d’excuse. Il arrive soudain à lire en elle à nouveau. Elle n’est pas heureuse, elle dit ça pour l’éloigner, pour le faire fuir dans une certaine mesure et il comprend pas. Il comprend pas cette attitude destructrice où on finit par rejeter les autres pour soit-disant les protéger. Il secoue la tête. Pour le moment, il s’en fout de tout ça. Il allait dire quelque chose, mais elle le devance une fois de plus. Elle annonce son départ et puis s’en va, presque en courant. Elle s’enfuit littéralement. Il n’a pas le temps de réagir qu’il entend la porte claquer. Le temps de récupérer un short et de l’enfiler pour aller ouvrir sa porte d’entrée, elle n’est plus là. Il jure en donnant un coup de poing dans la porte. Elle a encore disparu dans la nuit. Il n’a même pas son numéro de téléphone. Pas encore. Il va se démerder pour l’obtenir. Demain soir, il saura où trouver la bande d’abruti avec qui il l’a vu ce soir. S’il faut, il le menacera pour avoir le numéro de cette jolie blonde qu’il compte bien revoir. Il est hors de question que tout ça se finisse simplement sur ses mots. Il veut le fin mot de l’histoire et il l’obtiendra. C’est un irlandais après tout, borné. La mélancolie le prend soudainement. Il s’en veut de l’avoir laissé partir comme ça. Mais il n’aurait pas eu tellement le choix, clairement pas le genre de mecs à séquestrer quelqu’un. Il finit par se diriger dans sa cuisine et se sert un verre de whisky. Pas sûr qu’il soit capable de dormir cette nuit. Les yeux bleus-gris de cette nymphe qui l’a ensorcelé allait l’accompagner ce soir en tout cas. Mais il la retrouverait. Même si elle ne viendrait sûrement plus trop dans ce quartier durant un temps.

Sujet terminé.

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