Billie Carpentier shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : taylor marie hill. CRÉDITS : moi (avatar), moi (signature). PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas). | Sujet: (f) grande soeur. 15/10/2014, 17:39 | |
| Je vends ce lien contre des bisous !
SEXE : féminin. ÂGE : au choix, mais dans la vingtaine. billie a vingt ans donc vingt-et-un, vingt-deux, vingt-trois, ça me va. STYLE D'AVATAR : une petite brunette aux cheveux longs de préférence, qui ne fasse pas trop jeune mais pas trop vieille non plus ça aide je sais ce que je veux dire, c'est qu'elles n'ont pas cinquante ans d'écart donc essayons d'être le plus réaliste et cohérent possible. je n'ai pas vraiment d'exemples, je suis assez ouverte donc je vous laisse libre de choisir. si vraiment vous souhaitez avoir une idée du style d'avatar, je pourrais citer kate harrison, shailene woodley, adelaide kane... (je n'ai pas pris le bottin en compte donc n'oubliez pas de vérifier au préalable) quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à proposer vos propres idées, je ne serais pas bien chiante au niveau de l'avatar de toute façon, c'est surtout le lien qui compte. LIEN : elles ont toujours vécu à paris + depuis quelques années, les deux jeunes femmes ont chacune leur propre appartement + elles sont très proches + depuis que billie est amnésique (suite à un coma de deux mois), sa soeur est l'une des seules personnes sur qui elle peut compter pour retrouver la mémoire + bérénice (prénom négociable évidemment) est très patiente avec billie et essaie de l'aider du mieux qu'elle peut + pour toute question et/ou information supplémentaire, je suis disponible (ici ou par mp) + je vous laisse un extrait de mon histoire ci-dessous. il ne parle pas très concrètement de leur lien mais je pense que ça peut aider tout de même donc lisez-le si vous le souhaitez. - extrait de ma fiche :
L’amnésie. Qu’est-ce que c’était réellement ? Prenez ma soeur, par exemple : elle avait toujours eu une mémoire atroce. Elle était bien incapable de citer ce qu’elle avait mangé la veille au soir, ni-même de se rappeler à quelle heure elle avait réglé son réveil. Pourtant, elle était devenue la seule personne à laquelle je pouvais me fier désormais. Si je décidais de croire chacun de ses mots, je n’avais pas changé pour un sou. D’ailleurs, j’en avais moi-même la sensation, comme une impression de déjà-vu. Cette drôle de manie à s’émerveiller de tout, mais surtout de n’importe quoi, je savais qu’elle avait toujours été là, au fond de moi. Apparemment depuis ce fameux jour où ma soeur et moi avons retrouvé notre père étendu au sol, un fusil de chasse à la main. J'avais douze ans à l'époque. « Tu t'es mise à pleurer, et je crois que c'est précisement ce détail qui m'a marqué. » J’interrogeais ma soeur du regard, l'incitant à poursuivre son récit. « Je ne t'avais jamais vu pleurer avant. Bouder pour un oui ou pour un non, crier à t'en briser les cordes vocales, donner des coups de pieds dans les murs de ta chambre, ça oui... mais pleurer, jamais. T'étais une sacré gamine... capricieuse, bougonne... pas fragile pour un sou » m'expliqua-t-elle alors. Je voyais bien à son regard fuyant qu'elle aurait préféré ne pas reparler de cette histoire, et je ne comprenais que trop bien. Malheureusement, le hasard de la vie en avait décidé autrement, et Bérénice n'avait plus d'autres choix que de relater à nouveau ses évènements du passé afin de m'aider à recoller les morceaux de ma mémoire qui s'était totalement éparpillée suite à mon accident. J'avais du mal à croire en la véracité de ses propos, c'est vrai La personne qu'elle était en train de me décrire était à l'opposé de celle que j'étais aujourd'hui. Mais à vrai dire, ce n'était pas ce qui me perturbait le plus. Non. Ce qui me dérangeait plus que de raison, c'était la manière dont je recevais ces souvenirs. J'écoutais simplement, comme on écouterait n'importe quelle histoire. A l'intérieur j'étais vide. Totalement vide. J'avais l'impression de n'être plus pourvue d'aucun sentiment, comme si j'étais totalement extérieure à tout ça. Ma soeur était en train de conter ce souvenir atroce de notre père qui avait sauvagement mis fin à ses jours, et moi, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Parce que cette personne je ne la connaissais plus. Et ça, c'était aussi horrible que terrifiant. Le coeur serré, je tentais d'empêcher les larmes de couler, chose qui me semblait pourtant beaucoup trop dure à cet instant précis. « J'ai l'impression d'être un monstre », lâchai-je dans un souffle à l'idée que je n'avais plus aucun souvenir de cette personne qui m'avait pourtant aidée à me construire jusqu'à mes douze ans. Ma mère et ma soeur s'entendant toutes les deux pour dire que mon père était un homme exceptionnel doté de grandes qualités qui se faisaient de plus en plus rares aujourd'hui. Elles étaient également d'accord pour affirmer que je l'aimais énormément. Comment avais-je pu oublier ce sentiment si fort ? De quelle monstrueuse manière cet amour paternel avait-il pu m'échapper ? Lorsque j'écoutais Bérénice, j'avais la désagréable impression qu'elle me parlait d'un vulgaire étranger. « Arrêtes Billie, ne dis pas des bêtises pareilles... » Je sentis la main de ma soeur exercer une pression sur la mienne, pression qui se voulait réconfortante sans doute. Je sentais bien qu'elle tentait tant bien que mal de me rassurer, mais elle souffrait certainement autant que moi de cette situation. « Tu sais, c'est un peu cruel à dire mais ça a été comme un déclic pour toi. Du jour au lendemain, la petite môme jamais satisfaite de rien et toujours grognon s'est transformée en une superbe jeune fille qui croque la vie à pleine dent et qui apprécie n'importe quel infime détail de la vie. Alors certes, j'aurais préféré que cette tragédie n'arrive jamais, mais c'est aussi cet évènement qui nous a forgées, toi, maman et moi » déclara-t-elle en m'adressant un sourire timide, mais un sourire tout de même. « Dans ce cas, j'imagine que je dois patiemment attendre un nouveau déclic qui me permettra de retrouver la mémoire... » lâchai-je avant de lâcher un bref soupir. J'étais totalement désemparée, et savoir que seul le temps était la solution, cela ne m'aidait pas. C'était même tout l'inverse. Mais avais-je réellement le choix ? Je devais simplement apprendre à être patiente, à ne pas me décourager, et à vivre comme si les souvenirs de mes proches étaient les miens. Lourd programme. Mais à la longue, on prend tristement le pli.
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Invité Invité | Sujet: Re: (f) grande soeur. 3/11/2014, 11:03 | |
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Billie Carpentier shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : taylor marie hill. CRÉDITS : moi (avatar), moi (signature). PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas). | Sujet: Re: (f) grande soeur. 3/11/2014, 11:32 | |
| T'ES BEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELLE JSUIS AMOUREUSE DE TOI JTM BYE |
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Invité Invité | Sujet: Re: (f) grande soeur. 3/11/2014, 21:21 | |
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