Théoxane Fournier eau de toilette JE RESSEMBLE À : esti ginzburg, la magnificence. CRÉDITS : ecstatic ruby (avatar) + moi (signature). | Sujet: THEOXANE + me and god we don't get along. 19/11/2014, 20:22 | |
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Théoxane Fournier featuring Esti Ginzburg
« Petite citation ici. »
NOM : fournier, patronyme reflétant une famille de classe moyenne tout ce qu'il y a de plus banal en somme. PRÉNOM : théoxane, un peu moins commun que le nom de famille, doux mélange entre théa et roxane. SURNOM : théo pour la plupart, c'est ce qui vient naturellement pour les plus fainéants. ÂGE : vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18/08/1990, paris. ORIGINES : de ce que tu en sais, tu n'as que des origines françaises. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, bien que tu trouves que les femmes sont davantage charmantes parfois. STATUT CIVIL : célibataire, davantage portée sur la famille et prise à plein temps. en clair, tu n'as pas le temps pour ça. ÉTUDES/MÉTIER : ici. PASSION(S) : ici. GROUPE : ici. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : ici.
CARACTÈRE : ici. TICS ET TOCS : ici.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? ici. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? ici. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? ici. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : ici. |
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Théoxane Fournier eau de toilette JE RESSEMBLE À : esti ginzburg, la magnificence. CRÉDITS : ecstatic ruby (avatar) + moi (signature). | Sujet: Re: THEOXANE + me and god we don't get along. 19/11/2014, 20:23 | |
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être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
PREMIERE PARTIE.Clara, Aujourd'hui j'ai vingt-cinq ans, presque prête à passer dans la cour des grands. Mais je n'ai pas pour projet de souffler des bougies ni de me régaler avec un gâteau à la crème comme l'un de ceux que ta mère prenait toujours plaisir à faire. Je préfère t'écrire, parce qu'il n'y a là rien à fêter. C'est la première fois depuis que tu n'es plus là. J'ai horreur de compter les jours tu sais, mais comment oublier cette date, dis-moi ? J'ai la sensation que mon esprit est devenu un calendrier, strié de chiffres et de regrets. Aujourd'hui, il n'y aura personne chez moi, et l'année prochaine non plus. J'aurais la si désagréable impression de célébrer ton départ, mon ventre se tord à cette seule pensée. J'ai encore mal tu sais. On dit que le simple fait de coucher quelques mots sur du papier est une cure, j'y crois peut-être trop naïvement. Ma famille est mon trésor le plus précieux, mes soeurs sont ma plus grande richesse. C'est ta sagesse qui m'a fait comprendre ça, toutes ces fois où survenaient les inévitables disputes fraternelle. Aujourd'hui c'est vrai, à défaut de parvenir à oublier les noirs souvenirs qui enveloppent encore ton départ, j'ai le plus beau des remèdes à mes côtés. Tu vois, tu manques à ma vie. T'es toujours là pourtant. Dans un peu de ce que je suis. Parce que tu l'as marquée cette vie. De mille-et-unes couleurs, de mille-et-uns souvenirs impérissables. Ça peut sembler presque trop dramatique. Tu rirais sûrement de moi, toi qui m'a toujours dit que le théâtre était fait pour moi. J'en fais toujours trop. Et probablement que je ne devrais pas me plonger délibérément dans le chagrin, parce que "la vie est bien trop courte pour la passer à être triste". Je peux entendre ces mots comme si tu étais en train de me les dire. De me les hurler, même. Tu détestes ça, j'en suis persuadée. C'est l'une des raisons pour lesquelles je me libère de tous ces maux une bonne fois pour toutes les autres. Ce n'est pas un au revoir ni une quelconque autre sorte d'adieu, c'est la promesse que je te fais. Celle de ne jamais oublier d'aimer la vie pour toi, Clara. Et je l'aime comme je t'aime. (lettre déposée sur la tombe de clara le 30 décembre 2014)DEUXIEME PARTIE.Avec un enthousiasme non dissimulé, tu ouvres grand la porte de ton appartement. Un sourire étire immédiatement tes lèvres à la vue d'Enora, sourire qui perd très rapidement de son éclat lorsque tu aperçois cet espèce de sac à ses pieds. Du regard, tu interroges la blondinette qui reste néanmoins muette. Après quelques secondes d'attente, tu te décides finalement à la questionner de façon plus directe. « Qu'est-ce que c'est ? » Comme si elle n'était pas au courant de la présence de ce fameux sac, ta cadette jette un rapide coup d'oeil un peu hasardeux au sol. « Oh, ça ! C'est ma valise. Enfin... un semblant de valise. Disons que j'y ai fourré le strict nécessaire. » Elle marque une pause, le temps de t'adresser un sourire angélique, puis poursuit. « C'est vrai, ça a l'air plutôt énorme, mais je t'assures que je me suis contentée de ne prendre que le minimum vital. » Tu t'appuies légèrement contre la porte, comme si tu craignais de t'évanouir de surprise. Avec Enora, tu devais t'attendre à tout, absolument tout. Et si tu était certaine d'une chose, c'était que sa présence ici n'avait rien d'une visite de courtoisie. « D'accord... » Tu croises machinalement les bras, essayant de masquer cet air soucieux qui vient légèrement déformer tes traits. « Mais pourquoi est-ce que tu as amené ta valise ici ? » « Parce que je viens m'installer chez toi. » Son ton est neutre, sans fioriture, tant et si bien que tu as à peine eu le loisir de penser qu'elle te faisait une mauvaise blague. Sous le coup de la surprise, tu restes plantée là, sans piper mot. « Ici ? Dans ce minuscule trois pièces ? » Pour toute réponse, elle hausse simplement les épaules. « Papa et maman sont au courant ? » Le petit sourire narquois qui s'était jusqu'alors dessiné sur ses lèvres se transforme en un rictus, traduisant ainsi l'embarras d'Enora. « Oui. » Elle hésite un instant, puis reprend. « Enfin... pas vraiment. » A dire vrai, ce n'était pas franchement la réponse que tu attendais. Tu soupires distinctement alors que tu commences à perdre patience. « Bon, ils le sont, oui ou non ? » Ta cadette grimace à nouveau. « Ben ils sont au courant que je me sus barrée, mais ils ne savent pas que je suis ici. » Génial. Vraiment super. Enora avait le don de faire n'importe quoi et d'agir comme s'il s'agissait de quelque chose de totalement normal. Elle aurait pu t'annoncer qu'elle venait d'acheter une baguette fraiche qu'elle n'aurait pas employé un autre ton, cela ne faisait aucun doute. « T'as fugué ? » Le son de ta voix prend machinalement de l'ampleur sans même que tu ne t'en aperçoive. De son côté, ta soeur se met à s'agiter telle une marionnette de cirque. « J'te jure que non, c'est pas ma faute cette fois ! » Ton regard ne décolle pas du sien. Tu restes sceptique et elle s'en doute. Aussi, elle ne tarde pas à reprendre la parole de manière à s'expliquer. « C'est eux qui m'ont fichue à la porte. » Les quelques secondes qui suivent te paraissent anormalement longue, un lourd silence ayant pris soin de ponctuer la déclaration de ta cadette. Finalement, c'est toi qui ré-ouvre la discussion. « Ils t'ont mise à la porte ? » A cet instant précis, tu n'es plus vraiment sûre d'avoir compris ce qu'elle vient de te dire tant cela te parait improbable. Pourtant, elle hoche positivement la tête, geste à la suite duquel tu ne peux t'empêcher de te questionner sur la raison de cette fâcheuse situation. Tu connais bien tes parents. Adeptes de la seconde chance, ce sont deux personnes réfléchies et pas rancunières pour un sou. Ce dont tu es certaine, c'est qu'ils n'auraient jamais agi de cette façon à moins qu'Enora ait fait quelque chose d'extrêmement grave. Ta soeur, tu la connais tout aussi bien, si ce n'est plus. Elle est aussi rebelle qu'impulsive. Alors évidemment, tu aimerais qu'elle t'explique plus en détails le pourquoi du comment. Néanmoins, tu gardes tes interrogations pour toi. Pour le moment du moins. Tu ne souhaites pas braquer ta soeur qui devait déjà avoir quelques difficultés à supporter ce rejet, bien qu'elle n'en montre rien. Pour finir, tu lui adresses un sourire se voulant à la fois rassurant et compatissant, puis tu te rabats contre la porte afin de lui laisser de la place pour rentrer. La demoiselle ne se fait pas prier. « Je savais que je pouvais compter sur toi ! » Clara, Depuis quelques mois, je bats lamentablement de l'aile. Enora a pris racine dans mon pauvre petit appartement et n'est visiblement pas décidée à lever le petit doigt pour trouver un petit boulot pour les week-ends, ni même pour les vacances. Evidemment, mon salaire de serveuse ne suffit plus pour nous deux, d'autant qu'Enora n'a jamais été du genre économe. Et par chance (pour elle du moins), elle ne connaît que trop bien le code de ma carte bleue. Tu vas me prendre pour une folle, sans aucun doute. Tu te souviens probablement de cette fois où nous avions discuté toute la nuit sans interruption. Ça nous arrivait souvent, c'est vrai, mais jamais jusqu'à la nuit blanche. Cette fameuse fois pourtant, nous l'avons fait, plaisantant sur notre avenir, imaginant le pire comme le meilleur. Au son de la radio nous nous étions mêmes mises à danser, petit folie suite à laquelle nous nous étions promises de gagner notre vie au Moulin Rouge. De drôles de rêves de filles. Et bien, c'est désormais plus ou moins le cas pour moi. J'ai réussi à m'y faire embaucher uniquement pour les soirées, parfois les nuits. Mes vieux réflexes de jeune danseuse on presque immédiatement refait surface, et je crois que pour le moment, je me plais à faire ça. Il va sans dire que ce n'est pas évident tous les jours de combiner deux jobs et d'accumuler tant d'heures de travail, mais ça me permet de faire vivre Enora un peu plus confortablement. Elle ne m'en remercie pas davantage, c'est vrai, mais comment lui en vouloir ? Elle est jeune, elle compte sur moi. Et mes soeurs sont tout ce que j'ai. (lettre déposée sur la tombe de clara le 19 mars 2015)TROISIEME PARTIE.« Au bout de quelques minutes, il s'élança convulsivement vers la pièce d'argent, la saisit, et, se redressant, se mit à regarder au loin dans la plaine, jetant à la fois ses yeux vers tous les points de l'horizon, debout et frissonnant comme une bête fauve effarée qui cherche un asile. Il ne vit rien. » Après avoir lâché un très léger soupir, tu refermes le livre en ayant pris soin de mémoriser le numéro de la page pour la prochaine fois. Tu ne relèves pas immédiatement les yeux, les laissant au contraire s'attarder quelques instants sur la couverture de ce bouquin dont l'état traduisait sans équivoque la vieillesse. Lorsque tu relèves finalement les yeux, tu remarques que le détenu est allongé sur son lit, immobile. Tu ne saurais dire si son regard est perdu dans le vide ou s'il est au contraire occupé à observer les quelques fissures qui ornent le plafond à leur façon, défauts qu'il doit pourtant déjà connaître par coeur. Il est déjà tard, et la pénombre t'empêche de distinguer les traits du jeune homme avec précision. Pourtant, tu imagines sans trop de doutes que ta présence lui importe très peu, comme la plupart de ces gens enfermés ici, finalement. Machinalement, tu suis son regard pour poser le tien sur ce pauvre plafond malsain et triste. L'espace d'une seconde, tu as la sensation que ses failles s'immiscent en toi, et pour la première fois depuis que tu viens ici, tu te réjouis presque de devoir quitter les lieux. « Bonne soirée », tu finis par lâcher si bas que tu penses même qu'il ne t'a pas entendu. Tu aurais sûrement répété si tu ne l'avais pas vu, là, perdu quelque part totalement ailleurs. Il semble si loin de toi, si loin de cet endroit. Aussi, c'est dans un soupir que tu te décides à partir, sans un mot de plus. « S'il te plaît ? » Ça peut paraitre vain comme procédé. Beaucoup le pensent et beaucoup ont raison. Pour être honnête, la plupart des détenus de me portent aucune quelconque sorte d'attention. D'autres sont un peu plus réceptifs je crois. Il y en a même un qui semble apprécier tout particulièrement mes interventions. De temps à autres, il me demande de rester un peu plus longtemps, le temps d'un chapitre supplémentaire, privilège que je lui accorde quelques fois lorsque je n'ai plus d'autre prisonnier à aller visiter. (lettre déposée sur la tombe de clara le 1er juillet 2015)Pour la première fois depuis presque deux mois, il n'observe pas le plafond. C'est toi qu'il regarde avec un intérêt non dissimulé, comme s'il avait cessé de t'écouter, mais qu'il cherchait désormais à lire sur tes lèvres. Troublée, tu entreprends de reprendre ta lecture, mais tu mets quelques secondes à retrouver le bon passage.
de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas
PSEUDO/PRÉNOM : an(us)aëlle. ÂGE : celui d'être ta mère j'vais t'calmer direct. SEXE : bomb, sex bomb, youuuu're my sex bomb ! VILLE : la ville des rillettes. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : j'suis chez moi keskia, tu veux t'fighter ? IMPRESSIONS : il est perf. FRÉQUENCE DE CONNEXION : un petit peu tous les jours, j'suis un peu addict j'avoue. UN DERNIER MOT ? ici. - Code:
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[color=#D04040]● [/color][b]esti ginzburg[/b] aka [i]théoxane fournier[/i]. |
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Théoxane Fournier eau de toilette JE RESSEMBLE À : esti ginzburg, la magnificence. CRÉDITS : ecstatic ruby (avatar) + moi (signature). | Sujet: Re: THEOXANE + me and god we don't get along. 19/11/2014, 22:05 | |
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