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You're no criminal › ft. Alois

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MessageSujet: You're no criminal › ft. Alois You're no criminal › ft. Alois Empty8/4/2016, 02:27


Alaric & Alois

You don't need to look like a criminal to be a criminal; I just appear to look a bit more agressive than you do.

C'est la fin. Quand je dis que c'est la fin, c'est que finalement, je vais pouvoir quitter cette vie derrière les barreaux, je suis finalement venu à bout de ma peine de cinq longues et pénibles années. Je m'étais fait réveiller par l'un des garde habituels, d'un coup sur la porte de ma chambre puis du grincement de cette dernière contre le sol de béton froid. Je ne pu déchiffrer exactement ce qu'ils m'avaient dit, puisque j'étais probablement encore à moitié endormi, mais je les vis me pointer le bac de vêtements dans le cadre de ma porte - le même que j'avais pris pour mettre mes vêtements de prison, afin de les emmener à l'intérieur de l'institution. Je savais ce que ça voulait dire; logiquement, ils les utilisaient pour entrer ou sortir. Je ne me fis pas prier. J'enfilai l'un des t-shirt blancs que j'avais acheté à la petite boutique de surplus dans l'entrée, là où les prisonniers pouvaient aller faire un tour, lors de leur heure hors des cellules. J'avais aussi enfilé des jeans qu'ils avaient apportés pour moi, afin de remplacer les pantalons beiges typique de la prison dans laquelle j'étais. Une fois vêtu et un tant sois peu préparé mentalement, je quitte pour la dernière fois cette cellule qui m'a vu vivre mes peines et mes misères, mes crises de colère, mes pleurs de frustration, mes monologues dépressifs, mes cris d'incompréhension. C'en était fini pour de bon. La seule chose qui m'attristait, c'était de perdre contact avec la blonde qui venait me lire des histoires. Je ne lui aurais finalement parlé que quelques fois; trois, tout au plus.

Je dis mes aurevoir aux gars avec qui je me suis créé des liens; une tape sur l'épaule, un regard compréhensif, et des tu vas me manquer qui veulent dire beaucoup de choses. Laissé par moi-même de l'autre côté de la porte, je suis soudainement frappé par le monde, le vrai. Celui qui fait du bruit, celui qui me donne l'impression que j'ai réellement perdu cinq années de ma vie. Je serre la bretelle du vieux sac accroché à mon épaule, mon regard noisette analysant tout ce qui se trouve autour de moi. J'me retrouve en plein milieu du quatorzième arrondissement, j'ai l'air d'un chien abandonné, perdu, les épaules lasses. Ça a tellement changé. Je ne comprend plus rien.
J'ose faire quelques pas à travers la foule pressée. Mes parents ne sont pas là. Ma soeur non plus. Personne. Étrangement, ce sentiment de solitude que j'avais ressenti en entrant dans la prison me retombe dessus et c'est ce qui me fait sentir très mal. Pourquoi, le jour de ma libération, je me sens aussi misérable que quand je suis rentré?

Je sais que mon prochain arrêt, c'est la maison de transition. Je n'ai pas le choix, c'était ça qui était écrit sur les feuilles du procès et de la sentence. Je savais où elle se trouvait, m'ayant été donné les coordonnées, mais avant de m'y diriger, j'avais envie d'explorer un peu. Je tournais ma tête vivement vers la gauche et la droite, comme pour avaler d'une traite ce qui se passait. J'avais à peine fait quelques pas que je remarque déjà les gens avec des clopes entre leurs lèvres, et je me rappelle cette habitude malsaine que j'avais pris avant d'être incarcéré. Je soupire, nostalgique, et repère un jeune homme blond se dirigeant vers moi, semblant un tant sois peu perdu. Je profite du fait qu'il marche plus lentement que les autres hommes me passant pour me mettre un peu dans son chemin, les mains dans les poches, un peu maladroit, sachant que cette capacité à socialiser dans un environnement normal, non surveillé et naturel, ça ne me venait plus comme avant. « T'aurais pas une clope et du feu, par hasard? » Que je lui demande, le regardant dans les yeux. Nous étions toujours devant le bâtiment de la Prison de la santé. Je venais de sortir, et déjà, je reprenais mes vieilles habitudes de merde. Tout allait bien.

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MessageSujet: Re: You're no criminal › ft. Alois You're no criminal › ft. Alois Empty8/4/2016, 19:43

You're no criminal
Où il sera question de cigarette, de feu, de prison, de feuilles, de stylo, de carte, de maillot, de chewing-gum, de briquet et d'un tas d'autres choses.

On entendait quelque chose d'indistinct, comme un bruissement de feuilles, mais ce n'était pas un bruissement de feuilles. On aurait dit une feuille qu'on chiffonnait. Cette chose qu'on pouvait ouïr se trouvait tout près de moi. Derrière moi. C'était étrange, j'avais l'impression d'être suivit. En plus, j'étais perdu. Dans la rue, seul, dans Paris, dans la ville dans laquelle j'avais habité depuis déjà des années et des années. Je n'avais pas peur. Enfin, si, un peu. Que ferais-je si je tombais sur quelqu'un de malintentionné ? Quelqu'un qui me voudrait du mal ? Et s'il me faisait mal ? Tout compte fait, je devais avouer que j'avais un peu peur... J'avais même très peur, à bien y repenser, j'avais tellement peur que je dû ralentir la cadence. Au hasard, je tournai dans une rue. Le bruissement me suivait toujours, c'était assez inquiétant. Je me risquais un œil, derrière moi, au dessus de mon épaule. Il y avait un homme, un homme mastoc, c'était pas de l'argile, mais du béton, de l'acier dur. C'était bien de lui que provenait le frish-frish floch-floch. Pourquoi de lui ? C'était bizarre, je ne m'y étais pas préparé. Et si c'était lui, le malfrat ? Et si c'était lui qui me voulait du mal ? Dans le doute, je le laissais passer devant moi, en faisant mine de refaire mon lacet. L'homme passa devant moi, sans me jeter un regard, en continuant droit devant lui, bien droit comme un I. Puis, brusquement, il tourna vers... vers un bâtiment étrange, que je n'avais jamais vu avant. Je m'avançait et regardait cette bâtisse. Mon dieu. Et je m'étonnais d'avoir peur ! C'était un lieu lugubre, sinistre, terrible, traumatisant, et tout ce que Dieu a put inventer comme adjectifs pouvant définir une... une prison, c'était bien cela.

Un autre homme sortit de cette prison. C'était un jeune homme, plutôt. Il était assez maigre, portait un T-Shirt blanc qui, on devait l'avouer, lui seyait bien. Pour bas il possédait un jean, c'était une tenue basique qui pourtant lui allait très bien. On aurait dit qu'il observait le monde qu'il entourait comme s'il le voyait pour la première fois de sa vie. Je fût charmé de cette état d'esprit et ralenti encore le pas, admirant, tout comme lui, le monde comme si je le voyais pour la première fois. C'était une experience absolument exquise, on pouvait s'imaginer des tonnes de choses, c'était assez divertissent, mais c'était assez difficile d'admirer une feuille d'arbre en faisant semblant de ne pas connaître ce que c'était. Je rêvais la tête en l'air quand une voix me tira de mes pensées un peu absurdes. « T'aurais pas une clope et du feu, par hasard? ». Cette voix me ramena si soudainement à la réalité de la première réaction que j'eus fût un peu... stupide. « OUAH, vous m'avez fait peur ! » Puis, j'esquissai un mouvement de recul, observant celui qui s'était adressé à moi.

C'était le jeune homme au T-Shirt blanc qui venait de sortir de la prison. La prison ? Alors, si ça se trouve, c'était un malfrat, et peut-être qu'il me voulait du mal ? Peut-être qu'en fait, c'était un dangereux criminel qui s'était échappé ? Et s'il avait une arme, et s'il voulait me tuer ? Et si j'étais SA prochaine cible ? Par précaution, je fis un pas en arrière, et mis ma main gauche devant, comme si je voulais l'apaiser. « Attendez, je ne vous connaît pas, et puis, si ça se trouve... » Je déglutis, ravalant ma salive. Un frisson me remonta. « Je... » J'étais littéralement pétrifié devant ce malfrat. Car j'en étais sûr, c'en était un. Je mis alors le plus de distance possible entre nous. Finalement, le jeune homme me faisait très peur.

(c) AMIANTE
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MessageSujet: Re: You're no criminal › ft. Alois You're no criminal › ft. Alois Empty10/4/2016, 14:37


Alaric & Alois

You don't need to look like a criminal to be a criminal; I just appear to look a bit more agressive than you do.

J'arrive pas totalement à reprendre le dessus sur l'avalanche de sentiments qui me tombent sur la tête. C'est la première fois que je vois le monde extérieur en cinq ans, vraiment, et ça devient rapidement trop. Je tourne la tête à gauche, à droite, j'essaie de comprendre ce qui se passe, mais tout ce que je réussis à voir, c'est des gens qui fument, des voitures qui roulent vite et des bâtiments. Je décide justement de vouloir m'intégrer à la population normale en me foutant devant un mec blond dans l'espoir d'avoir des clopes; au moins une, que je puisse revenir sur terre, retomber dans mes habitudes, redevenir normal, dans le fond. J'ai à peine le temps de finir par phrase, pourtant, que le dit blond sursaute, prenant un pas vers l'arrière, son visage expressif me laissant savoir que je l'avais vraiment pris au dépourvu. « OUAH, vous m'avez fait peur ! » J'hausse les sourcils, tout aussi surpris que lui. Comment avait-il pu me rater? Comment avait-il pu être surpris quand j'arrivais vers lui de face, sans mauvaises intentions, les mains dans les poches? Sous la confusion, j'esquissai un petit sourire en coin. « Désolé, c'était pas mon but. » Que je lui dis de ma voix rauque, en haussant les épaules.

Mais il ne répond pas à ma question. Au lieu de se remettre de tout ce petit manège, le blond décide de lever le bras de façon à le mettre entre nous deux à la défensive, ses yeux devenant aussi gros que des balles de baseball, il semble avoir réalisé que nous étions devant une prison. Il devait probablement m'avoir vu sortir, ou un truc du genre. J'inspirai puis soupirai bruyamment; ça y est, déjà ça commençait. Je devais avoir la gueule d'un criminel, au final, même si la raison de mon incarcération était involontaire. Les gens, de toute façon, ils s'en foutaient, de ça. « Attendez, je ne vous connaît pas, et puis, si ça se trouve... Je... » Quelques pas à reculons de la part du blond nous séparent encore plus, et je sens les quelques regards des passants se tourner vers nous. Je sors les mains de mes poches et les lève à la hauteur de mes épaules, paumes vers lui, pour lui démontrer que je n'avais rien dans les mains. Réflexe pris en prison, probablement. J'ose faire un pas vers lui, haussant un sourcil, un peu agacé par toute cette réaction. « Mec, tu déconnes là. » Je prend une courte pause, baissant les bras lentement, une touche d'agacement voile mon visage fatigué. « Je t'ai littéralement juste demandé si tu avais des clopes et du feu, je suis pas sur le point de te tirer une balle entre les deux yeux. » Que je lui dis, ne le quittant pas du regard. Je décide pour un moment d'abandonner son cas et de lui tourner le dos, mettant mes mains derrière mon crâne, mon regard pâle fixant la rue. Je murmure pour moi même. « T'façon j'ai pas d'pistolet... » Je ricane sèchement une fois, puis me tourne à nouveau vers le blond, me demandant s'il allait ignorer ma question comme la dernière fois ou prendre le temps d'y répondre. Ou bien appeler la police. Ça serait le bout du rouleau.

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