NOM : Balmy. C'est pas courant, mais c'est pas non plus le comble de l'originalité. Mais c'était le nom d'mon père, alors c'est comme ça. PRÉNOM : Cora. Ou "jeune fille" en grec, si ça vous intéresse. On pouvait pas faire plus simple SURNOM : Cora, deux syllabes, il faut vraiment raccourcir ça ? ÂGE : J'ai soufflé ma vingtième bougie. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : à paris, la nuit d'un vingt-trois janvier pluvieux. ORIGINES : Françaises. Mes arrières grands-parents sont nés à Paris il me semble, de même que leur parents, alors voyez. On est pas des grands voyageurs dans la famille. ORIENTATION SEXUELLE : Jusqu'à preuve du contraire, hétérosexuelle. STATUT CIVIL : Toujours jusqu'à preuve du contraire, célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : License d'arts plastique. Ça veut pas dire que je vais en cours. Même si je devrais. PASSION(S) :  J'avais l'habitude d'aimer danser, d'aimer prendre des photos, ou de dessiner. Ou juste, créer. Aujourd'hui, ma seule occupation se résume à arpenter les rues de Paris une fois la nuit tombée, écouteurs enfoncés dans mes oreilles. GROUPE : Eden de Cacharel. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : Scéna.

CARACTÈRE : "Tu la vois la fille là-bas ? La solitaire endurcie qui regarde Paris avec un regard vide ? C’est Cora. Y’a dix-milles histoires qui circulent sur cette fille, elle est un peu tarée parfois. Tu peux pas l’approcher. Pas qu’elle t’en donne envie déjà, mais si jamais la curiosité te pousse à aller la voir, ça se reproduira pas deux fois. Y’a une animosité énorme autour de cette fille, le truc qui t’fout les jetons t’vois ? Elle va te regarder de haut en bas, avec son air méfiant, presque méprisant, et détourner le regard comme si tu n’avais jamais été rien de plus qu’un moustique à ses yeux. Quoique le moustique elle aurait au moins pris la peine de l’écraser.  
Je connais un gars, il était en cours avec elle. Parfois, Cora elle faisait des crises énormes,  sans raison apparente. Tu la voyais, qui se mettait à trembler, et à pleurer. Puis parfois elle hurlait, impossible de l’approcher. Une hystérique. Elle avait l’air possedée, il me racontait le mec, trop flippant.
Moi j’crois Cora c’est juste une fille pommée. Les rumeurs disent qu’elle a pas eu une vie facile, et j’sais de source sure que c’est le cas tu vois. Du coup ça entraîne des réactions bizarres chez elle, totalement antisociale. Mais si t’arrives à l’approcher, tu découvres une fille assez créative, originale. C’est sûr qu’elle est loin d’être vive et optimiste hein, elle sourit pas beaucoup, parle pas trop non plus et elle a même tendance à détester tout ce qui l’entoure. Mais elle a le mérite de pas faire semblant elle au moins. C’est une fille qui ose Cora, quand elle en a envie. Une véritable audacieuse. C’est dommage qu’elle le développe pas plus ce côté de sa personnalité, mais je suppose que c’est contraire à son intérêt. Alors bon. C’est peut-être une solitaire mystérieuse, un peu dérangée qui attire les rumeurs de sorcière, Cora ça reste quand même une jeune fille intelligente, plus sensible qu’il n’y paraît. Sans doute trop pour le monde dans lequel on vit d’ailleurs. Difficile à cerner tout de même." - source anonyme

TICS ET TOCS : c'est une accro du café • en revanche, le thé c'est pas trop son truc • elle adore mettre des chapeaux, quelque soit le temps, et sa collection est assez impressionnante • elle se vexe assez facilement • son iPod contient un peu plus de mille deux-cents musiques • elle déteste dormir • ce sont les cauchemars qu'elle redoute • elle fuit la foule autant que possible, puisque c'est le déclencheur principal de ses crises de panique • ça fait bien longtemps qu'elle a cessé de faire attention aux rumeurs qui l'entourent • son dressing est noir • on dirait pas, mais cora elle observe tout ce qui l'entoure, elle a l'oeil pour les détails • elle agit souvent sur des coups de tête • même si elle ne s'y rend pas souvent, elle adore ses cours d'arts plastique • elle est plutôt douée pinceau en main • elle préfère paris de nuit • elle peut être très vulgaire dans ses paroles • elle a une collection de tickets de concert plutôt impressionnante, c'est un des seuls endroits où la foule ne l'angoisse pas trop, sachant qu'elle n'est bien sur, pas en fosse • elle se lave les mains assez fréquemment • son pêché mignon, c'est les chips au vinaigre • elle a souvent froid • voue une haine particulière à tout produits nuisibles pour la santé, cigarettes, alcool, drogues diverses, ça la rend folle • fut un temps où elle aimait danser

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Les salles de concert. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Je connais les lieux. Par cœur, chaque petite rue, chaque café, je sais où je suis, tout le temps, où que je sois. C'est rassurant. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Trop de monde. Paris est polluée par la présence humaine. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Bruyante. Illusoire. Fascinante.

« J’ai pas envie de vous parler. » Ca coupe les dix minutes de silence dans laquelle la pièce était plongée. Et ça a le mérite d'être clair. « Pourtant, c’est toi qui est venue me voir Cora… » Et alors ? Ca fait quoi d’abord que ce soit elle qui soit venue. On l’a obligée même, elle juste initié le déplacement. Certes, elle aurait pu sécher le rendez-vous c’est vrai, et elle ne l’a pas fait. Mais ça elle ne se l’explique pas trop encore. Ou peut-être que si.  « J’ai besoin que vous me racontiez ce qu’il s’est passé. » Seigneur, pourquoi elle la vouvoie cette vieille peau déjà ? Enfin vieille peau, déjà plus jeune que sa mère. Mais elle, Cora, elle a à peine vingt-ans. Et l’espace d’une seconde, elle se demande ce qu’il s’est passé. Qu’est-ce qu’elle fait là, traînée dans un cabinet de psychologie ? Elle se demande où est passée sa vie, et il ne lui faut pas longtemps pour s’en souvenir. Partie. Ça se voit sur son visage, que ça lui revient en tête. Rapidement, Cora pince l’arrête de son nez, avec son pouce et son index. Calme-toi, va pas lui donner une raison de t’enfermer. Ce serait pire que tout pour Cora, se retrouver enfermée et privée du peu de liberté qu’elle s’accorde. « Cora ? Cora, respirez. » Rha, mais ferme-la sale conne. Ses mains se sont mises à trembler alors que des images arrivent par saccade dans sa tête, que l’idée d’être prisonnière vient doucement étouffer son esprit. Respire putain. Elle serre ses poings, à s’en blesser les paumes. Un, deux, trois, souffle. Personne ne peut l’enchaîner, ils n’ont pas le droit de lui faire ça. « Cora ? » « Ça va. C’est bon, ça va. J'suis pas folle. » Le médecin, parce que c’est ce que c’est hein, une saloperie de médecin, pince des lèvres. Visiblement, on voit ici le bout de sa patience face à l’insolence de la jeune fille. Pas très endurante pour une psychologue. Cora la regarde gratter quelque chose sur son papier, ça ressemble à une ordonnance. Comme si elle allait prendre des médicaments. Quelle naïveté. Qu'est-ce qu'elle fait chez une telle incompétente déjà ? Ah oui. Parler. « Je n’ai jamais insinué une telle chose. » Cora hausse les épaules, elle le voit son regard. Elle est pas stupide, elle le connaît cet éclat de pitié que tout Paris lui adresse quand elle en arpente les rues. Folle, tarée, dérangée, elle sait ce que ça raconte dans son dos. Dangereuse même, les gens ont peur d’elle. Ridicule. « Racontez-moi. » Mais arrête de me vouvoyer bordel. « J’ai lu votre dossier vous savez, je sais ce qu’il s’est passé Cora. » Pourquoi t’as besoin que je te le raconte alors ? C’est incroyable tout le mépris qu’elle lui inspire cette dame. Avec son chignon trop blond et trop strict, son sourire hypocrite et ses formules bateau. Et elle arrive à soigner des gens comme ça ? Elle arrive à s’emparer de leur confiance ? Faut croire que l’humanité est tombée bien bas. Mais c’est pas une surprise pour Cora, elle le constate chaque jour. « Cora. Parlez-moi de Sasha. » Non. Les dents de la patiente se serre. Ça fait des années qu’elle a pas entendu son prénom être prononcé. Et elle n’aime pas du tout comment cette femme s'en approprie le droit. Sasha, elle ne mérite pas cet intérêt simulé, elle ne mérite pas d’être considérée comme un mauvais souvenir dont on doit se débarrasser. Elle ne veut pas s’en débarrasser du souvenir de Sasha. Elle fait partie d’elle. Si elle abandonne Sasha, alors elle se perd tout en entier. Alors, même si elle a été sacrément conne Sasha, elle mérite pas d’être rappelée dans le cabinet d'une psychologue à la con. « Pourquoi vous êtes là Cora ? » « Me vouvoyez pas bon sang. » « D’accord excuse-moi, pourquoi tu es là Cora ? » « Mais j’en sais rien moi, ils m’ont obligé à venir après la dernière fois. » « Tu te souviens de ce qu’il s’est passé la dernière fois ? » Un peu qu’elle s’en souvient. Elle a fait une crise en plein milieu du campus universitaire. Elle se souvient avoir senti la foule l’oppresser, puis d’avoir manqué d’air pour respirer. La tête qui tourne, la panique, la colère, tout ça quoi. Elle se souvient de la sensation de ses jambes qui lâchent, et celle de la peur qui l’a envahie quand un inconnu a tenté de la relever. Elle se souvient des sanglots qui déchiraient sa gorge, et de la détresse qui l’a submergée. Une vraie détresse, la douleur partout dans son corps, partout dans son esprit, insupportable. Insupportable au point d’en hurler sans réussir à s’en débarrasser. Elle connaît tout ça, Cora. Elle a l’habitude. Comment l’oublier ? Ils ont appelé les urgences après son malaise. Trou noir. Elle sait pourquoi elle est là, ou tout du moins, pourquoi on l’y a envoyée. « Et tu sais d’où ça vient ça ? Quand est-ce que ça a commencé ? » Elle l’agace avec son air suffisant, le ton qui monte. Cora elle est pas venue ici pour se faire gronder comme une enfant, elle a passé l’âge. Ni pour se faire prendre pour une imbécile. Elle croise les bras et s’enfonce dans la chaise, mouvement d’humeur violent. « Tu dois me parler de ta sœur. » Pour lui dire quoi ? Qu’elle lui manque ? Qu’elle a envie de hurler à chaque instant de sa vie tant elle se sent vide sans sa sœur jumelle pour lui rappeler que la vie ça en vaut la peine ? Que la culpabilité l’écrase et la punie avec ces crises étranges dont elle est la victime depuis maintenant cinq ans ? Qu’elle n'en peut plus ? Qu'elle est épuisée ? Qu’elle voudrait hurler sur Sasha, hurler sur sa mère, sur le monde entier ? Elle le sait tout ça, c’est une putain de psy. Elle s’en veut, elle s’en veut tellement de s’être laissée traîner dans ces quartiers mal famés. Elles avaient quatorze ans, et elles voulaient jouer aux grandes. Cora s’en souvient parfaitement, c’était six jours avant leur anniversaire. Sasha, elle voulait faire un truc de fou, parce qu’elle était comme ça Sasha. Elle voulait tout voir, tout savoir, tout sentir. La vie, ça la passionnait, du haut de ses quatorze piges elle en était déjà avide. Et Cora, elle suivait Sasha partout. Elles étaient une seule et même personne coupée en deux après tout, avec pour seul signe de distinction, leurs cheveux qui n’étaient pas tout à fait coupés à la même longueur. « Viens Cora, elle lui avait dit. Ce soir on fait la fête. Nathan il va nous faire rentrer quelque part ça va être dingue. » Et ça pour être dingue. Pour sûr que si elle avait su, jamais elle se serait laissée convaincre. Parce que c’était Cora celle à convaincre. Leur mère, ça fait bien longtemps qu’elle avait abandonné. Et leur père. Quel père ? Elles n’en avaient jamais entendu parler. Heureusement pour elles qu’elles étaient deux, elles se suffisaient amplement.
Nathan c’était le copain de Sasha, il avait dix-sept ans, et déjà Cora s’en méfiait un peu. Mais elle faisait plus confiance à Sasha qu’elle ne se méfiait de ce garçon. Ils sont rentrés comme dans un entrepôt, en pleine banlieue de Paris. Les éclairages déconnaient, la foule les avait séparées puis étouffées. Les gens semblaient dans un état second, c’était répugnant. Cora avait détesté. Rapidement, elle était dehors, en train de reprendre sa respiration. Elle a attendu sa sœur pendant des heures et des heures. Impossible de la retrouver, et cette imbécile ne répondait pas au téléphone. Imbécile oui. Les premiers rayons de soleil étaient arrivés vers sept heures moins dix, Cora mourrait de froid et alors que la musique s’éteignait, elle s’était remise à la recherche de Sasha. Peut-être qu’il aurait mieux valu qu’elle ne la trouve pas, en fait. Etendue sur un canapé sale et troué, à moitié consciente, le bras troué par une aiguille. Cora n’a jamais su qui était l'enculé avait osé fournir la drogue dure à une pauvre gamine de quatorze ans, Sasha ne devait même pas savoir de quoi il s’agissait. Quoiqu’il en soit, son corps d’enfant ne l’a pas supporté. Et le cœur de Cora a totalement lâché, lui aussi. « Très bien… » Aucune réaction. Cora ne parlera pas. Elle ne peut pas parler de Sasha. De ses yeux noirs possédés par la drogue, de son corps désarticulé et sans vie. Elle ne peut pas mettre de mot sur la tristesse qui l’habite depuis ce jour-là, sur le désespoir qui lui est tombé dessus, aussi fort qu’une enclume. Elle est incapable de raconter comment les souvenirs de cette nuit la maintiennent enchaînée à la colère. C’est pas possible. Le monstre qui habite et déchire son ventre, celui qui souffle ses cauchemars et lui rappelle que c’est sa faute, il n’a pas de nom. Elle secoue simplement la tête, la gorge trop serrée pour parler. Elle ne veut pas. « Qu’est-ce qui t’amène Cora ? » Et finalement, Cora le voit dans ses yeux. Elle sait parfaitement ce qui l’a poussée à prendre le bus ce matin et à patienter un quart d’heure dans la salle d’attente. Elle soupire longuement. L’image de sa mère allongée dans son lit lui revient. Sa mère, qui passe des semaines entières dans l’obscurité de sa chambre sans ne serait-ce que de prendre la peine de se doucher. Sa mère, avec qui ça fait exactement six jours qu’elle n’a pas échangé un mot. Sa mère qui a totalement laissé tomber la vie après l’abandon de son mari, et n’a plus jamais essayé de s’en relever depuis la mort de sa fille. Un légume. Comme si Cora, elle n’en valait pas la peine, elle. Comme si petites, elle et Sasha n’avait jamais eu besoin de leur maman. Comme si ne pas avoir de père n’était déjà pas assez handicapant. Comme si quand elle avait perdu la moitié de son être, elle n’aurait pas aimé avoir les bras d’une mère partageant sa douleur pour essuyer ses larmes. Mais non. Cora elle est toute seule, condamnée à errer les rues obscures de Paris pour échapper au souffle de la culpabilité. Pourtant... « Je veux pas devenir comme ma mère… »

PSEUDO/PRÉNOM : mathilda. ÂGE : seize. SEXE :   . VILLE : dans l'sud. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : le forum est tout joli, il m'a donné envie. IMPRESSIONS : . FRÉQUENCE DE CONNEXION : aussi souvent que je le pourrai. UN DERNIER MOT ?   .

eh ben alors... où es-tu passé(e) ? ça fait maintenant une semaine que tu as commencé ta fiche, mais nous n'avons plus de nouvelles de toi... comment ça se fait ? ne nous dis pas que tu t'es noyé(e) dans la seine ! ici, le staff est rempli de maîtres nageurs accomplis et encore plus sexy qu'adriana karembeu ! autrement dit, tu n'as aucune excuse, on te sauvera coûte que coûte ! à partir d'aujourd'hui, tu ne disposes donc plus que de quatre jours pour nous demander un délai, sans quoi ton compte se verra supprimé. nous, on n'a pas envie de te laisser partir ! alors reviens-nous, tu nous manques déjà.

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !