NOM : paggini, patronyme de son père d'origine marseillaise. PRÉNOM : baia, prénom d'origine basque qu'elle porte avec fierté. son deuxième prénom, colette, est un hommage à l'auteure française. SURNOM : elle n'en a pas, son prénom est bien trop court pour cela. ÂGE : vingt-cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le quinze mai à biarritz. ORIGINES : françaises et basques. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : en couple. ÉTUDES/MÉTIER : elle est professeur d'espagnol dans un collège. PASSION(S) : ce sont des passions assez simples. dessiner le paysage, la photographie, le cinéma français. GROUPE : black opium de ysl. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé.

   CARACTÈRE : Il y a deux facettes de Baia. L'une d'un blanc immaculé, l'autre d'une noirceur semblable à l'ébène, tels Gainsbourg et Gainsbarg, docteur Jeckyll et Mister Hyde. Un avant et un après. Avant et après sa maladie. Avant et après Paris loin de sa famille et leurs mains rassurantes. Il y a Baia la pétillante, celle dont on entend le rire s'envoler dans la rue, celle qui danse quand elle entend la moindre musique andalouse. Et il y a Baia les yeux vides, celle dont le silence l'apaise. Celle qui traîne dans les bars à deux heures du matin, celle dont les talons claquent sur l'asphalte dans les rues sombres de Paris. TICS ET TOCS : à tendance à mettre des mots espagnols dans son phrasé français, voue une réelle passion à son petit bouledogue français Gorka, déteste les portes ouvertes, tendance à la bipolarité depuis qu'elle a arrêté de fumer.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? aucun. je regrette mon pays basque et le bleu de sa mer, le vert de ses prairies et les couleurs de ses maisons si particulière. ici, il n'y a que du gris, que ce soit dans le ciel, sur les murs ou dans le coeur des gens. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? le fait de se retrouver tout les soirs dans les bras rassurants de l'homme qui partage ma vie. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? le fait de se promener dans les rues et de se sentir agressée. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : étouffante, monotone, dépaysante.

cariño,
Je me sens tellement stupide en écrivant cette lettre, comme une impression de retour en arrière. Comme une gosse de douze ans qui veut avouer à un garçon qu'elle n'a d'yeux que pour lui. Ça fait sacrément ringard hein? Je ne trouve pas le sommeil alors je te regarde dormir. T'es beau quand tu dors, tu le sais ça? Je n'ai qu'une seule envie, me glisser sous les draps et me blottir contre toi. Tu n'as pas tellement changé au cours de ces dix dernières années. Tu es toujours le même jeune homme au sourire ravageur, celui qui pourrait mettre à genoux n'importe quelle femme en un regard. Alors parfois j'en souris, et je me demande tu as pu te retourner sur moi, la nana un peu gauche et pas tellement intéressante. Malheureusement, cette pensée ne fait que s'accroître au fil du temps. Je te vois, débordant de vie et d'ambition, ravie de ce nouveau départ à Paris que tu vois comme une nouvelle opportunité de croquer le monde. Une joie presque contagieuse qui m'a poussé à te suivre dans la capitale. Mais en réalité, je ne suis heureuse Arthur. Je déteste Paris, je déteste ses couleurs froides, je déteste ses habitants et leurs sales manières. Mon pays basque me manque. Le chant des vagues se rabattant sur le sable et son soleil aussi. Mais ce qui me manque le plus, c'est cette famille que j'ai laissé derrière moi. Ces personnes qui me maintiennent sur pieds alors que je suis en train de tomber. La vérité c'est que je suis malade mon amour. Une maladie qui touche mes voies respiratoires et qui s'appelle la mucoviscidose. Chaque jour un peu plus mon souffle se fait court, et ce jusqu'à ce qu'il n'y en ais plus. Courir le long d'un parc m'est devenue impossible. Fumer comme un pompier comme tu le disais si bien aussi. Même marcher un peu trop vite devient difficile. La fille acharnée de travail n'est ni plus ni moins qu'une femme ne pouvant travail qu'à mi-temps, jonchant entre les séances de kiné et chez le pneumologues. J'ai eu peur. Souvent. Quand mon souffle se coupe, quand je tousse à en cracher mon propre sang, quand je m'endors avec l'incertitude de ne jamais me réveiller. Mais ce qui me fait le plus peur, c'est que tu me regardes autrement, comme une personne diminuée et comme une malade, et non comme la femme qui a fait battre ton coeur un peu trop fort. Je me sens égoïste de t'annoncer cela alors que tu t’épanouis. Mais tu t'ouvres aux autres à proportion que je me fane. Finalement, la fatalité prend le dessus au fur et à mesure que le temps passe. Je n'ai pas d'avenir. Et toi Arthur, tu en mérite un. Rencontrer une femme qui te rendra heureux, que tu pourrais emmener devant l'autel et avec qui tu pourras faire de beaux enfants. Je ne suis pas cette femme. Parce que la seule certitude que j'ai quand au futur, c'est que je ne guérirai jamais.
je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle,
baia.

PSEUDO/PRÉNOM : joplin. (maëlys.) ÂGE : vingt-et- un ans. SEXE : féminin. VILLE : à côté de poitiers. (bah ouais, ça sert à rien que j'vous donne le nom de ma ville vous la connaissez même pas.) RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : j'ai vu d'la lumière, j'me suis dit que j'allais passer faire un p'tit coucou. (a) IMPRESSIONS : great. FRÉQUENCE DE CONNEXION : cinq/sept. UN DERNIER MOT ? bambou.

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. non, non, c'est interdit de dormir sur un banc ! l'agence immobilière est encore ouverte alors on se dépêche ! t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !