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La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille]

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MessageSujet: La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille] La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille] Empty28/6/2015, 21:25




« Camille & Ange »


Paris, 19ème arrondissement, dix-neuf heures...


« Allez, tu devrais y aller pour me faire plaisir. Tous les autres rédacteurs en chef des magasines concurrents y seront. Ça serait un moyen de te faire distancer que de ne pas y aller. Et tu sais à quel point j'ai cette idée en horreur mon chéri… »


Je tenais mon téléphone contre mon oreille de façon à pouvoir entendre ma mère parler calmement à l'autre bout de son iPhone. Rien à faire, je crois que je n'y couperais pas à cette soirée mondaine. Ma mère tenait absolument à ce que j'y aille puisqu'elle ne le pouvait pas, et qu'elle n'était plus rédactrice en chef du magasine maintenant que je l'avais remplacée l'an passé.
Elle sait à quel point je n'aime pas la décevoir et j'aime lui faire plaisir. Elle savait très bien qu'en insistant un peu, elle allait me convaincre et j'allais y aller. Franchement, une soirée dans un hôtel, à parler avec des gens qui sont concurrents de notre magasine et en plus de ça, moins bon que nous. Je ne comprenais pas l'importance que ma mère plaçait dans cette soirée mais je décidais d'y aller.
Je répondis à ma mère que j'y allais, l'embrassa puis raccrocha.
J'étais dans mon café préféré, qui donnait sur les quais de seine. J'étais complètement dénué de tout courage et je ne me voyais pas rentrer chez moi, me changer, enfiler un costard et retourner dans cet hôtel bien qu'il soit tout près de mon appartement.

Pris d'un élan soudain, je sortais quelques pièces de ma poche gauche où je venais de ranger mon smartphone et les déposais sur la table en bois brute marron foncé qui me faisait face afin de régler le café serré que je venais de boire.

Paris, 9ème arrondissement, vingt-et-une heure...

La grande porte en bois massif aubergine m'était ouverte par un portier en costume approprié qui me souriait quand je passais le pas de la porte afin d'entrer dans l'hôtel que je connaissais vaguement mais dans lequel je n'étais jamais rentré.
J'étais rentré chez moi, m'étais rafraîchis et avais enfilé un costume gris foncé, que je jugeais classe et efficace. Il était bien taillé, ma chemise dépassait légèrement des manches anthracites de ma veste, comme le voulait le code vestimentaire masculin.
Une jeune femme en jupe noire et chemise blanche m'offrait une coupe de champagne sur son plateau qu'elle tenait avec dextérité sur ma main la plus habile. Je lui souris et pris le liquide pétillant en la remerciant.  
La soirée passait et je parlais avec les gens que ma mère m'avait dit de rencontrer, je regardais ceux qui semblaient avoir de nouvelles idées et j'en mettais plein la vue aux autres rédacteurs ou rédactrices des autres magasines de modes qui étaient tous plus âgés que moi.

Paris, 9ème arrondissement, vingt-trois heures…

J'avais rempli ma part du contrat et j'avais qu'une envie, partir d'ici pour aller ailleurs. Je ne savais pas encore où mais en tout cas, pas ici.
Beaucoup de gens étaient déjà partis et je n'étais pas le premier. Je parlais à une jeune femme qui m'indiquait une sortie par derrière que je privilégiais puisque celle de devant était beaucoup trop encombrée et que je ne voulais pas jouer des coudes pour essayer de me frayer un chemin.

Dans ma marche jusqu'à la sortie, je heurtais quelqu'un qui me renversa un liquide froid sur mon costume qui sortait du pressing. Une fille qui travaillait là, à coup-sûr ! Quelle idée de tenir cela comme ça !

« Mais vous ne pouvez pas faire attention un peu ! Vous n'êtes qu'une moins que rien, même pas capable de tenir un peu de boisson sans en renverser ! »


Je prenais la serviette qu'elle tenait dans sa main sans même lui décrocher un regard, sans même lui demander la permission. Elle m'avait énervé, j'allais être obligé de rentrer chez moi pour me changer encore une fois et de renvoyer ce costume pour le nettoyer. Quelle perte de temps franchement.
C'est alors que la fille commençait à parler et que je levais les yeux vers elle, daignant la considérer enfin.

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MessageSujet: Re: La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille] La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille] Empty28/6/2015, 22:20

La colère est un sentiment que
tout le monde ressent tu vois,
mais là, c'est surtout moi.

“Quand on était gamins, on prétendait être des héros; les seuls capables de sauver le monde. Mais peut-être qu'on est juste des mecs normaux; ceux qui sont sauvés.”


Et ça continue, encore et encore. C’est tellement plus joli en utilisant les mots de Francis Cabrel. Après une journée de travail, voilà que ça continue. Une soirée spéciale est organisée à l’hôtel, et évidemment je dois travailler, mon patron refuse clairement que je lui dise non. Je dois avouer qu’être payée deux fois plus, ça m’arrange. Je vais pouvoir partir d’ici plus vite, repartir loin, à l’étranger, là où je me plaisais tellement. Je file prendre une douche vers dix-neuf heures trente, me changer. Une jolie jupe noire agrémentée d’une chemise blanche et de jolis escarpins noirs. Une queue de cheval, un beau maquillage. Oui, il faut être élégant, paraître un minimum chic pour ne pas faire passer l’hôtel pour n’importe quoi. Je regarde ma montre. Il est déjà vingt heures, je ne dois pas tarder à descendre.

Je prends l’ascenseur. Je ne vais pas non plus faire l’effort de descendre les escaliers pour travailler encore trois heures. Ma journée a été assez longue comme ça, et ce travaille me déplaît au plus haut point, du moins dans cet hôtel trop luxueux, avec tous ces bourgeois qui pètent plus haut que leur cul. Courage Camille, tu peux le faire. Contente-toi de sourire et d’être aimable. Et de faire la plante verte aussi. Mais tu as l’habitude de tout ça. Cette fameuse soirée doit rassembler les plus grands rédacteurs en chef des magasines de mode parisiens. Je sens que ça va être l’éclate. Comme mes collègues, je prends un plateau et m’occupe d’apporter les petits fours. Il vaut mieux ne pas me confier les verres, vu ma maladresse légendaire. Je dois avouer que je m’en sors plutôt très bien. Il n’est pas étonnant que je me fasse draguer par quelques hommes. Et ce qui me dérange le plus, c’est de devoir, en permanence, repousser leurs avances en souriant. Sourire, toujours, ne jamais cesser. J’ai déjà vu des collègues se faire virer pour avoir arrêté de sourire trop longtemps. C’est con, complètement con. Non mais sérieusement, dans quel monde vit-on ? Je veux me barrer d’ici, vite. Vous n’imaginez même pas à quel point tous les regards hautains braqués sur nous peuvent être désagréables. Mais je garde la tête haute. Ce n’est pas ces connards friqués et pourris gâtés qui vont m’empêcher de réaliser mes rêves. J’y arriverai, un jour. Je me le suis promis. Les promesses, c’est ce qu’il y a de plus cher dans le milieu d’où je viens. Nos valeurs, nos promesses, c’est ce qui nous définit. On ne peut pas briser ce qui nous définit.

Il est vingt-trois heures, ce qui signifie la fin de mon service. Je pose le plateau que j’ai sur la main depuis plusieurs heures, et je vais dans le vestiaire. Je vais laisser mes vêtements dans le casier, et passer par derrière avec un jogging bien confortable, accompagné d’un débardeur et des tongs. Simple, très simple. Mais qu’est-ce que je me sens bien dedans. Et puis, ce n’est que pour aller rejoindre ma chambre. J’empreinte un couleur, un verre de rosé à la main. Un petit verre ne me fera pas de mal. Je bois une gorgée. Je vois un homme, qui me heurte alors que je m’étais décalée. Il l’a quand même cherché. Forcément, mon verre se vide sur son costume. « Mais vous ne pouvez pas faire attention un peu ! Vous n’êtes qu’une moins que rien, même pas capable de tenir un peu de boisson sans en renverser. » Son ton est froid, hautain, et il n’ose même pas me regarder. Il n’aurait jamais dû réagir comme ça. « J’ai esquivé, vous aviez qu’à regarder où vous alliez, connard ! Vous êtes écœurant. Comment vous pouvez vous regardez dans un miroir après avoir parlé comme ça à quelqu’un qui n’a rien fait de mal. La moins que rien vous emmerde, pauvre mec ! » ai-je répondu sèchement avant de lui décoller une jolie claque sur sa belle gueule. Bon certes, je n’aurais pas dû, mais je ne suis plus en service, il m’a fait sortir de mes gonds. Jamais quelqu’un ne m’a parlé comme ça. Non mais il s’est pris pour qui. Je le regarde droit dans les yeux. « Vous n’êtes personne pour parler comme ça » ai-je ajouté avant de partir, mon verre vide à la main.  

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MessageSujet: Re: La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille] La colère est un sentiment que tout le monde ressent tu vois, mais là, c'est surtout moi. [Camille] Empty28/6/2015, 22:58




« Camille & Ange »



« J’ai esquivé, vous aviez qu’à regarder où vous alliez, connard ! Vous êtes écœurant. Comment vous pouvez vous regardez dans un miroir après avoir parlé comme ça à quelqu’un qui n’a rien fait de mal. La moins que rien vous emmerde, pauvre mec ! »

Quel culot ! Au début ma fureur n'a fait qu'amplifier mais elle s'est ensuite modifiée en quelque chose d'autre.
Sa réplique m'a particulièrement surpris et la claque qui s'en est suivi encore plus. Je n'ai jamais eu à faire à ce genre de réponses, ou devrais-je dire de femmes peut-être. Je ne pensais pas qu'elle allait réagir de la sorte. Je restais fixé comme un con, là, dans ce couloir désert. Je ne bougeais pas et je me doutais que ma joue devait être rouge à cause de l'impact que je venais de recevoir. Heureusement que ça ne m'avait pas fait plus mal que ça parce que bon, je ne sais pas si j'aurais réagis de la même façon.
Je réfléchissais à ce que j'ai dit. J'y suis peut-être allé un peu fort, elle n'a pas tort. Elle n'avait rien fait après tout mais j'étais tellement pressé de sortir d'ici que je ne regardais même pas où j'allais, je pensais juste à ce que j'allais faire une fois le pas de cette porte passé et l'air de Paris retrouvé.
Je vis la jeune femme s’éloigner, et même si ça ne m'arrive jamais, je bougeais latéralement et la rattrapais pour essayer de paraître un peu moins con que ce dont j'avais fait preuve il y a peine quelque minutes.
Il faut dire qu'il n'y a personne à part ma grand-mère quelque fois dans mon enfance qui ne m'ait jamais donné de claque. Peut-être que ça m'a fait réfléchir un peu plus rapidement après tout. Je mis ma fierté de côté pour essayer de passer un peu moins pour un connard, après tout, des fois ça peut ne pas faire de mal. Même si ça ne me ressemble pas tellement.

« Attendez, attendez. J'ai été con vous avez raison. Je suis désolé, j'aurais pas dû être aussi hautain. »

Je ne savais pas quoi ajouter, je n'avais pas grand-chose à ajouter. C'était ce que je pensais et c'est tout.
Je regardais enfin la femme qui me faisait face. Elle était blonde, les yeux bleus, elle était en jogging et débardeur, et elle tenait une coupe, maintenant vite mais parsemée de petites gouttes roses. J'en déduis que le liquide qui s'était imprégnée sur mon costard était en fait du rosé. Et qu'il devait être celui qui était servi ce soir pendant la soirée.
Je ne savais pas qui elle était, mais je ne pense pas que c'était une invitée, elle avait eu le temps de se changer, alors c'était toi une personne qui était à l'hôtel en séjour, soit elle travaillait ici.
Je ne savais pas quoi penser d'elle, elle n'avait pas l'air guindée, elle n'avait l'air hautaine mais assez culottée et elle en avait assez là où je pense pour oser me répondre, ce que beaucoup n'ont jamais osé faire. C'était un signe d’audace et quelque part, ça infligeait le respect, tout le monde n'est pas capable d'en faire autant.

J'attendais une réaction, quelque chose, mais je me doutais qu'elle n'allait pas se calmer ainsi sûrement, et que j'allais encore m'en prendre plein la gueule. On verra bien après tout.
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