Livie Maureau shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : Alexandra Daddario | Sujet: (M) DAVE FRANCO 13/1/2018, 01:48 | |
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JEREMY MAUREAU
featuring Dave Franco
NOM : Maureau, non négociable évidemment puisque c’est le frère de Livie. PRÉNOM : Jeremy mais il est totalement libre si vous voulez le changer. ÂGE : 28 ans ORIENTATION SEXUELLE : Au choix. STATUT CIVIL : Au choix. Mais si il est en couple c'est depuis peu et sa petite soeur n'est pas encore au courant. ÉTUDES/MÉTIER : Étant donné le fait que Livie et Jeremy sont partis durant quatre ans de Paris je l’imagine mal avec un métier fixe. Peut être serveur dans des restaurants ou dans des bars mais ce n’est pas une obligation c’est votre choix. GROUPE ET RANG : ici. AVATAR : Dave Franco. Totalement négociable.
les choses à savoir
L'histoire de Jeremy est assez libre mais étant donné qu'ils sont frères et soeurs il y a quelques petits points importants à respecter.
- Les enfants Maureau sont nés à Paris et y sont restés pratiquement toutes leurs vies. - Il a travaillé dans le restaurant familiale comme sa soeur durant son adolescence, à voir si il est resté ou non c'est votre choix. - Gabriel ( scénario) l'ex petit ami de Livie est son meilleur ami depuis l'enfance, ils ont toujours été inséparables. - Il y a quatre ans ils ont décidé (ou plutôt Jeremy a décidé) de partir de la capitale pour vivre un peu dans toutes la France. Ils sont revenus il y a seulement quelques mois. - Jeremy fait de la moto depuis son adolescence. Livie et lui ont eu le permis en même temps et ils n’ont jamais quitté leurs deux roues. - Il y a trois ans Jeremy est parti de la France pour passer une semaine en Angleterre pour le mariage de son meilleur ami, il ne l’a jamais avoué à Livie pour ne pas lui faire de mal. - Jeremy et Livie vivent ensemble dans un appartement assez grand pour les deux. Ils n’ont aucune envie de se séparer.
Caractère : J’imagine Jeremy avoir un certain caractère même si il est loin d’être méchant. Je l’imagine surtout avec le sourire en toute circonstance. Quelqu’un de doux au fond. Quelqu’un qui ressemble beaucoup à sa sœur.
le(s) petit(s) lien(s)
LIVIE MAUREAU Petite sœur Tu n’as qu’un frère toi Livie et Jeremy a été parfait avec toi. Si vous étiez comme chien et chat lorsque vous étiez deux gamins, très rapidement vous êtes devenus inséparables. Une relation fusionnelle parfaite. L’amour dans votre famille se voit à la lueur de joie au creux de vos prunelles respectives. Son sourire taquin frôle ses lèvres sans arrêt et la douceur de ton regard l’enveloppe à chaque fois qu’il se pose sur lui. Lorsqu’il avait dix huit ans et toi simplement seize vous êtes allés à une fête ensemble, alors qu’il était avec Gabriel et la petite amie de celui-ci il n’a pas fait attention à toi et tu as été agressée par un type saoul qui a profité de ta gentillesse. Heureusement il ne s’est rien passé ce soir là mais en partant en voiture avec votre père vous avez eu un accident tous les deux. La cicatrice qui barre ton visage rappel à ton frère qu’il n’a pas réussi à te protéger, depuis cette soirée là Jeremy est devenu plus protecteur que jamais avec toi. Tu es la voix de la sagesse dans sa tête. Il est le brin de folie dans la tienne. Vous êtes semblables mais aussi très différents et c’est grâce à ces différences que vous êtes si proches. Lorsque tu as rompu avec son meilleur ami il n’a pas pris parti il est resté totalement neutre. Il a été l’épaule sur laquelle tu as pleuré. Il t’a offert du réconfort mais il t’a aussi secoué lorsque tu plongeais dans les méandres de la déprime. C’est pour ça que vous êtes partis tous les deux de Paris pour vivre un petit « road trip » en France. Nouvelles villes, appartement pas toujours au norme, cuisines diverses et variés tu as apprécié ce temps passé loin de chez toi et de tes souvenirs de Gabriel. Jusqu’à ce qu’une histoire de harcèlement sexuelle éclate dans les cuisines de ton dernier restaurant, tu es resté silencieuse face à cette agression et tu as dit à Jeremy que tu voulais rentrer à Paris. Tu ne lui as pas avoué la vérité et vous êtes rentrés rapidement chez vous. Tu as commencé à travailler dans un restaurant qui n’était pas celui de ton père et c’est là que tu as découvert que Gabriel était revenu dans votre ville natale avec une femme. Pour la première fois en vingt-six ans tu t’es sentie trahie par ton propre frère, parce que lui, lui il savait que ton ancien amour n’était plus libre depuis longtemps. Même en voulant bien faire ton frère t’a blessée et tu as bien du mal à lui pardonner ce faux pas. - Extrait de ma fiche avec Jeremy c'est un peu long :
II. « Pourquoi je vis, pourquoi, je meurs? Pourquoi je ris, pourquoi je pleure ? Voici le S.O.S d'un terrien en détresse. J'ai jamais eu les pieds sur terre. J'aimerais mieux être un oiseau. J'suis mal dans ma peau. »
Première soirée, première fête, les premiers pas d’une adolescente insouciante dans la vie d’adulte. Tu ne joues pas les fières ce soir mais tu ne l’avoueras jamais. Jeremy vient régulièrement chez eux mais toi tu n’as encore jamais été invité jusqu’à ce soir. Enfant trop solitaire ou adolescente trop rêveuse, tu te sentais trop différente de tes pairs. Tu n’avais pas les mêmes ambitions, les mêmes envies, les mêmes besoins, le même style de vie. Toi ta vie elle était dans les cuisines du restaurant de tes parents. Toi ta vie elle était auprès de tes quelques amis. Toi ta vie elle n’était pas complète sans ta meilleure amie, celle qui connaît chaque recoin de ton cerveau sans que tu n’aies besoin de lui offrir tes pensées. Tu étais bien loin des fêtes. Tu étais bien loin de t’intéresser aux garçons, enfin pas tout à fait… Mais c’est une autre histoire ça. Pour l’instant tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre. Tu ne sais pas ce qu’il se fait et ce qu’il ne se fait pas dans ce genre de soirée. Tu ne veux pas te rendre ridicule mais tu n’as aucune envie de changer pour être accepté des autres. Alors tu avances, doucement, sur la corde raide et tu sens tes pieds déraper de temps en temps, mais tu essaies de te fondre dans la masse. Tu regardes le monde évolué autour de toi, tu admires les autres rire et boire de la bière comme si c’était de l’eau. Ils semblaient tous profiter de cette soirée, mais tu ne te sentais pas dans ton élément. Comme déconnecté des autres. Certains te pensent hautaine, condescendante, alors que tu es simplement trop naïve pour comprendre un concept aussi simple que cette soirée. Puis il est arrivé, il sentait la bière, il sentait la transpiration, il sentait la désolation et l’envie. Il t’a dit qu’il se sentait mal, qu’il avait besoin d’aide pour monter dans la chambre et en bonne âme tu l’as aidé. Tu es trop gentille n’est ce pas Livie ? Tu vas te rendre compte que parfois les gens en abusent. C’est la première fois que quelqu’un se sert de ta personnalité attachante pour te faire du mal. C’est la première fois que quelqu’un te fait du mal. « Papa... » Un grognement sourd se fait entendre dans la pièce d’à côté. Tu essaies de reprendre ton calme, tu essaies de ne pas affoler ton père, tu essaies de ne surtout pas pleurer. « Tu peux venir me chercher ? » Il ne répond même pas et tu entends la voiture partir à toute allure. Il ne raccroche pas mais tu ne parles pas. Tu restes dans ce silence pesant qu’un père doit interpréter de différentes manières. Puis il arrive et tu sors de la maison en courant, tu rentres dans la voiture sans un regard en arrière sur cette fête. « Où est Jeremy ? » Ton frère va s’en vouloir de ne pas avoir été là ce soir mais tu lui as dit de s’amuser. Tu lui as fait croire qu’il y avait des amis avec qui tu allais passer la soirée alors que c’était totalement faux, tu as dû échanger quatre mots avec deux filles de ta classe durant toute la soirée. « Il est parti avec Gabriel. Ils voulaient rester avec moi, mais il y avait Anna et je… » Et tu ne l’aimes pas. Anna c’est la petite amie de Gabriel. Et chaque fois que tu vois cette jolie blonde près de lui tu ressens la brûlure de la jalousie vriller ton estomac. Parce que Gabriel, tu l’aimes depuis que tu es gamine. Parce que lui il te voit comme la petite sœur de son meilleur ami. Parce que tu te sens idiote d’être ce cliché que l’on voit partout dans les livres et dans les films d’amour. Cette petite bécasse qui bave sur un garçon qui ne te voit même pas. Transparente à ses yeux comme aux yeux des autres. Trop banale pour intéresser un garçon. Trop naïve. Trop peureuse aussi. « Est-ce qu’il t’a… » Tu soupires doucement et tu secoues ta tête en essuyant quelques larmes qui coulent sur tes joues. « Non. Papa il ne m’a rien fait, je te jure. » Et tu ne mentais pas, il ne t’a pas touché, il a essayé, il t’a jeté sur ce lit, tu sens encore la douceur des vestes jetées au hasard sur ce lit, tu sens encore l’odeur de la bière qui titille tes narines, mais tu lui as mis un coup de pied sans savoir ce que tu faisais et il t’a lâché, le temps que tu t’enfermes dans une pièce vide, le temps que tu appelles ton père. Le temps que tu t’échappes enfin. Et tu te sens mal à l’aise parce que tu ne pensais pas qu’un jour, on abuserait de ta naïveté à ce point-là. Tu te sens bête de ne pas l'avoir vu venir. « Je voulais juste… Peu importe. Tu peux m’amener voir… PAPA ATTENTION !! » La voiture vrille sur elle-même, frappe violemment dans un arbre, tu n’entends que les battements de ton propre cœur, tu n’entends que le râle de ton père, tu n’entends que ton cri qui t’as réveillé toutes les nuits entières après ça. Puis le néant. Juste du blanc au-dessus de ta tête, juste le visage tiré par la fatigue de ta mère au-dessus de la tienne. Juste un bip sourd venant des machines près de toi. Et le vide que tu ressens en ne voyant pas ton père près de toi. « J’ai mal au visage… » Elle caresse ta joue et tu te crispes à ce moment-là. La douleur te foudroie les entrailles. « Mon bébé. » Les larmes de ta mère coulent sur toi et tu les ressens comme des brûlures d’acide sur ta peau d’enfant. Tu caresses sa joue et tu lui souris doucement, tu ne veux pas qu’elle pleure, tu vas bien. Mais lui ? « Papa va bien ? » Tu te retournes vers Jeremy parce que tu sais qu’il sera toujours honnête avec toi. Tu sais qu’il te dira la vérité même si elle fait mal. Même si elle est dure et sombre. « Ouai. Il est vivant Livie. » Tu soupires et tu t’endors enfin apaisé par les nouvelles. Ton père n’avait qu’une jambe cassée, il s’en remettra. Toi par contre, c’est différent. L’impact a été violent de ton côté, le pare-brise a explosé et un éclat de verre s’est logé près de ton œil. Une cicatrice s’est formée sur ton visage de poupée, partant du dessous de ton œil jusqu’au pli de ta bouche. Lorsque ton regard s’est posé sur celui-ci, tu as souri. « Je suis vivante, c’est le plus important. » Et tu le pensais parce que c’est ainsi que tu es jolie Livie, tu ne te laisses pas abattre par les obstacles, tu refuses de perdre ton sourire même si celui-ci déforme quelque peu l’harmonie de ton visage. Tu es rentré chez toi quelques jours après, tu n’avais pas envie d’attendre plus longtemps pour voir ton père. Il n’était pas chez toi, alors tu es allé jusqu’à sa cuisine, l’endroit où il se sent le plus à l’aise, là ou il va pour réfléchir. « Papa… » Il a sursauté en entendant ta voix et tu n’as pas compris pourquoi, tu n’as pas compris pourquoi il ne se retournait pas vers toi, pourquoi il n’est pas venu à l’hôpital. Tu admires son fauteuil roulant et la culpabilité fait battre ton cœur dans tes tympans. C’est de ta faute Livie. Entièrement de ta faute. « Je… Je ne peux pas te regarder Livie. S’il te plaît sors. » Ton cœur s’est consumé de chagrin, de douleur, tu es sortie en courant de la cuisine. Sans comprendre que ce n’était pas toi qu’il ne pouvait pas regarder, ce n’était pas ton visage qui le dégoûtait, mais la culpabilité qu’il ressentait en te regardant. Alors tu es allé la voir, tu es allé jusqu’à chez elle et tu t’es glissé avec précaution jusqu’à sa chambre. Et c’est là qu’enfin, tu t’es mise à pleurer. Comme une gamine de quinze ans qui perd la moitié de son visage. « Je suis un monstre Malia. Même mon père ne veut plus me voir. Je suis un putain de monstre. » Alors Amalia t’a prise dans ses bras et t’as serré aussi fort que possible et rien que cette simple accolade, tu as senti ton cœur se ressouder. Parce que votre amitié elle est aussi forte que ça, aussi brutale que ça, aussi importante que ça. Ça, iras-tu verras. Tu l’entends te murmurer que ça ira et tu la crois. Ça ira pour toi oui. Et juste après la violette, tu t’es fait tatouer cette phrase des misérables sur les côtes « Blessure au-dehors ; guérison au-dedans. » Pour ne jamais oublier cette soirée. Cette nuit. Ce coup du destin.
IV. Quelque chose vient de tomber, sur les lames de ton plancher. C'est toujours le même film qui passe. T'es toute seule au fond de l'espace, T'as personne devant. Faudrait que t'arrives à en parler au passé. Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça. Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée.
[…] Tu es resté assise sur le quai, tes larmes se mêlant avec la pluie. Tu étais incapable de marcher, de bouger, Malia avait emporté un morceau de toi, Gabriel avait pris le second. Tu te sentais vide. Fatiguée de continuer de construire un château qui finissait par s’envoler sous les rafales de vent. Tu es resté des heures dans cet état inconscient, dans cet état second. Jusqu’à ce que tu sentes un bras passer au-dessus de tes épaules et te serrer contre lui. « J’étais inquiet. Ça fait des heures que tu es là. » Tu enfouis ton nez dans son torse et tu profites de la chaleur, du réconfort qu’il t’offre en te serrant ainsi. « Pardon. Je n’ai pas vu le temps passé. » Il frotte ton dos doucement et tu te rends compte à quel point tu avais besoin de ton frère à ce moment précis. À quel point il est important pour toi. À quel point tu l’aimes. Tu resserres tes poings sur son t-shirt quand tu entends son soupir, quand tu entends sa prochaine phrase. « J’ai appelé Gabriel, j’ai cru que tu étais avec lui. » Ce n’est pas étonnant. Si tu n’étais pas à la maison. Si tu n’étais pas avec Amalia. Tu étais avec lui. C’est là que tu te serais réfugié si vous étiez encore ensemble. Tu mordilles tes lèvres en pensant à lui, tu veux éviter de pleurer même si un sanglot s’accroche à ta gorge. « On a rompu cet après-midi. » Il hoche la tête et te serre encore plus fort, tu as l’impression d’être une poupée de porcelaine prête à te briser sous un coup de vent. « Il me l’a dit oui. Tu veux que j’aille le frapper ? » Tu rigoles doucement en imaginant ton frère frapper ton ex petit ami, son meilleur ami. Lui qui n’a jamais eu de problème avec votre relation tu ne l’imagines pas s’immiscer maintenant durant votre rupture. Tu finis enfin par exploser, lâcher toute ta tristesse sur ce pauvre t shirt qui ne t’avais rien fait. Tu lâches ton fardeau sur les épaules de ton grand frère et il l’accepte sans rien dire, sans même rechigner. Puis il se lève et te ramène dans ta voiture. Tu le laisses faire sans rien dire, tu le laisses t’emmener jusqu’au salon de tatouage et tu souris doucement. « Un autre tatouage Liv ? » . Il te connaît bien ton frère. Il sait qu’à chaque joie, à chaque peine, à chaque coup dur de la vie, tu l’inscris sur ta peau, pour ne jamais oublier cet instant. Tu hoches la tête, parce que tu sais exactement ce que tu veux faire. « Oui. Un autre tatouage. » Allongée sur cette table, l’aiguille se plantant dans ta nuque, tu serres la main de ton frère pour le remercier silencieusement de son soutien. « Je serais toujours là avec toi. » Et tu sais qu’il dit vrai. Que tu n’as peut-être plus Gabriel. Qu’Amalia construit sûrement une plus belle vie loin d’ici. Mais lui, lui, il sera toujours avec toi. Alors tu fais deux colombes s’envolant chacune de son côté. Une pour Gabriel. Une pour Amalia. Et tu laisses Jeremy te poser un peu de baume sur tes blessures. Tu as attendu quelques jours avant de dire la vérité à ta meilleure amie. Avant de lui parler de ta rupture. « Gabriel et moi on a rompu. » Ça ne faisait pas moins mal des jours plus tard. Tu avais toujours son odeur dans tes narines, tu avais toujours la douceur de sa peau sous tes doigts, tu avais toujours le goût de ses lèvres sur les tiennes. Et ton cœur pleurait toujours autant, mais tu ne pouvais pas lui mentir plus longtemps. Tu ne lui as pas laissé le temps de dire quoi que ce soit que tu as enchaîné. « Tu as promis de ne jamais revenir Malia. Jamais. » Tu t’es mise à pleurer au téléphone. Tu t’es promis qu’elles étaient les dernières que tu laissais couler pour lui. « Ça ira…. Tu verras… Ça ira. » Et cette fois c’est toi qui lui as dit ça. Qui lui a promis que ça irait pour elle. Pour toi. Pour vous deux. Tu avais besoin de ça, tu avais juste besoin d'y croire.
V. Pour avoir si souvent dormi avec ma solitude je m'en suis fait presqu'une amie. Une douce habitude elle ne me quitte pas d'un pas. Fidèle comme une ombre elle m'a suivi ça et là aux quatre coins du monde.
Tes pieds se balancent dans le vide, battent le tempo de la musique qui passe en boucle dans ta cuisine. Tu es assise sur le plan de travail, tes phalanges retiennent celui-ci comme s'il allait se briser sous ton poids. Tu entends encore son rire au creux de tes tympans. Tu entends encore ses paroles acerbes. Tu entends encore ses accusations. Le doute s’est installé au fond de ton cœur et tu n’arrives pas à le déloger. Tu as envie de l’appeler pour connaître l’histoire. Tu as envie de savoir si ce qu’elle a dit est vrai, mais tu n’oses pas faire son numéro. Tu as peur de déchirer ton cœur en deux pour de bons. Tu as peur de t’écrouler face au poids de la vérité. Tu es lâche Livie. Plus lâche encore que ce que tu avais imaginé jusqu’à présent. Lorsque les doubles portes s’ouvrent tu t’entends soupirer. Tu relèves la tête vers ton frère et tu sens tes doigts se crisper encore plus sur l’inox. « Tu es là pour me faire la morale. » Tu ne lui fais même pas l’audace de lui poser la question, tu lui offres une affirmation déjà toute faite. Tu sais qu’il est venu pour te faire la morale. Tu en aurais sûrement fait autant si les rôles avaient été inversés. Tu en as déjà fait autant par le passé. Alors tu le laisses s’approcher sans bouger. Tu le laisses secouer la tête. Et tu le laisses s’asseoir près de toi. « Une gifle Livie ? » Ta poitrine se dégonfle totalement en entendant ce mot. Tu l’entends encore ce bruit, il vrille encore au creux de ta tête.Tu n’avais encore jamais levé la main sur quelqu’un. Tu n’avais encore jamais été violente. Mais ses propos, revoir son visage après toutes ses années, tu ne pouvais pas le supporter. Alors ta main est partie toute seule. « Je sais. » Tu restes silencieuse un instant et tu entends tes ongles grincer sur le plan de travail avant que tu lui poses les questions qui te titillent la boite crânienne. « Est-ce que c’est vrai ? Est-ce qu’il s’est comporté en salaud avec elle ? » Gabriel. Encore et toujours lui. Tu as eu la visite d’Anna. Cette femme tu ne l’avais pas vu depuis des années et voilà qu’elle arrivait dans ton restaurant en rigolant de votre soudaine rupture. Manquant cruellement de compassion. Alors que toi tu en avais eu pour elle. Tu étais venue la voir après sa rupture. Tu t’étais excusée. Alors qu’au fond tu n’étais pas responsable de leur rupture, mais toi tu te sentais responsable du désintérêt de Gabriel. Tu t’étais sentie responsable de son cœur brisé. Et tu t’étais pris une claque monumentale, que tu méritais sûrement. « Est-ce qu’elle était enceinte Jeremy ? » Tu murmures ça doucement. Les yeux baissés sur tes chaussures. Elle t’a dit qu’elle était enceinte de lui et tu l’as cru. Tu as cru qu’il le savait et qu’il n’avait pas voulu donner suite pour ne pas te rendre malheureuse. Tu n’aurais pas supporté qu’il quitte la mère de son enfant et tu le sais. Tu n’es pas une briseuse de ménage toi, non toi tu es juste trop douce pour ce monde. « Oui. Il s’est comporté en salaud avec elle, Livie et tu le sais. Mais non elle n’était pas enceinte. » Tu le sais qu’il l’a quitté comme ça, sans aucune explication. Tu étais furieuse contre lui d’ailleurs. C’était une de vos premières disputes, mais tu soupires de soulagement de savoir qu’il n’y a jamais eu de bébé. Tu sais que Jeremy est resté en contact avec elle durant toutes ses années alors tu te sens moins triste de ses paroles blessantes. Tu te sens toujours aussi coupable pour cette gifle néanmoins. « Il t’aimait de tout son cœur, il n’aurait pas couché avec elle quand tu as rompu avec lui Liv. » Tu mordilles tes lèvres doucement en l’entendant dire ça. Tu n’en as pas parlé, mais effectivement voilà pourquoi tu n’as pas pu garder ton calme. Elle t’a dit que la nuit avant de partir pour Londres, Gabriel était venu chez elle pour coucher avec elle. Et ton cœur est trop fragile pour entendre ce genre de chose. Ton cœur ne supporterait pas de savoir ça. Même si vous n’étiez plus ensemble ça serait une tromperie que tu sentirais jusqu’au fond de ton âme. « Il l’aimait aussi… » Tu sens les doigts de ton frère t’obligeaient à lui faire face et tu le laisses faire. « Oui. Comme un adolescent idiot. Mais toi ? Toi, tu étais bien plus que ça et tu le sais. » Tu le sais bien sûr. Votre relation était plus forte que tous. Et tu regrettes encore ta décision, chaque jour de plus en plus. Jeremy touche du bout des doigts ton tatouage et tu te crispes encore plus sous ses doigts. Ça fait vibrer ton cœur encore plus fort, parce que Gabriel était le seul à faire ça. « Ce tatouage, il voulait bien dire quelque chose non ? » Tu secoues la tête en ravalant la boule au fond de ta gorge. Tu t’es promis de ne plus pleurer. Tu dois remonter la pente.« Il ne veut plus dire grand-chose désormais. » Parce qu’aujourd’hui vous n’êtes plus ensemble. Parce qu’aujourd’hui vous n’avez plus de contact. Parce que tu ne sais pas ce qu’il fait. Tu sais qu’il va bien. Tu sais qu’il est heureux dans son travail mais tu ne veux pas en savoir d’avantage, tu l’as fait promettre à ton frère. « Pourquoi tu ne le retires pas alors ? » Ton cœur se déchire encore plus en entendant ça. Tu secoues simplement la tête. Tu ne peux pas le faire retirer. Jamais. Il fait partis de toi autant que Gabriel. Autant que votre histoire. Tu regardes Jeremy sauter à pieds joint sur le sol. « Tu peux préparer un sac ? On s’en va. » Tu fronces les sourcils, tu ne peux pas partir maintenant tu as du travail qui t’attends dans quelques heures. Tu n’as pas le temps de partir, tu as juste besoin de travailler. Tu as juste besoin de te concentrer sur ta cuisine pour l’oublier et te réparer. « Ou ça ? » Tu restes assise, pas vraiment prête à partir. Tu n’as pas envie de sortir maintenant. Tu as juste envie d’être seule. « Loin d’ici. Très loin d’ici. » Il te tire de ton perchoir et tu résistes tu sens que sous ses doigts tu deviens de plus en plus crispé. « Mais le restaurant ? Papa ? Maman ? » Il rigole en entendant tes paroles et il te soulève du plan de travail, te transportant comme un sac à patates jusqu’à la voiture. « Ils vivent très bien. Papa a engagé un nouveau chef. Tu as besoin de partir. Tu as besoin de changer d’air et de voler de tes propres ailes. » Tu grognes de dépit en essayant de te défaire de sa poigne alors qu’il te jette sur la banquette arrière. Mais il te balance une répartie dans le visage que tu ne peux contrer. « Tu as besoin de l’oublier. » Tu soupires parce qu’il a bien compris que tu t’es fait des illusions, tu as cru qu’il t’amenait à Londres pour le voir. « Et elle a besoin de se construire seule. » Tu soupires une nouvelle fois parce que tu voulais partir voir Amalia, mais oui, elle a besoin de se reconstruire seule. Elle a besoin de temps pour tenir debout toute seule. Elle n’a pas besoin de toi. Vous vous reverrez bientôt, tu le sais. Alors tu croises les bras sous ta poitrine et tu le regardes dépiter. « Première destination ? » Il pointe son doigt sur n’importe quelle partie de la France. Et il tombe sur une ville au hasard. « Nice ? » Tu hausses les épaules. Pourquoi pas finalement. Pourquoi pas recommencer ailleurs. Pourquoi pas voyager un peu dans la France. Pourquoi pas te reconstruire avec lui. Et c’est ce que vous avez fait durant quatre ans. Toutes les villes de France y sont passées. Certaines, tu y es resté longtemps. D’autres tu as disparues au bout de quelques mois. Tu as travaillé dans différents restaurants, louant des petits appartements pas toujours clean et tu as fait la tournée des bars, restaurants, routier avec ton frère. Vous vous êtes rapprochés et c’est sûrement grâce à lui que tu as pu rafistoler ton cœur et passer un peu à autre chose. De nouveaux amants. De nouveaux « amis » mais jamais aucun n’est rentré dans ton cœur comme lui. Il reste gravé à jamais dans ton cœur, sur ton âme et sur ta peau.
VI. Vite, je tombe Est-ce que tu seras en bas ? Est-ce que tu m'attendras pour m'emmener là où je n' sais pas, pour me ramener vers toi ? Alors, vite, je tombe comme un pantin sans fil notre histoire qui défile. Je cherche ta main dans les nuages pour pas tourner la page.
[…] Ton frère. Il faut que tu voies ton frère maintenant. Tu te déplaces jusqu’à la sortie jusqu’à ce que tu sentes ses doigts se refermer sur ta main. Il frôle du bout des doigts la cicatrice qui barre ton visage et tu sens tes yeux s’humidifier. Non pas cette caresse. Tu n’as jamais laissé aucun autre homme te toucher à cet endroit. Jamais. « Je suis content de te savoir ici Livie. » Tu ne réponds pas et tu te détaches de lui sans rien dire. Tu ne voulais pas de ça. Tu n’avais pas besoin de ça. Pas maintenant que tu allais mieux. Tu aurais pu partir de ce restaurant et ne jamais revenir. Mais tu es bien plus forte que ça au fond Livie. Alors tu es allée signer ton contrat et comme un fantôme tu t’es dirigée jusqu’à l’appartement que tu partages avec ton frère désormais. Et lorsqu’il te voit arrivée il sait. Il sait ce que tu as vu, qui tu as vu. Parce que Jeremy est resté en contact avec Gabriel durant toutes ses années il est au courant de tout et ça tu l’as bien compris. « Tu le savais ? » Il reste silencieux et tu sens tes nerfs s’échauffaient un peu. Il n’y qu’avec ton frère que tu peux t’énerver, il n’y a qu’avec lui que tu peux perdre ton sang-froid de temps en temps. « Tu savais que Gabriel était marié ? » Il hoche la tête doucement et tu le ressens comme une nouvelle trahison. Comme un mensonge de plus que tu n’avais pas vu venir. « C’était là que tu étais il y a trois ans quand tu es parti pendant une semaine ?? Tu étais à son mariage ?? » Nouveau hochement de tête. Tu tournes la tête vers le mur sans rien dire. Accusant le coup comme tu le peux. Il s’était donc marié un an après votre rupture. Une petite année. Alors que toi tu essayais de ne pas pleurer toutes les larmes de ton corps, lui il se mariait avec une autre. Tu te sens idiote maintenant d’avoir eu de l’espoir durant toutes ses années. « Livie. » Tu secoues la tête et tu lèves la main devant toi, tu as besoin d’un peu de temps. Tu as besoin de réfléchir à tout ça. Tu as besoin de te reprendre, mais avant ça, tu as besoin de montrer à ton frère comment tu te sens désormais. « Tu aurais dû me le dire Jeremy. J’aurais pu me préparer… Là ? Je ressemblais à la gamine de dix-huit ans qui bavait toujours sur le meilleur ami de son frère… » Tu laisses quelques larmes coulaient sur tes joues, tu as besoin de ses larmes pour être sûre que tu ne rêves pas, que ce n’est pas un cauchemar de plus. Alors tu te déplaces jusqu’à la porte d’entrée. « J’ai besoin de prendre l’air. Je ne sais pas quand je reviens. » Et tu t’en vas sans même un regard en arrière. Tu ne peux même plus te réfugier chez ta meilleure amie. Elle te manque encore plus maintenant que tu es revenue ici. Alors tu te balades dans les rues de ton enfance et tu sais que les jours et les mois vont être les plus difficiles de ta vie. Mais tu es une battante au fond, tu ne laisseras pas le mariage de ton premier amour te détruire. Il y a tellement de misère dans ce monde, tu ne peux pas te lamenter sur ton cas sans éprouver de la culpabilité, tu te sens coupable parce qu’il y a tellement pire qu’un chagrin d’amour. GABRIEL NOM Meilleur ami Plus qu’un meilleur ami Gabriel est comme un frère pour toi. Vous vous êtes connus à l’école primaire et vous ne vous êtes jamais lâché. Vous avez fait des conneries ensemble. Vous avez travaillé ensemble. Vous êtes même parfois sorti avec les mêmes filles. Et quand tu as appris qu’il aimait ta sœur ? Tu n’as rien dis. Tu ne l’as pas menacé, tu ne lui en as pas collé une, tu l’aimais assez pour savoir qu’il prendrait soin d’elle. Lorsque Gabriel et Livie se sont quittés tu ne lui en as pas voulu, tu lui as juste dit que jamais tu ne prendrais le parti pour l’un ou pour l’autre. Quand il s’est marié ? Il t’a demandé d’être son témoin et tu as accepté en gardant secret l’endroit ou tu allais vraiment. Tu ne voulais pas faire souffrir ta sœur. Aujourd’hui tu es de nouveau à Paris et votre amitié est toujours aussi intact avec les années. Même si à cause de vos mensonges ta relation avec ta sœur est soudainement menacée. |
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Livie Maureau shalimar de guerlain JE RESSEMBLE À : Alexandra Daddario | Sujet: Re: (M) DAVE FRANCO 13/1/2018, 01:53 | |
| petit message du créateur
Hello Hello petit chaton, merci d'être passé par ici et d'avoir lu le scénario jusqu'au bout, je serais encore plus contente si tu venais te joindre à nous Pseudo ⊹ Le nom de famille n'est pas négociable bien entendu J'ai mis Jeremy dans le scénario parce que je n'aime pas mettre X partout c'est plus simple ainsi. Autant dire que le pseudo est totalement libre. A vos plumes donc. Avatar ⊹ Je sais pas pourquoi mais je trouve que Dave Franco va bien avec Jeremy, quelque chose dans son sourire je crois Quand je l'ai vu j'ai pensé à lui mais si vraiment ce n'est pas possible pour vous je vous en prie faites-vous plaisir. Je me donne le droit de véto bien sûr mais je ne suis pas très difficile. Le lien ⊹ Le lien est plutôt simple, Jeremy est le frère de Livie et ils sont très très proches l'un de l'autre. Là Liv' est triste et en colère et elle ne va pas pardonner la trahison de son frère en quelques minutes mais elle aime et ils vont finir par se réconcilier. J'imagine des rp's assez taquin, des rp's sérieux, des rp's coups de gueule, une vraie relation fraternelle Activité et Présence ⊹ Je ne suis pas quelqu'un de très difficile en ce qui concerne l'activité. Je réponds assez rapidement à mes partenaires RP mais une réponse toutes les semaines ça sera déjà très bien Histoire que le lien avance quand même. La longueur des rp's ? J'écris pas mal mais je ne l'impose pas à mes partenaires. Entre 300 et 400 mots ça me parait convenable pour avancer. Je ? Tu ? Il ? Peu importe j'écris à la troisième personne et à la seconde personne mais ça ne me gêne pas de lire aux autres personnes. Quoi qu'il en soit ma boite mp est grande ouverte j'adore les mp's et j'aime harceler les gens - si si je vous jure - prends donc mon petit Jeremy pour que la petite Livie puisse vivre correctement aux côtés de son ainé
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