i will return

Oscar & Benoît

C’était partie pour une fin de semaine ensoleillée étant de repos et n’ayant pas mes fils jusqu’au soir, je décida d’allé faire un petit footing au parc Monceau dans le dix-setième arrondissement. J’affectionnais particulièrement ce parc parce qu’il ne faisait pas partie des parcs blindé et surchargé de touristes malgré son passé historiquement interessant. J’y venais régulièrement celui-ci étant situé à quelques rues de mon habitation. Lorsque mes fils étaient plus petits, j’y venais presque chaque dimanche pour profité de l’aire de jeu ainsi que des hectares de verdures. C’était notre sortie dominicale en famille. Maintenant les choses avaient bien changé, j’étais divorcé depuis peu, et mes fils préférais sortir avec leur copains ou rester caché à jouer à la console. Alors du coup, j’en profitais pour reprendre une activité physique et courir pendant au moins une heure. J’y avait fait pas mal de rencontre, comme si le fait d’être divorcé s’était inscrit au dessus de ma tête avec de grandes lettres en néon bien visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Après ce long moment de course à pied, je pris la direction de mon chez moi pour me préparer à aller chercher mes fils chez leur mère. Mais avant je décidais d’aller me détendre dans un bar du quartier ou mon ex-femme habitait maintenant. En m’installant je vis assis un peu plus loin mon ami, Oscar… Souriant, je me dirigea vers sa table, commandant au passage à la serveuse une bière. « Salut Oscar ! » Sans même lui demander son avis, je pris place face à lui, tendis que la serveuse posait ma bière sur la table « Comment vas-tu ?! Ça fais longtemps que je ne t’ai pas vu ! » Je n’avais pas eu de nouvelle d’Oscar depuis quelques temps, il faisait parti de ses amis qui se compte sur les doigts de la mains. Même si ça ne fais pas très longtemps que l’on se connait, il est arrivé à un moment dans ma vie ou je n’avais pas envie d’être juger par mes proche et ou l’avis d’un inconnu est presque plus important que celui de sa propre famille. Il était très vite devenu indispensable, et j’avais l’impression que c’était la même chose de son côté. Je ne sais pas trop comment expliqué, mais c’est comme ça. Je prend une première gorgée de ma boisson en le regardant..

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J’étais seul. Mais depuis qu’on avait emménagé à Paris avec Beth, je n’avais jamais eu le courage de lui dire que je voulais quitter cette ville au plus vite. Elle n’était pas bête, elle avait du le comprendre. C’était compliqué, tendu même depuis quelques temps. Elle se plaisait ici, et moi j’étais devenu encore plus associable qu’avant, ne sortant de mon appartement que pour faire du sport. Je suis d’ailleurs allé courir deux bonnes heures ce matin, en compagnie de mon fidèle Buck. C’était mon plus vieil ami, mais aussi mon plus fidèle. Je suis ensuite rentré prendre une douche. Elle n’était toujours pas là, étant toute la journée à l’université puisqu’elle y donnait des cours. Je n’avais qu’une envie : faire mes valises et partir, en laissant juste un mot sur la table. Il n’était pas improbable que je le fasse un jour. Mais d’un côté, j’étais attaché à elle. J’étais paumé, réellement. Une fois sorti de la douche, je me suis habillé, puis je suis sorti. Je n’avais plus de bières dans le frigo, et ne trouvait aucun alcool dans l’appartement. Je buvais beaucoup depuis quelques mois, sans pour autant être devenu alcoolique. Je me suis donc posé dans un bar du deuxième arrondissement. Je ne sais d’ailleurs pas quelle raison m’a amenée jusqu’ici. C’était un des seuls bar que je connaissais bien, ça devait être pour ça. Je me suis assis à une table. Buck était avec moi, couché sous la table, sagement. J’ai commandé une deuxième bière, et j’ai rapidement vu un homme arriver à s’asseoir face à moi. « Salut Oscar ! Comment vas-tu ?! Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu ! » m’a-t-il dit pendant que la serveuse lui apportait une bière. J’ai levé les yeux pour apercevoir Benoît, que j’avais rencontré peu de temps après mon arrivée dans la capitale. On est vite devenu inséparables, on peut compter l’un sur l’autre. C’est d’ailleurs le seul pilier que j’ai rencontré dans cette ville. C’est difficilement explicable, mais je le vois vraiment comme mon ami, et ce n’est pas n’importe qui que je peux qualifier de tel. « Je ne pensais pas que je pourrais être si content de te voir. » lui ai-je dis avec un large sourire. J’avais besoin de lui. Même si je ne voulais pas parler de Beth, il comprenait. « Qu’est-ce que tu faisais depuis tout ce temps ? » lui ai-je demandé.

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Oscar & Benoît

J’avais remarqué que Oscar avait l’air ailleurs, je ne pouvais en aucun cas le blâmer, je ne sais pas comment je réagirais dans son cas, j’imagine que les troubles post traumatique suivi d’une mission à l’armée était fréquent, on en voyait souvent arriver aux urgences, plus que l’on ne pouvait l’imaginer, on n’imagine pas les dégâts ! J’avais rapidement pris place face à lui et ainsi remarqué Buck à ses pieds, entre temps j’avais rapidement commandé une bière… Cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas vu, ni l’un ni l’autre n’était à blâmer bien sûre, on a tout les deux des vies à mener… Je m’étais installé face à lui sans vraiment lui demander la permission, je n’avais pas spécialement envie de passer la soirée seul, et avec son expression, je pouvais en déduire que lui aussi n’avait pas spécialement envie de rester seul… La serveuse m’avait rapidement servi, et une fois installé je lui demandais comment il allait… Je ne pensais pas que je pourrais être si content de te voir Cet aveu m’avais fais sourire, toujours ma compagnie, sache-le ! [/b] ajoutais-je en riant légèrement. Je n’arrivais pas à décrire notre relation, on ne se voyait pas souvent, pourtant on était vite devenu indispensable l’un pour l’autre… On va dire qu’on s’est rencontré tout les deux à une époque ou nous avions tout les deux besoin d’une oreille attentive, je l’avais trouvé en Oscar, et même si nous n’étions pas de joyeux lurons lorsque nous étions ensemble à boire des bières jusqu'à plus soif, nous nous entendions très bien, et c’est tout ce qui m’importait dans cette amitié… On s’était rencontré par hasard, je me rappellerais toujours de ce jours, je venais de recevoir les papiers de mon divorce et j’avais eu besoin de me défouler, il avait eu la même idée, pour d’autres raisons, mais on avaient pu apprendre rapidement l’un de l’autre, fin de l’histoire… Qu’es-ce que tu faisais depuis tout ce temps… Je bus une gorgée de bière avant de commencé Je me suis occupé de mes fils en pleine crise d’adolescence, enfin l’aîné, le deuxième décide de le copié donc double charges… Je soupira légèrement… Et toi ?! Comment ça se passe ?! Oscar détestait la ville de Paris, mais il y restait, pour une fille, je trouvais ça admirable, je ne pourrais pas changer de vie juste pour une femme… La question s’tait posé avec Laetitia, ma réponse avait été clair… J’aimais Paris plus que tout…

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« Je me suis occupé de mes fils en pleine crise d’adolescence, enfin l’aîné, le deuxième décide de le copié donc double charges… » Il m’a fait rire en disant ça. Il aimait ses fils plus que tout. Et c’est vrai qu’en l’entendant, ça pouvait parfois me donner envie d’avoir des enfants. Mais je n’étais pas prêt. Trop indépendant et instable. Et puis j’étais dans une période de doutes en ce qui concerne ma relation avec Beth, une partie de moi était prête à faire les valises et à partir. Est-ce que j’étais amoureux ? Non, mais très attaché à elle, c’est d’ailleurs pour ça que je restais dans cette ville que je ne supportais pas. Benoît m’a sorti de mes pensées. J’avais du mal à ne pas penser à elle, au moins avec lui j’allais me changer les idées. « Et toi ?! Comment ça se passe ?! » J’ai soupiré, puis j’ai pris une gorgée de ma bière, posée à côté de ma main droite. Buck a relevé la tête, je lui ai fait une caresse sur la tête puis il s’est recouché. « Rien n’évolue. Je ne supporte toujours pas cette ville, mais Beth à l’air heureuse, elle s’y plait bien. » ai-je commencé à répondre. J’ai posé mes yeux dans ceux de mon ami, avant de continuer à répondre. « J’ai envie de faire mes valises et de partir, loin. J’hésite à retourner dans l’armée. J’hésite à retourner en Allemagne. Je ne suis pas bien ici, mais je suis attaché à elle, je ne veux pas lui faire de mal. » Rien que de lui en parler, j’étais mal. Mais c’était bien plus facile de lui parler à lui plutôt qu’à elle. J’avoue que j’ai un comportement de lâche sur ce coup. Mais tant que je reste, je ne culpabilise pas. J’ai détourné le regard. « T’as toute la soirée devant toi ? » ai-je demandé d’une voix légèrement désespérée. « J’ai vraiment besoin de me changer les idées. » ai-je continué. Je connaissais Benoît depuis mon arrivée à Paris, et il était toujours là quand j’avais besoin de lui. C’était vraiment un ami précieux, que j’espérais garder encore longtemps. C’est peut être mon fort caractère d’associable qui me met sur la réserve pour m’ouvrir aux autres, doublé au fait que je ne cherche pas à m’intégrer dans cette ville. J’ai besoin de lui, ce soir particulièrement. C’est bien triste à dire, mais c’est seulement avec lui que j’arrive à ne plus penser à Beth et à mon omniprésente envie de mettre les voiles.

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Oscar & Benoît

Je lui avais fais part des quelques difficultés que j’avais en ce moment avec mes fils, Corentin et Rafael. Ces deux là s’étaient donné le mot pour m’en faire voir de toutes les couleurs. J’avais été trop gentils ses derniers temps, depuis le divorce, résultat je le payais aujourd’hui avec leur rébellion. Oscar avait simplement rit à mes états d’âmes, ce qui m’avais fait légèrement rire à mon tour. J’en avais alors profité pour lui demander comment ça se passait depuis que je ne l’avais pas vu. Rien n’évolue. Je ne supporte toujours pas cette ville, mais Beth à l’air heureuse, elle s’y plaît bien Comme première réponse je ne pus que grimacer, j’avais toujours aimé Paris et j’avais peine à croire qu’on ne puisse pas l’aimé, mais je ne jugeais pas pour autant Vous en avez déjà parlé ?! Tu ne peux pas rester comme ça, ça va finir par te bouffer ! Je l’avais regardé alors qu’il s’occupait de Buck J’ai envie de faire mes valises et de partir, loin. J’hésite à retourner dans l’armée. J’hésite à retourner en Allemagne. Je ne suis pas bien ici, mais je suis attaché à elle, je ne veux pas lui faire de mal. J’hochai simplement la tête. [/i] Tu hésite trop ! Il faut que tu lui en parle, sinon ça va mal finir entre vous. Tu rumine et ça te prend la tête… Au pire, va prendre une ou deux semaine de congés, t’aérer l’esprit, retourne en Allemagne, peut-être que ça ira mieux en revenant… [/b] Je bus une gorgée Faut le faire rapidement ! Ca ne va aller qu’en empirant et après avec Beth ça n’ira plus ! Je voyais bien que rien que le fais d’en parler ça le mettais mal, mais il fallait qu’il règle cela au plus vite, ou son couple allait en pâtir. J’avais joué l’autruche avec Laëtitia pendant bien trop longtemps, et que j’avais enfin pris la décision de faire quelques choses, il était trop tard pour sauver quoi que ce soit dans mon mariage… Avant que je me mette en couple avec Amélie, je ne faisais que de ressasser ça, en me disant que j’aurai pu arranger les choses… Je m’en étais voulu de ne rien avoir fais avant qu’il soit trop tard… Je parle en connaissance de cause oscar… Enfin, en quelques sorte !