Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 28/9/2017, 00:11
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bonjour olyana, tu es libre aujourd’hui vers 17h ? j’ai quelque chose à te montrer. je te donne l’adresse si tu peux passer ça serait bien. j’aurais sûrement un peu de retard donc prend ton temps. magalie.
tes sourcils se froncent. c'est quoi ce plan foireux ? t'aimes pas les surprises, t'aimes pas le mystère non plus. c'est pourtant comme ça que t'es, toi. pleine de surprises. pleine de mystère. mais t'aimes pas ça. t'aimes pas quand t'avances à l'aveugle. et pourtant, le monde est aveugle quand t'es dans les parages. gamine insolente que tu es. je vais voir ce que je peux faire. que tu réponds. tu attends avant tout de recevoir l'adresse afin de te renseigner sur ce lieu de rendez-vous. une salle de sport ? sérieusement ? t'exploses de rire sans vraiment être capable de le contenir. elle ne sait pas dans quelle galère elle s'embarque, l'avocate. parce que s'il y a bien une chose pour laquelle tu n'es pas douée, c'est bien le sport. t'en as jamais fait de ta vie, si ce n'est quand t'étais à l'école. et encore, tu trouvais toujours un moyen d'être dispensée. pour le coup, on ne peut pas dire que tu sois vraiment emballée à l'idée de la retrouver, en fin d'après-midi. pour l'heure, les passants parisiens doivent être divertis. tu abandonnes ton téléphone sur le sol et reprends le contrôle de ta guitare. bonjour paname !
( ... )
dix-sept heures et trente minutes. t'es à la bourre mais, en même temps, elle t'a dit de prendre ton temps. et toi, comme t'es pas emballée, tu ne te presses pas. tu croises les doigts pour que ce ne soit qu'un simple lieu de rendez-vous, que ce ne soit pas la finalité de ton trajet. histoire de mettre toutes les chances de ton côté, t'as fait aucun effort vestimentaire et ta guitare trône fièrement sur ton épaule. l'insolence à l'état pure, la désinvolture d'une âme errante. t'aimes pas les cases en plus de ne pas aimer les surprises et le mystère. t'aimes pas grand chose finalement, tout en aimant tout à la fois. complexité d'un être si fragile. t'arrives même pas à te décider toute seule comme tu détestes le rouge mais que tu aimes la chaleur qui s'en dégage. complexité. tu repères rapidement la silhouette de l'avocate. et tu fourres tes mains dans tes poches avant d'arriver à sa hauteur. bon je vais te dire la vérité c’est une embuscade. ça te tente de te défouler un peu ? tu arques un sourcil lorsqu'elle pointe du doigt le club d'arts martiaux. tes espoirs s'envolent en éclat. t'es foutue mais tu ne montres rien. tu restes stoïque malgré tout. t'es pas emballée et c'est rien de le dire. tu es toute frêle j’ai peur de te casser mais si tu veux tenter le coup je promets de pas trop abîmer ton visage. tes yeux se plissent, tu la sondes. elle est vraiment sérieuse et c'est ça le pire. ou alors c'est ce que tu peux lire au fond de ses prunelles noisettes. tu sais que t'es foutue. tu sais que t'auras pas le choix parce que t'as bien compris qu'elle ne te lâcherais pas. elle te tient au creux de ses iris. t'es coincée, t'as pas d'autre option. alors ? prête à relever le défi ? tu te mords la langue, tu détournes le regard. t'es foutue. c'est pas très fair-play ton histoire. que tu balances en resserrant ton emprise sur la bretelle de ta housse de guitare. tu te mords la lippe inférieure devant tant de faiblesse de ta part. tu sais que j'peux pas refuser et ça, c'est naze. tu te décides enfin à la regarder, droit dans les yeux. depuis quand tu refuses un défi qu'on te propose ? t'es joueuse, c'est un secret pour personne. et la confiance que tu places en elle est bien trop grande pour que tu renonces sans même avoir essayé. elle doit avoir de bonnes raisons de te proposer une telle chose, t'en es persuadée. cependant, c'est bien l'une des rares personnes à qui tu ne cherches pas la petite bête. parce que tu la respectes bien trop pour lui chercher des poux. tu te dis qu'elle sait ce qu'elle fait, tu te dis qu'elle a eu une journée de merde et qu'elle doit avoir un intérêt à te traîner jusqu'ici. cela dit, j'suis pas équipée pour une expédition pareille. tu hausses les épaules et baisses les yeux sur ta tenue vestimentaire. un jean, troué ci et là, une paire de chaussures compensées. rien que ça, c'est pas compatible. faudra trouver autre chose. tu tentes la fuite déloyale. t'as le petit sourire en coin qui te démange, t'as ta gueule d'ange et tu battrais presque des cils mais t'en es pas encore à ce stade-là. t'es pas vraiment dans l’excès, tu ne l'es que rarement d'ailleurs. t'essaies juste de te défiler alors que dans ta boîte crânienne, on te jette les cailloux de la honte.
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 29/9/2017, 18:57
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 30/9/2017, 13:36
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tu t'es faite avoir. le brin d'espoir qu'il te restait, avant que tu n'arrives, s'est envolé avec la fumée de la cigarette que tient l'avocate entre ses doigts aux ongles manucurés. elle t'a berné l'avocate et toi, t'es tombée dans le panneau, comme une simple débutante. tu l'écoutes t'exposer son projet de cette fin de journée. tu restes silencieuse, tu ne veux pas l'interrompre, comme s'il pouvait y avoir autre chose derrière tout ça. comme si ce n'était qu'une blague de plus qu'il faudrait ajouter à ta liste. mais y a pas d'chute. y a pas de semblant de sourire ou d'un quelconque autre indice qui pourrait te faire penser qu'elle plaisante. et puis, y a ce défi, lancé en pleine face pour que tu ne puisses pas être en mesure de refuser. elle est douée l'avocate, très douée. tu soulignes l'absence de fair-play de sa part parce qu'elle a visé juste. elle est redoutable, t'avais pas besoin d'une preuve de plus, t'avais déjà bien enregistré l'information. je ne joue qu’avec mes propres règles. ça m’évite de perdre. tu approuves en silence sa façon de penser, la simple petite moue qui se dessine sur ton visage suffit à indiquer que t'es d'accord avec ce qu'elle avance. et puis, on ne va pas se mentir non plus, à ce petit jeu-là, t'es pas la dernière des idiotes. faut avouer que tu fais pareil. jouer avec tes propres règles pour être certaine de gagner. tu baignes dedans. t'as jamais vraiment pensé que ça pouvait faire de toi une femme redoutable, manipulatrice de hautaine. parce qu'au fond, c'est pas c'que tu es. t'es juste paumée et tu veux plus que quoi que ce soit puisse t'atteindre. c'est pour cette raison que la vie n'est que vaste terrain de jeu à tes yeux. c'est pour cette raison que tu prends les gens pour des cons, sans vraiment trop le vouloir. tu vas, tu viens. tu ris et tu pleures. tu vis et tu meurs. y a des hauts et des bas et toi, t'essaies de contourner les obstacles sans que ce soit très réussi. au moins, t'aurais l'mérite de pouvoir scander que t'as essayé. tu lui dis que tu ne peux pas refuser, que c'est naze d'avoir osé parler ouvertement de défi. gamine joueuse. et puis, t'essaies de contourner la chose. tu r'gardes ta tenue vestimentaire. t'es pas équipée. t'essaies de contourner l'obstacle. je suis surprise … je ne m’attendais pas à ce que tu abandonnes aussi vite. alors ça. tu te mords la langue. t'aurais presque eu l'audace d'oublier la puissance de sa répartie. t'as ouvert la bouche pour pouvoir lui répondre. t'as essayer de te justifier mais elle ne t'en a pas laissé le temps. comme tu peux le voir je ne suis pas plus équipé que toi pour un combat. et si elle était là, ta porte de sortie ? peut-être qu'elle se fout royalement de ta gueule depuis le début après tout. magalie, c'pas une avocate comme les autres. magalie, elle a cette rage, cette fougue, cette force en elle. c'est violent tant c'est impressionnant. elle serait capable de déformer la vérité juste pour que t'ais un coup d'panique. j'ai pas abandonné, d'abord. que tu lâches tout en croisant les bras sur ta poitrine. du coup, j'suis en train d'me dire que t'es trop canon pour un ring. alors soit tu t'fous d'ma gueule, soit tu comptes vraiment m'apprendre à m'battre avec une folle furieuse armée d'une paire d'escarpins ? t'es dubitative. tu grimaces légèrement. t'es pas du genre violente. tu craches des mots blessants, des mots vexants. tu cherches la p'tite bête, tu titilles, tu harcèles. mais jamais t'en viens aux mains. les mots sont plus assourdissants que les coups. tu l'as appris à tes dépends. t'as connu la manière forte des poings qui s'écrasent sur ta peau. toi, t'as voulu essayer l'autre façon de blesser sans que ça ne laisse de traces visibles. pour être honnête, tu ne sais pas te battre et tu ne sais même pas si tu as envie d'apprendre. le fond du problème, c'est peut-être bien que t'as peur d'être aussi douée que ton père, comme la peur que ce genre de choses soit héréditaire. c'est pas tant que tu te défiles, c'est plus que tu redoutes. oh mais regarde ça ! ce n’est pas un magasin de sport juste à côté ? mince … tu crois qu’on peut prendre quelque chose là-dedans pour nous ? la bouche ouverte, tu soupires tout en te retenant de rire. la garce. t'étais tellement préoccupée par cette maudite salle de sport que t'as même pas fait l'tour du propriétaire. t'aurais vu la boutique, t'aurais vu le piège arriver. t'as pas été opérationnelle sur le coup et tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. aller lya tu viens ? je te paierais un verre ou deux après c’est promis. léger mouvement de recul de ta part alors que l'avocate se dirige déjà vers le magasin. tu crois sérieusement m'acheter avec de l'alcool ? bon, soyons honnêtes une fois de plus, t'es pas contre l'idée. cela dit, tu n'es pas certaine que le jeu en vaille la chandelle. et puis toi, y a un truc qui te dérange dans l'équation. la question du règlement. c'pas pour rien que tes jeans sont quasiment tous troués. c'pas pour rien que les magasins, tu les fuis comme la peste. tu roules pas sur l'or et t'as pas d'boulot assez stable pour te garantir un salaire régulier à a fin du mois. tu te démerdes avec ce que t'as. et aujourd'hui, la recette n'a pas été fameuse. faut que t'achètes des clopes et peut-être un ou deux écarts au règlement, histoire de passer une soirée à peu près convenable ou au moins pour pouvoir dormir. t'es pas du genre à saisir la main qu'on te tend et ça te mettrait mal à l'aise que l'avocate règle la note. t'sais qu'y a un problème d'ordre financier dans l'histoire. que tu commences à déblatérer tout en revenant à sa hauteur. j'peux pas m'le permettre et t'es pas la banque de france. t'as pas envie de ce genre de cadeau dissimulé. t'aimes pas quand on s'occupe de toi, t'as jamais vraiment pu le supporter. t'as déjà du mal à laisser lionel te payer un kebab alors clairement, laisser une avocate se charger de t'acheter des fringues de sport, c'est pas dans tes cordes.
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 2/10/2017, 20:35
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 2/10/2017, 22:18
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la question de la tenue vestimentaire étant primordiale dans l'histoire, tu te permets d'évoquer la sienne et d'ironiser sur le port d'escarpins. tu ne sais pas ce que je peux faire avec ses armes. je t’assure qu’une bonne paire d’escarpins c’est encore mieux qu’un couteau. l'expression de ton visage marque ton approbation quant à la méthode. cela dit, toi, tu restes perplexe. faudrait déjà savoir marcher avec de telles échasses. tu regardes les chaussures de l'avocate et tu t'imagines parfaitement, titubante au possible. en ce qui te concerne, une bonne vieille paire de converses, y a pas mieux. ou alors des compensées. ou encore des talons assez larges pour être stable. l'équilibre et toi, ça n'a jamais vraiment fait bon ménage. c'est peut-être pour ça que t'aimes tant tenter le diable en marchant sur les rebords bien trop étroits de les toits d'immeubles de paname. goût du risque ou simple inconscience, à chacun son analyse des faits. porter de tels objets de torture ne t'a jamais vraiment attiré. t'imagines déjà les ampoules douloureuse sur tes pieds bien trop habitués à parcourir la capitale. t'imagines aussi ce sentiment d'emprisonnement que l'on doit ressentir, à tel point qu'il parait que c'est une libération de les retirer, à la fin de la journée. tu te dis que t'es pas promise à une carrière brillante et que, de ce fait, t'auras pas besoin de te poser autant de questions, que t'auras pas besoin de songer un seul instant à coincer tes petons dans un espace aussi réduit. ça te passe complètement au-dessus de la tête cette histoire de talons hauts mais, en y réfléchissant bien, tu penses que t'aimerais pas tant que ça te faire botter le cul par une midinette armée de la sorte. loin de toi l'idée de penser que magalie est une midinette d'ailleurs. non, elle c'est hulk qui s'est gentiment immiscé dans un corps de femme. pendant que tu pars dans des délires d'un autre genre, l'avocate, elle, elle ne perd pas le nord. le magasin de sport, la proposition de t'offrir un verre à la fin de la séance. tu fais de l'humour en lui demandant si elle compte t'acheter avec de l'alcool. l'entreprise pourrait peut-être bien fonctionner mais il faudra être plus convaincante. j’ai juste besoin d’un verre ou deux. si tu veux m’accompagner ça ne serait pas de refus. c’est triste de boire seule. tu joues la gamine faussement outrée. et en plus tu me prends par les sentiments. c'est dégueulasse comme façon d'procéder. même pour une avocate. t'as la voix moqueuse de l'enfant que tu es encore malgré tout. jusqu'à ce que la réalité de la situation te rattrape en un battement de cils. ta recette du jour ne te permet pas de faire un écart aussi important dans ton budget du mois. et il est clairement hors de question qu'elle règle la totalité de l'addition. pour le coup, si t'étais enfin prête à céder au défi qu'elle t'a lancé, tu renonces avant même d'avoir pu accepter. tu replaces la housse de ta guitare sur ton épaule avant de trottiner pour la rattraper et lui expliquer que tu n'es pas en position de te permettre une telle dépense et qu'elle ne sera pas ton porte-monnaie de la journée. eh bien prends ça pour un investissement sur le long terme. si ça te plaît et que tu veux revenir tu auras déjà une tenue et si tu n’aimes pas du tout ? tu en feras ce que tu veux, la rendre, l’offrir à quelqu’un, la vendre pour me rembourser peu importe. t'aurais dû te douter qu'elle ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement. c'est pas dans sa nature. elle doit être aussi bornée que toi quand on y regarde de plus près. sauf que les dix années qui vous séparent lui procure l'avantage de l'expérience. j’ai vraiment besoin de me défouler aujourd’hui ... et je veux que tu viennes avec moi. y a quelque chose dans son regard qui te fait comprendre qu'elle ne te dit pas tout. mais toi, tu ne t'amuseras pas à creuser plus profondément sous la surface. pas avec elle. tu la respectes bien trop pour jouer à ce petit jeu. tu te contentes de soupirer, comme si tu n'étais bonne qu'à ça. tu te résignes parce que tu sens que peu importe ce que tu trouveras à redire, elle n'acceptera pas un refus de ta part. que l'excuse soit financière n'est qu'un détail, bien qu'il soit important à tes yeux. accepter une main tendue n'est pas dans tes habitudes. elle a beau ne pas te connaître tant que ça, elle doit bien le savoir, l'avoir même deviné. mais tu ne t'attendais pas à ce qu'elle décèle autre chose en toi. qu’est ce qui t’inquiète vraiment lya ? la boule au fond de ton estomac, la difficulté à déglutir. tu te mords la lippe inférieure et tu fuis son regard. y a une lutte qui s'déroule à l'intérieure de toi et t'y participes sans vraiment avoir le choix. toutes ces questions auxquelles tu penses à longueur de temps mais que tu ne poses à personne, encore moins à ton frangin. tous ces doutes qui n'ont de cesse de te tirailler mais dont tu tais l'existence parce que ce sont tes problèmes à toi et à personne d'autre. ton père, il t'obsède, et pas dans le bon sens du terme. ton père, il te hante. oui, c'est ça le terme exact. bien trop longtemps qu'il est derrière les barreaux et toi, tu songes au jour où il sortira plus souvent qu'à ton tour. et si, toi, t'étais pareille que lui ? t'as souvent eu cette question en tête, comme une ritournelle qui resterait ancrée dans ta mémoire. on peut partir si tu n’es vraiment pas à l’aise. comme un retour à la réalité que tu t'prends en pleine face, tu hausses les épaules pour faire quelque chose plus que par réel désir de les faire bouger. c'est juste que ... t'humidifies tes lèvres comme si ça pouvait t'aider à rassembler tes pensées confuses et pourtant si claires à la fois. encore un soupir et tu relèves la tête. l'expression changeante, tu t'es défilée parce que t'es pas encore prête pour ça. tu pourrais lui confier ton monde avec un peu de temps mais ça, ça c'est bien trop gros pour être déposé entre des mains si parfaitement manucurées. bon, on va les chercher ses affaires ou quoi ? tout d'un coup bien trop excitée par la perspective de cette fin d'après-midi. ça sonne faux tout ça mais t'as vraiment d'autre choix que d'agir ainsi. pour ta propre protection et celle des autres. j'te rembourserai quoi qu'il arrive. au centime près même. et cette fois-ci, c'est toi qui reprends la marche et qui pénètre dans le magasin la première. fuite en avant.
Magalie Voisin
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 4/10/2017, 17:10
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 22/10/2017, 00:38
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elle fait preuve d'ingéniosité l'avocate. elle a trouvé le bon filon pour te faire craquer, ou du moins te donner l'eau à la bouche. tu ne te gênes d'ailleurs pas pour appuyer sur le fait que sa méthode laisse à désirer. j’ai toujours été une connasse. tu te retiens de rire et lèves les yeux au ciel avant de la rejoindre au petit trot. s'en suit une réflexion intense. des mots qui voudraient dépasser la barrière de tes lippes rosées mais qui ne le feront pas pour autant. parce que tu gardes toujours tout pour toi. parce que t'es pas de celles qui se plaignent pour un oui ou pour un non. parce que t'aimes pas qu'on te prenne en pitié. t'es pas comme ça toi, t'es pas du genre à laisser les autres s'occuper de toi. t'as appris à t'occuper de toi toute seule. t'as même eu du mal à laisser lionel prendre soin de toi. il est maladroit ton frère mais il a toujours été là. et toi, tu passes ton temps à fuir, à courir contre le sens du vent. la peur de tout perdre en un battement de cils, ça te fait faire n'importe quoi. et ça doit également te faire penser à n'importe quoi. alors tu gardes tes réflexions pour toi et préfères concentrer ton attention sur l'acquisition de fringues pour cette fin de journée sportive. tu promets d'ailleurs de rendre, jusqu'au dernier centime, l'argent que magalie aura déboursé pour l'activité qu'elle te réserve. j’y compte bien. un rapide mouvement de tête et tu pénètres dans la boutique. tu adores traîner dans les magasins. tu n'as pourtant pas les moyens de t'offrir quoi que ce soit. tu aimes flâner, tu aimes imaginer ce que tu pourrais porter sans pour autant pouvoir en profiter réellement. pour certains, cela s'apparente aisément à de la torture psychologique. pour toi, c'est juste cette envie de toucher un rêve inaccessible du bout de tes doigts de guitariste abîmés. alors tu regardes, tu farfouilles comme si tu n'étais pas pressée par le temps qui défile à toute allure. active toi lya je vais finir par frapper dans le visage de la vendeuse. la voix de l'avocate te ramène à la réalité et, du coin de l’œil, tu observes la terreur qui se reflète dans les prunelles de la vendeuse. c'est vrai qu'elle est pas commode la grande brune mais après tout, toi, ça ne t'a jamais dérangé, bien au contraire. en la regardant sélectionner ses articles à la hâte, tu avoues te calquer sur ses mouvements. t ne veux pas la faire languir, ni même qu'elle perde son sang froid. elle bouscule tes habitudes, elle va vite et te transmet cette impatience au passage. en deux temps et trois mouvements, tu te retrouves à l'extérieur du magasin, les achats te concernant dans tes mains. t’as encore cinq minutes pour abandonner. tu voudrais renoncer, sincèrement. mais finalement, tu n'es pas certaine que ce soit le bon choix. combattre tes démons, tu le fais tous les jours, à ta manière. cette fois-ci, ce sera plus intense, plus inattendu également. tu vas devoir redoubler d'effort pour ne pas t'effondrer, tu le sais. et le combat qui se livre dans ta caboche pleine de rêves est féroce. tu ne lâches pourtant pas prise, désireuse de montrer à l'avocate que tu n'es pas une poule mouillée, que tu n'es plus une gamine, que t'en as dans le ventre. te bercer d'illusions pourrait être un bon moyen pour t'aider à avancer. et encore, cela n'est pas sûr. ton manque de maturité te pousse à lui tirer la langue et à t'avancer vers la salle de sport pour unique réponse. tu ne veux pas lui donner le plaisir de t'avouer vaincue avant même d'avoir commencé. tu sais que tu le feras bien assez tôt et tu cherches à retarder l'échéance. un fois à l'intérieur, tes prunelles balaient l'endroit. tu ressens cette vague de chaleur incroyablement intense. tu ressens aussi le fait que tu ne seras pas à la hauteur. t'es pas pessimiste, t'es pas défaitiste. c'est pas dans tes habitudes, loin de là. tu te trouves largement réaliste. faut l'avouer, t'es clairement dans la merde. regarde tom, l’avocate a ramené une nouvelle victime. et cette remarque ne peut d'ailleurs que t'encourager à te croire totalement incapable d'accomplir un miracle aujourd'hui. regarde lya, jeremy a ramené son cerveau aujourd’hui. tes joues se gonflent afin de retenir l'éclat de rire qui menace de s'échapper. tu comprends bien vite cependant que leur échange est tout à fait banal à leur façon de se regarder. l'homme la prend dans ses bras, ce qui engendre un grognement de la part de l'avocate. lâche moi bordel ! tu restes silencieuse toi. petite poupée qui sombre dans un monde qui n'est pas le sien. la timidité de l'enfant que tu pennes à laisser s'en aller refait surface alors qu'elle prend le temps de te présenter l'homme qui lui a appris tout ce qu'elle sait. tu bois ses paroles, hypnotisée par la force dont elle fait preuve, encore aujourd'hui. t'es admirative, jolie poupée. tu l'admires l'avocate et tu ne saurais même pas expliquer pourquoi. tu peux venir t’entraîner avec-moi si tu veux ma jolie. je ne te ferais pas de mal promis. changement de décor radical. la voix du dénommé tom t'agresse les oreilles et rompt le charme de la scène précédente. tu te mets automatiquement sur la défensive, sourcil arqué et visage perplexe. c'est exactement le genre de réflexion qui sort de la bouche du genre d'homme que tu représentes. toute la lourdeur de chacun de tes mots se ressent dans l'intonation de ta voix. sauvage et certainement pas apprivoisable. tu ne représentes aucun intérêt pour un quelconque apprentissage. la plastique ne fait malheureusement pas tout. que tu conclus, l'innocence de ton jeune âge bien ancré sur ton faciès et le haussement d'épaules totalement désintéressé. les mots ont toujours été ta plus belle arme et tu en uses et en abuses. tu ne paies pas de mine comme ça et pourtant, tu es redoutable. l'aperçu que tu viens d'offrir à cet homme, fort plaisant à admirer au demeurant, devrait suffire à lui faire fermer son clapet. quoi qu'il se pourrait qu'il en redemande mais tu as encore de nombreuses cartes dans tes manches. tu préfères tout de même éviter d'avoir à le ridiculiser aussi aisément en t'adressant à l'avocate. j'ai soudainement très envie de ce verre dont tu m'as parlé plus tôt alors je pense qu'il serait judicieux de s'y mettre le plus rapidement possible. que tu suggères enfin. ton trop plein d'enthousiasme n'est pas des plus réel mais si cela pouvait te tirer d'affaire en passant, tu ne serais pas contre.
Magalie Voisin
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 1/11/2017, 18:11
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 11/11/2017, 18:17
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le boxeur à la plastique avantageuse te cherche. tu prends ça comme une agression. tigresse redoutable, tu grognes, tu montres les crocs. réplique cinglante, de celles qui se faufilent aisément entre tes lippes. tu sembles d'ailleurs avoir tapé dans le mille au vue du visage, du dénommé tom, qui change d'expression et de couleur. le rire de jeremy qui s'élève dans la salle te suffit à combler ta satisfaction. t'es douée, jolie poupée, avec les mots. tu l'as toujours été à dire vrai. serial killer à la voix cassante, blessante, vexante. tu presses l'avocate, à demi-mot. déjà que tu n'es pas spécialement emballée par l'affaire, autant rentrer dans le vif du sujet assez rapidement pour que tu puisses profiter de l'instant de détente le plus vite possible. je l’aime bien la petite. tu ne dis rien, tu te contentes de remercier en silence. comme si tu pouvais te sentir spéciale. parce qu'il a bien vu quelque chose en magalie pour qu'ils soient en mesure de se comprendre sans même se parler. alors tu te dis que cette affirmation peut signifier quelque chose de plus. de plus grand que toi. de plus puissant que toi. douce illusion que ton esprit encore enfantin s'empresse d'interpréter comme il le désire. parce que t'as peut-être bien grandit trop vite, jolie poupée, mais t'as encore cette naïveté qui reste accrochée à toi, qui veut pas s'en aller, te lâcher. t'es encore une enfant finalement. et c'est dans ce genre de moment que cela ressort aisément. laissons cet abruti taper dans son petit sac. tu te retiens de rire et ne peut t'empêcher de regarder le mâle de travers. t'as les prunelles qui provoquent. elles se vengent du manque de considération et de jugeote dont il a pu faire preuve plus tôt. t'es mauvaise, à cet instant précis. tu joues la comédie, tu accentues sans aucune retenue. petite peste. allons-nous changer et on sera tranquilles ici. tu la suis. en silence. tu ne trouves pas grand chose à raconter. tu préfères te concentrer sur ce que tu vas faire. parce que, clairement, c'est pas ton plus grand moment. ça ne le sera pas. tu le sais. et faut dire que t'es pas vraiment motivée à faire des efforts. tu te changes, tes pensées qui s'envolent vers un ailleurs où tu préférerais être. t'aurais pu penser à n'importe quel endroit mais la seule chose que t'es en mesure d'entrevoir, c'est son visage. tu notes, dans un coin de ta tête, de penser à le rejoindre, plus tard. parce que t'es pas productive et que t'as pas non plus vraiment envie de l'être. parce que tu sais que, dans ses bras, dans ses draps, tu pourras te retrouver. toi. celle qu'a peur de rien. celle qu'a le contrôle. celle qu'est sûre d'elle. tout le contraire de la gamine qui se tient debout, en tenue, et absolument pas prête à ce qui va se passer. tu la suis, machinalement. t'es là, mais t'es pas vraiment là. quand j’étais adolescente j’étais en colère … sans arrêt. tu reprends tes esprits lorsque la voix de l'avocate parvient jusqu'à tes oreilles. j’ai rencontré quelqu’un qui m’a permis de canaliser cette colère en frappant dans ce sac. t'arques un sourcil, dubitative. t'arrives pas bien à comprendre ce que tu fous là. tu comprends pas pourquoi elle veut faire sortir toute la colère que tu gardes en toi. parce que ton calme n'est clairement qu'une façade. elle est très bien là où elle est, tout au fond de ta cage thoracique, dans une boite bien scellée. la colère, la rage que tu emmagasines depuis si longtemps, t'as peur de la faire sortir. au début j’imaginais la boxe comme un sport très violent. quelque chose qui énerve plus qu’il ne détend. en même temps, pour être déjà tombée sur des combats à la télévision, y a de quoi penser à la violence d'un tel sport. j’imaginais aussi que si je savais me battre je pourrais me servir de mes poings si j’en avais besoin. ouais alors là, autant ne pas compter sur toi de si tôt. te défendre verbalement, c'est ta spécialité. physiquement, là, c'est carrément autre chose. bref. tu veux essayer ? tu fronces légèrement les sourcils. questionnement intérieur qui t'empêche d'avancer, de fonctionner convenablement. tu fais un pas en arrière. j'y tiens pas particulièrement non. tu te refermes comme une huître. peur panique au fond de tes prunelles noisettes. y a ces doutes qui te rongent et maintenant que tu te retrouves devant le sac, les gants à portée de main, tu te dis que, peut-être, tu pourrais y prendre goût. peut-être que tu pourrais être comme ce géniteur enfermé derrière de solides barreaux. ça craint jolie poupée. faut que tu t'échappes et au plus vite.
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 14/1/2018, 15:12
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 16/1/2018, 21:28
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l'impression de te tenir au bord du gouffre et de n'avoir d'autre choix que de sauter. toi qui pourtant passe ton temps à cacher tout c'qui pourrait te nuire, tu t'en sens totalement incapable. jolie poupée qui décline l'invitation de l'avocate. comme ça, à la dernière seconde. peur panique qui t'coupe le souffle. tu sais que tu n'y arriveras pas. t'es pas du genre à baisser les bras sans même avoir essayé d'habitude. mais là, c'est comme si ça t'atteignait beaucoup trop pour que tu puisses t'en détacher complètement. pas de problème. tes lèvres se pincent malgré la compréhension dont semble faire preuve l'avocate. parce que tu t'sens honteuse de ne pas suivre ta ligne de conduite habituelle. honteuse de montrer un peu trop d'faiblesse que tu t'évertues à cacher à longueur de temps, à la vue du monde entier. jolie poupée redevenue enfant, gamine apeurée planquée en boule dans son placard. si tu me donnes un petit quart d’heure on peut aller se boire ce verre juste après. tu acquiesces en silence. le faible sourire en coin sur tes lippes rosées. j’ai vraiment besoin de me détendre. elle semble avoir passé une sale journée et tu ne veux pas la priver de son moment. parce qu'après tout, c'est un p'tit bout d'elle qu'elle a voulu te faire partager. c'est elle. pas toi. alors, poupée d'chiffon, tu t'assoies sur l'premier banc qu'tu trouves et tu ramènes tes jambes contre ta poitrine, les entourant de tes bras et posant ensuite ton menton sur tes genoux. tu retrouves ta place d'enfant lya. perdue dans des songes que tu ne pensais pas retrouver avant longtemps. t'as beau savoir que t'es en sécurité tant qu'il restera derrière les barreaux, tu ne peux t'empêcher d'penser qu'c'est comme une maladie. peut-être génétique, qui sait ? tu vois bien comment ton frère tourne pas rond. tu t'dis que c'est peut-être la maladie qui veut ça. et toi ? toi et ta douceur apparente. ça cache peut-être bien quelque chose. du déni peut-être. ou alors tu cherches juste à refouler la maladie. gamine qui a bien du mal à grandir, à ouvrir les yeux. parce que c'est pas une simple maladie, c'est bien plus que ça. être con n'est pas quelque chose que l'on soigne à coup d'antibiotiques. être un salopard ne se soigne pas non plus avec quelques cachets. jolie poupée qui préfère se complaire dans la naïveté plutôt que d'affronter la réalité en face. ton regard se perd dans la salle. t'es là sans vraiment l'être. jolie fleur qui sombre dans les méandres de ses souvenirs. jusqu'à ce que t'accroches sur la silhouette de l'avocate pour te permettre de revenir sur terre. tu l'observes, te concentrant sur elle plutôt que sur tes souvenirs douloureux. jolie poupée qui admire la justesse des mouvements de la brune, son visage qui laisse passer des tonnes d'émotions aussi diverses les unes que les autres, ses muscles qui se contractent et se détendent à une cadence que tu n'arriverais surement pas à suivre toi-même. t'es impressionnée par tout ce qu'elle dégage pendant qu'elle frappe dans ce sac suspendu. comme s'il n'y avait plus rien qu'elle, sans aucune armure. le sentiment d'entrevoir quelques infimes détails d'une existence peut-être aussi torturée que la tienne, quoi que l'âge diffère. tu prêtes attention à chaque petits détails que tu peux glaner. parce qu'elle est pas facile à déchiffrer, l'avocate. tu t'demandes à qui ou à quoi elle peut bien penser quand les gants rencontrent le sac de frappe. j’aurais dû t’appeler après cette séance. tu ne m’en veux pas de t’avoir piégée pour venir ici ? tes pensées volages se font la malle lorsque la voix de magalie parvient jusqu'à tes tympans. l'sourire pincé de celle qui s'est fait prendre la main dans l'sac. t'allonges tes jambes et poses tes mains de chaque côté de ton corps. disons que tu aurais pu t'éviter un échec cuisant. que tu réponds avec légèreté en haussant les épaules. mais c'est pas grave. j'aurais au moins eu l'plaisir de recadrer un pauvre type dans ma journée. que tu ajoutes, un simple mouvement de menton vers le garçon qui t'avait prise pour un petit être fragile. donc en y réfléchissant bien, j'dirais qu'ça a été un mal pour un bien. que tu conclus en te relevant enfin. mais du coup ... j'le mérite pas vraiment c'verre ? que tu ajoutes, mine curieuse, gamine redevenue joueuse. et tu crois qu'ils reprendront les fringues à la boutique ? parce que tu ne perds pas le nord malgré tout, joli cœur. parce que c'est con d'les avoir acheté pour qu'ils ne servent pas quand même. légère grimace. princesse qui reste persuadée que l'achat d'l'avocate était vain depuis le départ. t'auras essayé lya, mais t'auras échoué. lamentablement.
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 17/1/2018, 17:13
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 20/1/2018, 15:43
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petit ange aux ailes froissées, tu t'débats pour essayer d'voler lya. triste spectacle d'ailleurs que tu devrais t'épargner, à toi mais aussi aux autres. petit ange tombé dans les filets du diable bien trop tôt et qu'a jamais vraiment été capable de s'en défaire. la plupart du temps, tu fais comme si ce n'était qu'une gêne, le gravillon qui t'irrite la plante de pied dans ta chaussure, la tension dans les muscles de ton cou, la fatigue qui t'saisi en plein milieu d'la journée. et puis, y a des jours, comme celui-ci, où ça te terrifie, ça t'prend à la gorge et ça ne s'estompe pas. peur panique d'une éventualité qui pourrait très bien ne jamais se produire. ombres du passé qui ne cessent de tournoyer au-dessus de ta caboche percée. tu chasses les pensées orageuses de ta boîte crânienne lorsque l'avocate reporte son attention sur toi, te demandant si tu ne lui en veux pas de t'avoir entraînée dans un tel piège. lui en vouloir serait un sentiment bien trop fort et erroné pour une simple envie subite. tu pointes cependant l'échec qu'elle vient de subir devant ton refus de te prêter au jeu. t'étais bien partie pourtant princesse. mais il faut croire que les souvenirs d'un passé houleux sont bien plus puissants que ta simple volonté. je suis quelqu’un de têtue, l’échec n’est pas une possibilité pour moi. sa réflexion t'arrache un sourire. à ce petit jeu là, tu penses être au moins capable de tenir la distance pendant un bon moment. gamine bornée qui ne suit que son instinct. les subterfuges de la brune finiront peut-être par t'avoir à l'usure. t'as encore de la marge cependant. c'est pour cette raison que tu changes de sujet, te focalisant à présent sur ta fine victoire face aux boxeur qui pensait pouvoir te traiter comme une fille d'une banalité ennuyeuse. l'une de celles qui possèdent une fragilité qu'elles ne cherchent même pas à cacher. t'as l'air d'une enfant lya. même toi tu ne pourrais le nier. et pourtant, il faut toujours se méfier de l'eau qui dort. bien joué d’ailleurs. tu hausses les épaules en battant des cils. tu joues celle qui prend le compliment, comme si t'étais touchée. et puis, tu changes d'attitude en un battement de coeur. attends, tu doutais de mes capacités à m'sortir de ses griffes ? enfant faussement vexée, tu croises les bras sur ta poitrine. oh non, magalie voisin ne doutait pas de toi. elle a beau ne pas te connaître tant que ça, elle n'a pas pu passer à côté de tes subtilités oratoires. poupée errant dans les rues d'paname à observer les agissements du monde. c'est des autres dont elle se méfie l'avocate. tu l'sais, tu l'sens. intuition bien rarement trompeuse, princesse à l'esprit vif. tu finis pourtant par dire que l'expérience n'était pas plus mal, malgré que t'ais passé ton temps l'cul posé sur un banc au lieu de frapper dans c'foutu sac suspendu. tu poursuis sur le fait que tu ne mérites probablement pas le verre que l'avocate avait suggéré en récompense des efforts que tu fournirais. sauf que comme t'as rien foutu, il serait normal que tu n'ais pas accès à ce fameux verre. je pense qu’on mérite ce verre toutes les deux ! tes lèvres s'étirent en un mince sourire, gamine ravie de pouvoir passer un peu plus de temps avec la brune incendiaire. pourtant, jolie poupée, tu ne peux t'empêcher de mentionner les affaires que tu portes sur toi. achat effectué un peu plus tôt, pour une séance de sport que tu n'as pourtant pas suivi. la boutique reprendra les fringues sans problème je rendrais la tenue en revenant à la salle la prochaine fois. tu plisses les yeux lya. t'es pas sûre lya. parce qu'elle est fourbe, l'avocate. elle serait capable de ne pas faire ce qu'elle dit, juste pour tenter d'prouver qu'elle avait raison dès le départ. maître voisin n'est pas du genre à accepter un échec, elle te l'a dit, elle-même. il vaudrait peut-être mieux que ce soit moi qui la rapporte ... au moins, je serais sûre que ce sera fait. l'air innocent gravé sur ton visage de poupée. t'es p'tre qu'une enfant encore un peu trop rêveuse, tu n'es certainement pas naïve. c'est ça d'grandir trop vite. il t'arrive de jouer les idiotes, comme ça, pour déconner. mais ta capacité d'observation, ta mémoire photographique. c'est ça ton p'tit secret. t'as l'esprit vif, jolie poupée. conserve-le, ne le néglige jamais. je vois clair dans votre jeu maître voisin. et j'trouve ça très moche de mentir. ou tout du moins de déformer la vérité sur vos intentions. tu la taquines, tu la charries. tu uses de ta jeunesse pour que tes mots passent plus facilement, que ce ne soit pas mal pris, surtout. tu t'en voudrais princesse, de la mettre en rogne pour si peu. alors tu souris, dévoilant la blancheur de tes dents alignées. princesse innocente qui ne l'est pourtant pas tant que ça. direction le vestiaire à présent. quitter cette tenue qui ne te ressemble pas pour en enfiler une plus adaptée. tu retrouves le confort de ton jean troué fétiche. celui qu'tu pourrais porter en toute occasion, peu importe la saison. tu glisses tes pieds dans tes baskets compensées et tu t'sens comme revivre. jolie fleur plus à l'aise dans cet accoutrement. tu jettes un coup d'oeil à ton smartphone, histoire de, comme ça. tu ne t'attends pas spécialement à y trouver un appel en absence ou même un message. le monde sait qu'tu réponds quand t'en as envie. y a rien qui s'affiche de bien important sur l'écran d'ton mobile alors tu l'fourres dans ta poche et tu replaces ta housse de guitare sur ton épaule. le silence t'enveloppe, princesse. il vous enveloppe toutes les deux. l'avocate redevenue elle-même, cachant ses failles sous son tailleur. tu ne ressens pas le besoin de rompre cet instant avec des paroles vides de sens. tu ne ressens pas le besoin d'combler quoi qu'ce soit. y a pas besoin d'mots pour ça. deux âmes errantes, deux entités aux douleurs enfouies. chacun à sa façon d'gérer les choses. toi, tu t'balades bien souvent sur l'rebord du toit d'ces immeubles bien trop hauts d'la capitale. elle, elle frappe dans un sac. pensées envahissantes qui t'font dire que tu pourrais p'tre bien essayer autre chose plutôt que d'manquer de t'écraser sur l'bitume pour un seul faux pas. remarque, c'est peut-être ce que tu cherches à faire, au fond ? pensées obscurs qui ternissent ton regard. princesse sortie de son enfer par la voix d'l'avocate. tu veux boire quoi ? tu sors de ta léthargie, assise au comptoir du bar du coin. mouvements automatiques, t'as suivi. t'étais là tout en étant ailleurs. princesse qui s'met à réfléchir alors qu'elle sait très bien c'qu'elle va prendre. je vais prendre un whisky moi. tu arques un sourcil. t'as vraiment passé une journée d'merde, hein ? qu'tu lâches sans avoir une seule pointe de honte à lui parler comme si vous étiez potes depuis des lustres, comme si la différence d'âge qui vous sépare n'était que moindre. ce s'ra une bière pour moi. que tu poursuis, comme si t'avais rien dit avant. mais tu ne t'arrêtes pas là, ça non. ce serait trop simple lya. alors, c'était pour quoi tout ça, aujourd'hui ? que tu finis par lui demander, de but en blanc. joli cœur pas vraiment dupe. elle ne te dis pas tout, la brunette sauvage. tu l'sais, tu l'vois. tu doutes qu'elle te parle franchement. enfin, tu doutes surtout qu'elle te donne la véritable raison de toute cette mascarade. parce que, pour ce qui est de la franchise, tu ne trouveras probablement pas mieux.
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 26/1/2018, 21:42
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 28/1/2018, 19:33
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si tel avait été le cas je serais venue te secourir à l’instant même où il a ouvert la bouche. sourire en coin sur ton visage. tu l'sais lya. tu as assez longtemps observé l'avocate pour savoir que si elle avait douté un seul instant de ta capacité de langage, elle n'aurait même pas attendu une fraction de seconde avant de prendre les choses en main. d'ailleurs, en parlant de ça, le sujet de la tenue, qu'elle t'a acheté avant tout ça, revient sur le tapis. parce que toi, ça t'intéresse de savoir quel sort elle lui réserve. parce que l'avocate est fourbe. elle parle mais ne fait que ce qui lui chante. tu l'sais, tu l'as bien compris. gamine qui titille, gamine qui cherche, gamine qui pousse à la faute. cela dit, t'as une adversaire de taille en face de toi, tu en as pleinement conscience. la bataille des esprits. l'expérience des années écoulées contre la fraîcheur de ta petite vingtaine de bougies soufflées. moi ? je ne mens jamais olyana. un frisson court le long de ta colonne vertébrale lorsque tu entends ton prénom. prononcé entièrement. faut dire que ce n'est pas monnaie courante. y avait qu'ton paternel pour l'utiliser. depuis c'temps là, t'as opté pour ton surnom, même quand tu t'présentes. tu n'hésites d'ailleurs pas une seule seconde à reprendre tes interlocuteurs en général. mais là, c'est différent. tu n'le fais pas, comme si t'avais peur que la brune ne démasque ton trouble. mentir et déformer la vérité sont deux choses totalement différentes. que tu glisses de façon totalement innocente. fais moi confiance je sais très bien quoi faire de cette tenue. tes yeux se plissent princesse. tu ne la crois pas et pourtant, tu restes silencieuse. marque de cette confiance que tu lui accordes, un peu trop facilement. bien plus que tu n'en n'accordes d'ordinaire par ailleurs. pourquoi ? t'en as pas la moindre idée. comme si quelque chose te murmurait que tu étais en sécurité, que tu n'avais rien à craindre en sa compagnie.
le bar. le whisky qu'elle commande. tu supposes que sa journée a due être éprouvante. il n'est pas encore l'heure de commander une boisson aussi forte. quoi qu'il n'y ait pas vraiment d'heure légale ou même obligatoire. toi, tu t'contenteras d'une bière. ça t'suffira, poupée fauchée. tu cherches à glaner quelques informations, en passant. pas grand chose, juste de pouvoir mettre quelques mots sur une fin d'après-midi que tu classifierais d'étrange. de la boxe. pour toi. et puis quoi encore ? l'impression d'être tombée dans un guet-apens géant. en soit, ça t'dérange pas tant que ça. faut dire ce qui est, ça t'a bien occupé pendant un temps. enfant du pavé parisien, t'aurais p'tre préféré rester dans la rue à gratter les cordes de ta guitare sèche, calée entre tes jambes. une gamine de quinze ans. ça commence mal quand on parle des adolescents. parce que l'histoire qui va avec, quand ça doit finir dans l'cabinet d'un avocat, c'est pas très joli d'ordinaire. tu l'sais, t'en es la preuve vivante. je ne peux pas te raconter en détail ma nouvelle affaire, c’est un secret professionnel, mais pour faire court ? j’ai dû la faire pleurer toute la journée. tes lèvres se pincent et tes doigts se crispent sur le verre que le barman vient de poser devant toi. des souvenirs qui remontent à la surface. réminiscences que tu avais pourtant eu tant de mal à verrouiller dans une toute petite boite bien planquée au fin fond d'ton être. et t'as l'impression qu'ça gratte sous l'couvercle. t'as l'impression qu'la boite cherche à s'ouvrir pour t'éclater à la figure. faire pleurer une gosse ce n’est vraiment pas ma passion. tu pousses un long soupir avant qu'tes lèvres n'épousent le bord de ton verre. une longue gorgée plus tard, tu le reposes sur le comptoir et ton regard vient s'perdre tout au fond. la tentation de la petite boite qui gesticule à t'en donner des maux d'têtes ingérables. c'est pas l'moment princesse, faut qu'tu restes concentrée sur l'instant présent. ne pas te laisser emporter par un passé enterré. c'qui compte, c'est là, maintenant. bref. je préfère faire pleurer les hommes. la remarque de la brune te tire de tes rêveries fugaces et t'arrache un sourire. rire, même, que t'étouffes sans trop de mal. c'est plus difficile de faire pleurer un homme. donc quand ça arrive, pour les bonnes raisons, ce doit être assez ... jouissif ? que tu demandes, pas très certaine du mot que tu viens d'employer. toi, t'es pas du genre à vouloir faire pleurer qui que ce soit. rayon de soleil ambulant, permanent. si tu pouvais gommer toute la misère du monde par un simple sourire, tu seras la poupée la plus heureuse de la planète. tu veux m’expliquer ce qu’il s’est passé à la salle ? la ténacité de l'avocate te troublera toujours. t'arques un sourcil de surprise, feignant de ne pas comprendre le sens de sa question. de quoi donc ? que tu t'empresses de demander. c'est clairement pas l'attitude d'une personne innocente que tu montres là. faut qu'tu te reprennes que qu'tu continues à garder cette maudite boite bien fermée. ah, ma non-participation à l'activité proposée ? question plus rhétorique qu'autre chose mais tu sentais néanmoins qu'il fallait que tu la poses. j'dirais que ça n'm'a tout simplement pas emballée. que tu termines en haussant les épaules de manière totalement nonchalante avant de prendre une nouvelle gorgée de ta boisson commandée.
Magalie Voisin
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 31/1/2018, 21:36
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 2/2/2018, 15:09
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au fond, tu te dis que les confidences de l'avocate ne sont pas si anodines que ça. il doit y avoir quelque chose derrière ce dossier, derrière cette gamine de quinze piges qu'a passé son après-midi à pleurer dans son bureau. t'en es persuadée. et pourtant, tu ne peux rien affirmer. parce qu'elle la joue fine, l'avocate. à piquer ta curiosité tout en ne pouvant en dire d'avantage. secret professionnel oblige. c'est pas très sport tout ça. un tas de questions viennent se bousculer dans ta caboche lya. tu cherches à comprendre pourquoi elle t'a parlé d'cette gamine. et tu sais qu'tes interrogations sont vouées à rester sans réponses. et ça, ça t'plait pas lya. t'as besoin d'comprendre. curiosité insatiable. tu fronces les sourcils, les mots qui t'brûlent les lèvres. il faut pourtant qu'tu les retiennes. tu sais qu'elle doit protéger sa cliente et ne pas dévoiler les raisons qui l'ont poussé à la faire pleurer. mais merde. elle n'a pas le droit de jouer ainsi avec toi, la brune. jeu probablement involontaire. quoi qu'il t'arrive même de douter de ça. tu n’imagines pas à quel point. c’est un plaisir de voir le sexe fort pleurer comme une petite fille. un sourire arraché, comme ça, à la volée. bien plus à l'aise à l'idée de fuir les larmes, tu ne t'amuses pas à les faire couler. tu blesses avec tes phrasés assassins, tu viens titiller la sensibilité des êtres humains quand tu juges que la situation le nécessite. mais en aucun cas tu ne vas jusqu'au bout. tu préfères amplement tourner les talons et laisser ton adversaire cogiter. tu trouves plus plaisant de laisser les gens se torturer l'esprit pour savoir où leurs erreurs se situent. réfléchir à deux fois à leur comportement, leurs actes, leurs paroles. c'est plus agréable de les voir user de leurs méninges que de succomber à la paraisse de quelques perles salées dévalant la pente raide de leurs joues teintées de rose. poupée ramenée à la réalité de l'instant présent par la voix de la brune qui s'élève à nouveau pour te d'mander pourquoi t'as pas voulu y mettre du tien, lors de la séance proposée. tu fais comme si t'avais rien compris, comme si c'était pas grand chose. ça ressemble pourtant à une affaire d'état dans ta boite crânienne. tourments venus d'un passé qu'tu tentes d'oublier depuis si longtemps. parce que tu t'rappelles de la violence des coups. mais surtout d'la douleur. tout ça parce que tu avais oublié de sortir les petites cuillères en mettant la table pour le dîner. image gravée en toi qui semble vouloir te bousiller la rétine. gorgée de bière qui semble emporté cette mince anecdote au passage. si tu le dis. enfin si t’as besoin d’en parler. t'agites ta main, comme si ce n'était rien. pas grand chose. une simple broutille. c'est pas très intéressant d'parler de rien. ça fait perdre du temps pour pas grand chose au final. on est facilement déçu. qu'tu souffles tout en haussant les épaules. poupée blasée par le temps qui s'écoule, l'oubliant parfois au passage. gamine placée en dehors du temps qui va et vient comme bon lui semble. rayon d'soleil au beau milieu d'la grisaille parisienne. tu perds de ton éclat pourtant, quand tu t'retrouves face à l'avocate. la désagréable impression d'être passée aux rayons x à chaque fois qu'elle pose ses iris sur toi. gêne occasionnée qui finira bien par passer. t'essaies pourtant de t'donner une contenance, un brin de quelque chose qui ne trahisse pas tant que ça ton trouble. même si tu penses que t'es déjà foutue à l'heure qu'il est. magalie, elle doit au moins être aussi douée que toi dans la déduction, si ce n'est même encore plus. rapport à l'âge certainement. d’ailleurs puisqu’on parle de lionel … je veux dire comment va ton petit con de frère ? t'arques un sourcil, à nouveau surprise par sa question. le sujet de lionel n'a pourtant pas encore été abordé. t'sais que c'est pas le grand amour entre eux. ça n'a rien d'étonnant par ailleurs. deux fortes têtes, c'est jamais bon. c'est un bon gars tu sais. toujours prendre la défense de ton aîné. il est tout ce qu'il te reste, tu te dois de l'protéger, bien que ce ne soit pas ton rôle. faire les mauvais choix ou ne pas avoir la bonne façon de réagir, c'est sa façon de s'protéger. c'est pas qu'un p'tit con. sourire en coin qui déforme tes lippes. sans lui, tu n'serais probablement plus d'ce monde depuis bien longtemps. parce qu'il n'y a que lui pour t'empêcher de t'laisser tenter par le vide, le néant. élément indispensable dans ta vie bousillée. pourquoi tu m'as parlé d'ta cliente ? détourner l'attention, toujours. changer de sujet, constamment. et cette question qui te brûle les lèvres depuis que l'avocate a évoqué son affaire de la journée. pourquoi elle t'en parle, à toi ?
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 6/2/2018, 16:05
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 6/2/2018, 20:20
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ça t'fait toujours du bien de parler d'ton frère. échappatoire légère. tu te focalises sur autre chose que sur les questions que tu dois éviter. toujours prête à défendre ton aîné, quoi qu'il arrive. ne jamais tenir sa réputation devant toi, tu pourrais sortir les griffes bien facilement. tu crois que je le vois seulement comme un petit con ? tu hausses les épaules, parce qu'après tout, c'est bien trop souvent c'qu'on pense de lui. tu serais pas la première et certainement pas la dernière. que tu soupires. t'as bien trop souvent l'impression qu'ton frangin n'est rien d'autre qu'un gamin incompris. paraît qu'ça fait tâche d'être en marge de la société, de n'pas se conformer aux règles pré-établies. je t’assure que si ça avait été le cas je le laisserais dans sa merde. clairement, c'est une bonne réponse. en même temps, tu te doutes que l'avocate serait du genre à l'envoyer chier sans aucun problème. elle et sa grande gueule. elle et son caractère de merde. je l’aime bien ton grand frère, il ne faut juste pas lui dire. tu ris lya. parce que tu trouves ça adorable de la part de la brune. cette confidence qui n'en n'a pourtant pas l'air. muette comme une carpe. que tu réponds en montrant tes dents, tes lèvres étirées en un immense sourire. et puis, ta main vient sceller tes lèves d'une clé imaginaire que tu jettes par dessus ton épaule. gestes enfantins qu'tu persistes à vouloir garder. comme si ça pouvait te raccrocher à cette réalité fictive qu't'aurais voulu grandir comme tout l'monde. tu lui demandes pourquoi elle a évoqué sa cliente. parce que tu te doutais que ce n'était pas de manière innocente. et te voilà ramenée à la poupée qu'a grandi trop vite, qui comprend un peu trop d'choses sans vraiment le vouloir. esprit bien trop vif pour une gamine de vingt piges. et tu sens bien qu'ta question pose un soucis. parce que tu vas la faire parler d'une affaire en court et qu'elle est tenue par le secret professionnel. t'aurais p'tre bien dû la retenir ta question. mais c'était plus fort que toi. brûlure sur tes lèvres légèrement gercées. elle m’a fait penser à toi. t'arques un sourcil, le regard rempli d'incompréhension. ça faisait une heure ou deux qu’elle était dans mon bureau et j’essayais de la faire tenir le coup avec ma douceur naturelle. nouveau rire que tu ne cherches pas à retenir. parce que l'avocate est loin d'être d'une douceur extravagante. c'est même plutôt le contraire. quoi que tu la trouves particulièrement tendre aujourd'hui. ouais, j'vois tout à fait le genre. que t'arrives à glisser entre deux éclats de rire. quoi que, tu dis ça mais t'as jamais vraiment eu affaire à elle quand elle endosse le masque de l'avocate. tu sais qu'elle n'a rien de tendre, la femme au cœur de glace. mais tu sais aussi qu'y a bien des cas qui doivent la toucher plus que d'autres. elle se doit d'être plus ou moins impartiale tout en défendant la cause de son client. mais même si elle est faite de marbre, elle ne peut pas rester émotionnellement fermée en permanence. elle m’a traité de connasse sans cœur. nouvel éclat de rire suivit d'une grimace de ta panoplie. aïe ... ah oui, quand même. elle doit bien en entendre des vertes et des pas mûres. ce ne doit pas être la première fois qu'on l'insulte de la sorte. enfin, c'est ce que tu supposes. les avocats, de manière générale, sont de très bons défouloirs. elle ne doit pas faire exception. je ne sais pas pourquoi mais sa répartie m’a fait penser à toi. tu t'sens flattée poupée. tes joues rosissent légèrement et tu prends une nouvelle gorgée de cette bière que t'avais délaissé le temps qu'l'avocate raconte son bout d'histoire. ravie qu'tu penses à moi quand on t'insulte. qu'tu balances après avoir reposé ton verre sur le comptoir. quoi que j'me souviens pas de l'avoir déjà fait ... qu'tu poursuis en l'interrogeant du regard, brièvement. ce qui m'amène donc à penser qu'y a pas que ça. conclusion somme toute logique quand on a un brin de jugeote. mais y a le secret professionnel et donc, je ne saurais jamais la véritable cause de ses pensées qui m'étaient dédiées. que tu soupires, portant une fois de plus le verre à tes lippes. psychologie inversée.
Magalie Voisin
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 25/2/2018, 16:57
Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya 7/3/2018, 19:15
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tu pourrais parler d'ton frère pendant des heures, évoquer sa complexité, le rendre tellement plus simple aux yeux du monde. frangin inaccessible qui s'cache derrière des tonnes de barrières, qui cachent encore quelques murs au sommet desquels on peut trouver des fils barbelés. y a qu'toi pour embellir son âme bousillée avec tant d'ferveur. tu l'idolâtres ton aîné, tout comme il le place constamment sur un piédestal. il est toujours difficile de voir derrière une carapace comme celle de ton frère donc j’imagine que ce n’est pas étonnant qu’il soit jugé si durement. tu hausses les épaules, soupir au bord des lippes. ouais enfin, si l'monde passait plus de temps à s'occuper d'son cul qu'à essayer de déchiffrer ceux qui l'entoure, ce serait pas plus mal. p'tre que mon frère pourrait enfin respirer. non pas qu'il soit à l'agonie et qu'le jugement des autres soit un grand frein pour lui, disons que c'est plutôt toi qui respirerais mieux si tu savais qu'on lui lâchait enfin les basques. petite sœur un peu trop protectrice avec son aîné, qu'agit dans l'ombre en passant ton temps à l'envoyer chier de face. l'amour vache d'un frère et d'une sœur qui n'ont pas le cran de s'dire qu'ils s'aiment. tu l'vénères presque ton frangin, t'as les yeux qui brillent quand tu parles de lui. c'est toute ta vie, t'as plus qu'lui au fond. alors tu n'trouves pas vraiment d'autre réaction plus appropriée que le rire lorsque l'avocate te confie apprécier lionel. tu dis qu'tu seras muette, enchaînant avec un geste enfantin pour sceller ce pacte de non divulgation des informations qu'elle te donne. jolie poupée bien facile à manier en apparence qui pourtant refuse de trahir ses promesses. tu devrais pourtant des fois, ça t'simplifierait la vie. quoi qu'avec magalie, tu ne ressens jamais le besoin d'épiloguer, tu fonces tête baissée, comme si tu savais qu'elle serait toujours là pour couvrir tes arrières. bien qu't'en ais clairement pas besoin. ou plus depuis longtemps déjà. comme une porte de sortie cachée, une botte secrète que tu gardes précieusement rien qu'pour toi. son entêtement à vouloir qu'tu enfiles ces fichus gants d'boxe aujourd'hui, ça ne t'a pas laissé indifférente. t'es persuadée qu'ça cache quelque chose et t'es bien déterminée à découvrir de quoi il s'agit. alors tu poses des questions pas si anodines que ça même si tu sais qu't'obtiendras jamais les réponses tant convoitées. s'il y a bien une chose dont tu es certaine, c'est que l'avocate ne dévoile jamais la totalité de ses cartes. j’ai juste imaginé que tu aurais fait la même chose si tu avais été à sa place. tu fais mine de réfléchir un instant. ouais, possible, effectivement. que tu finis par répondre en haussant les épaules. poupée tendre qui sait se montrer dédaigneuse quand il le faut. cela dit, ta patience est bien grande alors tu considères le comportement de magalie bien acharné que ce que tu avais pu imaginer auparavant. parce qu'il en faut pour qu't'insultes le monde, tout particulièrement que une personne possède ta confiance. tu poursuis en en demandant s'il n'y avait pas autre chose de caché derrière toute cette mascarade. cependant, tu n'est pas dupe et tu sais qu'elle gardera les lippes closes. le secret professionnel l'obligeant à se taire coûte que coûte, même si elle avait voulu te révéler les grandes lignes de l'histoire de sa cliente, elle se serait retrouvée en tord et ce ne doit pas être dans ses habitudes. quel dommage. ce secret professionnel est vraiment une plaie. tu lèves les yeux au ciel, ton verre porté à nouveau à tes lèvres afin d'en boire la dernière gorgée. bon mademoiselle sevestre. quand pourrais-je tenter une seconde fois de te faire enfiler ses gants ? tu manques de d'étouffer avec le liquide qui tentait de descendre dans ta gorge. ta main plaquée contre ta bouche pour éviter de tout recracher sur le comptoir. tu tousses, le rose te montant au joue rapidement. une fois que t'as retrouvé l'usage de la parole, tu replaces un mèche de tes cheveux derrière ton oreille. t'as l'temps d'attendre magalie. j'suis pas faite pour ça. réponse simple mais qu'elle ne prendra probablement pas pour acquise. t'es une femme de verbe toi, pas capable d'utiliser tes poings. et tu ne comptes pas changer tes méthodes de si tôt. ou alors, j'le ferai quand tu m'auras dit la véritable raison d'tout ça. que tu conclus en croisant les bras sur ta poitrine. poupée têtue, on ne te refera pas.
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Sujet: Re: La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya
La dignité est dans la lutte, elle n'est pas dans l'issue du combat ♦ Lya