NOM : hoarau, elle ne l'a pas choisi sinon elle aurait fait autrement. le nom du paternel, celui que personne n'envierait mais aussi celui qu'elle supporte parce qu'elle lui doit quand même la vie. PRÉNOM : iris, elle sait pas trop d'où ça vient, ni même où ses parents sont allé pêcher ça. c'est pas un diminutif pourtant, et ça court pas les rues. ça lui plaît bien, elle a l'impression d'être plus unique. ÂGE : vingt trois automnes, à essayer de s'en sortir. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un treize septembre à paris, l'automne pointait le bout de son nez et les feuilles commençaient déjà à voler. ORIGINES : polonaises, du côté de sa mère. enfin, c'est ce qu'elle a compris, ce n'est pas ce qu'elle a pu communiquer intelligemment avec sa génitrice qui confirmera cette information. ORIENTATION SEXUELLE : les hommes, il n'y a jamais eu que le sexe masculin pouvant lui faire ressentir des tas de sensations et de sentiments contraires, même si ce n'est qu'éphémère. STATUT CIVIL : célibataire, elle ne sait pas gérer les relations de couple, elle ne sait pas comment ça marche. faut dire qu'elle en a eu un exemple défait à la maison. alors aujourd'hui, elle fuit dès que ça devient trop sérieux, par peur de souffrir sans doute. ÉTUDES/MÉTIER : elle tente de décrocher le concours pour entrer à l'école des beaux-arts, il n'y a que ça qui l'intéresse. en attendant, il lui arrive d'enchanter les oreilles de quelques pèlerins dans les bars du coin, au son de sa guitare. mais ce n'est pas ce qui la fera vivre, elle le fait plus par plaisir. PASSION(S) : la guitare, qu'elle pratique depuis petite et qu'elle a appris par ses propres moyens. la peinture, son art, son échappatoire qu'elle espère perfectionner bientôt. GROUPE : salut les amoureux, elle n'a jamais rien construit de réel, elle ne sait même pas à quoi ressemble le véritable amour. RANG : eden de cacharel, attrape-la si tu peux. PV, SCÉNARIO, PRÉ-LIEN OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé, la tête trop pleine d'un tas d'histoires.

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CARACTÈRE : débrouillarde, rêveuse, déterminée, impulsive, têtue, bordélique, volage, instable, extravertie, tenace, caractérielle.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? l'école des beaux-arts, où elle espère être admise depuis toujours. DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : artiste, rêveuse, accueillante. DÉCRIS L'AMOUR EN TROIS MOTS : éphémère, abandon, idéalisé.

AVEC DES SI, ON METTRAIT PARIS EN BOUTEILLE. ET TOI, QUEL EST LE DÉTAIL QUI AURAIT PU CHANGER TA VIE ? si elle avait eu des parents qui avaient pris soin d'elle, à la place d'une mère jalouse et d'un père alcoolique et violent. - si elle n'avait pas eu deux grands frères pour prendre sa défense et assurer ses arrières. - si elle avait mal tourné et emprunté la voie de l'illégalité comme eux. - si elle n'avait pas eu de véritables passions, de celles qui vous tiennent debout, vous aident à avancer et à trouver un but dans la vie.

iris ne sait pas bien à quoi est censée ressembler une vraie famille. elle n'a jamais connu les parents qui s'inquiètent pour vous, qui veillent sur vous et qui font tout pour vous protéger. chez elle, on se débrouille tout seul ou alors on s'occupe de ses parents. c'est le monde à l'envers. ★ le miracle de sa vie est bien de ne pas avoir mal tourné, parce qu'elle avait tout pour ça. mais elle a toujours filé droit malgré une mère absente, un père alcoolique et des frères qui déconnaient. si seulement elle pouvait parler de famille, elle dirait sûrement qu'elle est la plus grande fierté du lot. ★ on dit souvent que ce sont les mecs qui larguent les filles, que c'est plus courant. iris, c'est elle qui met fin aux relations. l'attachement lui fait trop peur pour qu'elle laisse une relation s'éterniser trop longtemps. on l'a trop souvent abandonnée pour qu'elle redonne sa confiance. ★ l'alcool est devenu sa bête noire depuis plusieurs années. il faut croire que le fait de voir son père complètement minable les trois quarts du temps lui a passé l'envie de devenir comme lui. après tout, elle sait profiter de la vie et s'amuser sans ça. d'ailleurs, elle se laisse souvent offrir des verres, mais jamais elle ne les boit. ★ elle a la fâcheuse manie de fixer les gens quand ils lui parlent. c'est tellement dérangeant que ça en devient souvent presque gênant pour son interlocuteur. personne n'y peut rien, elle est déstabilisante la blonde. ★ l'artiste de la famille, c'est bien elle. depuis toujours, elle voulait savoir jouer de la guitare. elle s'est offert son premier instrument d'occasion par ses propres moyens et elle a appris seule à se perfectionner. quant à la peinture, ça s'est imposé tout seul, elle a ça dans le sang. ★ elle a un compte tinder, c'est une histoire débile d'ailleurs. une amie le lui a créé parce qu'elle en avait par-dessus la tête de la voir traîner sa vieille carcasse de célibataire nationale. depuis, elle se dit chaque jour que ça ne lui sert à rien, qu'elle devrait le supprimer mais elle n'en fait rien parce que ça la fait rire finalement. et puis, ça lui rappelle ce mec qu'elle a rencontré grâce à cette appli'. il ne ressemblait pas du tout à ce qu'il disait être, alors elle a fait demi-tour dès qu'elle l'a vu. ★ le non-intérêt flagrant et la jalousie sans limite de sa génitrice lui auront au moins permis de se forger cette carapace et de consolider cette force inébranlable qu'elle affiche aujourd'hui. elle pourrait la remercier pour ça, c'est bien la seule chose que cette femme ait pu lui apporter. ★ elle a un caractère assez particulier la demoiselle. il n'est pas rare de la voir passer du rire aux larmes ou de la joie à la colère et ce, en un rien de temps. elle ne prend jamais de gants et ne se laisse pas faire non plus. faire semblant ne lui ressemble pas. ★ elle a l'habitude d'enchaîner les cafés toute la journée. quand elle peint par exemple, elle ne se rend même pas compte de tout ce qu'elle peut descendre, trop concentrée qu'elle est. c'est comme un automatisme, comme si elle n'était pas assez énervée comme ça. ★ elle a un rire plutôt singulier, avec des intonations variables pouvant passer du rauque à l'aigüe. dans le genre communicatif mais aussi qui ne risque pas de passer inaperçu. ça la rend unique il paraît. ★ quand elle était petite, iris voulait devenir avocate. et si on lui demandait pour quelle raison, elle disait simplement qu'elle souhaitait porter la même robe que ces représentants de la justice. chacun ses objectifs dans la vie. ★ chez les hoarau, il y a aussi vicious, un chien que le père a ramené d'on-ne-sait-pas-trop-où. elle vit avec, elle le supporte mais sans plus, elle aurait préféré un chat, peut-être parce que c'est plus sournois. ★ elle court le matin dès qu'elle en a l'occasion. ça lui fait du bien, ça lui vide la tête. cela dit, elle aurait sûrement dû se lancer dans la boxe, histoire de se défouler. ★ bref, elle a des rêves plein la tête iris et elle s'est jurée qu'elle parviendrait à toucher les étoiles. un jour.


douze ans. son âge quand elle a pris sa première et unique cuite. précoce la gamine. mais c'est souvent le résultat qui en découle quand on est livré à soi-même, dans une telle famille de dépravés. elle sait même plus où elle avait été trainer. elle galérait à mettre un pied devant l'autre et elle riait plus que de raison. ce qu'elle a été incapable d'oublier par contre, c'est la trempe que son père avait failli lui mettre quand elle avait passé la porte de la maison. il s'était inquiété. lui, le père dépourvu de tout intérêt pour sa progéniture habituellement. et vu l'état dans lequel il était, il avait dû noyer son chagrin dans l'alcool. trop facile. papa hoarau lui serait tombé dessus si joris ne s'était pas interposé. il avait la main facile. et jo' était loin d'être bien plus grand ou baraqué qu'elle. t'as qu'à la tenir ta putain de soeur, ou elle va nous ramener un gosse la semaine prochaine. iris avait retrouvé ses idées claires très rapidement. le coup de flip. les yeux au bord des larmes. et le regard empli de réconfort de son frère. trop. c'était trop. tout était de trop. c'était donc ça qu'on devenait quand on buvait ? on ne maitrisait plus rien ? ni ses gestes, ni ses paroles ? il était hors de question qu'elle devienne comme lui iris. jamais plus elle ne toucherait une goutte d'alcool. l'électrochoc.

des verres usagés, des bouteilles vides, des mégots de cigarettes. c'était ce qui se perdaient sur la table basse du salon. encore un qui avait vidé le mini-bar de la maison. un soupir s'échappe des lèvres d'iris. elle en avait marre de vivre dans un tel taudis. pas de papa hoarau à l'horizon. soit il avait quand même réussi à se traîner jusqu'à son pieu et il pionçait profondément. soit il avait été écumer les bars de la capitale pour terminer la soirée et personne ne savait où se trouvait sa pauvre carcasse au matin. tant pis pour lui. iris n'était pas d'humeur à jouer la femme de ménage. une clé qui tourne dans la serrure, sûrement lui. j'vois qu'on n'a rien pu sauver de toi, t'es tombé dans la boisson comme ton père, je comprends que c'était plus facile que de chercher du boulot. maman, oh douce maman hoarau. qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui vouloir de bon matin. et quand est-ce que papa allait avoir l'illumination de faire changer la serrure. j'te demande pas grand chose. juste deux heures de ton temps ce soir, mon mec veut connaître mes enfants. tendre maman qui veut jouer à la famille parfaite, ça lui allait si bien. et les hoarau étaient si connu pour ça. elle se plante devant sa fille, celle-là même qui lève le regard sur son interlocutrice. elle plante ses yeux dans ceux de l'étrangère qui lui fait face et elle la fixe. une bonne dizaine de secondes. tu m'emmerdes. j'me tire. et elle claque la porte derrière elle. jouer la comédie ne lui ressemblait pas, elle ne serait jamais le jouet de personne. foutue famille.

PSEUDO/PRÉNOM : freakshow (laurine). ÂGE : twenty six yo. SEXE : féminin. VILLE : le mans (72). RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : home COMMENT AS-TU CONNU LVER ? : home again FRÉQUENCE DE CONNEXION : everyday UN DERNIER MOT ? coeur, coeur, coeur