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La Petite Robe Noire eau de toilette | Sujet: christmas shopping. 1/12/2017, 23:31 | |
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christmas shopping
kayliah - florian
déjà le mois de décembre. le froid de canard, les décorations, les rues illuminées... et les achats de noël. le temps passe tellement vite qu'il est grand temps d'aller acheter de beaux cadeaux dans les immenses galeries parisiennes. kayliah, elle traîne ici depuis des heures sans réellement savoir si elle cherche des présents pour ses proches ou pour elle-même. toujours est-il que c'est les bras chargés qu'elle se décide enfin à quitter les lieux, au moment-même où florian y fait ses premiers pas. une foule pressée, des pas maladroits, et voilà que les deux se rentrent dedans et que tous les paquets de la jolie blonde s'étalent au sol. cette rencontre aurait pu être digne des meilleurs comédies romantiques si kayliah n'était pas si impulsive. peut-être reconnaîtra-t-elle le célèbre attaquant du psg lorsque la colère sera redescendue ? mais pour l'heure, la gamine voit rouge. |
| | | Florian Juliard n°5 de chanel JE RESSEMBLE À : Harvey Newton Haydon CRÉDITS : sweet disaster (vava) | Sujet: Re: christmas shopping. 16/12/2017, 12:49 | |
| Sérieusement, c’est permis autant de gens au cm2 ? Ca te fait franchement chier. Tu n’aimes pas être noyé dans la masse, au sens propre comme au sens figuré. Les gens font pas gaffe, les gens font pas preuve de bon sens. Ils circulent comme s’ils étaient maîtres en ces lieux, sans se demander si ça emmerdait les autres ou pas, si c’était logique ou pas. Maniaque ? Non, juste sacrément emmerdé par ces gens qui marchaient dans n’importe quel sens, de n’importe quel côté… Putain tu détestes vraiment la foule quand elle est pas dans les travées d’un stade et qu’elle ne t’acclame pas. Mais il fallait bien que tu te comportes comme un bon mortel pour une fois. Noël approchait à grand pas et il fallait bien que tu achètes tes cadeaux. Enfin, tes cadeaux. Les cadeaux que tu comptais offrir. Si jamais tu arrivais à mettre les pieds dans une seule boutique sans te faire piétiner. T’aurais peut-être dû faire du rugby ? Ou alors tes achats sur internet ? Mais avec la chance que t’avais, ils auraient été capables de pas te livrer au bon endroit. L’avantage que tu avais toujours à Noël, c’est que l’argent n’était clairement pas un problème. Croyez-le, c’était un avantage plus que conséquent à une période pareille pour faire plaisir aux gens. Plus ça claque, plus c’est hitech, plus c’est unique, plus c’est cher et donc plus les gens adorent. C’était une équation simple. Et tu avais les moyens de faire plaisir à tout le monde sans compter. Ou peut-être que tu avais tellement manqué gamin que tu ne voulais pas priver les autres, qui sait ? Le choc est aussi violent qu’inattendu. Avalanches de paquet, chute sur les fesses. Enfin pas pour toi. Toi, tu te tiens droit. Tu toises la silhouette au sol comme un ange vengeur, prêt à déclencher ton courroux puissance mille. Jusqu’à ce que tu aperçoives la frêle silhouette ensevelie sous les cadeaux, un minois passablement séduisant et que tu décides de mettre de l’eau dans ton vin. Ton côté séducteur te perdra un jour, putain. Tu lèves les yeux au ciel et tu soupires mais tu tends néanmoins la main à la jeune fille dans une tentative pour l’aider à se relever.
« Il serait peut-être utile de regarder où on va à l’avenir, surtout avec une foule pareille. »
Ouais, pas franchement sympa qu’on se le dise. Mais tu n’étais pas un mec sympa.
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| | | Kayliah Di Meo-Clery black opium de ysl JE RESSEMBLE À : Gigi Hadid | Sujet: Re: christmas shopping. 23/12/2017, 09:23 | |
| Noël. La période l’année que je détestais le plus. Quand on habite dans l’une des pires cité de la banlieue parisienne, voir même de France, il faut savoir se passer de certaines choses. Noël en faisait partit. A la maison, pas de sapin. Pas dé décorations non plus. On se faisait des cadeaux. Et encore, si l’argent en fin de mois ne manquait pas. Moi je n’avais pas vraiment se soucie-là. J’avais réussi à me faire une place dans le milieu de la drogue. J’avais beaucoup de clients. Et la plupart venait parce que j’étais une fille. Parce qu’ils pensaient pouvoir me payer en nature. Parce que j’avais cette réputation de fille qui couche à droite et à gauche. Réputation que j’assumais entièrement. Je ne me cachais pas. Ce ne servait à rien. De toute façon, tout finit par se savoir. Et dans le fond, qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? C’était ma vie et personne ne pouvait s’en mêler. Et je n’en avais vraiment rien à faire du jugement des autres. Il valait mieux être une fille facile qui s’assume, qu’une fille coincée qui se vexe à la moindre allusion déplacée. On était au 21e siècle. Il fallait savoir vivre avec son temps.
Ca samedi-là, j’avais décidé de faire les boutiques. Je voulais trouver quelques babioles à ma mère mais aussi à mes frères et sœurs. Je savais que mes Alexia et Enzo me ferait sûrement une réflexion quant à savoir où je trouvais tout cet argent. Question à laquelle je ne répondrais pas et où ça partirait en embrouille. Matteo me défendrait. En réalité, chaque année c’était le même scénario. On se retrouve pour s’engueuler et s’en mettre plein la figure. L’une des autres raisons pour lesquelles je détestais Noël. Néanmoins en ce samedi-là, après avoir trouver deux/trois trucs pour ma famille, j’avais décidé de me faire un plaisir. Un sac de marque par-ci, une paire de chaussure hors de prix par-là. Dans le fond, quand on me voyait comme ça, on pourrait penser que je suis une bourgeoise. Que j’habite dans le 8e ou le 16e arrondissement de Paris et que je suis pétée de thunes. Si seulement ça pouvait être vrai.
Après avoir arpenter toute la journée le centre commercial, je décidais de rentrer chez moi. Des sacs de toutes marques dans les bras, je savais que j’allais me faire regarder de travers à la Courneuve. Mais j’étais protégé par les Grands, juste parce que j’avais couché avec quelques-uns d’entre eux. Ou tout simplement parce que je m’entendais bien avec d’autres. J’avais toujours préféré la présence des garçons de toute façon. Quoi qu’il en soit, je suivais le mouvement quand quelqu’un me percuta. Ou inversement. Ou alors ni lui, ni moi ne faisions réellement attention. Il m’aida à me relever, me fit une réflexion et en moins de deux je le reconnu. C’était l’avantage d’être sortis avec un garçon qui regardait le foot et qui était fan du PSG. Sur un ton neutre, ni trop froid, ni trop chaleureux, je répondis :
« Je te le fais pas dire. » Il osait me faire une réflexion, alors qu’il était aussi fautif que moi. Voir même carrément fautif. Je soupirais lorsque je vis dans mes sacs par terre. Je commençais à les ramasser et lui balança : « T’as le droit de m’aider, tu sais ? Ce n’est pas parce que t’es un joueur de foot ultra connu que t’es différents des autres. »
Réflexion pas des plus gentille mais qu’importe. J’étais comme ça et je n’allais pas changer pour un joueur de foot. Néanmoins, je lui avais bien fait comprendre que je l’avais reconnu.
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